Clavette disque. On sait que les clavettes disques, très uti lisées dans l'industrie mécanique; présentent. certains inconvénients inhérents à leur forme et à leur mode de fabrication; en effet, ces clavettes sont généralement usinées à partir d'ébauches découpées dans une barre d'acier étiré de qualité ordinaire se prêtant à l'éti rage.
D'une part, l'ajustage de ces clavettes et leur mise en place sont des opérations relativement délicates, d'autre part, leur résis tance aux efforts de cisaillement, par suite de l'orientation des fibres du métal dans la. di rection de ces efforts, est relativement. faible; de plus, les angles vifs que doit présenter le logement. de la clavette, pour s'adapter à la forme de celle-ci, favorisent les amorces, de rupture de l'arbre solidaire de cette clavette.
L'invention a pour but d'éviter ces incon vénients. Elle a pour objet une clavette dis que, caractérisée en ce qu'elle présente des arêtes arrondies et en ce que les fibres du métal qui la constitue sont orientées approxi mativement perpendiculairement au plan sui vant lequel la clavette est destinée à être sollicitée par des forces tangentielles, lors qu'elle est montée en position d'utilisation.
Les figures du dessin annexé, à l'exclusion de la fig. 11, représentent, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la clavette faisant l'objet de la, présente invention.
La fig. 1 est une vue en perspective d'une première forme d'exécution prête à être intro- r1uite dans un logement ad hoc, La fig. 2 est une coupe de la même cla vette immobilisée en position dans ledit loge ment.
La fig. 3 est une vue en perspective d'une deuxième forme d'exécution. .
La fig. 4 est une vue de côté d'une va riante de cette forme d'exécution.
La fig. 5 est une vue de côté d'une troi sième forme d'exécution.
La fig. 6 est une vue de côté d'une va riante destinée à être logée dans la paroi d'un tube.
Les fig. 7 et 8 montrent une quatrième forme d'exécution et une variante destinées à immobiliser, en direction axiale, une pièce sur un arbre.
La fig. 9 illustre une application de la première forme d'exécution au clavetage d'une pièce de faible épaisseur s'appuyant contre un épaulement d'un arbre.
La fig. 10 est une vue de dessus d'une cinquième forme d'exécution appliquée au cla- vetage d'une pièce au voisinage d'une butée fixée sur l'arbre.
La fig. 11 montre, en coupe, une clavette disque de type connu et indique le sens des fibres du métal.
La fig. 12 -est une vue analogue de la pre mière forme d'exécution.
La fig. 13 est une vue en perspective sché matique d'un poinçon et d'une matrice des tinés à la fabrication dé la première forme d'exécution. La fig. 14 est une vue latérale schéma tique d'une installation pour la fabrication de ladite forme d'exécution par laminage.
On voit sur la fig. 1 que la clavette 1 comporte à ses deux extrémités deux rebords ou béquets longitudinaux 2 qui en font partie intégrante et qui s'appuient sur l'arbre 3 lorsque la clavette est introduite dans son logement 4. Cette clavette 1 est obtenue par matriçage, ce qui évite toute perte de matière à la fabrication et permet, d'autre part, de la former à partir de tout. acier approprié.
La partie de la clavette destinée à être intro duite dans le logement 4 ne présente pas d'angles vifs, ainsi qu'on l'a représenté; il est donc possible d'usiner le logement 4 à l'aide d'une fraise convexe -demi-ronde ou à angles très arrondis, laquelle donne des bords -com plémentaires arrondis 5 au logement 4 de la. clavette.
De même, les béquets 2 ne présentent pas d'angle vif à leur extrémité; lorsqu'on glisse sur eux la pièce à claveter, la rainure de cette dernière coopère avec un des béquets, de sorte que, même si initialement la pièce à claveter n'est. pas parfaitement alignée, elle se met en place sans détérioration des flancs de la rai nure ni du béquet de la clavette, et sans que celle-ci ne tourne dans son logement 4.
Par ailleurs, les béquets 2 prolongent la clavette et permettent d'obtenir, avec la pièce- à clave- ter, un contact. d'entraînement sur -use lon gueur supérieure au diamètre de la fraise uti lisée pour usiner le logement 4.
On peut encore remarquer que, par suite de la fabrication de la clavette par matriçage perpendiculairement à sa largeur, cette lar geur reste constante d'ans des limites très étroites. Il suffit de donner à la fraise de forme la même largeur pour réaliser un loge ment dans lequel la clavette s'introduit sans jeu, sans qu'il ne soit nécessaire de recourir à aucune opération d'ajustage.
En outre, cette clavette présente sur ses flancs deux échancrures 6 venues de matri çage et situées approximativement au milieu de la longueur de la clavette. La hauteur de ces échancrures étant supérieure à- celle de la tête ou partie de la clavette destinée à faire saillie, lorsque cette dernière a. été placée dans son logement, on repousse une partie du métal des bords du logement 4 dans ces échancrures, comme on le voit en 7 sur la fig. 2.
De la sorte, la clavette est immobilisée sur l'arbre, ce qui permet le montage de la. pièce à clave- ter. Cependant,oen exerçant une forte pesée sur l'un des béquets, on peut faire jouer légèrement la clavette pour la retirer si né cessaire.
La fig. 3 représente une seconde forme d'exécution .dans laquelle la tête 8 de la cla vette a une largeur plus grande que son corps 9; elle ne présente pas de béquets 2, mais des ailes d'appui latérales. Cette forme d'exécu tion est particulièrement avantageuse lorsque le diamètre de la pièce à claveter n'est pas très grand par rapport à celui de l'arbre, car elle permet de réduire la profondeur de la rainure de la pièce, de manière à ne pas affaiblir excessivement celle-ci.
Un autre avantage important de cette forme d'exécution réside dans le fait que la largeur de la tête de la- clavette peut rester constante pour plusieurs dimensions de ces clavettes, c'est-à-dire pour toute une gamme de diamètres d'arbres. Il est ainsi possible de prévoir un nombre limité de largeurs standar disées de rainures pour les pièces entraînées par lesdits arbres, rainures qu'on peut usiner au moyen d'un nombre réduit d'outils de coupe de dimensions respectives différentes. Les frais d'outillage sont ainsi diminués et l'usinage des rainures se trouve simplifié.
Dans le cas où la clavette n'a pas besoin de présenter une grande longueur, on peut la réaliser comme le montre la fig. 4. La clavette représentée sur cette figure comporte encore une tête 8' plus large que le corps 9', mais les échancrures 6 pratiquées dans les flancs de la clavette sont remplacées par des échan crures 10 situées aux extrémités longitudinales, et dans lesquelles on repousse une partie du métal de l'arbre afin d'immobiliser cette cla vette, comme on l'a indiqué en 11.
La fig. 5 représente une troisième forme d'exécution, utilisable lorsque la pièce à cla- veter a une très grande largeur, supérieure à celle que les béquets permettraient d'obte nir. Du reste, si l'on utilisait dans ce cas des béquets très longs, ceux-ci seraient soumis à des efforts de flexion excessifs, et-le corps de la clavette, hors de proportion avec la pièce à claveter, subirait également une trop grande sollicitation.
Une clavette 12 utilisée dans ce cas n'est plus semi-circulaire, mais très allongée; elle remplace ainsi en pratique deux clavettes dis posées bout à bout, qui nécessiteraient l'usi nage de deux logements séparés, opération plus longue que l'opération de fraisage d'un logement allongé. Des béquets 13 de cette cla vette peuvent avoir une longueur assez faible pour ne pas être soumis à des sollicitations excessives. Cette clavette comporte plusieurs échancrures 14 réparties sur la longueur de chaque flanc, et qui permettent d'immobiliser la. clavette.
La fig. 6 représente une variante de la première forme d'exécution, permettant de blo quer une pièce sur un arbre creux 16 sans avoir à craindre que la clavette 15 ne tombe, à travers le logement pratiqué dans la paroi mince de l'arbre creux, d'ans l'alésage de celui-ci; la clavette reste en effet en place grâce à des béquets longitudinaux <B>17.</B> D'autre part, au montage, on supprime la.
partie inférieure arrondie de la clavette, par fraisage ou cisailla.ge par exemple, afin de pratiquer un plat 18 approximativement pa rallèle à la face de la tête, de manière que la partie de cette clavette qui est noyée dans l'arbre ne puisse s'étendre à l'intérieur de l'alésage de l'arbre creux. De la sorte, l'alé sage de cet arbre reste dégagé, et l'on peut y loger un arbre ou un axe lisse sans aucune gêne.
Les clavettes décrites jusqu'à présent offrent de grands avantages par rapport aux clavettes disques usuelles: leur fabrication est simple et n'entraine pas de perte de ma tière; on peut les matricer dans toute qualité d'acier désirée; elles ne peuvent tourner; elles assurent l'entraînement de la pièce à claveter sur une grande longueur; leur logement n'affaiblit pas excessivement l'arbre grâce aux arrondis qu'il présente; à largeur égale, elles présentent une résistance au cisaillement plus élevée que les clavettes connues;
mais elles ne permettent pas d'immobiliser la pièce à claveter d'ans la direction de l'axe de l'arbre. On peut cependant obtenir cette immobilisa- tion de manière simple en utilisant une qua trième forme d'exécution ou une variante de celle-ci, qui sont représentées aux fig. 7 et 8.
Sur la fig. 7, la face extérieure plane 19 de la tête de la clavette est inclinée par rap port aux faces extérieures d'appui 20, qui sont planes, de béquets 21 et 22. Le béquet 22 forme en outre une butée 23. Le fond 24 de la rainure de la pièce à claveter 25 est usiné de manière à être incliné du même angle par rapport à l'axe de l'alésage de cette pièce; on introduit ladite pièce de gauche à droite sur l'arbre et la clavette en la forçant le plus loin possible, par exemple jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par la butée 23. La pièce 25 est ainsi coincée sur l'arbre et n'est pas suscep tible de glisser axialement.
Si le fond de la rainure de la pièce à cla- veter est parallèle à l'axe de l'alésage, on utilise la variante représentée à la fig. S. Selon cette disposition, la rainure est plus profonde. que l'épaisseur de la tête de la clavette 26. La face -extérieure de celle-ci est inclinée et l'on chasse entre cette face extérieure et le fond de la rainure un coin 27, jusqu'à blo cage.
On sait qu'il est difficile d'utiliser une clavette disque normale pour retenir une pièce qui s'appuie contre un épaulement de l'arbre. En effet, pour fixer cette clavette, de manière qu'elle ne puisse tourner; il faut soit fraiser son logement très près de l'épaulement en entaillant celui-ci avec la fraise, soit usiner un logement dont un flanc extrême est droit, opération compliquée, et sectionner une extré mité de la clavette pour qu'elle puisse péné trer dans ce logement, tout en se trouvant, après montage,
noyée dans la pièce à clave- ter. Toutes ces opérations entraînent des frais supplémentaires de main-d'oeuvre et d'usinage. Les clavettes décrites ci-dessus sont utili sables, au contraire, sans aucune modification. Pour mettre ce fait en évidence, on a repré senté à la fig. 9 un cas limite, dans .lequel une pièce- 28, qui s'appuie contre un épaule ment 29 d''un arbre 30,a une largeur très faible.
On utilise d'ans ce cas une clavette 31 à béquets longitudinaux, comme celle représen tée à la fig. 1. On peut alors fraiser le loge ment de la clavette à une distance de l'épaule ment telle que l'extrémité du béquet adja cent 32 vienne s'appuyer contre cet épaule ment. C'est ce béquet 32 qui clavette la pièce 28; l'ensemble des deux béquets empêchant la clavette 31 de sortir de son logement par bas- culement.
A la fig. 10, on a représenté une cinquième forme d'exécution, légèrement différente et qui permet également d'immobiliser une pièce placée très près d'une pièce voisine ou d'un épaulement.
La clavette 33 montrée sur cette figure est destinée à immobiliser sur un arbre 34 une pièce 35 qui doit être emmanchée jusqu'à tou cher un épaulement ou une autre pièce 39. Pour obtenir ce résultat de manière simple, un béquet 36 de la clavette forme une tête élargie dont les faces transversales planes 37 constituent des butées axiales.
On usine par ailleurs dans la pièce 35 un logement annulaire 38 de profondeur au moins égale â la longueur axiale de la tête 36 et dont le diamètre est suffisant pour recevoir cette tête. On peut, de cette manière, emman cher la. pièce 35 de gauche à droite sur sa cla vette 33, dont les faces 37 arrêtent cette pièce, sans que le béquet 36 ne gêne la pièce ou l'épaulement 39 contre lequel la pièce 35 doit s'appliquer. Ce mode de montage évite d'avoir à fraiser un logement de clavette tout contre la pièce ou épaulement 39, et d'avoir à ména ger dans cette pièce ou épaulement un loge ment pour le béquet 36, ce qui serait indis pensable si l'on n'avait prévu le logement. annulaire 38.
Sur les fig. 11 et 12, on a mis en évidence un avantage important des clavettes disques décrites. La fig. 11 est une section d'une cla- vette disque de construction connue, et montre que les fibres du métal sont approximative ment parallèles à la face extérieure 40 de la clavette. Les efforts de cisaillement. que cette clavette subit en service s'exercent dans le sens d.es fibres, c'est-à-dire dans le sens de moindre résistance du métal..
Au contraire, comme l'indique la fig. 12, la fabrication des formes d'exécution décrites, par matriçage perpendiculairement au sens de sollicitation des clavettes en fonctionnement, permet de donner à leurs fibres une orientation perpendi culaire au plan de leur face extérieure 41.. Les efforts de cisaillement appliqués à la cla vette en service sont donc perpendiculaires à. l'orientation des fibres, et par suite une telle clavette offre une résistance bien plus élevée qu'une clavette disque de même épaisseur obtenue par découpage.
Bien entendu, on pourrait aussi construire des clavettes telles que celles décrites, mais ne comportant qu'un seul béquet; de plus, on pourrait évidemment modifier les formes et les dimensions relatives des diverses parties desdites clavettes.
On peut remarquer en outre qu'on peut uti liser ces clavettes dans des logements primi tivement destinés à recevoir des clavettes dis ques de modèle usuel.
Aux fig. 13 et 14, on a indiqué, à titre d'exemple, deux modes de fabrication des cla vettes spécifiées.
A la fig. 13, on a représenté un lopin 42 obtenu par cisaillement d'une barre méplate en acier de la qualité voulue. Cette barre a de préférence une largeur inférieure de 0,5 à 1 mm à celle du logement pratiqué dans l'arbre. Ce lopin est introduit dans une ma trice 43, représentée avec arrachement, qui présente une cavité de forme complémentaire de celle de la clavette, et il est matricé à l'aide d'un poinçon 44 qui porte deux saillies 45 destinées à pratiquer les échancrures 6 représentées à la fig. 1. L'opération peut se faire à froid ou après chauffage du lopin de toute façon connue.
On peut, bien entendu, utiliser des ma chines automatiques qui effectuent successive- ment le découpage :de lopins, à partir de barres, et la frappe de ces lopins.
Il est également possible de fabriquer les clavettes spécifiées au laminoir; ainsi que le représente la fig. 14. Le cylindre supérieur 46 du laminoir porte sur ses flancs des saillies 47, qui forment les échancrures 6 d'immobili sation des clavettes, ainsi que clés nervures 48, disposées entre les saillies 47, et qui amorcent le sectionnement de la barre 54 en clavettes.
Le cylindre inférieur 49 présente- des creux arrondis 50 donnant aux clavettes leur forme semi-circulaire, ces creux arrondis étant sépa rés par des dents 51 sur lesquels sont ména gées des nervures 52, amorcant le sectionne ment de la barre en clavettes à partir de la face inférieure, entre les béquets. Ce cylindre inférieur .comporte deux joues 53 (dont une seule est représentée sur le dessin). La barre 54 dont on part a une largeur légèrement plus faible que celle des clavettes à obtenir, et la, pression exercée par les cylindres refoule la matière contre les joues 53, donnant ainsi aux clavettes la. largeur désirée.
Disk key. We know that disc keys, widely used in the mechanical industry; present. certain drawbacks inherent in their shape and method of manufacture; in fact, these keys are generally machined from blanks cut from a drawn steel bar of ordinary quality suitable for stretching.
On the one hand, the adjustment of these keys and their installation are relatively delicate operations, on the other hand, their resistance to shear forces, as a result of the orientation of the fibers of the metal in the. direction of these efforts, is relatively. low; in addition, the sharp angles that the housing must present. of the key, to adapt to the shape of the latter, promote the initiation of breakage of the shaft integral with this key.
The object of the invention is to avoid these drawbacks. Its object is a said key, characterized in that it has rounded edges and in that the fibers of the metal which constitutes it are oriented approximately perpendicular to the plane following which the key is intended to be requested by forces. tangential, when it is mounted in the position of use.
The figures of the accompanying drawing, excluding FIG. 11 show, by way of example, several embodiments of the key forming the subject of the present invention.
Fig. 1 is a perspective view of a first embodiment ready to be inserted into a suitable housing, FIG. 2 is a section of the same key immobilized in position in said housing.
Fig. 3 is a perspective view of a second embodiment. .
Fig. 4 is a side view of a variant of this embodiment.
Fig. 5 is a side view of a third embodiment.
Fig. 6 is a side view of a va riante intended to be housed in the wall of a tube.
Figs. 7 and 8 show a fourth embodiment and a variant intended to immobilize, in the axial direction, a part on a shaft.
Fig. 9 illustrates an application of the first embodiment to the keying of a thin part resting against a shoulder of a shaft.
Fig. 10 is a top view of a fifth embodiment applied to the keying of a part in the vicinity of a stop fixed on the shaft.
Fig. 11 shows, in section, a key disk of known type and indicates the direction of the fibers of the metal.
Fig. 12 -is a similar view of the first embodiment.
Fig. 13 is a schematic perspective view of a punch and a die for the manufacture of the first embodiment. Fig. 14 is a schematic side view of an installation for the manufacture of said embodiment by rolling.
It is seen in fig. 1 that the key 1 has at its two ends two edges or longitudinal spoilers 2 which form an integral part thereof and which rest on the shaft 3 when the key is inserted into its housing 4. This key 1 is obtained by stamping, this which avoids any loss of material during manufacture and, on the other hand, allows it to be formed from everything. suitable steel.
The part of the key intended to be introduced into the housing 4 does not have sharp angles, as has been shown; it is therefore possible to machine the housing 4 using a convex -demi-round milling cutter or with very rounded angles, which gives edges -com plémentaires rounded 5 to the housing 4 of the. key.
Likewise, the spoilers 2 do not have a sharp angle at their end; when sliding the piece to be keyed on them, the groove of the latter cooperates with one of the spoilers, so that, even if initially the part to be keyed is not. not perfectly aligned, it is put in place without damaging the sides of the groove or the spoiler of the key, and without the latter turning in its housing 4.
Moreover, the spoilers 2 extend the key and make it possible to obtain, with the part to be keyed, a contact. drive over -use longer than the diameter of the cutter used to machine the housing 4.
It can also be noted that, following the manufacture of the key by stamping perpendicular to its width, this width remains constant for years within very narrow limits. It suffices to give the shaped cutter the same width to produce a housing into which the key fits without play, without it being necessary to resort to any adjustment operation.
In addition, this key has on its sides two notches 6 coming from die-stamping and located approximately in the middle of the length of the key. The height of these notches being greater than that of the head or part of the key intended to project, when the latter has. been placed in its housing, part of the metal is pushed back from the edges of the housing 4 into these notches, as seen at 7 in FIG. 2.
In this way, the key is immobilized on the shaft, which allows the assembly of the. room to key. However, by exerting a strong weight on one of the spoilers, one can play the key slightly to withdraw it if necessary.
Fig. 3 shows a second embodiment. In which the head 8 of the key has a greater width than its body 9; it does not have spoilers 2, but lateral support wings. This form of execution is particularly advantageous when the diameter of the part to be keyed is not very large in relation to that of the shaft, because it makes it possible to reduce the depth of the groove of the part, so as not to not weaken it excessively.
Another important advantage of this embodiment resides in the fact that the width of the key head can remain constant for several dimensions of these keys, that is to say for a whole range of shaft diameters. . It is thus possible to provide a limited number of standard widths of grooves for the parts driven by said shafts, which grooves can be machined by means of a reduced number of cutting tools of different respective dimensions. Tooling costs are thus reduced and the machining of the grooves is simplified.
In the case where the key does not need to have a great length, it can be produced as shown in FIG. 4. The key shown in this figure still has a head 8 'larger than the body 9', but the notches 6 made in the sides of the key are replaced by notches 10 located at the longitudinal ends, and in which one pushes back. part of the metal of the shaft in order to immobilize this key, as indicated in 11.
Fig. 5 shows a third embodiment, usable when the clip-on piece has a very large width, greater than that which the spoilers would make it possible to obtain. Moreover, if very long spoilers were used in this case, they would be subjected to excessive bending forces, and the body of the key, out of proportion with the part to be keyed, would also be subjected to too great a solicitation.
A key 12 used in this case is no longer semi-circular, but very elongated; it thus replaces in practice two keys placed end to end, which would require the machining of two separate housings, an operation which takes longer than the operation of milling an elongated housing. The spoilers 13 of this key may have a short enough length not to be subjected to excessive stresses. This key has several notches 14 distributed over the length of each side, and which make it possible to immobilize the. key.
Fig. 6 shows a variant of the first embodiment, making it possible to block a part on a hollow shaft 16 without having to fear that the key 15 falls, through the housing made in the thin wall of the hollow shaft, d 'years the bore thereof; the key remains in place thanks to longitudinal spoilers <B> 17. </B> On the other hand, during assembly, it is removed.
rounded lower part of the key, by milling or shearing for example, in order to make a flat 18 approximately pa rallel to the face of the head, so that the part of this key which is embedded in the shaft cannot s '' extend inside the bore of the hollow shaft. In this way, the wise bore of this shaft remains clear, and a smooth shaft or shaft can be accommodated therein without any hindrance.
The keys described so far offer great advantages over conventional disc keys: their manufacture is simple and does not lead to loss of material; they can be stamped in any quality of steel desired; they cannot turn; they ensure the drive of the part to be keyed over a great length; their housing does not weaken the tree excessively thanks to the rounded edges it presents; at equal width, they have a higher shear strength than the known keys;
but they do not make it possible to immobilize the part to be keyed in the direction of the axis of the shaft. This immobilization can, however, be obtained in a simple manner by using a fourth embodiment or a variant thereof, which are shown in FIGS. 7 and 8.
In fig. 7, the flat outer face 19 of the head of the key is inclined with respect to the outer bearing faces 20, which are flat, of spoilers 21 and 22. The spoiler 22 further forms a stop 23. The bottom 24 of the groove of the part to be keyed 25 is machined so as to be inclined at the same angle with respect to the axis of the bore of this part; said piece is introduced from left to right on the shaft and the key by forcing it as far as possible, for example until it is stopped by the stop 23. The piece 25 is thus stuck on the shaft and is not liable to slide axially.
If the bottom of the groove of the clawpiece is parallel to the axis of the bore, the variant shown in fig. S. According to this arrangement, the groove is deeper. than the thickness of the head of the key 26. The -exterior face thereof is inclined and between this outer face and the bottom of the groove a wedge 27 is driven out, up to blockage.
It is known that it is difficult to use a normal disk key to retain a part which bears against a shoulder of the shaft. Indeed, to fix this key, so that it cannot turn; it is necessary either to mill its housing very close to the shoulder by notching the latter with the milling cutter, or to machine a housing with an extreme flank that is straight, a complicated operation, and cut one end of the key so that it can penetrate in this housing, while being, after assembly,
embedded in the room to be locked. All these operations result in additional labor and machining costs. The keys described above can be used, on the contrary, without any modification. To highlight this fact, we have shown in fig. 9 a borderline case, in which a part 28, which rests against a shoulder 29 of a shaft 30, has a very small width.
In this case, a key 31 with longitudinal spoilers, such as the one shown in FIG. 1. We can then mill the housing of the key at a distance from the shoulder ment such that the end of the spoiler adja hundred 32 comes to rest against this shoulder ment. It is this spoiler 32 which key the part 28; the set of two spoilers preventing the key 31 from coming out of its housing by tilting.
In fig. 10, there is shown a fifth embodiment, slightly different and which also makes it possible to immobilize a part placed very close to a neighboring part or to a shoulder.
The key 33 shown in this figure is intended to immobilize on a shaft 34 a part 35 which must be fitted until touching a shoulder or another part 39. To obtain this result in a simple manner, a stake 36 of the key forms an enlarged head, the plane transverse faces 37 of which constitute axial stops.
An annular housing 38 of depth at least equal to the axial length of the head 36 and whose diameter is sufficient to receive this head is also machined in the part 35. We can, in this way, emman dear. part 35 from left to right on its key 33, the faces 37 of which stop this part, without the spoiler 36 interfering with the part or the shoulder 39 against which the part 35 must rest. This method of assembly avoids having to mill a key housing against the part or shoulder 39, and having to provide in this part or shoulder a housing for the spoiler 36, which would be essential if the accommodation was not provided. ring finger 38.
In fig. 11 and 12, a significant advantage of the disc keys described has been demonstrated. Fig. 11 is a section of a disc key of known construction, and shows that the fibers of the metal are approximately parallel to the outer face 40 of the key. Shear forces. that this key undergoes in service are exerted in the direction of the fibers, that is to say in the direction of least resistance of the metal.
On the contrary, as shown in fig. 12, the manufacture of the embodiments described, by stamping perpendicular to the direction of stress of the keys in operation, makes it possible to give their fibers an orientation perpendicular to the plane of their outer face 41 .. The shearing forces applied to the key vette in service are therefore perpendicular to. the orientation of the fibers, and consequently such a key offers a much higher resistance than a disc key of the same thickness obtained by cutting.
Of course, one could also construct keys such as those described, but comprising only one spoiler; moreover, one could obviously modify the shapes and the relative dimensions of the various parts of said keys.
It may also be noted that these keys can be used in housings originally intended to receive disc keys of the usual model.
In fig. 13 and 14, two methods of manufacturing the specified keys have been indicated, by way of example.
In fig. 13, there is shown a blank 42 obtained by shearing a flat steel bar of the desired quality. This bar preferably has a width less than 0.5 to 1 mm than that of the housing made in the shaft. This slug is introduced into a die 43, shown with cutout, which has a cavity of complementary shape to that of the key, and it is stamped using a punch 44 which carries two projections 45 intended to make the notches. 6 shown in FIG. 1. The operation can be done cold or after heating the plot in any known manner.
One can, of course, use automatic machines which successively perform the cutting: of the pieces, from the bars, and the striking of these pieces.
It is also possible to manufacture the specified keys at the rolling mill; as shown in FIG. 14. The upper roll 46 of the rolling mill has on its sides projections 47, which form the notches 6 for immobilizing the keys, as well as key ribs 48, arranged between the projections 47, and which initiate the cutting of the bar 54 by keys.
The lower cylinder 49 has rounded hollows 50 giving the keys their semicircular shape, these rounded hollows being separated by teeth 51 on which ribs 52 are formed, initiating the cutting of the bar into wedges from the underside, between the spoilers. This lower cylinder .comprises two cheeks 53 (only one of which is shown in the drawing). The bar 54 from which we start has a width slightly smaller than that of the keys to be obtained, and the pressure exerted by the cylinders pushes the material against the cheeks 53, thus giving the keys 1a. desired width.