Presse rotative à imprimer. La présente invention a pour objet une presse rotative à imprimer, notamment pour l'impression en plusieurs couleurs, spéciale ment adaptée pour l'impression de titres par cliché gravé en relief, en creux ou par im pression indirecte.
Les titres et billets de banque sont géné ralement imprimés par superposition de plu sieurs impressions ou images élémentaires obtenues par des procédés différents.
Certaines zones dites trames de protection ou fonds sont imprimées par cliché en relief ou par offset pour rendre la contrefaçon presque impossible par suite de la difficulté (le sélection, par photographie, des éléments composant ces fonds en plusieurs couleurs, et à cause de la parfaite coïncidence avec la quelle ces éléments doivent être imprimés. D'autres impressions, superposées aux fonds, constituent la partie principale du titre im primé, et elles sont généralement exécutées à J'aide de clichés gravés en creux, procédé qui, en partant de prototypes gravés sur cuivre ou acier à, l'aide d'un outil, permet d'attein dre un haut degré de perfection technique et artistique, de même qu'une bonne protection contre les contrefacteurs.
On petit également imprimer des titres par un procédé unique d'impression. Mais, pour des raisons de sécurité, ces titres présen tent, bien entendu, généralement des fonds imprimés par cliché en relief ou par offset avec des images et couleurs élémentaires s-a- perposées, taudis due la partie principale est imprimée par cliché en creux en tiiïé seule couleur.
Il est bien connu que l'impression par cliché en relief ou en creux est fondée sur le principe suivant: Un dispositif encreur appli que l'encre sur un élément d'impression (cy lindre, plaque ou autre) et celui-ci effectue l'impression lorsqu'il est amené en contact avec le papier.
Par contre, l'impression indirecte est fon dée sur le principe suivant: Un dispositif en creur applique l'encre sur un élément gravé (plaque, cylindre ou autre) et celui-ci im prime l'image sur une feuille en caoutchouc ou une autre matière appropriée qui, à son tour, effectue l'impression lorsqu'elle est amenée en contact avec le papier.
Or, on connaît depuis de longues années des procédés pour l'impression en plusieurs couleurs. L'un des plus appliqués consiste à imprimer sur une feuille de papier ou aLitre matière un certain nombre d'images colorées superposées à l'aide d'un nombre de gravures ou de clichés égal ait nombre des couleurs à imprimer. Dans tous les procédés de ce genre, la principale difficulté est de faire exacte ment coïncider les images élémentaires super posées, qui sont généralement et respective ment imprimées en couleurs différentes.
Un autre procédé connu pour l'impression en plusieurs couleurs consiste à encrer une unique gravure ou un unique cliché avec plu sieurs encres de couleurs différentes, distri buées dans des aires différentes du cliché, et à imprimer ensuite sur le papier ou autre ma tière appropriée, en une seule opération, toutes les couleurs côte à côte que présente le cliché. Ces procédés d'impression, complète ment différents les uns des autres, exigent également des presses différentes pour leur mise en ceitvre.
Dans l'impression par cliché en creux, il est impossible de superposer deux ou plu sieurs couleurs imprimées par deux ou plu sieurs éléments d'une même presse. Ceci pro vient du fait que l'encre encore fraîche de la première image ou couleur élémentaire arrive en contact avec un autre élément d'impres sion, de sorte qu'elle n'est pas seulement souillée par suite de la grande quantité d'en cre nécessaire à l'impression par cliché en creux, mais qu'elle souille également l'élément d'impression (plaque, cylindre ou autre), de sorte qu'il en résulte un brouillage des cou leurs et des images élémentaires.
Alors qu'il existe actuellement des presses comportant de nombreux éléments pour l'im pression par cliché en relief et pour l'impres sion indirecte en plusieurs couleurs, on ne connaît aucune presse comportant plus d'un élément pour l'impression en plusieurs cou leurs par cliché en creux.
On sait que l'impression par cliché en creux est généralement exécutée sur du papier préalablement humecté. Ceci est dû au fait que, dans l'impression par cliché en creux, le papier doit être pressé dans les creux du cli ché pour recevoir l'encre qu'ils contiennent.. Cette opération exige une forte pression entre le rouleau presseur et le cliché, entre lesquels le papier passe pendant l'impression. Etant donné que le papier utilisé pour l'impression de titres doit avoir une résistance élevée, et qu'il est, par conséquent, très dur, l'utilisa tion du papier sec exigerait une pression énorme pour l'impression par cliché en creux.
Abstraction faite de ce que les presses capa bles de fournir une pression suffisante sont très rares, le papier soumis à cette pression élevée est modifié dans ses dimensions. Il en résulte qu'il n'est pas possible d'obtenir un grand nombre d'impressions par cliché en creux avec du papier sec.
Les impressions répétées par cliché en creux, avec du papier humecté, exigent bien entendu des opérations successives d'humee- tation et de séchage du papier. Or, on sait. que les opérations d'huunieetatioii et de sé chage modifient les dimensions du papier de telle manière que les feuilles présentent d-s différences. Il n'est. donc pas possible d'obte nir une parfaite coïncidence de plusieurs images et couleurs élémentaires superposées.
Il en résulte que, si on utilise du papier humecté, l'impression par cliché en creux avec des images et couleurs élémentaires super posées peut être obtenue pour un nombre restreint de ces images et couleurs, tandis que l'impression en plusieurs couleurs, à, l'aide d'un unique cliché sur lequel sont appliquées côte à côte plusieurs encres de couleurs dif férentes, peut être réalisée avec un grand nombre d'images et de couleurs élémentaires.
Le cliché d'impression assure l'impression en une seule opération.
On sait également, que, pendant l'impres sion par cliché en creux, la surface du cli ché est. nettoyée par balayage et polissa\.l'e avant chaque impression en vue de l'élimina tion de l'encre déposée sur le cliché et non pressée dans les creux.
Jusqu'ici, ce nettoyage était exécuté par le frottement. successif de palettes, toiles, pa pier, rouleaux, etc. sur le cliché, certains des- dits éléments pouvant être combinés. Ces dis positifs de polissage ne permettaient. pas l'im pression en plusieurs couleurs avec des cou leurs disposées côte à côte sur un unique cli ché. En effet, par suite du frottement et des passages nécessairement répétés, les disposi tifs de polissage de ce genre entraîneraient forcément. le mélange des différentes couleurs retenues dans les creux du cliché.
L'opération de nettoyage, exécutée à l'aide d'un unique cylindre de balayage tournant à la même vitesse relative que l'élément d'im pression (comme' dans d'autres procédés connus), ne peut être appliquée parce que le cylindre de balayage doit tourner à une Si- Cesse supérieure à celle de l'élément d'impres sion.
En fait, étant donné que les encres pour l'impression par cliché en creux de titres doi vent être très épaisses, il est difficile de les enlever du cliché. Pour cette raison, il est né- eessaire que le cylindre de balayage frotte sur L'élément d'impression, de sorte que l'enlève ment de l'excès des encres en plusieurs cou leurs appliquées sur le cliché en creux peut être exécuté.
Il est évident que la vitesse phis grande du cylindre de balayage, par rapport à celle (le L'élément d'impression, constitue le facteur qui détermine le nettoyage parfait du cliché en creux encré en plusieurs couleurs.
De plus, il est bien connu que les feuilles imprimées par le procédé utilisant un cliché -ravé en creux reçoivent une épaisseur d'en- ere qui est déterminée par la profondeur des creux. Ptant donné que le séchage de cette couche d'encre exige un certain laps de temps, il est nécessaire d'interposer une autre feuille entre les feuilles imprimées. Cette interposi tion a toujours été exécutée à la main avec le risque perpétuel d'un frottement. accidentel de la feuille intercalaire sur la feuille impri mée et la destruction consécutive de l'im pression.
Jusqu'ici, aucune presse ne peut exécuter L'impression en plusieurs couleurs par cliché eu creux, en relief ou par impression indi recte, sans aucune modification de certaines parties mécaniques, pour donner une impres sion directe en plusieurs couleurs en partant d'un cliché unique en creux ou en relief, ou une impression indirecte avec des images et couleurs élémentaires superposées en partant (le plusieurs clichés ou d'autres éléments d'im pression.
Dans le domaine des titres, aucune presse ne peut jusqu'ici exécuter l'impression en plusieurs couleurs des fonds par cliché en re lief ou impression indirecte, ni l'impression en plusieurs couleurs par cliché en creux de la, partie principale. Il est. donc nécessaire d'imprimer le papier par des opérations suc- eessives dans des presses différentes, La présente invention a pour objet une presse, convenant particulièrement à l'im pression de titres, qui tend à éliminer tous les inconvénients précités.
La presse rotative à imprimer faisant l'ob jet de l'invention comprend un premier cy lindre rotatif pourvu de moyens pour main tenir au moins un élément destiné à être mis en contact avec une feuille vierge pour l'im primer, un second cylindre rotatif de même diamètre que le premier, tournant en sens inverse, mais à la même vitesse que ce dernier, avec lequel il est en contact, des moyens étant prévus sur ce second cylindre pour maintenir à sa surface des feuilles amenées par un pre mier fournisseur, plusieurs supports disposés en regard de la périphérie du premier cylin dre rotatif et sur lesquels un nombre corres pondant de rouleaux encreurs sont montés de façon amovible, plusieurs encreurs étant montés sur un chariot mobile permettant de les mettre en contact avec lesdits rouleaux en creurs,
un dispositif de nettoyage constitué par un cylindre de balayage susceptible d'être mis en action pour enlever l'excès d'encre dans le cas où un cliché gravé en creux est fixé sur ledit premier cylindre rotatif, un autre cylindre rotatif pour enlever l'encre du cylindre de balayage, le dispositif de net toyage étant adjacent à la périphérie dudit premier cylindre rotatif et disposée après les dits rouleaux, et un transporteur destiné à saisir les feuilles imprimées dudit second cy lindre, à prendre des feuilles intercalaires dé livrées par un second fournisseur et à déposer les feuilles imprimées avec les feuilles inter calaires sur une table de réception.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la presse faisant l'objet de l'invention. Pour plus de clarté, les mécanismes de transmission et arbres reliant entre elles les différentes par ties de la presse ont été supprimés, mais la constitution et l'agencement de ces mécanis mes sont évidents pour le technicien.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale de ladite forme d'exécution avec certaines parties représentées en coupe transversale, La fig. 2 est une vue en coupe transver sale du dispositif de nettoyage et de balayage.
La fig. 3 est une vue en élévation latérale du dispositif d'interposition des feuilles inter calaires, certaines parties étant indiquées en coupe.
La fig. 4 représente l'une des griffes du transporteur sans fin lorsqu'elle passe à proximité du rouleau presseur pour l'enlève ment de la feuille imprimée.
La fig. 5 représente l'une des griffes du transporteur sans fin au moment où elle saisit la feuille intercalaire.
La fig. 6 est une vue en coupe de la par tie du cylindre presseur contenant le méca nisme pour l'enlèvement de la feuille du four nisseur et pour la transmission de cette feuille aux griffes du transporteur sans fin.
Les fig. 7 et 8 montrent de quelle manière les rouleaux encreurs encrent un cliché (la longueur de ce cliché a été quelque peu exa gérée).
La fig. 9 est une vue en coupe d'un rou leau encreur monté dans un palier décentré. La fig. 10 est une vue en coupe suivant la ligne<B>A -A'</B> de la fig. 9.
La fig. 11 est une vue en élévation laté rale du flasque du palier décentré monté sur le bâti de la presse, et muni d'un volant de manaeuvre, d'une graduation et d'un index pour le réglage de la pression.
La presse représentée comporte un bâti 1 dans lequel un cylindre porte-cliché 2 (fig. 1) est monté à rotation sur un arbre 3. Ce<I>cy-</I> lindre présente deux sièges opposés en forme de secteurs 4 et 5 sur lesquels on peut fixer des éléments d'impression 6 et 7 (clichés). Des vis 8, 9, 10 et 11 agissant sur des griffes 12, 13, 14 et 15, destinées à la fixation des éléments d'impression ou de report 6 et 7, permettent le centrage exact de leur position sur le cylindre 2. A cet effet, une graduation en millimètres est gravée sur les deux bords des secteurs du cylindre 2. L'arbre 3 est re lié à l'arbre du moteur de la presse par des organes de transmission.
L'agencement du moteur et de ces organes est connu et non re présenté sur le dessin, Dans le bâti 1 sont montés cinq supports <B>16,</B> 17, 18, 19 et 20. Lorsque la presse est uti lisée pour l'impression en plusieurs couleurs à l'aide d'un cliché unique encré par des rou leaux encreurs, des rouleaux 21, 22, 23, 24 et 25 sont montés à rotation et d'une manière amovible dans ces supports. Les mêmes rou leaux encreurs peuvent servir à l'impression par cliché en relief ou en creux. Pour l'im pression indirecte, on remplace les rouleaux encreurs dans les supports 16, 17, 18, 19 et 20 par des cylindres gravés.
Un dispositif de balayage et de nettoyage est monté dans le bâti dans la position indi quée sur la fig. 1. Il est constitué (fig. 2) par un cylindre de balayage 26 revêtu d'une ma tière souple, ou entièrement fait en matière souple, et monté à, rotation dans le bâti de la presse. Ce cylindre 26 tourne dans le même sens que le cylindre 2, et il est relié par ;in mécanisme de transmission au moteur de la presse. Il est également animé d'un mouve ment de va-et-vient non en phase avec sa rota tion, et il tourne à. fine vitesse périphérique déterminée supérieure à celle du cylindre porte-cliché 2.
Le cylindre de balayage exerce une action de frottement sur 1a. surface du ou des clichés chaque fois qu'il doit les nettoyer. Le contact, entre le cylindre 26 et le ou les clichés du cylindre 2 a lieu virtuellement sui vant une ligne. L'opération de balayage est donc effectuée sans qu'il en résulte un enlè vement ou un mélange des couleurs compri mées dans les creux des clichés par les rou leaux encreurs. Le réglage de la pression exercée par le cylindre 26 contre le ou les cli chés du cylindre 2 est obtenu à l'aide d'un palier décentré dans lequel tourne l'arbre du cylindre 26. Un cylindre métallique 27 est monté dans le bâti de la presse et occupe la position indiquée sur la fia. 1.
Le diamètre du cylindre 27 (fig. 2) est supérieur à. celui du cylindre 26, de sorte qu'il présente une plus grande surface balayant le cylindre 26. Grâce à cette surface plus grande, et à la vi tesse également plus grande du cylindre 27, l'encre enlevée du cylindre 26 adhère en cou che très mince à la surface du cylindre 27, Le réglage de la pression exercée par le cylindre 27 sur le cylindre 26 est obtenu à l'aide d'un palier décentré dans lequel tourne l'arbre du ci-lindre 27. Ce cylindre 27 tourne dans le même sens que le cylindre 26, mais à une vitesse périphérique déterminée supérieure à celle du cylindre 26.
Le cylindre 27 n'est pas animé d'un mou vement de va-et-vient parce qu'il bénéficie de celui du cylindre 26. Il est entraîné en ro tation par le cylindre 26 à l'aide d'un méca nisme de transmiµsion. Le balayage du cylin dre 26 par le cylindre 27 a lieu d'après le principe qui est appliqué au nettoyage des clichés par le cylindre 26.
Un groupe de tuyères 28 s'étend sur toute la largeur du cylindre 2 7 dans la posi tion indiquée sur la fig. 2. Ces tuyères pro jettent un puissant jet de liquide sur le cy lindre 27, légèrement dans la direction d'une sécante au pourtour du cylindre 27 et dans un sens oplosé au sens de rotation de ce cy lindre. Les jets de liquide enlèvent l'encre du. cylindre 27 par une action mécanique exercée par la puissance, la pression et la direction des jets.
L'ensemble est entouré d'un écran auquel est raccordé un conduit d'écoulement 29. Cet écran recueille la totalité du liquide et de l'encre enlevée du cylindre 27 par les jets de liquide pour l'évacuer par le circuit 29.
Les tuyères sont suivies d'une raclette 30 animée d'un mouvement de va-et-vient. Cette raclette touche le cylindre 27 tangentielle ment et occupe la position indiquée sur la fi-. 2. Elle est montée sur un support 31 muni de vis de réglage 32 et 33, et empêche fine pellicule d'encre, éventuellement restée sur le cylindre 27 malgré le nettoyage, de re tourner au cylindre 26.
Un autre groupe de tuyères 34 est disposé entre la raclette 30 et le point où se touchent les cylindres 26 et 27 (fig. 2). Ces tuyères sont destinées à projeter plusieurs jets d'air chaud sur la surface périphérique du cylin dre 27 pour en éliminer toutes les traces d'humidité. Dans ces conditions, l'opération de ba layage et nettoyage a lieu de la manière suivante: Le cylindre 26 nettoie les clichés que porte le cylindre 2, et le cylindre 27 nettoie le cylindre 26. Les jets de liquide pro jetés par les tuyères 28 nettoient le cylindre 27. La raclette 30 achève le nettoyage du cy lindre 27, tandis que les jets d'air chaud pro jetés par les tuyères 34 sèchent le cylindre 27.
Grâce à ce dispositif de balayage et de po lissage, l'opération est mise en ceuvre d'une m anière ininterrompue.
Un cylindre presseur 38 (fig. 1), ayant le même diamètre que le cylindre 2, est monté à rotation dans le bâti 1 de telle manière qu'il exerce une pression réglable sur le cylindre 2. Ce cylindre 38 porte à une extrémité une couronne dentée qui engrène avec une roue dentée du cylindre 2. Le premier est donc en traîné par ce dernier et, bien entendu, dans un sens de rotation contraire. Sur le cylindre 38 sont prévues quelques griffes qui saisissent les feuilles de papier sur le fournisseur et les maintiennent sur la surface périphérique du cylindre jusqu'à la fin de l'impression, après quoi ces feuilles sont saisies par des griffes montées sur des chaînes qui les entraînent vers la table de réception et les déposent sur celle-ci.
Des fournisseurs automatiques 39 et 91 (fig. 1) de feuilles à imprimer et de feuilles intercalaires sont du type à entraînement feuille par feuille et comportent des ven touses d'entraînement des feuilles. Ces four nisseurs peuvent fonctionner avec du papier sec ou humide et alimentent la presse pour l'impression avec un ou deux clichés. Ces fournisseurs sont équipés de mécanismes fai sant avancer les feuilles bien centrées et d'équerre. Une rampe descendante 40 amène les feuilles de papier sur la partie supérieure du rouleau presseur 38. En ce point est pré vue une barre 41 tournant sur un axe'42. La barre 41 est commandée par une bielle 43 articulée à l'extrémité d'un levier 44 solidaire d'un arbre 45.
Cet arbre porte un autre levier qui n'est pas représenté sur le dessin et qui coopère avec un secteur excentré solidaire du cylindre 38. Ce secteur fait osciller cet autre levier ainsi que le levier 44, qui fait à son tour osciller la barre 41 par l'intermédiaire de la bielle 43. Au moment où cette barre 41 oscille, elle laisse passer une feuille de papier qu'elle a précédemment arrêtée.
Cinq groupes encreurs sont montés sur un chariot 51 muni de rouleaux 52 par les quels il peut se déplacer sur des rails prévus dans le bâti 1 (fig. 1). Le chariot peut être bloqué dans la position de travail par des bro ches 53 (une sur chaque côté du chariot) qui viennent s'engager dans des crochets 54. La fig. 1 indique quatre groupes encreurs en élé vation et un autre groupe en coupe transver sale. Chaque groupe comporte un bac à encre distributeur 55, dont une paroi est constituée par un rouleau rotatif 56, et une série ' de rouleaux 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63 et 64 qui transmettent l'encre du rouleau 56 à des rou leaux 65 et 66.
Les rouleaux 58, 59, 60 sont également animés d'un mouvement de va- et-vient axial pour la distribution uniforme et le broyage de l'encre. Les rouleaux 61, 62, 63, 64 sont destinés à transmettre l'encre du rouleau 58 au rouleau 60.
Les rouleaux 65 et 66 sont montés à rota tion sur des supports oscillants réglables, des tinés à assurer un contact parfait entre les rouleaux 65, 66 et les rouleaux encreurs 21, 22, 23, 24, 25. De phis, ces supports compor tent un dispositif de réglage micrométrique pour le passage de l'encre.
Lorsque le chariot 51 est engagé dans les crochets 54, un ou plusieurs groupes encreurs peuvent être arrêtés simplement par l'ouver ture des supports 67, 68 correspondants ou par débrayage à l'aide d'un dispositif d'ac couplement 70.
Le mécanisme d'entraînement des rou leaux est monté dans des carters 69 et 71. 3l. est relié à une vis sans fin de transmission, parallèle aux rails du chariot 51 et accouplée au moteur de la presse.
Il y a lieu de noter que les groupes en creurs peuvent fonctionner aussi bien lorsque le chariot occupe sa. position de travail que lorsqu'il est écarté des cinq rouleaux en creurs.
Cette possibilité permet le lavage automa tique des groupes encreurs et leur premier réglage.
Les groupes encreurs de cette presse per mettent un encrage parfait pour l'impression par cliché en relief ou en creux et pour l'im pression indirecte. Ils assurent un broyage très fin, tel qu'il est nécessaire pour l'im pression par cliché en relief et pour l'impres sion indirecte, et ils sont également capables d'alimenter les rouleaux encreurs avec la quantité d'encre nécessaire au remplissage des creux du cliché en creux. De plus, ces groupes permettent un réglage micrométrique du passage de l'encre, ce qui assure un en crage toujours identique et, par conséquent, une impression également toujours identique.
Il est donc possible d'exécuter tous les tra vaux d'impression en cinq couleurs par cl i ch6 en creux ou en relief, ou. par impression indirecte, avec une même presse et sans aucune modification des parties mécaniques.
Le long de deux génératrices diamétrale ment opposées dit cylindre 38 (fig. 6) sont montés deux arbres 136 et 137, le long des quels sont disposés des groupes de griffes. [.a fig. 6 montre une griffe 50 montée sur l'ar bre 136 et une autre griffe 135 montée sur l'arbre 137.
Sur l'arbre 136 sont Axés deux leviers 138 et 139 dans deux plans différents. Des leviers similaires 140 et 141 sont fixés de la même manière sur l'arbre<B>13Î.</B> Deux autres leviers 142 et 143 sont fixés respectivement aux arbres 137 et 136. Les leviers 142 et 143 sont reliés l'un à l'autre par un dispositif exer#,ant sur ces leviers des forces opposées. Ce dispo sitif est constitué par une tige 144, articulée par une extrémité au levier 142 par un tou rillon 145 et dont. l'extrémité opposée est en gagée dans un tube 146 qui est articulé au levier 143 par un tourillon 147. De cette ma nière, la tige 144 peut coulisser dans le tube 146.
A l'extrémité de ce tube est prévue une rondelle de butée 148 et sur la tige 144 est fixée une bague 149 à. l'aide d'une vis de ser- rage<B>150.</B> Entre la rondelle 148 et 1a bagaè 149 est intercalé un. ressort de compression 151 entourant la tige 144. Deux broches 152 et 153 sont fixées au bâti 1 de la presse. La broche 152 est placée à proximité de l'extré mité inférieure de la rampe 40 du fournis seur 39. La broche 153 est placée à proximité < lu bord d'un transporteur 73 (fig. 1).
Lors que le levier 141 vient heurter la broche 153 au cours de la rotation du cylindre 38, l'arbre <B>137</B> oscille et la griffe 135 prend la position que la fig. 6 montre pour la griffe 50. Un même temps, le levier 138 heurte la broche 752, de sorte que la griffe 50 est pressée con tre son siège 155 en prenant la position que lu fig. 6 montre pour la griffe 135. Un siège similaire 154 est prévu pour la griffe 135.
Le transporteur sans fin 73 (fig. 1), com.. posé de deux chaînes parallèles, est monté sur des pignons de renvoi 74,<B>75,</B> 76, 77, 78 et 79. Les pignons 76 sont munis d'un dispositif permettant de tendre les chaînes. Ce dispositif tendeur est constitué par un cadre 80 (fig. 3), fixé au bâti 1 de la presse et dont les bran- ehes 81 et 82 chevauchent un curseur 83. Dans ce curseur est monté l'arbre 84 portant les pignons 76. Une vis 85 permet de déplacer le curseur 83. Un écran 86, fixé par une tige ;:u curseur 83, empêche les feuilles de buter contre le dispositif fournisseur de feuilles intercalaires.
Les chaînes du transporteur sans fin portent des griffes 87. Ces griffes sont espacées les unes des autres d'une dis tance égale à la distance périphérique entre les griffes 50 et 135 du cylindre 38 (fig. 1). Le transporteur sans fin se déplace dans la direction indiquée par la flèche A de la fig. 1 et à une vitesse égale à la vitesse périphérique du cylindre 38. Un mécanisme de transmis sion reliant le cylindre 38 aux pignons en traîneurs 74 assure l'obtention de cette vitesse. Au-dessous du transporteur sans fin 73 sont prévues des tuyères à air 89. Ces tuyères souf flent leurs jets d'air de bas en haut et dans une direction contraire à la direction du dé placement du transporteur.
Un réservoir à air comprimé, non représenté, fournit l'air néces saire à cet effet. Le transporteur sans fin en- traine les feuilles imprimées vers un dispo sitif d'interposition de feuilles intercalaires, disposé de 1â manière indiquée sur la fig. 1 et représenté en détail sur la fig. 3. Ce disposi tif comporte une rampe inclinée 90, reliée à un fournisseur automatique 91 (fig. 1) qui peut être d'un type connu quelconque. Dans la forme d'exécution représentée, ce fournis seur est du même type que le fournisseur 39.
Un arbre 92 est monté à rotation dans le bâti 1 au-dessous de la rampe 90 et relié par un mécanisme de transmission au moteur de la presse, avec un rapport de transmission tel qu'un tour de rotation complet du cylindre 2 corresponde à deux tours de l'arbre 92. Sur cet arbre sont fixées deux cames diamétra lement opposées 93 et 94, qui ne sont pas dis posées dans le même plan. La came 93 agit sur un galet 95 monté à rotation à une extré mité d'un levier 96 pivotant autour d'un axe 97 (fig. 3). L'autre extrémité de ce levier 96 porte un secteur 98 auquel est tangente la rampe inclinée 90 et un bras latéral 104 muni d'une palette 105 destinée à retenir les feuil les de papier. Un ressort 182, agissant sur le levier 96, sollicite le galet 95 en direction de l'arbre 92.
La came 94 agit sur un galet 99 monté à rotation à une extrémité d'un levier 100 pivotant sur un axe 101. L'autre extré mité de ce levier 100 est reliée par une bielle 102 à un levier 103 muni d'une came 103' destinée à soulever un rouleau 106. Ce der nier est monté à rotation sur une tige 107 cou lissant dans un guide 108 fixé au bâti 1. Un ressort logé dans ce guide pousse la tige 107 de haut en bas. Un ressort 114 agit sur le le vier 103 et sollicite le galet 99 en direction de l'arbre 92. Le rouleau 106 peut s'engager sur le parcours des feuilles sur la rampe inclinée 90. Dans la position représentée sur la fig. 3, une feuille- de papier descendant sur la rampe 90 peut passer entre le rouleau 106 et la rampe 90, et elle est arrêtée par la palette 105.
Lorsque l'arbre 92 tourne, la came 94 repousse le galet 99 et fait pivoter le levier 1.03 de façon que le rouleau 106 entre en con tact avec le secteur 98 du levier 96 et que la feuille de papier soit serrée entre ces élé- inents. Pendant la rotation consécutive de l'arbre 92, la came 93 soulève le galet 95, et le levier 96 pivote sur son tourillon 97. En même temps, la palette 105 s'abaisse et la feuille de papier est avancée par le secteur 98 et le rouleau 106. La feuille est ensuite saisie par les griffes 87 de la manière décrite ci après. Les griffes 87 sont représentées plus clai rement sur les fig. 4 et 5. Elles sont mon tées en rangées sur des arbres portés par deux chaînes, pour être fixées sur une même ligne transversale du transporteur.
Ces griffes sont constituées par un cadre<B>115</B> dans lequel sont montés des arbres 116, 117 et 118. Ceux-ci portent également les autres griffes disposées entre les deux chaînes sur la même ligne que la griffe représentée sur la fig. 4. Sur l'arbre 116 est fixé un moyeu 119 muni d'un bossage 120 dans lequel est. encastré un siège 121 en caoutchouc ou une autre matière analogue, contre lequel vient s'appliquer l'extrémité de doigts 122 et 123. Le doigt 122 est solidaire de l'arbre<B>117</B> qui est monté à rotation dans le cadre 115.A cet arbre est également fixé un levier 124 à l'extrémité duquel est monté en rotation un galet 125. Un ressort l26 solli cite l'arbre 117 de faon à appliquer le doigt 122 contre le siège 121.
Le doigt 123 est fixé à l'arbre 118 qui est également monté à ro tation dans le cadre<B>115.</B> A cet arbre est éga lement fixé un levier 127 qui porte à son extrémité un galet 128. Un ressort corres pondant 129 applique le doigt 123 contre le siège 121. Les leviers 124 et 127 lie sont pas disposés dans le même plan, quoiqu'ils soient parallèles. On voit que, lorsque les leviers 127 et 124 sont abaissés, les doigts 122 et 123 sont écartés du siège 121.
Le fonctionnement de ces griffes est. le suivant: L'arbre des pignons entraîneurs 74 (fig. 4) porte deux cames parallèles 130 et 131 disposées de façon que, lorsque chaque groupe .de griffes 87 arrive sur le cylindre presseur 38, ces cames repoussent simultané ment les galets<B>125</B> et<B>128,</B> écartant ainsi les doigts 122 et 123 du siège commun 121. A ce moment., le dispositif du cylindre 38 dépose une feuille imprimée dans l'intervalle compris entre le siège 121 et les doigts 7.22 et 123. Dès que l'action des cames 130 et. :131 cesse, les doigts 122 et l23 se ferment et main tiennent la feuille contre le siège 121.
En regard du dispositif pour l'interposi tion des feuilles intercalaires, le groupe de griffes 87 intervient de la manière indiquée sur la<B>fi-.</B> 5. L'arbre 84 des pignons 76 porte une came 132. Cette came est placée sur le parcours du galet 128, mais non pas sur ^e lui du galet 125. Lorsqu'un groupe de griffes arrive en regard du dispositif fournissant les feuilles intercalaires, le levier 127 est abaissé par l'intermédiaire du galet 128, et le doigt l23 s'ouvre, tandis que le doigt 122 continue à maintenir la feuille imprimée.
A ce mo ment, et ainsi qu'il a été décrit précédem ment, la palette 105 s'abaisse et permet à une feuille intercalaire de glisser sur la rampe inclinée 90 et de pénétrer dans l'intervalle entre le doigt 123 et le siège 121. Dès que l'action de la came 132 cesse, le doi=t 123 se referme et retient ainsi la feuille intercalaire. Cette feuille est alors entraînée par le doigt. 123 en même temps que la feuille imprimée est entraînée par le doigt 122. A l'arbre des pignons 77 sont fixées deux cames 133 et 131, de même forme que les cames l30 et 131. Lorsque les galets 125 et 128 sont repoussés par ces cames, ils ouvrent les griffes. Les feuilles,- imprimée et intercalaire, sont ainsi libérées et peuvent tomber sur la table 110.
La table de réception<B>110</B> (fi-. 1) est dis posée de telle manière qu'elle puisse recevoir les feuilles imprimées et intercalaires d4po- sées par les griffes 8 7 lorsque celles-ci arri vent sur les pignons 77.
La table de réception doit descendre au fur et à mesure que la pile des feuilles s'élève, poux maintenir le dessus de la pile à un ni veau au-dessous de la rampe inclinée 90 (fig. 3). A cet effet, la table de réception <B>110</B> est fixée à un mécanisme à cliquet<B>111</B> actionné par un levier l.12 relié à une brandie 113 du levier 96. Lorsque ce levier 96 pivote pour laisser passer une feuille intercalaire, la branche 113 oscille également et fait tourner l'arbre 135 par l'intermédiaire du levier 112. Le mouvement de rotation de l'arbre 135 fait. descendre la table de réception 110.
Les rouleaux encreurs (ou rouleaux gravés) sont agencés de la manière représen tée sur la fig. 9, qui est une vue en coupe d'un rouleau encreur (ou rouleau gravé) avec tous les organes commandant ses mouvements radiaux, circulaires et axiaux.
L'arbre 207 (fig. 9) du rouleau encreur est monté dans un palier 200 par un roulement billes 201. Un écrou 210 sert à bloquer le roulement à billes 201 dans le palier 200. Sur l'arbre 207 est fixé un pignon 21I. Ce pignon engrène avec une roue dentée du cylindre 2, de sorte que le rouleau encreur est entraîné en rotation par ce cylindre et, bien entendu, dans le sens contraire au sens de rotation de celui-ci.
Le palier 200 est monté sur le bâti 1 de la presse et il est fermé par un flasque 212 clans lequel est monté à rotation un volant de nïanmuvre 203. Ce volant de manoeuvre est solidaire d'un petit pignon 216 en prise avec un secteur denté 217 fixé au palier décentré 200.
Il résulte de cette démultiplication entre le pignon 216 du volant et le secteur denté 217 qu'un mouvement, de rotation du volant produit un mouvement micrométrique du pa lier décentré et, par conséquent, un rappro chement ou espacement micrométrique entre le rouleau encreur et le cylindre porte-cliché.
La fig. 11 est une vue de face du flasque 212 et du volant de manceuvre 203. Ce flas que est fixé au bâti de la presse par des bou lons et écrous 213, et il présente une gradua tion 214 en regard de laquelle peut se dépla cer un index 215, indiquant la pression exercée par le rouleau encreur sur le cliché.
La fig. 9 montre que l'arbre 207 du rou leau est bloqué dans le palier 200. Une vis 204, qui est bien entendu également prévue sur le côté opposé non indiqué sur le dessin, peut être vissée ou dévissée, produisant ainsi un déplacement axial micrométrique de l'ar- br e 207 et, par conséquent, du rouleau en creur, par rapport au cylindre 2.
La fig. 9 montre également une coupe du rouleau encreur et de ses principaux éléments. On voit que le rouleau comporte un corps tu bulaire 209 qui constitue la partie principale, un revêtement souple 205 et 206 dont la cons titution est fonction du mode d'impression, deux flasques 227 prévus aux extrémités du corps tubulaire 209 et permettant la fixation de ce dernier sur l'arbre 207.
Les deux flasques 227 portent respective ment deux chapes 217 et 218 qu'on voit mieux sur la fig. 10 et dans lesquelles sont engagées deux vis micrométriques 219 et 220 à boutons moletés qui prennent appui contre Lin bossage 22J faisant corps avec le flasque 227. En vissant la vis 219 et en dévissant en même temps la vis 220, ou inversement, on produit un mouvement de rotation micro métrique du flasque 227. Etant donné que le flasque 227 maintient le corps tubulaire 209 dans le sens de la rotation, il. en résulte un mouvement de rotation micrométrique de l'en semble du rouleau autour de l'arbre, ce qui permet un centrage parfait du revêtement du rouleau en regard de la gravure du cliché.
Deux dents pointues 221, pressées par des ressorts 222 et 223 dans les dents des bou tons moletés des vis 219 et 220, empêchent que celles-ci ne se dévissent pendant le fonc tionnement de la presse. .
Après le centrage parfait du revêtement souple du rouleau encreur, deux boulons 226 et 225 permettent de bloquer l'ensemble de ce rouleau. En résumé, les rouleaux encreurs pour l'impression par cliché en relief ou en creux, ou les cylindres gravés pour l'impression indi recte, peuvent être déplacés radialement à l'aide du palier décentré, et ce déplacement radial permet de faire varier la pression exercée par les rouleaux ou cylindres respec tivement sur le cliché ou le blanchet de re port. Les rouleaux encreurs ou cylindres gravés peuvent également subir un déplace ment axial et circulaire pour le centrage exact par rapport au cliché, tel qu'il sera dé crit plus loin.
Pendant l'impression par cliché en relief ou en creux, le revêtement souple des cinq rouleaux encreurs de la presse n'est. laissé que sur les parties qui doivent recevoir de l'encre pour la transmettre aux parties correspon dantes du cliché. Par conséquent, il est possi ble d'imprimer des titres en une seule opéra tion et avec un unique cliché, pour compléter de cette manière le tracé de la gravure (des sin) et pour changer les couleurs aux points désirés. De plus, il est possible d'obtenir pen dant l'impression les degrés de pression dé sirés entre le rouleau encreur et le cliché d'impression. Il en résulte une compression toujours identique du revêtement souple du rouleau et, par conséquent, une teinte tou jours identique des titres confectionnés par impression à l'aide de clichés en creux ou en relief.
La coïncidence parfaite de l'impression indirecte avec des couleurs et des images élé mentaires superposées est toujours assurée, parce que les cinq cylindres gravés 21, 22, 23, 24, 25 sont entraînés en rotation par une seule roue dentée solidaire du cylindre 2. Les par ties gravées sur les cylindres 21, 22, 23, 24, 25 touchent. donc toujours les mêmes points iden tiques d'éléments de report communs 6 et 7, qui reportent l'image composée sur le papier en une seule opération.
Pour l'impression par cliché en creux, le fonctionnement de la presse est le suivant Le ou les clichés gravés en creux 6 et 7 (fig. 1) sont fixés sur le cylindre 2 dans la position désirée. On utilise à cet effet les graduations en millimètres tracées sur les bords des sec teurs porte-cliché 4 et 5 ainsi que les lignes gravées sur les clichés. La fixation sur les secteurs 4 et 5 a lieu à l'aide des griffes 12, 13, 14, 15. Les rouleaux encreurs 21, 22, 23, 24, 25 sont montés dans leurs supports 16, 17, 18, 19, 20. Leur réglage est effectué à l'aide des paliers décentrés et par leurs mécanismes propres permettant les déplacements micro métriques axiaux et circulaires.
Ensuite, on procède à un premier réglage des groupes encreurs, montés sur le chariot 51, pour obtenir sur les rouleaux 65 et 66 la quantité d'encre nécessaire à l'impression par cliché en creux.
On approche le chariot 51, avec les grou pes encreurs, des rouleaux encreurs et on l'en gage dans les crochets 54 à l'aide des bro ches 53.
On procède ensuite au réglage final de l'encrage jusqu'à ce que les rouleaux encreurs 21, 22, 23, 24, 25 regoivent la quantité d'encre nécessaire au remplissage des creux du ou des clichés.
Lorsque l'encrage est parfait, on règle le nettoyage des clichés. On obtient ce réglage en faisant varier la pression exercée par le cy lindre 26 sur les clichés jusqu'à, ce que le cy lindre de balayage remplisse parfaitement son rôle.
Après les opérations précitées, on entre prend l'impression. Une feuille de papier (sèche ou humectée) provenant du fournis seur 39 glisse sur la rampe 40 et est retenue par la barre 41. Lorsque cette barre, reliée un mécanisme de transmission, pivote autour de son axe 42, la feuille peut passer librement. et elle est saisie par un groupe de griffes 135 qui se ferment et entraînent la feuille sur le cylindre 38. Bien entendu. cette opération est précédée d'une autre, par laquelle la feuille est parfaitement centrée et orientée d'équerre. Ceci est assuré par des mécanismes connus.
Pendant ce fonctionnement, le cylindre 2 tourne et le cliché 7 qu'il porte arrive succes sivement en contact avec- les rouleaux en creurs 21, 22, 23, 24, 25. Chacun de ces rou leaux dépose sur le cliché 7 une encre diffé rente. Ainsi que le montrent les fi-.<B>7</B> et<B>8,</B> la surface périphérique de chacun des rouleaux encreurs est profilée pour présenter des aires d'encrage en relief 156, 157, 158, 159, 160, dont la forme correspond exactement à celle des aires à encrer 155e, 155a., 155b,<B>155e</B> et 155d du cliché. ALi fur et à mesure que le cliché avance, les rouleaux encreurs roulent sur sa surface et déposent l'encre aux endroits appropriés. Bien entendu, les rouleaux en- creurs peuvent être fabriqués par un procédé connu quelconque.
En revenant à la fig. 1, on voit que le cli ché 7 ainsi encré avec plusieurs encres diffé rentes arrive en contact avec le cylindre de balayage 26 qui enlève de sa surface l'excès d'encre qui n'a pas été comprimé dans les creux du cliché. Cette opération a lieu sans aucun enlèvement et sans aucun mélange des encres contenues dans les creux. Au contraire, grâce à son fonctionnement tel qu'il a été dé crit précédemment, le cylindre de balayage ne nettoie pas seulement la surface du cliché, mais comprime davantage les encres contenues dans les creux.
Le cliché 7, encré et nettoyé, arrive ensuite sur la feuille de papier entraînée et pressée par le cylindre 38 et effectue l'impression sur cette feuille.
Le résultat est une impression par cliché en creux avec cinq couleurs côte à côte distri buées dans les aires désirées.
La feuille de papier est toujours main tenue par les griffes 135 jusqu'à ce que leur levier 141 heurte la broche 153 qui ouvre les griffes (fig. 1 et 6). A ce moment, un groupe de griffes 87 tourne autour des pignons 74 et leurs leviers 124 et 127 (fig. 4), actionnés par les cames 130 et 131, maintiennent tempo rairement les doigts 122 et 123 ouverts. Ces doigts saisissent donc la feuille imprimée et l'appliquent contre le siège 121. Le groupe des griffes 87 entraîne la feuille dans la di rection de la flèche A (fig. 1) jusqu'à ce qu'il arrive sur les pignons 76.
A ce moment, le doigt 123 des griffes 87 (fig. 5) s'ouvre de la manière précédemment décrite pour saisir la feuille intercalaire provenant du fournis seur 91, de sorte que la feuille imprimée et la feuille intercalaire sont entraînées par le même groupe de griffes jusqu'aux pignons 77. Les griffes 87 s'ouvrent alors et libèrent simultanément les deux feuilles qui se dépo sent sur la table de réception 110.
Il y a lieu de noter que la feuille imprimée suit le parcours indiqué par la flèche A, la face imprimée étant tournée vers le bas, et. qu'elle est retournée sur les pignons 76, de sorte que la feuille intercalaire est appliquée contre le verso (non imprimé) de la feuille. Lorsque les deux feuilles tombent sur la ta ble de réception, elles se déposent exactement d'aplomb sur les feuilles précédemment dé posées, de sorte que tout frottement est ainsi évité.
Pendant que la feuille imprimée est en traînée par le transporteur, elle est soutenue par des jets d'air soufflés par les tuyères 89.
L'opération décrite se répète indéfiniment., et deux feuilles sont imprimées par les clichés 6 et 7 à chaque tour de rotation du cylindre 2. Bien entendu, la presse peut également fonc tionner avec un seul cliché.
Pour l'impression par cliché en relief, la presse fonctionne d'une manière identique à celle qui vient d'être décrite, sauf qu'on pré voit les modifications suivantes 1 On arrête le fournisseur 91.
2' On supprime le dispositif de balayage. 3 On remplace le ou les clichés en creux par des clichés en relief.
Pour l'impression indirecte, la presse fonctionne exactement comme pour l'impres sion par cliché en creux, sauf qu'on procède aux modification suivantes 1 -On arrête le fournisseur 91.
2 On supprime le dispositif de balayage. 3 On remplace les clichés en creux 6 et 7 par deux blanchets en caoutchouc ou une autre matière appropriée pour le report, per mettant l'impression indirecte.
4 On remplace les rouleaux encreurs par cinq rouleaux (qui peuvent être en cuivre, zinc, laiton ou toute autre matière appro priée), préalablement gravés par l'un des nombreux procédés pour l'impression indi recte.
Pendant l'impression indirecte, les groupes encreurs appliquent leurs encres sur les rou leaux gravés, ceux-ci impriment successive ment leur propre image et couleur éléin.en- taire sur les blanchets en caoutchouc fixés sur les secteurs 4 et 5 du cylindre 2, et les blanchets reportent ensuite l'image composée sur le papier. On obtient do cette manière une impression en cinq couleurs qui peuvent être superposées ou disposées côte à côte.
Pendant l'impression, les secteurs 48 et '49 du cylindre 38 (fig. 1) portant les revête ments de contre-pression découpés sont pré parés de la manière connue pour les diffé rents modes d'impression, parce qu'il est pos sible de préparer à cet effet chaque caout chouc.
Il ressort clairement de la description du fonctionnement de la presse avec quelle sim plicité et rapidité il est possible de passer d'un procédé d'impression à un autre sans modifier les parties mécaniques.
La presse et tous ses dispositifs auxiliaires précédemment décrits ont été étudiés spécia lement pour l'impression de titres, mais il est bien entendu que l'ensemble peut également servir à d'autres impressions, en l'espèce de cartes géographiques ou autres, de même qu'à l'impression sur d'autres matières telles que tissus, matières plastiques, etc.