Couvercle de regard. L'invention a pour objet un couvercle de regard destiné à être placé dans un encadre ment.. Le but est d'obtenir un couvercle qui, sans impliquer une augmentation excessive du poids, lui permettra de supporter des charges plus élevées que jusqu'à présent sans risque de rupture.
Ce problème se pose d'une faon aiguë dans le cas de couvercles de regards destinés aux pistes d'aérodromes, où l'on doit prévoir des portées ou largeurs considérables et où, pour la facilité de la manipulation et la pré cision du moulage, le couvercle est établi en plusieurs éléments appelés à être enlevés et remis en place individuellement.
Si l'on considère un couvercle destiné à une ouverture libre d'une largeur de 68 cm et d'une longueur de 220 cm environ, la solu tion pratique du problème exige que le cou verele soit construit en trois éléments s'adap tant l'un à l'autre à l'intérieur d'iin encadre ment commun.
Dans une telle construction, l'élément médian ne sera. normalement sup- porté par l'encadrement que sur deux côtés, tandis que les éléments extrêmes seront sup portés sur trois côtés, leur quatrième côté s'adaptant à l'élément médian; l'expérience a démontré que dans une telle construction nor male, l'élément médian, notamment, ne résiste pas aux charges auxquelles il est soumis.
Dans la pratique actuelle, les couvercles de regards sont fondus de façon à présenter des nervures croisées sur leur face supérieure, de façon à former plusieurs compartiments qui, généralement, sont. finalement remplis de bé ton ou d'une autre matière, jusqu'à fleur de la piste.
Le couvercle selon l'invention est caracté risé en ce qu'il présente des nervures s'éten dant à partir des deux faces de sa base, res pectivement vers le haut et vers le bas.
Dans les couvercles avant servi aux essais de l'inventeur, les nervures de la face infé rieure étaient placées au droit de celles de la face supérieure et présentaient la moitié envi ron de la hauteur de celle-ci.
Comme indiqué plus haut, l'élément mé dian d'un couvercle à trois éléments est sup porté seulement sur deux de ses côtés; or, dans une forme d'exécution du couvercle, on peut faire supporter l'élément médian sur trois de ses côtés, et dans certains cas sur tous les côtés, en munissant l'élément de couvercle voisin d'un prolongement formant un talon ou une plage, de sorte que l'élément médian du couvercle est soutenu sur deux côtés par le siège constitué par l'encadrement, et sur le troisième et éventuellement le quatrième côté par un siège formé par un prolongement de l'élément de couvercle adjacent.
Le dessin annexé représente, à . titre d'exemple, des formes d'exécution du couver cle objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe longitu dinale partielle d'un couvercle à trois élé ments, faite suivant la ligne C-C de la fig. 2. La fig. \_' est une vue en plan correspon dante.
La fig. 3 est une vue en coupe transver sale suivant la ligne B-S de la fig. 2.
Les fig. 4 et 5 sont des vues en élévation schématiques montrant la manière dont le support pour l'élément médian d'un couvercle à trois éléments peut être assuré par le pro longement des éléments de couvercle adja cents.
La fig. 6 est une vue semblable aux fig. 4 et 5 d'une variante.
La fies. 7 est une -,ne en coupe partielle, à plus grande échelle, montrant la forme que les moulages peuvent présenter lorsqu'ils doi vent comporter des talons.
Dans les fig. 1 à 3, le chiffre 1 désigne l'encadrement du couvercle de regard. Le chiffre 2 désigne les éléments extrêmes du couvercle, et 3 l'élément médian.
Tous ces éléments viennent de moulage avec des nervures 4 s'étendant vers le haut depuis des bases 5 des éléments, selon la pra tique courante. 6 désigne des nervures s'éten dant de la face inférieure de ces mêmes bases vers le bas. Sans vouloir imposer une limite quant à la hauteur que peuvent avoir les ner vures 6, on peut signaler que l'expérience a montré que lorsque ces dernières nervures sont situées au droit des nervures montantes 4, ce qui constitue la disposition préférée, on obtient des résultats satisfaisants lorsque la hauteur des nervures 6 présente à peu près la moitié de celle des nervures montantes 4.
Les essais ont montré que par la seule adjonction de telles nervures descendantes, la rupture ne se produit que sous une charge de 63,5 tonnes métriques appliquée sur une superficie d'un diamètre de 30 cm environ située au centre de l'élément médian d'un couvercle à trois éléments ayant les dimensions citées dans l'exemple ci-dessus, alors qu'une charge d'en viron 48-51 tonnes, appliquée dans des con ditions analogues, suffit pour provoquer la rupture dans la construction normale sans nervures inférieures 6. C'est le cas pour un couvercle construit suivant les fig. 1 à 3 out l'élément médian est supporté sur deux côtés seulement par l'encadrement.
En considérant. la fi-. 4, on voit que, dans ce cas, l'élément extrême de gauche est muni d'un talon ou siège 7, sur lequel le côté trans versal 8 de l'élément, médian repose, ce der nier élément présentant à son tour un prolon gement ou siège 9, lequel s'engage sous le bord transversal 10 de l'élément extrême de droite du couvercle composite. On voit donc que, dans cette construction, l'élément médian 3 est. supporté sir trois de ses côtés.
Les essais effectués avec cette construction ont démontré que la charge de rupture de l'élément médian a augmenté de 631/, à 86 tonnes environ.
En considérant la fig. 5, on voit que la construction qui y est représentée comporte un talon ou siège 7 dirigé vers l'intérieur à partir de chacun des éléments extrêmes du couvercle, de telle sorte que l'élément médian est supporté sur ses quatre côtés à la fois, ses côtés longitudinaux étant supportés par l'en cadrement 1 de la manière usuelle, tandis que ses côtés transversaux ou extrémités 8 sont supportés tous les deux sur les talons ou sièges 7.
Les essais ont montré qu'avec cette construction, une charge de 93 tonnes est né cessaire pour provoquer la rupture de l'élé ment médian du couvercle, cette charge n'étant que légèrement. inférieure à la charge de rupture dans le cas où un couvercle à un élément, ayant la. même superficie que l'élé ment médian décrit, est supporté sur tout son pourtour dans l'encadrement, cette dernière charge de rupture étant de 97 tonnes.
La fig. 7 montre la forme du moulage adoptée pour réaliser les talons on sièges mon trés schématiquement dans les fi-. 4,<B>5</B> et<B>6.</B> Un siège horizontal 7, formant plate-forme, s'étend depuis la paroi latérale transversale de l'élément et se termine par une nervure 7a dirigée vers le bas à partir de son bord, le côté ou extrémité transversal de l'élément de couvercle adjacent. étant posé sur le talon ou siège 7, comme montré dans cette figure.
L'invention a été décrite et représentée à propos de couvercles à trois éléments, aux- quels elle s'applique en particulier, mais elle est aussi applicable à des couvercles à deux éléments ou à éléments multiples, tels que ceux destinés aux caniveaux et comme montré sché matiquement dans la fig. 6, par exemple.