Dispositif de ebauffage ou de réfrigération par panneaux rayonnants. ues panneaux aes aisposntirs actuels ate chauffage par panneaux rayonnants compor tent un faisceau tubulaire métallique, en forme de serpentin plan dans lequel circule le fluide chauffant, enrobé de béton, lequel disperse les calories qu'il reçoit de ce faisceau.
Pour des raisons de confort et aussi de dilatation, on ne peut admettre à l'entrée du faisceau qu'un fluide à température très mo dérée.
En effet, avec la disposition actuelle, la chaleur se localfise à, la surface, du panneau suivant des bandes, correspondant aux spires dit serpentin, sur lesquelles il est pénible de séjourner si leur température dépasse une certaine valeur. Dans cette conjoncture, la dilatation peut faire éclater le bloc qui se fend généralement dans un sens parallèle aux éléments tubulaires.
On sait, d'autre papi, que la. marge de réglage de ce genre de chauffage est telle ment rpstreainte, qu'il est presque impossible (le maintenir une température stable dans les locaux lorsque les conditions météorologiques varient.
Pour remédier en partie aux deux pre miers inconvénients, on évite, comme déjà dit, de faire dépasser .au fluide chauffant une température !déterminée. A cet effet, on munit les installations d'appareils avant pour but d'empêcher toute élévation de tempéra ture au-dessus de -cette limite. Des appareils avertisseurs préviennent l'usager en cas de dépassement de la température limite.
Cet asservissement de l'installation à l'in. tervention de l'usager est dangereux et ses effets préjudiciables car, en cas de non fonc tionnement des appareils avertisseurs, les ris ques sont graves. En effet, les panneaux, en se dilatant à l'extrême, se fendent, provo quent des poussées dangereuses sur leurs ap puis, les enduits se ,décollent, les murs s'écar tent enfin; les accidents peuvent avoir des conséquences redoutables.
Pour ce qui est des difficultés de réglage, il faut savoir que, dans ee genre de chauffage, le régulateur de la chaudière, réglé par le chauffeur, n'agit. que sur une gamme de températures s'ében@dant seulement de 30 à 50 , gamme de faible étendue si l'on songe que, dans le chauffage par radiateurs, on mauoeuvre sur une gamme allant de 30 à 90 . Il faut donc trois fois plus de précision pour le réglage de ce genre de chauffage, ce qui revient à dire que la conduite en est très difficile. Naturellement, le rendement des installations s'en trouve affecté et la dépense de combustible apparaît singulièrement éle vée.
La présente invention a pour but de renmé- dier à ces inconvénients, elle permet l'admis sion sans danger pour .le panneau et l'édifice, d'un fluide chauffant - ou réfrigérant - à différence de température élevée par rapport à la température ambiante, l'obtention, à la surface des panneaux, de zones ou plages chauffantes - .nu réfrigérantes - très nom breuses et très voisines .donnant un confort inconnu jusqu'à présent, et le réglage sur une gamme .de températures très étendue,
fa vorisant ainsi la conduite de l'installation.
Elle a pour objet un disposlitif de chauf fage :ou de réfrigération: par panneaux rayon nants du genre .comportant des éléments chauffants ou réfrigérants enrobés de béton, caractérisé par un panneau comportant des élèments chauffants ou réfrigérants disposés dans au moins deux plans parallèles à la surface d'émission du panneau -et de manière telle que les éléments :dans l'un de ces plans sont disposés anbgulairement par rapport aux éléments dans l'autre plan.
Ce dispositif peut comporter au moins deux serpentins tubulaires, le serpentin le plus éloigné de la surface d'émission étant alimenté par du fluide à différence de tem- erature élevée par rapport à la température p<B>6</B> amlyiante, tandis que le serpentin le plus rapproché de ladite surface est alimenté par du fluide à différence de température moins élevée.
Les dessins annexés montrent. à titre d'exemple, fig. 1 à 21, diverses formes d'exé cution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan d'une pre mière forme id'exécution (le béton est sup posé transparent :et le serpentin supérieur est représenté en traits forts., tandis que le ser pentin (inférieur est tracé en traits fins).
La fig. 2 en est une .coupe transversale à plus grandeéchelle.
La fig. 3 est une vue -en plan d'une va riante dans laquelle les faisceaux inférieur et supérieur sont en série.
La fig. 4 -est une vue en plan montrant les plages d'émission obtenues à la surface. Le panneau, fig. 1, comporte une dalle en béton d quii émet la chaleur reçue des faisceaux tubulaires <I>f</I> i <I>et</I> f'.
Le faisceau<I>f 1</I> plus enfoncé dans le béton, reçoit l'eau à température plus élevée; celle-ci pénètre en <I>a</I> et ressort en<I>b.</I> Le faisceau<I>f'</I> placé à la partie supérieure du panneau reçoit de l'eau à température plus basse que<B>fi,</B> cette eau pénètre en al et ressort en b1. Son rôle est de modérer les émissions du faisceau f i en absorbant une partie de sa chaleur par con duction et de mieux répartir la chaleur à la surface du panneau. On peut voir sur la fig. 2 la position des faisceaux f 1 et f' noyés dans le bloc de béton d.
A chaque croisement, les tubes :sont avan tageusement ligaturés par un lien métalli que 1. Un isolant i empêche la chaleur de se disperser à travers le support p qui est suit un plancher en béton armé, plein ou creux, soit un plancher en bois. Les deux faisceaux f 1 et f' peuvent être eu série; c'est ce que montre la fig. 3. Au point b-a, le faisceau inférieur f i se raccorde au faisceau supérieur f'. Lorsque cette disposition est adoptée, la. température .de sortie du faisceau inférieur f 1 correspond à la température d'entrée du faisceau supérieur f'.
On peut ainsi fonction ner les deux faisceaux au point b-a' de fa çon à former un seul faisceau. L'écart de température entre a et b' sera la somme des écarts de chacun des faisceaux f 1 et f'.
Par suite de l'armage réalisé par les deux éléments entrecroisés des faisceaux tubulaires disposés dans deux plans, la résistance du panneau à la dilatation est telle que tout fis- surage de la dalle de béton est évité; la grande adhérence des tubes au béton, le liga- turage des faisceaux à chacun de leurs croi sements en font un bloc indéformable, capa ble de résiister aux températures élevées sans craindre la rupture.
Cette disposition permet d'utiliser de grands écarts de température entre l'entrée et la sortie du panneau chauffant. Il en ré sulte encore une augmentation de la charge calorifique dont la, valeur est proportionnelle aux écarts de: température entre l'entrée et la sortie du fluide chauffant. Enfin, l'étendue de la gamme de réglage se trouve augmentée, ce dur facilite cornsi-dérablement la conduite de l'installation.
La forme de l'émission à la surface du panneau est représentée par la fig. 4; c'est une mosaïque de petites plages chaudes et froides sur lesquelles la station debout ne peut: être pénible, les pieds: ne pouvant se poser que sur des surfaces à température très voisines les unes des autres.
D'autre formes d'exécution sont représen tées à: Fig. 5. où les faisceaux ont même forme et même écartement.
Fi-. 6, où le faisceau inférieur possède des spires à écartement variable de manière à augmenter l'émission sur une partie déter minée de la surface.
Fi-. 7, où le faisceau inférieur déborde largement le faisceau supérieur,-permettant un ebauffage moins élevé dans la zone de la partie débordante.
Fi-. 8, où le faisceau inférieur accentue le chauffage sur une partie du panneau. Fig. 9, où les faisceaux, inférieur et su périeur, accentuent le chauffage sur le pour tour du panneau.
Fig. 10, où le faisceau inférieur accen t ue le chauffage au :centre du panneau.
Fi,,. 11, où. le faisceau .supérieur déborde le faisceau inférieur assurant ainsi. un chauf fage moins intense dans la zone des parties débordantes.
Fig. 12, où les faisceaux sont à. spires inclinées, donnant une forme d'émission ide chaleur moins accentuée au centre du pan- iieaïi. En effet, vers la centre les tubes se < -hevauchent et le tube supérieur fait dimi nuer l'émission du tube inférieur, tandis que vers les. extrémités les tubes :sont séparés et dégagent librement leur chaleur vers la sur face d'émission.
Fi-. 13, combinaison d'un faisceau infé rieur à double spire et d'un faisceau supé- rieur à spire simple.
Fi-. 14, combinaison d'un faisceau supé rieur à double :spire et d'un faisceau inférieur spire simple. Fi-. 15, réalisation dans laquelle chaque falisceau comporte une moitié dans le plan inférieur et une moitié dans. le plan supé- ; rieur.
Fig. 16, combinaison de faisceaux en grille.
Fig. 17, :combinaison d'une grille et d'un faisceau à spire simple.
Les faisceaux des -combinaisons des fig. 5 à 17 peuvent être consititués par des tubes de sections. direulaires (fig. 18) ou circulaire et -ovale (fig. 19) ou ovales (fig. 20).
Dans toutes ces -dispositions, les faisceaux sont en contact, mais ils peuvent aussi être écartés l'un de l'autre comme. le montre la fig. 21.
Tous les panneaux décrits donnant des formes d'émissions variées, peuvent fonction ner avec de grands écarts de température et sont capables de résister aux efforts de dila tation - ou de contraction -, selon que l'installation est alimentée soit par une source chaude ou par une source froide (chauffage ou réfrigération).
On pourrait utiliser comme éléments chauffants aussi des conducteurs électriques à résistance suffisamment élevée et disposés comme il a été décrit. Ces conducteurs- pour raient être armés ou non d'un tube d'acier.