Haëhine pour l'impression des tissus ou papiers. La présente invention a pour objet une machine pour l'impression des tissus ou Pa piers sur une table pourvue de rails de gui dage, cette machine comportant un chariot principal avec cadre d'impression relevable pour la surface perforée d'impression (sten cil):
On sait que les machines de ce genre per mettent d'imprimer selon le procédé dit "à la lyonnaise", et qui consiste à appliquer sur le tissu ou papier étendu sur une table, un cadre dans lequel est tendue la surface per forée, stencil ou cache métallique, puis à pas ser de, l'encre sur celle-ci par le moyen d'un racle, la consistance de cette encre variant suivant les cas de celle d'un liquide à peine visqueux à celle d'une pâte presque sèche.
On connaît déjà des machines à chariot et à rails pour assurer la levée du cadre, son transport le long de la table et son applica tion à des emplacements nettement déterminés La machine suivant l'invention est carac térisée en ce que le racle servant à étendre la couleur à l'intérieur du cadre d'impression est entraîné automatiquement dans un sens et dans l'autre par un chariot auxiliaire guidé et com mandé mécaniquement sur le chariot principal par un mécanisme de va-et-vient.
Dans les formes d'exécution .préférées, le racle est relié au chariot auxiliaire guidé par une attache centrale unique le laissant libre de s'orienter transversalement sur la surface perforée d'impression.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de la machine fai sant l'objet de l'invention, ainsi que plusieurs variantes de réalisation de certaines de ses parties.
Fig. 1 et la sont deux vues en plan géné rales de ladite forme d'exécution; Fig. 2 et 2a sont deux vues- de côté; Fig. 3 est une vue en. bout, par la gauche de fig. 2, lës organes situés au delà de l'extré mité gauche de la machine n'étant pas figurés pour ne pas surcharger le dessin; Fig. 4 est une coupe suivant ]UV-IV de la fig. 2, dans laquelle on n'a figuré que la partie centrale de la machine;
Fig. 5 est une coupe suivant V-V de la fi-. 2, sur laquelle ne sont figurées que les pièces comprises entre les plans de coupe V-V et VI-VI; Fig. 6 est une coupe suivant VI-VI de la fig. 2 ; Fig. 7 est une vue de côté partielle mon trant la partie inférieure gauche de la ma chine à la position levée du cadre; Fig. 8 et 9 sont des vues schématiques ex pliquant respectivement le renversement du mouvement du chariot-curseur à racle et le mouvement de reprise de l'encre en fin de course:
Fig. 10 indique schématiquement une va riante du mécanisme montré en fig. 9; Fig. 11 et 12 sont des vues de détail à grande échelle, montrant à ses deux positions extrêmes le mécanisme de contrôle automa tique du mouvement du racle; Fig. 13 indique en plan une variante de montage du cadre; Fig. 14 montre en perspective une variante de réalisation du chariot-curseur à racle; Fig. 15 est une vue du galet d'entraîne ment dans cette variante;
Fig. 16 et 17 sont des schémas explicatifs du réglage du balancement automatique du racle dans la variante de la fig. 14; Fig. 18 est une coupe du rail supérieur du chariot-curseur suivant fig. 14; Fig. 19 est une coupe du rail inférieur correspondant; Fig. 20 est une perspective avec coupes d'un coulisseau à frottement du même cha riot; Fig. 21 indique la rampe terminale que comporte la forme d'exécution présentant un chariot-curseur tel que celui de la fi-. 14;
Fig. 22 et 23 indiquent schématiquement en coupes le système de cadre avec faux- cadre interne mobile que comporte cette forme d'exécution; Fig. 24 est une coupe partielle schémati que d'un frein de chariot sur le deuxième rail de guidage; Fig. 25 est une vue schématique montrant une variante de réalisation de l'enclenchement entre le freinage du chariot et la commande du racle; Fig. 26 à 28 indiquent une variante de réalisation du racle et de son système de reprise de couleur;
Fig. 29 est un schéma explicatif de fonc tionnement de cette variante; Fig. 30 est une vue en perspective du ra cle isolé.
La machine représentée est combinée, comme à l'habitude, avec une table 1 (non- figurée en fig. 1, mais visible sur les coupes de fig. 5 et 6), pourvue latéralement de rails 2. Sur ces rails roule un chariot double cons titué par deux cadres tubulaires, de forme rectangulaire, dont les côtés longitudinaux sont coaxiaux. Le premier cadre (fig. 1) com prend deux tubes longitudinaux 3 réunis par deux tubes transversaux 4, les jonctions étant réalisée par des pièces à colliers 5.
Le second cadre comprend deux tubes longitudinaux 6, traversant de part en part les tubes 3 avec un jeu important, et réunis l'un à l'autre par des tubes transversaux 7, les jonctions étant réalisées par des pièces 8. Chaque pièce de ,jonction 5 ou 8 porte un galet 9 ou 10, de telle sorte que l'ensemble constitue en quelque sorte deux chariots élémentaires ayant un certain degré de liberté réciproque.
Il y a. lieu de noter que, pour ne pas exa gérer les dimensions du dessin, les cadres de chariot sont représentés plus longs que larges. Dans la pratique, il en va généralement autre ment, mais cela ne change rien aux explica tions qui vont suivre.
Le chariot élémentaire le plus court 3-4-5 porte un cadre 210 sur lequel est tendue la surface perforée qu'on supposera ci- après être un stencil pour fixer les idées. Ce cadre vient. s'articuler sur une barre trans versale 11, à droite dudit chariot, de toute façon appropriée, tandis que son autre côté transversal repose, par l'intermédiaire de bar rettes de réglage appropriées, sur une tra verse 12 assurant la levée.
Le mouvement de levée est assuré par deux petits chariots 13 (fig. 2 et.<B>7)</B> auxquels la traverse 12 est articulée par ses deux ex trémités. Ces chariotes coulissent dans des glissières 14 portées par les pièces 5 de gau che, et ils sont traversés par un arbre trans versal 15 terminé à ses deux extrémités par clés pignons 16 engrenant avec des cré maillères 17 fixées contre .les glissières 14. Cette disposition assure un mouvement ascen dant simultané des deux chariots 13 quand on déplace l'un d'eux, grâce à la rotation de l'arbre 15 qui en résulte.
Il suffit donc de commander l'un d'eux, ce qui est assuré par une bielle 18 folle sur l'arbre 15 près de l'une de ses extrémités, cette bielle s'attelant en 19 à un levier 20 calé sur un arbre 21 porté par la pièce 5 correspondante. Sur cet arbre est calé un levier de manoeuvre 22.
Le chariot court 3-4-5 porte le dispo sitif de repérage, qui peut être de tout type connu. Ce sera, par exemple,. un verrou ou cli- quet coopérant avec des empreintes ou butées convenablement fixées le long de la table. Tout ceci n'est pas figuré au dessin annexé pour ne pas le surcharger; on a simplement indiqué en traits mixtes en fig. 1 un man chon 23 fixé au tube 3: ce sera ce manchon qui portera .le verrou ou cliquet et par consé quent assurera directement le repérage exact du cadre à stencil 210 le long de la table 1.
Le chariot long 6-7-8 est pourvu d'un dispositif de freinage le bloquant en place sur les rails 2. Ce dispositif, particulièrement vi sible en fig. 2, 3, comprend deux pinces 24 articulées en 25 sur la pièce 8 voisine. Ces pinces enserrent par leurs extrémités infé rieures le rail 2 voisin, tandis que leurs ex trémités supérieures sont écartées par-un coin 26 disposé à l'extrémité d'un levier 27 (fig. 2 et 7) calé sur un arbre 28 porté par la pièce 8 et pourvu d'un bras 29 dont l'extrémité fourchue embrasse un goujon 30 porté par un coulisseau 31 guidé verticalement dans un guide 32 solidaire de da pièce 5 voisine.
Ce coulisseau 31 est actionné par une bielle 33 attelée au goujon 30 et articulée sur un ex centrique 34 calé sur l'arbre 21 déjà décrit, lequel traverse le coulisseau 31 à travers une fenêtre allongée 35 permettant le mouvement de ce dernier (fig. 2 et 7)'.
D'autre part, le bas du coulisseau 31 est pourvu d'une queue triangulaire 36 tournée vers le bas et susceptible de pénétrer dans une empreinte 37 taillée dans la pièce 8.
En comparant les fig. 2 et 7, on comprend immédiatement qu'à la position de travail (fig. 2), le cadre à stencil 210 est abaissé, tandis que le coulisseau 31 est soulevé; la queue 36 est dégagée de .l'empreinte 37 et le levier 2 7 est abaissé et bloque les pinces 24 contre le rail 22. Les deux chariots sont donc indépendants et le chariot 6-7-8 est blo qué .sur les rails. Une fois le travail terminé, l'ouvrier abaisse le levier 22, ce qui amène les pièces à la position de fig. 7.
Le cadre à sten cil est levé; les deux chariots 3-4-5 et 6-7-8 sont verrouillés ensemble et le levier 27, relevé, a libéré les pinces 24. Les, deux chariots forment un ensemble rigide et libre sur les rails 2.
Le chariot 6-7-8 porte le mécanisme de guidage et d'entraînement du racle.
Le racle est une palette 38 en matière ap propriée (fig. 2 et 4), portée par un support 39 dans lequel elle est pincée de façon quel conque. Ce support est lui-même articulé au tour d'un axe transversal 40 porté par une plaquette 41 pourvue de deux oreilles 42 tra versées par des vis de réglage 43 qui forment butées réglables du support 39 et en limitent l'amplitude d'oscillation. La plaquette 41 est elle-même articulée autour d'un axe longitu dinal 44 porté par un palier 45 fixé au bas d'une barre verticale plate 46 libre de coulis ser verticalement dans un chariot 47 qui, lui, coulisse horizontalement, guidé par deux barres longitudinales 48 et 49.
Comme mon tré, le chariot 47 est pourvu de deux man chons 50 coulissant sur la barre inférieure 48, tandis que sur la barre supérieure 49 coulisse un manchon inique 51 pourvu d'une queue verticale 52 qui coulisse dans une colonnette creuse 53 solidaire du chariot 47. Cette dis position permet d'obtenir un guidage parfait nonobstant Ses défauts éventuels de parallé- lisme des barres 48 et 49. Ces dernières sont tubulaires.
La barre 46 est encore pourvue d'un gou jon 54 traversant une fente 55 du chariot 47 (fig. 2 et 4) et portant un galet 56. Le cha riot 47 porte, d'autre part, deux goujons 57 pourvus de galets 58. Une vis de butée ré glable 59 limite la course descendante de la barre 46.
Le chariot 47 est encore pourvu de leviers-'butées 60 articulés sur des petits cou- lisseaux 61 réglables en position longitudi nale par le moyen de vis 62 et de fenêtres 63. Ces leviers sont rappelés à la position de tra vail, comme exposé plus loin, par des res sorts 64.
Le chariot 47 porte encore une butée 65 présentant une tige 66 enfilée dans un tube 67 dans lequel elle peut être calée dans trois positions par le moyen d'une goupille et de trous 68. Le tube 67 est lui-même fixé au cha riot 47, de façon réglable par des blocs 69 avec vis 70.
Les barres 48 et 49 sont fixées, à l'extrémité droite de la machine, à une pièce 71 (fig. 6) montée folle sur une barre transversale 72, elle-même fixée par des supports 73 à la tra verse tubulaire 7 du chariot 6-7-8. A l'extrémité gauche de la machine (fig. 3), les barres 48 et 49 sont fixées à une pièce 74, elle-même fixée par une vis unique 7 5 à un support 76 rigidement bloqué sur la traverse tubulaire 7 de gauche. Cette disposition per met, par le seul démontage de la vis 75, de relever tout le système des barres 48 et 49, du chariot de racle 47 et des accessoires, et d'accéder librement au cadre de stencil.
L'entraînement du chariot 47 (fig. 2) est assuré par une chaîne sans fin 77 passant sur deux roues de renvoi 78 et 79 ; la première est folle sur un axe 80 portée par un support. 81 calé sur la barre 49 près de l'extrémité gauche de celle-ci;
la seconde est calée sur un axe 82, également porté par un support 83 calé sur la barre 49 près de l'extrémité droite de celle- ci. L'axe 82 est entraîné par une poulie 84 (fi-. 2 et 5) recevant par courroie son mouve ment d'une poulie 85 (fig. 2 et 6), laquelle est accouplée, par un embrayage qui sera. dé taillé plus loin, avec une poulie 86 reliée par courroie à. un moteur électrique 87 porté par une traverse 88 fixée aux extrémités des longe rons tubulaires 6.
On notera que cette trans mission n'est pas affectée par la levée des barres 48 et 49, puisque les poulies 85 et 86 sont coaxiales à l'axe de pivotement de la pièce 71.
La chaîne 77 porte un bouton double 89 (fig. 2 et 5) qui coopère normalement avec les leviers-butées 60 (la position représentée en fig. 2 étant anormale et ne pouvant être obte nue en pratique que par un retour en arrière de la chaîne 77). Ces leviers-butées 60 pé nètrent entre les deux joues du bouton 89 et leurs extrémités encochées reçoivent l'action de l'entretoise reliant les deux joues en ques tion. Ainsi la chaîne 77 amène le chariot 47 à. une fin de course.
Là, elle passe sur la pou lie de renvoi, par exemple 78 (fig. 8), et elle continue à entraîner le levier-butée 60 corres pondant qu'elle fait tourner autour de son axe 90 à l'encontre de son ressort 64. Puis, le bouton double 89 commence son mouvement de retour et se dégage du levier-butée 60 de gauche qui est rappelé à sa position normale par le ressort 64 (contre une butée 91). Le bouton 89 continuant sa. course s'engage alors avec le levier-butée 60 de droite et ramène le chariot 47 vers la droite. A l'extrémité droite de la machine, les choses se passent de fa çon semblable.
Il est nécessaire, pour un bon fonctionne ment de la machine, que le racle soit animé d'un mouvement particulier de reprise de l'en cre en fin de course, c'est-à-dire qu'il passe, en se soulevant, au delà de l'amas plus ou moins visqueux de substance colorante qui s'est formé en avant de lui. Ce mouvement est obtenu par levée du racle un peu avant la fin de sa course, puis descente en fin de course.
Dans ce but, les supports 81 et 83 (fig 2 ,et 9) portent des rampes comportant une queue 92, réglable en position sur le support 81 ou 83 par une vis 93, cette queue portant une pièce 94, supposée coupée en fig. 9, ayant une sorte d'aile triangulaire se raccordant à sa base à une tête en forme de coin à surface incurvée. La pièce .94 supporte un axe 95 sur lequel est fixée une lamelle 96 venant porter (par son élasticité ou par son poids) contre un doigt de butée 97.
Lorsque le chariot 47 arrive en .fin de course, les galets 58 s'engagent sous ,l'arête horizontale de l'aile triangulaire de la pièce 94, tandis que le galet 56 est soulevé par la lamelle 96. Ceci soulève la barre 46 et le racle, les galets 58 prenant appui sous la pièce .94 et évitant tout effort de flexion sur la queue 92 (position 56' du galet 56). Une fois arrivé au sommet (position 56"), le galet retombe en 56"' et 56"" et reprend progressivement sa li berté, laissant retomber le racle sur le stencil un peu au delà du point où il l'avait quitté, ce qui assure le mouvement de reprise de la cou leur. La lamelle 96 est soulevée aisément par le galet 56 à son passage en retour.
La fig. 10 montre une variante de réalisa tion du mécanisme de relevage du racle, dans laquelle la lamelle 96 -est remplacée par une équerre 98 articulée sur l'axe 95 et qui bas cule (position en traits mixtes) quand le galet 56 dépasse la position 56'. Le réglage de la course est tel que de galet passe ensuite en 56" et 56"', libérant l'équerre 98 qui revient et laisse retomber le galet 56.
La machine comporte encore un méca nisme de contrôle automatique du mouvement du racle. Le moteur 87 tourne sans -cesse et la mise en marche et l'arrêt se font par l'em- hra@-age interposé entre les poulies 85 et 86 (fig. 1). Cet embrayage se compose (fig. 11 et 12) d'un arbre 99, solidaire de la poulie 85, et d'un manchon 100, solidaire de la pou lie 86 tournant continuellement.
L'arbre 99 porte une clavette à éclipse 101 qui peut soit s'effacer entièrement (position de fig. 12), soit faire saillie hors de l'arbre 99 (position de fig. 11) dans l'une d'une série d'entailles demi-rondes 102 prévues sur la pé riphérie interne du manchon 100. La clavette 101 est manoeuvrée par un doigt 103 pourvu d'un ressort 104 tendant à rappeler la clavette à sa -position active. Ce mécanisme est au reste bien connu dans les presses et n'a donc pas besoin d'être décrit plus en détail.
Lorsque le doigt 103 est libre, il obéit à l'action du ressort 104 et engage la clavette 101 dans la première entaille 102 qu'il ren contre, embrayant ainsi la poulie 85 et la pou lie 86. Lorsque le doigt<B>103</B> rencontre un obstacle, il tourne à l'encontre de son ressort 104 jusqu'à dégager la clavette 103, ce qui débraye la poulie 85 qui s'arrête. Bien en d endu, des butées appropriées limitent le mou vement de rotation de da clavette 101.
L'obstacle ainsi placé au moment voulu sur le trajet du doigt 103 est l'extrémité d'un levier 105 (fig. 11 et 12) calé sur un axe 106 porté par une pièce 107 serrée sur la barre 48 â l'extrémité droite de la machine. Fig. 5 montre bien la forme de la pièce 107 qui pré sente une fourche à l'intérieur de laquelle joue le levier 105. L'axe<B>106</B> est solidaire d'une roue 108 à denture inclinée portant un dé 109 sur lequel agit un ressort de compres sion 110 à course guidée et limitée par une tige 111 figée à un dé 112 articulé sur une oreille solidaire de la pièce 107, cette tige 111 étant terminée par une-butée- 113.
Le ressort 110 tend à rappeler le levier 105 à la position verticale de fig. 11. Mi cliquet 114, articulé en 115 et soumis à l'action d'un ressort<B>116,</B> retient la roue 108 à l'encontre du ressort 110. Un levier 117, fou sur .l'axe 106, porte un cliquet 118 articulé en 119 et engagé par un ressort 120 avec la roue 108, de façon à la faire avancer. Le levier 1.17 est rappelé par un ressort 1.21 amarré à une goupille l22. Une butée 123, solidaire de la pièce 107, limite le mouvement de retour du levier 117.
Le -levier 117 reçoit l'action de la butée 65 portée par le chariot porte-racle (fig. 2, 11 et 12), vers la fin de la course de celui-ci. On comprend qu'ainsi, à chaque fin de course, le levier 117 est actionné d'un certain angle et fait avancer la roue- <B>108</B> jusqu'au moment où le levier 105 est ainsi amené sur le trajet du doigt 103, ce qui débraye l'arbre 99 d'avec le manchon 100 et arrête de mouvement de la poulie 85. En faisant varier la position de la. tige 66 dans son logement 67, grâce aux;trous 68, on peut obtenir que la course du levier 117 soit plus ou moins longue, c'est-à-dire que le débrayage automatique se produise après un nombre variable de passages du racle.
Dans la forme d'exécution représentée, il y a trois trous 68. Le premier vers la gauche correspond à -la course la. plus réduite du le vier 117 (position extrême indiquée par l'axe P) et assure trois passages doubles du racle (c'est-à-dire trois allers et retours) ; le second (position extrême Q) assure deux passages doubles; le troisième (position R), un seul passage double. Fig. 12 montre le cas où le ré glage est ainsi fait au troisième trou 68.
Le retour à zéro du mécanisme est assuré par une pièce 123, folle sur l'axe 106. Cette pièce porte deux crochets 124 qui, en combi naison avec l'extrémité saillante du goujon d'articulation 115 du cliquet 114, limitent sa course angulaire. Elle est rappelée par un res sort 125 amarré audit goujon 115 et s'enrou lant sur une poulie 126 solidaire de ladite pièce 123. Elle porte un masque 127 passant sur la roue 108 en arrière de la partie inté ressée par le cliquet moteur<B>118.</B> Elle porte aussi un goujon<B>128</B> venant faire saillie sur sa face arrière.
Si on la tourne à fond dans le sens des aiguilles d'une montre à l'encontre du ressort 125, le masque 127 vient soulever et dégager le cliquet 118 à quelque position qu'il se trouve, tandis que le goujon 128 sou lève et dégage le cliquet 114. La roue 108, libérée, obéit au ressort 110 et revient à sa position de départ, entraînant le levier 105 et libérant le doigt 103, donc provoquant l'embrayage de la poulie 85.
Il est en outre prévu, sur la pièce 123, un nez 129 sous lequel est disposé un verrou 130, articulé en 131. Ce verrou est commandé par une tringle 132 qui va s'atteler à un levier double à équerre 134 (fig. 2) articulé en 133 à l'autre extrémité de la machine, et recevant l'action du goujon 30 de la bielle 33. Ce le vier 134 est seulement schématisé en fig. 2 pour ne pas surcharger le dessin.
Quand l'ou vrier abaisse le cadre à stencil par le levier 22, c'est-à-dire quand on passe de la position de fig. 7 à celle de fig. 2, le goujon 30 est élevé et fait tourner le levier 134 dans le sens des aiguilles d'une montre, donc tire la trin gle 132 qui fait tourner le verrou 130 dans le sens des aiguilles d'une montre et dégage le nez 129, permettant la manoeuvre de la pièce 123, manaeuvre qui était impossible tant (lue le stencil était levé.
La manmuvre à la main de la pièce 123 se fait par un volant (fig. 5) non-figuré en fig. 2, 11 et 12, et relié à ladite pièce par un axe creux 136 fou sur l'axe 106.
On remarquera que le racle s'arrête tou jours à droite de la machine, c'est-à-dire à l'opposé du côté soulevé du cadre à sten cil 210.
Les explications qui précédent font main tenant clairement comprendre le fonctionne ment.
Le racle arrêté à droite, le levier 922 abaissé, c'est-à-dire le stencil levé, le chariot double constituant la machine forme un bloc que l'ouvrier déplace à volonté le long de la table. Quand il a atteint une position repérée, l'ouvrier lève le levier 22, ce qui abaisse le stencil sur le tissu, bloque le chariot long 6-7-8 et le déverrouille d'avec le chariot court 3-4-5. En même temps, le verrou 130 est effacé. L'ouvrier, après avoir éventuelle ment ajouté de l'encre dans le cadre à stencil, manceuvre le volant<B>135</B> qui met en marche le mouvement du racle. Celui-ci passe sur le stencil un nombre de fois déterminé en repre nant chaque fois l'encre à ses fins de course; puis il s'arrête automatiquement.
L'ouvrier abaisse alors le levier 22, ce qui verrouille le volant 135, lève le cadre à sten cil, débloque le chariot long 6-7-8 et le ver rouille avec le chariot court 3-4-5. Il peut alors transporter l'ensemble en un autre point de la table.
Un seul ouvrier suffit à assurer la ma- nrnuvre, sans que cela exige de lui la moindre fatigue, sans qu'il y ait aucun risque de mal façon par maladresse, les opérations étant pu rement automatiques. En outre, le racle s'o riente de lui-même sur le stencil en pivotant autour de l'articulation transversale 44, même si les rails de guidage 2 ne sont pas exacte- ment ajustés par rapport à la surface de la table 1.
La possibilité de relevage des barres 48 et 49, formant le guide du chariot porte-racle, permet d'accéder immédiatement au cadre porte-stencil pour le dégager, le changer, le réparer, etc. La double articulation 40-44 du racle permet à celui-ci de s'orienter con venablement sur le stencil nonobstant les iné vitables déformations, défectuosités d'ajus tage, etc.
Les fig. 13 à 25 exposent certaines va riantes d'exécution particulièrement à retenir. Fig. 13 indique une variante de fixation du cadre à stencil. Le cadre 210 porte quatre oreilles 137,<B>138,</B> 139 et 140. La première re pose sur une barre transversale 141 portée par des bras 142 fixés par des vis ou boulons 143 à des pièces 144 serrées en place sur les tubes 3. La seconde oreille, 138, repose entre deux taquets 145 sur une pièce 146 réglable en po sition sur la barre 141.
La troisième, 139, repose sur une traverse 147, tandis que la quatrième, 140, est pourvue d'un trou qui re çoit un picot fixé à un chariot 148 réglable en position le long de la traverse 147. Cette dis position permet de régler à volonté la hauteur de la barre 141 par les vis 143 et d'ajuster avec précision la position du cadre sans crain dre ni déformation, ni coincements.
Fig. 14 indique une variante de réalisation du chariot-curseur et du racle. Le chariot 47 proprement dit est guidé par deux barres 149 et 150 à section carrée (fig. 18 et 19). Sur les angles de la barre inférieure 150 roulent deux paires de galets 151 à axes horizontaux, cha que paire étant portée par une barrette 152 (fig. 19) fixée par une vis ou boulon unique 153, de telle sorte qu'on puisse incliner plus ou moins ladite barrette 152 et rattraper le jeu éventuel.
Ces galets 151 et la barre 150 supportent le poids du chariot. La barre 149 n'a donc qu'un rôle de guidage. Elle est en tourée par une paire de galets 154 à axes ver ticaux, également portés par une barrette 155 (fig. 18) orientable autour de son boulon de fixation 156.
Le chariot 47 porte une barre horizontale 157 montée sur lui à frottement ( fig. 14) et terminée par deux tiges 158 portant en bout des butées recourbées 159 destinées à recevoir l'action du galet d'entraînement 89 fixé à la chaîne sans fin 77. La barre 157 est pourvue d'embases. 160 sous lesquelles sont disposées des rondelles 161 de caoutchouc ou analogue. La fig. 20 montre le détail du montage de la barre 157 sur le chariot 47; comme montré, le frottement est assuré par des goujons en bois, fibre, etc. 162, libres dans l'épaisseur de ladite barre, mais poussés au fond de la rai nure de guidage par des ressorts 163.
Lorsque le galet 89 en fin de course quitte une butée 159 puis reprend l'autre, il y a choc, mais celui-ci est absorbé par le frotte ment de la barre 157 dans le chariot 47, puis par le caoutchouc 160 formant butée élastique.
Comme dans la formé -l'exécution précé dente, le chariot 47 porte une barre coulis sante verticale 46 à laquelle est articulé le racle 38 figé à son support 39. Le montage est un peu différent: le support 39 est arti culé dans un sens en 164 à une pièce intermé diaire 165 elle-même articulée en<B>166</B> (à 90 de l'articulation 164) sur la barre 46.
Cette dernière articulation, d'axe transversal par rapport au mouvement du racle, a son jeu limité par une fourche 167, solidaire de la pièce 165, et un goujon plat 168 monté à frot tement dur sur la barre 46 entre les deux branches de la fourche 167. Ce goujon, dé taillé en fig. 16 et 17, porte une tête de ma- n#uvre 169 grâce à laquelle on peut orienter le plat et, comme le font comprendre les fig. 16 et 17, régler la course libre de -la pièce 165.
Le galet 89 lui-même peut être réalisé comme montré fig. 15. Il comprend un moyeu 170 et une jante<B>171</B> réunis par un anneau de caoutchouc 172. Cette construction diminue les chocs aux grandes 'vitesses.
Dans d'autres formes d'exécution, le sys tème de reprise de la couleur peut être diffé rent. Ainsi, dans une variante, le racle n'est plus soulevé puis rabaissé brusquement en fin de course. On se borne à le soulever par une rampe habituelle 273 comme le fait com- prendre la fig. 21 qu'on comparera aux fig. 9 et 10. D'autre part, on dispose, libre dans le cadre à stencil 210, un cadre léger et mince 173, vide de tout garnissage et un peu moins long que le cadre 210 (fig. 22 et 23).
En fin de course, le racle repousse le cadre 173 à fond contre le côté terminal cor respondant du cadre 210 en entassant l'encre en ce point. Puis il se soulève et, le chariot s'arrêtant brusquement, il se renverse par inertie autour de l'axe d'articulation transver sal tel que 166. Quand il revient -en redes cendant, son bord touche le stencil, au delà du point où il l'avait quitté lors du soulève ment, en raison du renversement de l'inclinai son. Il reprend donc l'amas d'encre et le pro mène sur le stencil. Grâce au mouvement os cillant du cadre 173, l'encre qui a pu échapper à la reprise du racle est sans cesse ramenée pour être reprise au coup suivant.
Il peut être avantageux en certains cas de freiner le chariot principal non pas sur un seul rails, mais sur les deux. Dans ce cas (fig. 24), on prolonge l'arbre 28 du frein, de façon à lui faire porter sur le côté opposé un bouton 174 qui, lors du blocage, tire une bielle 175, .laquelle vient bloquer sous le rail 2 un dé<B>176</B> normalement tenu contre celui- ci à frottement léger par un faible ressort 17 7.
Fig. 25 montre une variante possible du dispositif de commande. Il a été expliqué (fig. 1, 11 et 12) que la remise en marche se faisait par un volant 135 entraînant un axe creux 136, cette mise en marche étant ver rouillée par un verrou 130 qui ne se libère que lorsque le chariot est bloqué en place.
On peut substituer au volant 135 un bras 178 calé sur l'axe creux 136 et attelé à une barre<B>179</B> courant sur toute la longueur du chariot. Cette barre peut être verrouillée par un cache 180 entraîné par un doigt 181 calé sur l'axe 28. Quand le chariot est bloqué, le cache 180 présente un trou en face de la barre 179 et permet la mise en marche.
Un ressort 18<B>2</B> ramène la barre 179 après la manoeuvre.
Les fig. 26 Ùà 30 montrent une autre va- riante de réalisation du racle et de son mou vement de reprise de couleur.
Le racle 38 (fig. 30) est porté par une se melle 183 qu'on bloque à la position voulue entre deux mâchoires 184 à l'aide d'un écrou 185. Les mâchoires sont portées par un sup port 186 articulé en 187 à la barre verticale coulissante 46 déjà. décrite.
Comme dans le cas des fig. 1 et 2, la barre 46 porte un goujon 54 qui monte en fin de course sur un plan incliné 188. La barre 46 porte un levier 189, articulé sur elle en 190 et terminé par une fourchette 191 entourant un goujon 192 dépassant de la queue du sup port 186. Le mouvement de ce dernier est. limité par une butée 193 jouant dans une fenêtre 194.
La partie supérieure du levier 1_89 est constituée par deux branches parallèles se ser rant élastiquement l'une sur l'autre et gar nies intérieurement de cuir, liège, fibre ou analogue.
a chaque fin de course du chariot porte- racle se trouve un couteau 195 articulé en 196 sur le bâti et rappelé par un ressort 197 contre une butée fixe<B>198.</B>
- La fig. 26 montre l'ensemble à la position moyenne et fait comprendre la fixation de la semelle 183 ainsi que la. grande facilité de ré glage de la position transversale de celle-ci.
Normalement, le racle s'incline par frotte ment contre le stencil, comme le montre la fig. 27, inclinant en sens inverse le levier 189.
En fin de course (fig. 28), la barre 46 est soulevée par le plan incliné 188, tandis que le couteau articulé 195 pénètre à frottement assez dur entre les deux branches formant l'extrémité supérieure dudit. levier<B>189.</B> Le ra cle se soulève, mais reste incliné. La ligne 199 (fig. 29) indique le trajet de son arête. Il vient toucher le cadre 210.
Puis le mouvement se renverse. La barre 46 va repartir vers la droite (flèche 200 de fig. 29) en même temps qu'elle redescend le long du plan incliné 188. Mais le couteau 195 tend à retenir l'extrémité supérieure du le vier 189 qui se renverse en renversant le racle. Fig. 29 montre schématiquement une série de positions des différentes pièces. On voit que l'arête du racle redescend peu à peu jusqu'à l'angle intérieur du cadre 210, reprenant toute l'encre ou couleur qui s'est amassée sous la ligne 199.