Mécanisme moteur pour mouvement d'horlogerie. L'invention a pour objet un mécanisme moteur pour mouvement d'horlogerie, carac térisé en ce qu'il. comporte un barillet tour nant, dont la denture est reliée par un train d'engrenage réducteur à l'arbre de barillet de façon à entraîner ce dernier dans le sens de remontage du ressort, mais à une vitesse angulaire moindre que celle du barillet.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de ce dis positif adaptée à un mouvement de montre ordinaire.
Fig. 1 en est une élévation de face à plus grande échelle, le cadran et la minuterie. de la montre étant enlevés pour laisser voir le dispositif; Fig. 2 une vue schématique montrant le développement du train d'engrenages du dis positif, et Fig.- 8 une vue de détail montrant en coupe les organes montés sur l'arbre de ba rillet.
Sur ce dessin, a indique le barillet tour nant quia une denture de 80 dents et b l'ar bre de barillet. Dans la grande platine c de la montre est ménagée une fraisure ci pour livrer passage à un pignon de 10 ailes d, pivotant, d'une part, dans la petite platine e2 et, d'autre part, sous un pont e, fixé sur la grande platine c et servant d'appui à tous les axes du train d'engrenages du disposi tif. Ce pignon d est en prise constante avec la denture du barillet tournant a et est soli daire d'une roue de 80 dents f, qui engrène avec un pignon de 10 ailes g. Ce dernier est solidaire d'une roue de 20 dents<I>la</I> qui engrène avec une roue de 40 dents i, soli daire d'un pignon de 20 ailes k.
Ce pignon k engrène avec une roue de 80 dents Z soli daire d'un pignon de 20 ailes m, lequel à son tour engrène avec une autre roue de 80 dents lit, solidaire d'un pignon de 20 ailes o. Ce pignon o est en prise constante avec une roue en acier de 80 dents p montée librement sur un prolongement cylindrique r de l'extré mité s de l'arbre de barillet, opposée au carré de remontage.
Cette extrémité s de l'arbre de barillet est de section carrée et porte, calé sur elle un pignon de champ à denture à dents de loup t, travaillant comme un rochet en combinaison avec deux dents formant cli- quets à ressort p', découpées dans la matière de la roue en acier p, de manière à entraîner l'arbre de barillet dans la rotation de la roue p lorsque cette dernière tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et à s'ef facer pour ne pas entraîner la roue p, lors que c'est au contraire l'arbre de barillet qui tourne dans cette direction.
Grâce à ce désencliquetage le train d'en grenages du dispositif n'est pas entraîné par l'arbre de barillet pendant qu'on effectue le remontage du ressort moteur, à. l'aide du mé canisme de remontage ordinaire.
Pour que ce dernier, et en parti culier la couronne de la montre ne soit pas entraîné dans la, rotation de l'arbre du barillet pendant que s'effectue le remontage partiel automatique du ressort moteur par le train d'engrenages du dispositif, on pré voit également une liaison mécanique irré versible entre l'arbre de barillet et le rochet de barillet ii.
r'1. cet effet, sur le carré de remontage z de l'arbre de barillet est calé un pignon de champ à denture à dents de loup ic, analogue au pignon<I>t.</I> Ce pignon w coopère avec deux dents formant cliquets à ressorts ië, découpées dans le rochet de ba rillet ic d'une manière analogue aux dents p'.
Le sens de cet encliquetage est. tel que l'arbre de barillet soit entraîné par le rochet <I>a</I> pendant le remontage ordinaire, tandis que le rochet ii, n'est pas entraîné pendant le remontage automatique.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant: Le remontage de la montre ayant été effectué de la manière ordinaire sans en traîner le train de rouages du dispositif grâce à. l'effacement des dents à. ressort 0, le barillet commencera à tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sous l'ac tion de la force emmagasinée dans le ressort, entraînant simultanément le mouvement d'horlogerie par le pignon de grande moyenne et le train de rouages du disposi tif par le pignon d.
Si l'on suppose que la course journalière normale du barillet est de 4 tours complets en 24 heures - représentant le travail maxi mum du ressort moteur dans les montres non munies du dispositif, dans lesquelles l'arbre clé barillet reste fixe pendant cette course la course ,journalière simultanée de l'arbre clé barillet entraîné par le train d'engrenages du dispositif sera de:
EMI0002.0021
puisque les rapports de -ces engrenages sont respectivement:
EMI0002.0022
Ainsi le ressort moteur ne se sera déroulé que de deux tours pendant ces 24 heures, ce qui représente un travail égal à la moitié de son énergie.
Il pourra donc, en conti nuant à se dérouler d'une quantité égale, en traîner encore le barillet à décrire 4 tours sur lui-même en 24 heure, ce qui donnera. une durée totale de la marche de la montre clé: ?4 -E- 24 - 48 heures.
Il va de soi que l'invention n'est pas li mitée au cas où cette durée de la marche de la montre n'est que dociblée par l'emploi du dispositif faisant son objet.
Si la disproportion entre la force réelle du ressort et la somme du travail qu'il a à fournir pour faire marcher le mouvement d'horlogerie et entraîner le train de rouages du dispositif est suffisante, cette augmen tation de la durée de la marche de la mon tre pourra être beaucoup plus importante.