CA1028108A - Method and installation for the removal of bones and processing of beef - Google Patents
Method and installation for the removal of bones and processing of beefInfo
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Abstract
BREVET D'INVENTION
Procédé et installation de désossage des bovins et de mise en forme de la viande Société dite : Ets CHIRON GABRIEL ET Cie S.A.
et Maurice FRADIN
ABREGE DESCRIPTIF
L'invention concerne essentiellement le désossage des bovins, mais elle peut aussi être appliquée à d'autre quadrupèdes. Selon l'art connu, un tel désossage est effectué généralement à la main d'une manière artisanale, lente, et dénuée de précautions hygiéniques convenables, ne permettant pas une conservation de longue durée. L'invention prévoit d'opérer sur la viande chaude, à une suite de postes de travail où a lieu en quelques minutes et sans pollution, le désossage successif des différents morceaux de boucherie, puis leur mise en forme et leur stockage provisoire à température voisine de 0°, avec une durée de conservation considérablement accrue. A chacun des postes de travail des dispositifs mécaniques sont prévus particulièrement adaptés aux opérations à accomplir ; certains postes sont entièrement automatiques.
Figure 1 Par procuration de la Société dite :
ETS CHIRON GABRIEL ET CIE S.A. et Maurice FRADIN, PATENT
Boning process and installation cattle and shaping meat Said company: Ets CHIRON GABRIEL ET Cie SA
and Maurice FRADIN
ABSTRACT DESCRIPTION
The invention relates essentially to the boning of cattle, but it can also be applied to other quadrupeds. According to known art, such boning is generally carried out by hand in an artisanal, slow manner, devoid of precautions hygienic, not allowing conservation of long duration. The invention provides for operating on hot meat, to a suite of workstations where takes place in minutes and without pollution, the successive boning of the different pieces butchering, then their shaping and their temporary storage at a temperature close to 0 °, with a shelf life considerably increased. At each of the workstations of mechanical devices are provided which are particularly suitable for operations to be performed; some positions are fully automatic.
Figure 1 By proxy of the so-called Company:
ETS CHIRON GABRIEL ET CIE SA and Maurice FRADIN,
Description
~~8'1~
L'invention se rapporte au désossage des bovins et au-tres quadrupedes et à la mise en forme de la viande en vue de sa dis-tribution, en particulier, sous conditionnement individuel des différentes portions. Selon llar-t connu, après aba-t-tage, les car-casses sont mises en chambre froide puis transportées sur les lieux de distribution, où l'on prati-que~ au fur et à mesure des besoins, un désossage, généralement partiel, effectué à la main d'une manière artisanale, lente et dénuée de précautions hygié-niques convenables, ne permet-tant pas une conservation de longue durée.
L'invention a pour objet un procédé qui permet de condi-tionner et de stocker, de transporter et de distribuer une viande entièrement désossée et mise en forme obtenue aux moyens d'opé
rations dont la durée peut etre de l'ordre de quelques minutes à
partir de l'aba-ttage de l'animal, aucune mise en chambre froide des caracasses n'étant prévue. Ce procédé réduit considérablement les co~ts du traitement, du stockage et du transport et permet une utilisation simplifiée au stade du détail, apte ~ être con-duit dans des conditions particulièrement favorables sur le plan sanitaire.
Le procédé de désossage et de mise en forme, suivant l'invention, appliquée à des demi-carcasses de la bête dép~ui-1-; lée, est caractérisé par une suite d'opérations de désossageeffectuée sur la viande chaude et encore souple et donc détacha-ble de 1l06 sans se déchirer, et par la mise en forme immédiate de la viande désossée encore chaude par une opération de formage qui se termine à une température suffisamment basse pour que la surface extérieure de la viande soit portée aux environs de 0, l'ensemble du traitement étant conduit sans contact manuel et en un temps suffisamment court pour que des germes n'aient pas le temps de contaminer la viande.
Llinvention a encore pour objet un procédé de désossage, compo~tant celui de la poitrine e-t du train de côtesS de la demi-careasse alors que celle-ci a été accrochée de fa~on que le "trou de moelle" soit rendu rectiligne pour fournir une ligne de repère l'ac-tion d'outils mécaniques de désossage.
Un autre objet de l'invention concerne une séquence d'opé-rations à des postes de travail successifs et à 17installation pour la mise en oeuvre du procédé.
On connaît déjà une machine à déso~ser certaines par-ties d'un bovin, et opérant par ~raisage en broyant l'os et en cher-chant à aspirer le mélange pateux ainsi obtenu. Il faut bien re-conna1tre que cett~ machine es-t loin de donner satisfaction à
l'heure actuelle, et qu'elle gaspille largement la viande autour des os broyés.
Le procédé selon l'invention est tout à fait opposé à une telle tentative, puisqu'il consis-te à extraire la viande autour des os au lieu de détruire ceux-ci.
Dans des domaines connexes, on connaît aussi depuis long-temps une machine a depouiller les betes, et une machine à ci-sailler le colLer. Mais aucune installation d'ensemble compor-tant des automatismes raisonnables n'a été ni réalisée, niproposée.
De la description qui va suivre, on comprendra les ~van-tages du procédé, en ce qui concerne la rapidité du travail, les conditions particulièrement favorables à la préservation de la viande de touce contamination. On remarquera aussi 17adap-tation de l'outillage à chaque poste de travail, certains postes étant entièrement automatiques, d'autres semi-automatiques restant au service des spécialistes qui ont à les utiliser en les conduisan~
et font de plus certaines découpes accessoires plus rapidement et plus surement que ne saurai-t le faire un dispositif mécanique complémentaire trop complexe et onéreux.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description -~La9Z8~
suivan-te donnée à titre d'exemple ~e réalisation~ et des dessins schématiques annexes.
La figure 1 représente une vue d'ensemble de l'installa-tion de désossage.
La figure 2 représente un schéma de dis-tribution pour la mise en forme.
Les figures 3 et 4 représentent l'entrée d'une demi-carcasse sur une première voie, en élévation et en plan.
Les figures 5 et -6 représentent, en élévation et en plan, le dispositif de lever d'épaule.
Les figures 7 e-t 8 représentent, en élévation et en plan, le dispositif de coupe de collier et de détachement du filet.
Les figures 9, 10 et 11 représentent, en élévation et en plan, et de profil, un ensemble de cisailles tournantes.
Les figures 12 et 13 représentent, en élévation et en plan, l'appareil à détacher le filet.
Les f'igures 14 et 15 représen-tent, de face et de profil, l'appareil de coupe de collier, déj~ montré sur les figures 7 et 8.
Les figures 16 et 17 représentent, en plan et en coupe, l'installation de desossage du collier ; la figure 16a donnant un rabattement partiel de 16.
La figure 18 représente, en élévation, l'appareil à désos-` ser le jarret et la boite à moelle.
La figure 19 représente un détail agrandi de la figure 18 montrant le double palpeur.
: :
Les figures 20 et 21 représentent, en élévation et en plan,~ l'installation de désossage de la palette.
La ~igure 22 représente une coupe rabattue vue selon la flèche F de la figure 21.
La figure 23 représente la demi-c~rcasse rési~uelle à
plat sur son plan de coupe.
~s~0~
Les figures 24 et 25 représentent, en élévation et en plan, la table inclinée dtaccrochage rectiligne de la demi-carcasse.
La figure 26 représente une coupe du dispositif d'accro-chage recti~igne et d'entrainement.
Les figures 27 et 28 représentent 11appareil à désosser la poitrine, vu de dessus et de profil, en "premier poste".
Les figures 29 et 30 représentent l'appareil à désosser le train de cotes, vu de dessus et de profil, en "second poste".
Les figures 31 et 32 représentent, en élévation et en plan, le désossage de l'os de quasi.
Les figures 33 et 3L~ représentent, en élévation et en plan, l'appareil à détacher la tranche.
La figure 35 représente l'appareil à désosser le jarret et la cuisse, et la figure 36 un rabattement partiel, en éléva-tion.
Les figures 37 et 38 représentent, en coupe et en éléva-tion, un -tube à courroies in-ternes d'entralnement.
La figure 39 représen-te un groupe de 4 tubes en un baril-let tournant.
La figure 40 représente, en perspective, le dispositifd'entubage de la viande.
Les figures 41 et 42 représentent l'ensemble frigorifi-: ~:
que de mises en formes.
:: :
La figure 1 montre un plan général de l'installation de désossage. Elle présente un axe de symétrie depuis une entrée 1 à gauche de la figure jusqu~à l'axe 2 dlune plateforme de dis-tribution. On décrira seulement les installations et opérations correspondant à la partie inférieure de la figure 1.
En 1 arrive deux rails supérieurs symétriques amenant respectivement sur unè première voie le~ deux demi-carQasses d et g, droite et gauche dlun bovin immédiatement après 8~DB
l'abattage comprenant l'enlèvemen-t de la tête et des entrailles, la viande étant encore chaude, de préférence à une température supérieure à 20 ~rés.
On va énoncer sur la figure 1 les postes successifs d'ex-ploitation de la carcasse gauche qui seront ensuite décrits en détail.
La carcasse suspendue par la crosse arrière (figures 3 et 4) est dirigée devant un poste 3 où a lieu le lever de l'épaule, (figures S et 6) transportée par tapis au poste 10, puis dans un poste 4-5 où a lieu la coupe du collier (figures 7 et 8) et où a lieu aussi le lever du filet. Un premier tapis transporte ce col-lier au poste 6 de désossage, sur une deuxième voie. Un tapis roulant 7 emmène sur un tapis central 8 (g et d) : le filet, la bavette, la bavette de flanchet, la hampe, l'onglet, le filet mignon, la queue. Un autre tapis roulant 9 emmène le collier dé-sossé dont le traitement est représenté aux figures 16 et 17.
Sur la même voie de travail a lieu, au poste 10, le désos-sage du jarre-t et de la bolte à moelle (figures 18 et 19), don-nant la macreuse à pot au feu ; la viande correspondante est con-duite par un tapis roulant 11 jusqu'au tapis central 8. Au poste12 a lieu le désossage de la palette (figures 20 et 21).
~ ur une troisième voie, la carcasse résiduelle est déta-chée du rail et entrainée par son crochet sur une table inclinée 18 (figures 24 et 25) où a lieu son "agrafage rectiligne" (figuJ
re 26), son traitement en un "premier poste" 19 pour le désossage de~la poitrine (figures 27 et 28), son traitement en un "second ; poste" 20 pour le désossage du train de côtes (~igures 29 et 30~, et en un "troisième poste" 21 analogue, suivi de quelques autres 22, 23 pour le désossage de la cuisse, chaque poste ayant un ta-p~s transve~sal tel que 11 pour conduire la viande au tapis 8, et des ~appareils spécialisés l9a, 20a, 21a (figures 31 à 36).
La figure 2 fait suite à la figure 1 en présentant en 2 la ta~le -tournan-te de distribution où se déchargent les deux ta-pis centraux 8g et 8d. Des orienteurs 13 sélec-tionnent et distri-buen-t lak7iande sur huit tapis convoyeurs 14 aboutissant à un en-semble de postes 15 décrits plus loin (figures 37 à '~3) où a lieu la mise en forme de la viande par refroidissement extérieur en dessous de 0. En 17 est représenté un magasin de stockage et de conditionnement complè~tant la chaîne des opé-rations prévues à
l'invention.
Un neuvième tapis convoyeur 14h conduit dans d'autres 1~ locaux~ de traitement ~ la viande à hacher. ~j;es installations correspondantes sont étrangères à la présente invention.
On va maintenant reprendre en détail la description des postes successifs de travail.
Sur les figures 3 et l~, on voit en CG la demi-carcasse gauche suspendue par un crochet 24 à un rail supérieur 25. La colonne vertébrale 26 s ectionnée en deux est visible avec les côtes 27. L'épaule 28 est derrière la carcasse, et le contour 29 en traits discontinus figure le trait de coupe après exécution.
Des poteaux 30 soutiennent d'une part le rail 25 et 20 d'au-tre part deux couples de bandes d'entrainement 31 et 32, ré-glables en hauteur et tournant autour de deux couples d'axes verticaux 33 et 34, 35 et 36, entre lesquelles va être entraînée la demi-carcasse de droite à gauche des figures 3 et 4 et vers les figures 5 et 6, 7 et 8, leur faisant suite. Les carcasses étant d'épaisseurs variées; l'écart entre les axes 33 et 34 d'une part, et 35 et 36 d'autre part (x~igures 7 et 8), sera va-riable d'une manière élastique, grace à des moyens connus non representés. Les bandes 31 et 32 pourront etre articulées à la manière d'une chaîne galle, ou aussi bien etre d'une matière sou-30 ple comme le auir ou le plastique. On a représenté en 37 desdents d~entraînement dont sont munies les bandes, et ces dents sont inclinées de préférence dans le sens d'entraînement. Des 6 ~
~0~8~
poteaux 38 sou-tiennent une barre d'appui 39 sur laquelle s'appuie la bande inférieure d'entrainemen-t 31 pour positionner correcte-ment la carcasse lors du lever d'épaule.
Ce lever est effectué (figures 5 et 6) à l'aide d'un appareil 40 -tenu sur un socle 41, comprenant une série de cisail-les tournantes 42 dont le mode de réalisation sera décrit plus loin. A titre de variante, l'ensemble des cisailles pourra être remplacé par deux lames-scie superposées vibran-t en sens opposés, selon un principe connu. L'épaule est donc détachée par l'entraî-nement de la carcasse devant l'appareil 40 immobile.
Sur les figures 7 et 8, on voi~ simultanément deux opé-rations, lever du filet, et coupe du collier ; les appareils correspondants sont mieux visibles isolés sur les figures 12 et 13, et 14 et 15. Une colonne 43 supporte un manchon 44 réglable en hauteur grâce à un contre-poids 45 et à une poulie suspendue 46. Le manchon 44 est orienta~le et supporte deux bras 47 tubu-; laires dans lesquels coulissent deux tubes 4~ liés à une articu-lation 49 supportant un ensemble de cisailles analogue à celui déjà montré en 42 et qui sera expliqué plus loin. Toutefois, 1'ensemble des cisailles présente ici une particularité complé-mentaire, chaque support de cisailles peut coulisser à ressort 50 perpendiculairement à l'ar-ticulation 49 de manière à pouvoir exercer une pression en laissant la ligne extrême de coupe des cisailles epouser une courbe variable complétant ainsi les trois .
degrés~de liberté présentés par l'instrument une fois réglé en hauteur : rotation du manchon 44, coulissement 48, charnière 49.
On a~représente hachuré en 51 le filet qui est ainsi détaché en maniant l'instrument dans le sens de la flèche (figure 8) grâce à deux poignées 52. On voit que ce poste de travail selon l'in-vention est conservé semi-automatique pour permettre une coupe plus précise du filet devant la variété des carcasses.
On voit sur les memes figures 7 et 8 le dispositif de coupe du coDier contre un appui 53 d'un bâti B (figure 8). Llappa-reil comprend deux colonnes 54 supportant deux manchons 55 régla-bles en hauteur grâce à des moyens connus non représentés. Ces manchons supportent un cylindre 56 dans lequel coulisse un piston 57 tenant une tige 58 traversant lm guide 59 et supportan-t un couperet 60 coupant le collier 61 dont ]e désossage est expliqué
plus loin (figures 16 et 17).
Les figures 9, 10,e-t 11 montrent schématiquement la compo-sition mécanique d'un ensemble de cisailles tournantes. On voit (figures 10 et 11) deux lames circulaires 62 et 63 ayant en con-tact leurs faces tranchantes. Elles ont un axe 6~ commun et tour-nent en sens inverse grâce aux engrenages coniques (65, 66) et (67, 68), 1es arbres 69, 70, tournant para~èlement dans le même sens grâce à une courroie 71. A titre de variante, la rotation des lames pourra etre obtenue par air comprimé selon une techni-que connue. Les figures 9 et 11 montren-t une suite de telles cisailles commandées toutes ensemble par un~meme courroie ou par tout autre moyen connu les reliant à un moteur non représenté.
Les couples d'axes tels que 69, 70 avec leur cisaille correspon-dante peuvent etre montés coulissant grâce à des fentes axiales telles que 72 permettant le clavetage des pignons d'entrainement 73. Des butées telles que 74 permettent l'action de ressorts 75 comprimés sur le bâti 76 contenant l'ensemble des cisailles. On voit sur la figure 11 que les cisailles fonctionnent dans deux plans très voisins, l'un contenant les cisailles de rang pair, l'autre celles de rang impair.
Les figures 16, 16a, 17 représentent ensemble le disposi-tif de désossage du collier. On voit en 77 en bâti en forme d'U
dans le~uel est engagé le collier. Une fente 78 dans son fond donne passage ~ une cnaîne galle 79 inclinée dans un plan vertical avec une pente de l'ordre de 20. Cette chaine est mise en mou~
vement grâce à deux roues dentées 80, 81 dont l'une est motrice.
L'invention se rapporte au désossage des bovins et au-tres quadrupedes et à la mise en forme de la viande en vue de sa dis-tribution, en particulier, sous conditionnement individuel des différentes portions. Selon llar-t connu, après aba-t-tage, les car-casses sont mises en chambre froide puis transportées sur les lieux de distribution, où l'on prati-que~ au fur et à mesure des besoins, un désossage, généralement partiel, effectué à la main d'une manière artisanale, lente et dénuée de précautions hygié-niques convenables, ne permet-tant pas une conservation de longue durée.
L'invention a pour objet un procédé qui permet de condi-tionner et de stocker, de transporter et de distribuer une viande entièrement désossée et mise en forme obtenue aux moyens d'opé
rations dont la durée peut etre de l'ordre de quelques minutes à
partir de l'aba-ttage de l'animal, aucune mise en chambre froide des caracasses n'étant prévue. Ce procédé réduit considérablement les co~ts du traitement, du stockage et du transport et permet une utilisation simplifiée au stade du détail, apte ~ être con-duit dans des conditions particulièrement favorables sur le plan sanitaire.
Le procédé de désossage et de mise en forme, suivant l'invention, appliquée à des demi-carcasses de la bête dép~ui-1-; lée, est caractérisé par une suite d'opérations de désossageeffectuée sur la viande chaude et encore souple et donc détacha-ble de 1l06 sans se déchirer, et par la mise en forme immédiate de la viande désossée encore chaude par une opération de formage qui se termine à une température suffisamment basse pour que la surface extérieure de la viande soit portée aux environs de 0, l'ensemble du traitement étant conduit sans contact manuel et en un temps suffisamment court pour que des germes n'aient pas le temps de contaminer la viande.
Llinvention a encore pour objet un procédé de désossage, compo~tant celui de la poitrine e-t du train de côtesS de la demi-careasse alors que celle-ci a été accrochée de fa~on que le "trou de moelle" soit rendu rectiligne pour fournir une ligne de repère l'ac-tion d'outils mécaniques de désossage.
Un autre objet de l'invention concerne une séquence d'opé-rations à des postes de travail successifs et à 17installation pour la mise en oeuvre du procédé.
On connaît déjà une machine à déso~ser certaines par-ties d'un bovin, et opérant par ~raisage en broyant l'os et en cher-chant à aspirer le mélange pateux ainsi obtenu. Il faut bien re-conna1tre que cett~ machine es-t loin de donner satisfaction à
l'heure actuelle, et qu'elle gaspille largement la viande autour des os broyés.
Le procédé selon l'invention est tout à fait opposé à une telle tentative, puisqu'il consis-te à extraire la viande autour des os au lieu de détruire ceux-ci.
Dans des domaines connexes, on connaît aussi depuis long-temps une machine a depouiller les betes, et une machine à ci-sailler le colLer. Mais aucune installation d'ensemble compor-tant des automatismes raisonnables n'a été ni réalisée, niproposée.
De la description qui va suivre, on comprendra les ~van-tages du procédé, en ce qui concerne la rapidité du travail, les conditions particulièrement favorables à la préservation de la viande de touce contamination. On remarquera aussi 17adap-tation de l'outillage à chaque poste de travail, certains postes étant entièrement automatiques, d'autres semi-automatiques restant au service des spécialistes qui ont à les utiliser en les conduisan~
et font de plus certaines découpes accessoires plus rapidement et plus surement que ne saurai-t le faire un dispositif mécanique complémentaire trop complexe et onéreux.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description -~La9Z8~
suivan-te donnée à titre d'exemple ~e réalisation~ et des dessins schématiques annexes.
La figure 1 représente une vue d'ensemble de l'installa-tion de désossage.
La figure 2 représente un schéma de dis-tribution pour la mise en forme.
Les figures 3 et 4 représentent l'entrée d'une demi-carcasse sur une première voie, en élévation et en plan.
Les figures 5 et -6 représentent, en élévation et en plan, le dispositif de lever d'épaule.
Les figures 7 e-t 8 représentent, en élévation et en plan, le dispositif de coupe de collier et de détachement du filet.
Les figures 9, 10 et 11 représentent, en élévation et en plan, et de profil, un ensemble de cisailles tournantes.
Les figures 12 et 13 représentent, en élévation et en plan, l'appareil à détacher le filet.
Les f'igures 14 et 15 représen-tent, de face et de profil, l'appareil de coupe de collier, déj~ montré sur les figures 7 et 8.
Les figures 16 et 17 représentent, en plan et en coupe, l'installation de desossage du collier ; la figure 16a donnant un rabattement partiel de 16.
La figure 18 représente, en élévation, l'appareil à désos-` ser le jarret et la boite à moelle.
La figure 19 représente un détail agrandi de la figure 18 montrant le double palpeur.
: :
Les figures 20 et 21 représentent, en élévation et en plan,~ l'installation de désossage de la palette.
La ~igure 22 représente une coupe rabattue vue selon la flèche F de la figure 21.
La figure 23 représente la demi-c~rcasse rési~uelle à
plat sur son plan de coupe.
~s~0~
Les figures 24 et 25 représentent, en élévation et en plan, la table inclinée dtaccrochage rectiligne de la demi-carcasse.
La figure 26 représente une coupe du dispositif d'accro-chage recti~igne et d'entrainement.
Les figures 27 et 28 représentent 11appareil à désosser la poitrine, vu de dessus et de profil, en "premier poste".
Les figures 29 et 30 représentent l'appareil à désosser le train de cotes, vu de dessus et de profil, en "second poste".
Les figures 31 et 32 représentent, en élévation et en plan, le désossage de l'os de quasi.
Les figures 33 et 3L~ représentent, en élévation et en plan, l'appareil à détacher la tranche.
La figure 35 représente l'appareil à désosser le jarret et la cuisse, et la figure 36 un rabattement partiel, en éléva-tion.
Les figures 37 et 38 représentent, en coupe et en éléva-tion, un -tube à courroies in-ternes d'entralnement.
La figure 39 représen-te un groupe de 4 tubes en un baril-let tournant.
La figure 40 représente, en perspective, le dispositifd'entubage de la viande.
Les figures 41 et 42 représentent l'ensemble frigorifi-: ~:
que de mises en formes.
:: :
La figure 1 montre un plan général de l'installation de désossage. Elle présente un axe de symétrie depuis une entrée 1 à gauche de la figure jusqu~à l'axe 2 dlune plateforme de dis-tribution. On décrira seulement les installations et opérations correspondant à la partie inférieure de la figure 1.
En 1 arrive deux rails supérieurs symétriques amenant respectivement sur unè première voie le~ deux demi-carQasses d et g, droite et gauche dlun bovin immédiatement après 8~DB
l'abattage comprenant l'enlèvemen-t de la tête et des entrailles, la viande étant encore chaude, de préférence à une température supérieure à 20 ~rés.
On va énoncer sur la figure 1 les postes successifs d'ex-ploitation de la carcasse gauche qui seront ensuite décrits en détail.
La carcasse suspendue par la crosse arrière (figures 3 et 4) est dirigée devant un poste 3 où a lieu le lever de l'épaule, (figures S et 6) transportée par tapis au poste 10, puis dans un poste 4-5 où a lieu la coupe du collier (figures 7 et 8) et où a lieu aussi le lever du filet. Un premier tapis transporte ce col-lier au poste 6 de désossage, sur une deuxième voie. Un tapis roulant 7 emmène sur un tapis central 8 (g et d) : le filet, la bavette, la bavette de flanchet, la hampe, l'onglet, le filet mignon, la queue. Un autre tapis roulant 9 emmène le collier dé-sossé dont le traitement est représenté aux figures 16 et 17.
Sur la même voie de travail a lieu, au poste 10, le désos-sage du jarre-t et de la bolte à moelle (figures 18 et 19), don-nant la macreuse à pot au feu ; la viande correspondante est con-duite par un tapis roulant 11 jusqu'au tapis central 8. Au poste12 a lieu le désossage de la palette (figures 20 et 21).
~ ur une troisième voie, la carcasse résiduelle est déta-chée du rail et entrainée par son crochet sur une table inclinée 18 (figures 24 et 25) où a lieu son "agrafage rectiligne" (figuJ
re 26), son traitement en un "premier poste" 19 pour le désossage de~la poitrine (figures 27 et 28), son traitement en un "second ; poste" 20 pour le désossage du train de côtes (~igures 29 et 30~, et en un "troisième poste" 21 analogue, suivi de quelques autres 22, 23 pour le désossage de la cuisse, chaque poste ayant un ta-p~s transve~sal tel que 11 pour conduire la viande au tapis 8, et des ~appareils spécialisés l9a, 20a, 21a (figures 31 à 36).
La figure 2 fait suite à la figure 1 en présentant en 2 la ta~le -tournan-te de distribution où se déchargent les deux ta-pis centraux 8g et 8d. Des orienteurs 13 sélec-tionnent et distri-buen-t lak7iande sur huit tapis convoyeurs 14 aboutissant à un en-semble de postes 15 décrits plus loin (figures 37 à '~3) où a lieu la mise en forme de la viande par refroidissement extérieur en dessous de 0. En 17 est représenté un magasin de stockage et de conditionnement complè~tant la chaîne des opé-rations prévues à
l'invention.
Un neuvième tapis convoyeur 14h conduit dans d'autres 1~ locaux~ de traitement ~ la viande à hacher. ~j;es installations correspondantes sont étrangères à la présente invention.
On va maintenant reprendre en détail la description des postes successifs de travail.
Sur les figures 3 et l~, on voit en CG la demi-carcasse gauche suspendue par un crochet 24 à un rail supérieur 25. La colonne vertébrale 26 s ectionnée en deux est visible avec les côtes 27. L'épaule 28 est derrière la carcasse, et le contour 29 en traits discontinus figure le trait de coupe après exécution.
Des poteaux 30 soutiennent d'une part le rail 25 et 20 d'au-tre part deux couples de bandes d'entrainement 31 et 32, ré-glables en hauteur et tournant autour de deux couples d'axes verticaux 33 et 34, 35 et 36, entre lesquelles va être entraînée la demi-carcasse de droite à gauche des figures 3 et 4 et vers les figures 5 et 6, 7 et 8, leur faisant suite. Les carcasses étant d'épaisseurs variées; l'écart entre les axes 33 et 34 d'une part, et 35 et 36 d'autre part (x~igures 7 et 8), sera va-riable d'une manière élastique, grace à des moyens connus non representés. Les bandes 31 et 32 pourront etre articulées à la manière d'une chaîne galle, ou aussi bien etre d'une matière sou-30 ple comme le auir ou le plastique. On a représenté en 37 desdents d~entraînement dont sont munies les bandes, et ces dents sont inclinées de préférence dans le sens d'entraînement. Des 6 ~
~0~8~
poteaux 38 sou-tiennent une barre d'appui 39 sur laquelle s'appuie la bande inférieure d'entrainemen-t 31 pour positionner correcte-ment la carcasse lors du lever d'épaule.
Ce lever est effectué (figures 5 et 6) à l'aide d'un appareil 40 -tenu sur un socle 41, comprenant une série de cisail-les tournantes 42 dont le mode de réalisation sera décrit plus loin. A titre de variante, l'ensemble des cisailles pourra être remplacé par deux lames-scie superposées vibran-t en sens opposés, selon un principe connu. L'épaule est donc détachée par l'entraî-nement de la carcasse devant l'appareil 40 immobile.
Sur les figures 7 et 8, on voi~ simultanément deux opé-rations, lever du filet, et coupe du collier ; les appareils correspondants sont mieux visibles isolés sur les figures 12 et 13, et 14 et 15. Une colonne 43 supporte un manchon 44 réglable en hauteur grâce à un contre-poids 45 et à une poulie suspendue 46. Le manchon 44 est orienta~le et supporte deux bras 47 tubu-; laires dans lesquels coulissent deux tubes 4~ liés à une articu-lation 49 supportant un ensemble de cisailles analogue à celui déjà montré en 42 et qui sera expliqué plus loin. Toutefois, 1'ensemble des cisailles présente ici une particularité complé-mentaire, chaque support de cisailles peut coulisser à ressort 50 perpendiculairement à l'ar-ticulation 49 de manière à pouvoir exercer une pression en laissant la ligne extrême de coupe des cisailles epouser une courbe variable complétant ainsi les trois .
degrés~de liberté présentés par l'instrument une fois réglé en hauteur : rotation du manchon 44, coulissement 48, charnière 49.
On a~représente hachuré en 51 le filet qui est ainsi détaché en maniant l'instrument dans le sens de la flèche (figure 8) grâce à deux poignées 52. On voit que ce poste de travail selon l'in-vention est conservé semi-automatique pour permettre une coupe plus précise du filet devant la variété des carcasses.
On voit sur les memes figures 7 et 8 le dispositif de coupe du coDier contre un appui 53 d'un bâti B (figure 8). Llappa-reil comprend deux colonnes 54 supportant deux manchons 55 régla-bles en hauteur grâce à des moyens connus non représentés. Ces manchons supportent un cylindre 56 dans lequel coulisse un piston 57 tenant une tige 58 traversant lm guide 59 et supportan-t un couperet 60 coupant le collier 61 dont ]e désossage est expliqué
plus loin (figures 16 et 17).
Les figures 9, 10,e-t 11 montrent schématiquement la compo-sition mécanique d'un ensemble de cisailles tournantes. On voit (figures 10 et 11) deux lames circulaires 62 et 63 ayant en con-tact leurs faces tranchantes. Elles ont un axe 6~ commun et tour-nent en sens inverse grâce aux engrenages coniques (65, 66) et (67, 68), 1es arbres 69, 70, tournant para~èlement dans le même sens grâce à une courroie 71. A titre de variante, la rotation des lames pourra etre obtenue par air comprimé selon une techni-que connue. Les figures 9 et 11 montren-t une suite de telles cisailles commandées toutes ensemble par un~meme courroie ou par tout autre moyen connu les reliant à un moteur non représenté.
Les couples d'axes tels que 69, 70 avec leur cisaille correspon-dante peuvent etre montés coulissant grâce à des fentes axiales telles que 72 permettant le clavetage des pignons d'entrainement 73. Des butées telles que 74 permettent l'action de ressorts 75 comprimés sur le bâti 76 contenant l'ensemble des cisailles. On voit sur la figure 11 que les cisailles fonctionnent dans deux plans très voisins, l'un contenant les cisailles de rang pair, l'autre celles de rang impair.
Les figures 16, 16a, 17 représentent ensemble le disposi-tif de désossage du collier. On voit en 77 en bâti en forme d'U
dans le~uel est engagé le collier. Une fente 78 dans son fond donne passage ~ une cnaîne galle 79 inclinée dans un plan vertical avec une pente de l'ordre de 20. Cette chaine est mise en mou~
vement grâce à deux roues dentées 80, 81 dont l'une est motrice.
2~
Le bâ-ti est fermé à sa partie supérieure, d'un cô*é par un fermoir fixe 82, de l'autre par un fermoir 83 coulissant ho-rizontalement, e-t poussé vers le fermoir fixe par un piston 84 glissant dans un cylindre 85 lié au bâti.
Le collier 86 est introduit dans le bâti, au dessus de la chaîne 79, l'os 86a étant à la partie supérieure, res-serré en-tre les ~ermoirs 82, 83.
Un ensemble de cisailles 87 du type déjà décrit est dirigé entre l'os et la chair pour détacher progressivement 10 celle-ci~ tandis que la chaine inclinée 79 entraine le collier en le soulevant progressivement, et en le faisant tourner au-tour de l'os ~ui se détache et est finalement rejeté vers la droite de la figure 17 tandis que la viande ressort à droite de la figure 16. La chaine 79 est bien en-tendu munie d'aspéri-tés facili-tant llen-trainement de la viande.
Au mouvement de translation du collier transmis par la chaine est superposé un mouvement alternatif d'une ampleur sensiblement égale à l'entraxe en-tre deux cisailles. Ce mouve-ment additionnel est transmis par des moyens connus, communiqué
20 de préférence ~ l'outil portant l'ensemble des cisailles.
La figure 18 montre en élévation l'appareil à désos-ser le jarret et la "boite à moelle"; la figure 19 en présente un détail agrandi. On voit en 88 un bati de tour d'axe 89 avec une poulie 90 entraînée par une courroie 91. Une boîte 92, ou-verte, munie dans son fond d'une cale réglable 93, peut fixer Ie jarret ou la bo~te à moelle par une de leurs extrémités en le serrant entre la cale 93 et une ouverture 94. L'autre extré-mité de l'os est serrée sur l~ pointe 95 de l'axe 89 réglable axialement par des moyens connus non représentés. Une pièce an-30 nulaire 96 entoure l'os et se déplace par translation grace àune tige filetée passant à travers un écrou 97 de la pièce 96.
Les dispositifs de commande de cette tige et le débrayage ne 9 _ ~2~8 sont pas représentés.
La pièce annulaire 96 soutient une ou plusieurs tiges 98 portant des leviers 98a articulés en 99 et à leur extrémité
une cisaille rota-tive dont les dispositifs de commande non re-présen-tés sont analogues à ceux décri-ts (figure 10~. Les arti-culations 99 sont munies de ressorts appuyan~t les cisailles 100 sur l'os à desosser. Pour éviter que les cisaille~s n'enta-ment l'os, elles sont aecompagnées de deux palpeurs 101 e-t 102 pouvant péné~trer la viande mais non l'os~ réglés de telle ma-nière que la ligne de leurs extrémités soit inclinable en pas-sant par le bord ~ranchant de la cisaille. Selon un moyen cpnnu deux tiges coulissantes portant la cisaille et le deuxième pal-peur à l'intérieur du bras 98a seront reliées à un même pignon d'engrenage fixe, ainsi que le palpeur central. D'autres va-riantes mécani~ues connues peuvent être utilisées pour mainte-nir l'alignement.
Les figures 20, 21 représentent en éléva-tion e-t en plan et la figure 22 en rabattemen~t partiel selon XX de la figure 21, l'ensemble des dispositifs de désossage de la pa-lette provenant du lever d'épaule. Une table de travail 103supporte de gauche à droite un premier tapis d'entraînement sur-baissé 104 avec ses cylindres d'entraînement 105 et 106, au -dessus de lui, trois tapis 110, 111, 112 sont séparés par deux ; ~postes de travail 113, 114 fixés à la table 103. Les axes de commande des trois tapis supportés par la table 103 sont re-pérés en (115,116), (117,118), (119,120). Le tapis 111 est dédoublé en présentant ainsi une séparation où s'engagera l'arête de la palette après enlèvement de la viande infé-rLeure 128 tandis que l'os de palette reposera à plat sur les deux parties du tapis 111. La palette 121 est déposée sur le tapis 110, partie plate en avant, avec l'os du jumeau en dessous Le poste 113 compor-te deux cisailles verticales -- ~0 --~2~
122, 123 en-tre lesquelles va slengager l'os du jumeau, et de part et d'autre de ces cisailles des cisailles horizontales 124 ~ situées sensiblement au niveau du plan horizontal tangent au -dessus des cisailles verticales. Ces cisailles 121~ sont recou-vertes d'un carter 125 les protégeant.
L'axe 116 es-t réglé en hauteur de telle manière que - l'os 130 de la palette (figures 20 et 22) s'engage au-dessus des cisailles horizontales 124 avec l'os du jumeau 131 entre les cisailles verticales (figure 22) la viande 128 située à
1.0 la partie inférieure de la palette va être détachée et -tomber sur le tapis 104 qui l'entraine, tandis que l'os revêtu de la viande supérieure 129 s'engage sur le double tapis 111 qui va " le conduire au poste de travail 114 comprenant une rangée de cisailles horizontales 126 protégées par un carter 108. L'axe 118 du double tapis est réglé de telle manière que l'os de pa-lette dont la partie supérieure est plate s'engage en dessous des cisailles 126 et à leur contàct la viande supérieure 129 va alors etre détachée et s'engager sur le carter 108 puis sur le tapis supérieur 112 tandis que l'os dé-taché maintenant de 20 toute sa viande, tombe sur un tapis inférieur transversal 107 ou un simple plan incliné glissant le faisant tomber sur un tapis de sortie des os non représenté. On voit que la viande in~érieure 128 est tombée sur le tapis 104 et la viande,supé-rieure 129 sur le tapis 112; elles sont conduites.toutes les deux au -tapis. central 8 déjà décrit en figure 1.
On va décrire maintenant les opérations.,de..désossage ,ef~ectuées sur une deuxième voie, aux postes 18, 19,.20, 21 de la figure 1. La figure 23 montre la carcasse résiduelle posée à plat et redressée. Les os sont en dessous et dessinés en pointillés. Un contour 130 - 131 en traits discontinus indique la région supérieure où la viande va être enlevée au premier poste (19~, le trait 130 étant sensiblement à deux 891al~
centimètres de la noix d'entrecôte. Il est tracé au cou-teau pour permettre la mise en place d~s appareils, et est prolongé
selon le -trai-t 132 pour détacher le flanchet. Un deuxième con-tour 130, 133 indique la région d'enlèvemen-t au deuxième poste (20) principalement au-dessus de la colonne vertébrale. Une coupe est ensui-te e~fectuée selon la ligne 134 en détachant la cuisse qui sera trai-tée ultérieurement. Au troisième poste (21) on enlève alors la viande comprise entre les traits 130 -133 - 134. Dans la région opposée entre les traits 133 et 134 10 aucune viande n'est plus à enlever.
Les figures 24 et 25 montrent la carcasse déposée à
plat sur le plan incliné 135, tirée par le croche-t 136 qui redresse et soulève la jambe. A l'extrémité droite de la table se trouve une roulette 137 et un guide 138 tous deux circulai-res. La roulette s'engage dans le "trou de moelle" et les ver-tèbres s'appuient latéralement sur le guide. La table 135 est suivie d'une table 139 horizontale munie d'une chaine d'entraî-nement guidée pa~ deux pignons 140 et 141 déterminant une prer mière région inclinée de la chaine dont les maillons particu-20 liers sont aptes à saisir la colonne vertébrale de la carcassepour l'entrainer en la guidant alignée sur la chaine, ladite colonne vertébrale servant alors d'axe de référence pour les op~rations qui suivent.
La figure 26 représente une coupe schématique par-tielle d'un desdits maillons, vue dans le sens de la flèche de la figure 25.
On voit en 143 un axe d'articulation de deux mail-lons, ayant une tête 144 et un écrou 145. On voit en 146 la partie extrème articulée d'un maillon dont le res-te n'est pas 30 représenté. Le maillon adjacen-t articulé sur le m8me axe 143 est représenté en coupe partielle. Il comprend une partie 147 guidée entre un rail fixe rectiligne 151 et un rail interca-laire 150, et une partie 148 coulissant dans la première, une tige 152 fixée à la partie 147 coulissant dans l'ouverture 153 de la pièce 1L~8. La pièce 147 présente une griffe 154 apte à
pénétrer dans le "trou de moelle" de la carcasse et la pièce 155 une contre-griffe venant se resserrer sur l'os grâce aux ressorts de rappel 149 tendant à resserrer la pièce lL~8 sur la pièce 1l~7, tandis que l'in-tercalaire 150 de largeur variable a son bord droit tenant momentanément écartées les pièces 147 et 148 avant la saisie de la coilonne vertébrale 156. Sur la 10 carcasse on a représenté une cote 157 aboutissant ~ /ll'os du gros bout" 158.
La flèche 130 représente le trait de coupe déjà dit (figure 23) correspondant au "premier poste" de découpe qi~li va détacher en raclant les côtes toute la viande située à droite de la flèche 130 tandis que au "deuxième poste" sera détachée toute la viande adhérant à la colonne vertébrale à gauche de la flèche.
On va maintenant décrire avec les deux projections schématiques homologues 27 et 28 l'appareil servant au désossa-20 ge de poitrine (figures 23 et 26) au "poste un", la carcasseé-tant maintenue comme indiqué à la figure 25, couchée sur la table 139.
Un bâti en U 159 soutient un axe 160 tenant dans un boltier 161 un ensemble d'outils identiques, au nombre de 13 ~: sur: la figure, visibles individuellement de profil sur la fi-gure 23. Chacun de ces outils comprend une lame 162 coulissant : dans::deux ouvertures 163 du boîtier 161, surmontée d'un guide 164 coulissant dans une rainure 165 en enfermant un ressort de compression 166. L'outil comprend aussi au-dessus de ~haque 30 lame un support allongé légèrementlccmpressible 167 tenant une cisaillè 168 dont la commande mécanique n'est figurée que par un axe 169 llé à l'outil. Chaque lame est terminée en 170 par .
un bord tranchant. Un rabattement en coupe autour du -trait B
mon-tre en 171 la forme de la lame ayant lat~ralement des bords tranchants.
Par ailleurs, le bâti 159 peut osciller autour d'un axe 172 lié à un support 173 non figuré susceptible lui-meme de translation dans le sens de la longueur des outils.
L'appareil est alors utilisé comme suit. On avance le bati, les lames de couteaux dirigées vers le bas dans la coupe 130. Les couteaux s'enfoncent entre les cotes et les cisailles - 10 viennent à leur contact et détachent la viande qui est ramenée progressivement en arrière,à droite sur la figure 26, par la translation en marche arrière du support 173, tandis qu'une lé-gère inclinaison autour de l'axe 172 se produit naturellement pour ~ue la ligne des cisailles épouse l'inclinaison variable des cotes. Pour que les lames puissent pénétrer effectivement entre les cotes malgré la variation de dimensions des bovins et donc de l'écart intercostal, le montage des outils sur l' axe 160 sera fait en laissant aux articulations une certaine souplesse, à l'aide de moyens connus non représentés. Les lames peuvent s'effacer, grace aux ressor-ts 166, lorsqu'elles viennent buter contre l'os du "gros bout" de poitrine 158.
La demi-carcasse est alors entralnée au "deuxième . poste" et l'on va décrire l'appareil à desosser le trzin des cotes représenté par la figure 29 en plan, et par la figure 30 de profil. Une double potence 174 est susceptible d'une transla-. ~
tion horizontale schématisée par deux manchons 175 coulissant chacun sur un tube de guidage 176. La potence a deux bras hori-zontaux 177 suppartant un axe 178 permettant a un deuxième sup-port 170 en U de s'incliner. Un boitier 180 est tenu entre les branches de l'U par une double glissière rectangulaire 181 per-met-tan* un mouvement horizontal de translation alternative d1une amplitude d'environ 3 cm. Ce mouvement est obtenu par des moyens connus symbolisés par une boî-te 182 ra-t-tachée au suppor-t 179 et dans laquelle pénètre la glissière 181 dont un poin-t 182 sera commandé par un sys-tème bielle-manivelle 18~. Le bo1tier 180 comporte un axe 184 autour duquel sont articulés élastiquement un ensemble de bras 185 terminés par de peti-tes cisailles de dia-mètre environ 3 cm. Les articulations ont en même temps une élas-ticité transversale dont l'amplitude est limitée par des guides 186 passant à travers des ouvertures 187 et munies de butées 188 Les bras 185 sont aussi compressibles dans leur longueur par des 10 moyens non représentés.
Pour détacher le "train de côtes" la double potence glisse en position convenable, le support en U est incliné pour diriger vers le bas l'ensemble des bras se dépla~ant isolément d'une manière élastique pour permettre aux cisailles de s'intro-duire entre les cotes puis de contourner les aspérités de ltéchi-ne visibles sur la figure 26. L'appareil semi automatique de pré-férence sera conduit par un spécialiste.
La carcasse es-t ensuite déplacée au "poste 3" guidée par la chaîne déjà dite et tirée par le crochet 136. Un couperet 20 opère la coupe de la cuisse suivant la ligne 134 montrée sur la figure 23, et cet-te cuisse est emmenée par son crochet pour etre traitée dans un poste ultérieur (figures 31 à 36). Le désossage en "troisième poste" a lieu en ce moment avec la meme machine et la meme opération qu'en "poste 2".
On va maintenant décrire le désossage de la cuisse avec une première opéra~ion décrite à l'aide des figures 31 en élévation et 32 en plan.
Un tapis roulant 189 est entrainé de gauche à droite par un embrayage à friction d'axe 190. La cuisse est déposée sur 30 ce tapis, l'os de queue 191 et l'os de quasi 192 à gauche. Un crochet est introduit dans le"trou d'os" e~ 193 attaché au cable 194 lié ~ un point fixe à l'extrémité d'un support suspendu 1~5 par exemple.
Un ensemble de cisailles tournantes 196 alignées sui-vant une courbe, suspendues par un système articulé 197 à un axe mobile verticalement et équilibré par contrepoids 199 est apte à
venir soulever l'os de quasi et à le détacher tandis ~ue le ta-pis emm~ne la cuisse au poste suivant (figures 33 et 34).
Un cou-teau, non représenté, agissant suivant la flèche F détache à gauche le rumsteak Un bâti 241 entoure le tapis 189 et porte en 242 un ensemble de tiges horizon-tales munies d'arti-10 culation 243 dirigeant vers le bas avec un angle de 10 à 20 avec des moyens de pression élastique non représentés, un ensem-ble de clsailles dont les centres sont alignés selon une courbe visible sur la figure 34 réglée pour que l'ensemble des cisailles soit apte à détacher la tranche marquée par des hachures (figu-re 33).
Le reste de la cuisse parvient alors au poste repré-senté schématiquement par la figure 35 en élévation et par la figure 36 en rabattement de profil. Un couple de rouleaux 200 de même axe et jointifs, ou mieux deux couples successifs de dia-20 mètres croissan-ts soulèvent la crosse 201 qui s'engage dans un arceau ~e cisailles inclinées 202. Les rouleaux ~00 s'éclipsent alors latéralement et tout le poids de la cuisse pèse alors sur l'arceay de cisailles. La pression exercée sur la cisaille infé-rieure déclenche alors automatiquement un resserremen-t élastique (flèches f de la figure 35) de toutes les cisailles autour de l'os~de c~uisse, l'arceau ouvert devenant un anneau tronconique.
~; En même temps se déclenche un mouvement tournant de cet anneau~
continu ou fait d'oscillations alternatives (flèches g de la figure 36) d'une ampli~tude sensiblement égale à l'écart angulai-30 re de deux cisailles. La crosse 201 s'est avancée d'abord en 201b par l'action conjuguée du tapis 189 et des cylindres 200, puis du tapis seul. Les os passent finalement à travers l'anneau des cisailles et toute la viande séparée est entraînée ex-térieurement sur le tapis 189, puis sur un tapis transversal la déversan-t sur le -tapis central 8, les os de cuisse étant dé-viés sur un tapis par-ticulier non représenté.
On va maintenant décrire plus en détail les machines et opérations de mise en forme. Les différents morceaux de vian-de résultant des opérations déjà décrites on-t été amenés par le -tapis roulant 8 sur la plateforme tournante 2 (figure 2), e-t dis-tribués aux huit pos-tes 15 par les 4 orienteurs.
de profil Les figures 37 et 38 représentent en coupe/et de face un tube de mise e ~ orme de paroi 203. Ce tube est représenté
comme un cylindre à base circulaire mais cet-te base pourra être ovale ou de forme plus complexe. Ce tube est tapissé intérieure-ment de plusieurs tapis rou]ants identiques tels que 204 contour-nant des poulies telles que 205 et 206, 207 et 208. Tous les ta-pis, quatre dans l'exemple d'application des figures 37 et 38 tournent simultanément grâce à des jeux d'engrenages côniques 212, 213 - 21L~, 215 - 216, 217 - 218, 219, portés par des axes 220, 221, 222, 223 tournant dans des paliers 228. L'un des axes 20 tel que 220, est commandé par un moteur M. Des dispositifs de tension de courroies sont prévus, représen-tés schématiquement par le montage du système de poulies d'~xes 206, 208 .. d'une des extrémités du tube au moins dans un boitier relié au tube par l'intermédiaire de moyens de compression tels que ressorts 224 par exemple, ou mieux pistons maintenus sous pression cons~
tante, dont le corps 225 est fixé au tube et le piston 226 au support 227 de chaque poulie.
La figure 39 représente, vu de face, un barillet 228 comprenant quatre tubes identiques à ceux qui viennent d'être 30 décrits. Un disposi-tif non représenté assure la rotation de ce barillet par quarts de -tours, toutes les vingt minutes de pré-férence, pour charger successivement chacun des quatre tubes qui J~l0~1 le constituen-t en un cycle de 4 x 20 minutes.
La figure 40 représente en perspective le disposi-tif d'introduction de la viande dans un des quatre tubes 203 de chaque barillet. Trois des tapis 204 sont par-tiellement repré-sentés.
Un bol-tier d'introduction de la viande comprend une partie fixe 229 conformée intérieurement en un ~emi-contour 230 en prolongement du tube 203. Une partie mobile 231 est con-formée aussi in-térieuremen-t en demi-contour susceptible d'une 10 translation 232 ~ 233 définissant une position d'ouverture et une position de fermeture pour laquelle les deux demi-contours se complètent en un "cylindre" unique en prolongement du tube 203 de forme cylindrique ou non.
La partie fixe 229 comporte un fond plat 234 sur le-quel vient racler l'arete inférieure 235 de la partie mobile 231 dont la translation est assurée à l'aide d'une tige 236. La vian-de est intro.duite dans le boîtier par une ouverture supérieure 237 existant lorsque 231 est en position ouverte. La fermeture . de la partie mobile 231 conforme donc la viande d'une manière 20 cylindrique .ou non. Un piston 238 d'axe 239 pousse alors la viande.se.lon l'axe commun des demi-contours et l'introduit dans le tube,.203 où les tapis 204 l'emmènent à l'extrémité du tube, à une vites.se reglable pour garder la viande en compression.
La figure 41 montre une installation 240 comportant huit c.ouples. de barillets. dont chacun comprend quat~e tubes du ~; type.. 203, La figure 42 représente en plan cette installation. El-le. comprend des moyens de réfrigération non représentés amenant la surf.ace extérieure de la viande au voisinage de 0, à la sor-tie des tubes, et assurant ainsi sa mise en forme. A la sortie 30 de cette installation la viande en forme est conservée dans les salles de stockage représen-tées en 17 sur la figure 2. Grace à
la rapidité de traitement de la viande chaude~ l'invention per-~L0~8~
met non seulement une mise en forme mais sur-tout une conser-vation vingt fois supérieure à celle de l'art connu.
Les descriptions précédentes sont données à titre d' exemple de réalisation de la mise en oeuvre du procédé. Diverses variantes sont possibles à chaque poste de travail sans sortir du cadre de l'invention, et très par-ticulièrement en ce qui con~
cerne les moyens de mise en forme en continu ou discontinu avec d'autres moyens techniques connus pouvant concourir au meme but.
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Le bâ-ti est fermé à sa partie supérieure, d'un cô*é par un fermoir fixe 82, de l'autre par un fermoir 83 coulissant ho-rizontalement, e-t poussé vers le fermoir fixe par un piston 84 glissant dans un cylindre 85 lié au bâti.
Le collier 86 est introduit dans le bâti, au dessus de la chaîne 79, l'os 86a étant à la partie supérieure, res-serré en-tre les ~ermoirs 82, 83.
Un ensemble de cisailles 87 du type déjà décrit est dirigé entre l'os et la chair pour détacher progressivement 10 celle-ci~ tandis que la chaine inclinée 79 entraine le collier en le soulevant progressivement, et en le faisant tourner au-tour de l'os ~ui se détache et est finalement rejeté vers la droite de la figure 17 tandis que la viande ressort à droite de la figure 16. La chaine 79 est bien en-tendu munie d'aspéri-tés facili-tant llen-trainement de la viande.
Au mouvement de translation du collier transmis par la chaine est superposé un mouvement alternatif d'une ampleur sensiblement égale à l'entraxe en-tre deux cisailles. Ce mouve-ment additionnel est transmis par des moyens connus, communiqué
20 de préférence ~ l'outil portant l'ensemble des cisailles.
La figure 18 montre en élévation l'appareil à désos-ser le jarret et la "boite à moelle"; la figure 19 en présente un détail agrandi. On voit en 88 un bati de tour d'axe 89 avec une poulie 90 entraînée par une courroie 91. Une boîte 92, ou-verte, munie dans son fond d'une cale réglable 93, peut fixer Ie jarret ou la bo~te à moelle par une de leurs extrémités en le serrant entre la cale 93 et une ouverture 94. L'autre extré-mité de l'os est serrée sur l~ pointe 95 de l'axe 89 réglable axialement par des moyens connus non représentés. Une pièce an-30 nulaire 96 entoure l'os et se déplace par translation grace àune tige filetée passant à travers un écrou 97 de la pièce 96.
Les dispositifs de commande de cette tige et le débrayage ne 9 _ ~2~8 sont pas représentés.
La pièce annulaire 96 soutient une ou plusieurs tiges 98 portant des leviers 98a articulés en 99 et à leur extrémité
une cisaille rota-tive dont les dispositifs de commande non re-présen-tés sont analogues à ceux décri-ts (figure 10~. Les arti-culations 99 sont munies de ressorts appuyan~t les cisailles 100 sur l'os à desosser. Pour éviter que les cisaille~s n'enta-ment l'os, elles sont aecompagnées de deux palpeurs 101 e-t 102 pouvant péné~trer la viande mais non l'os~ réglés de telle ma-nière que la ligne de leurs extrémités soit inclinable en pas-sant par le bord ~ranchant de la cisaille. Selon un moyen cpnnu deux tiges coulissantes portant la cisaille et le deuxième pal-peur à l'intérieur du bras 98a seront reliées à un même pignon d'engrenage fixe, ainsi que le palpeur central. D'autres va-riantes mécani~ues connues peuvent être utilisées pour mainte-nir l'alignement.
Les figures 20, 21 représentent en éléva-tion e-t en plan et la figure 22 en rabattemen~t partiel selon XX de la figure 21, l'ensemble des dispositifs de désossage de la pa-lette provenant du lever d'épaule. Une table de travail 103supporte de gauche à droite un premier tapis d'entraînement sur-baissé 104 avec ses cylindres d'entraînement 105 et 106, au -dessus de lui, trois tapis 110, 111, 112 sont séparés par deux ; ~postes de travail 113, 114 fixés à la table 103. Les axes de commande des trois tapis supportés par la table 103 sont re-pérés en (115,116), (117,118), (119,120). Le tapis 111 est dédoublé en présentant ainsi une séparation où s'engagera l'arête de la palette après enlèvement de la viande infé-rLeure 128 tandis que l'os de palette reposera à plat sur les deux parties du tapis 111. La palette 121 est déposée sur le tapis 110, partie plate en avant, avec l'os du jumeau en dessous Le poste 113 compor-te deux cisailles verticales -- ~0 --~2~
122, 123 en-tre lesquelles va slengager l'os du jumeau, et de part et d'autre de ces cisailles des cisailles horizontales 124 ~ situées sensiblement au niveau du plan horizontal tangent au -dessus des cisailles verticales. Ces cisailles 121~ sont recou-vertes d'un carter 125 les protégeant.
L'axe 116 es-t réglé en hauteur de telle manière que - l'os 130 de la palette (figures 20 et 22) s'engage au-dessus des cisailles horizontales 124 avec l'os du jumeau 131 entre les cisailles verticales (figure 22) la viande 128 située à
1.0 la partie inférieure de la palette va être détachée et -tomber sur le tapis 104 qui l'entraine, tandis que l'os revêtu de la viande supérieure 129 s'engage sur le double tapis 111 qui va " le conduire au poste de travail 114 comprenant une rangée de cisailles horizontales 126 protégées par un carter 108. L'axe 118 du double tapis est réglé de telle manière que l'os de pa-lette dont la partie supérieure est plate s'engage en dessous des cisailles 126 et à leur contàct la viande supérieure 129 va alors etre détachée et s'engager sur le carter 108 puis sur le tapis supérieur 112 tandis que l'os dé-taché maintenant de 20 toute sa viande, tombe sur un tapis inférieur transversal 107 ou un simple plan incliné glissant le faisant tomber sur un tapis de sortie des os non représenté. On voit que la viande in~érieure 128 est tombée sur le tapis 104 et la viande,supé-rieure 129 sur le tapis 112; elles sont conduites.toutes les deux au -tapis. central 8 déjà décrit en figure 1.
On va décrire maintenant les opérations.,de..désossage ,ef~ectuées sur une deuxième voie, aux postes 18, 19,.20, 21 de la figure 1. La figure 23 montre la carcasse résiduelle posée à plat et redressée. Les os sont en dessous et dessinés en pointillés. Un contour 130 - 131 en traits discontinus indique la région supérieure où la viande va être enlevée au premier poste (19~, le trait 130 étant sensiblement à deux 891al~
centimètres de la noix d'entrecôte. Il est tracé au cou-teau pour permettre la mise en place d~s appareils, et est prolongé
selon le -trai-t 132 pour détacher le flanchet. Un deuxième con-tour 130, 133 indique la région d'enlèvemen-t au deuxième poste (20) principalement au-dessus de la colonne vertébrale. Une coupe est ensui-te e~fectuée selon la ligne 134 en détachant la cuisse qui sera trai-tée ultérieurement. Au troisième poste (21) on enlève alors la viande comprise entre les traits 130 -133 - 134. Dans la région opposée entre les traits 133 et 134 10 aucune viande n'est plus à enlever.
Les figures 24 et 25 montrent la carcasse déposée à
plat sur le plan incliné 135, tirée par le croche-t 136 qui redresse et soulève la jambe. A l'extrémité droite de la table se trouve une roulette 137 et un guide 138 tous deux circulai-res. La roulette s'engage dans le "trou de moelle" et les ver-tèbres s'appuient latéralement sur le guide. La table 135 est suivie d'une table 139 horizontale munie d'une chaine d'entraî-nement guidée pa~ deux pignons 140 et 141 déterminant une prer mière région inclinée de la chaine dont les maillons particu-20 liers sont aptes à saisir la colonne vertébrale de la carcassepour l'entrainer en la guidant alignée sur la chaine, ladite colonne vertébrale servant alors d'axe de référence pour les op~rations qui suivent.
La figure 26 représente une coupe schématique par-tielle d'un desdits maillons, vue dans le sens de la flèche de la figure 25.
On voit en 143 un axe d'articulation de deux mail-lons, ayant une tête 144 et un écrou 145. On voit en 146 la partie extrème articulée d'un maillon dont le res-te n'est pas 30 représenté. Le maillon adjacen-t articulé sur le m8me axe 143 est représenté en coupe partielle. Il comprend une partie 147 guidée entre un rail fixe rectiligne 151 et un rail interca-laire 150, et une partie 148 coulissant dans la première, une tige 152 fixée à la partie 147 coulissant dans l'ouverture 153 de la pièce 1L~8. La pièce 147 présente une griffe 154 apte à
pénétrer dans le "trou de moelle" de la carcasse et la pièce 155 une contre-griffe venant se resserrer sur l'os grâce aux ressorts de rappel 149 tendant à resserrer la pièce lL~8 sur la pièce 1l~7, tandis que l'in-tercalaire 150 de largeur variable a son bord droit tenant momentanément écartées les pièces 147 et 148 avant la saisie de la coilonne vertébrale 156. Sur la 10 carcasse on a représenté une cote 157 aboutissant ~ /ll'os du gros bout" 158.
La flèche 130 représente le trait de coupe déjà dit (figure 23) correspondant au "premier poste" de découpe qi~li va détacher en raclant les côtes toute la viande située à droite de la flèche 130 tandis que au "deuxième poste" sera détachée toute la viande adhérant à la colonne vertébrale à gauche de la flèche.
On va maintenant décrire avec les deux projections schématiques homologues 27 et 28 l'appareil servant au désossa-20 ge de poitrine (figures 23 et 26) au "poste un", la carcasseé-tant maintenue comme indiqué à la figure 25, couchée sur la table 139.
Un bâti en U 159 soutient un axe 160 tenant dans un boltier 161 un ensemble d'outils identiques, au nombre de 13 ~: sur: la figure, visibles individuellement de profil sur la fi-gure 23. Chacun de ces outils comprend une lame 162 coulissant : dans::deux ouvertures 163 du boîtier 161, surmontée d'un guide 164 coulissant dans une rainure 165 en enfermant un ressort de compression 166. L'outil comprend aussi au-dessus de ~haque 30 lame un support allongé légèrementlccmpressible 167 tenant une cisaillè 168 dont la commande mécanique n'est figurée que par un axe 169 llé à l'outil. Chaque lame est terminée en 170 par .
un bord tranchant. Un rabattement en coupe autour du -trait B
mon-tre en 171 la forme de la lame ayant lat~ralement des bords tranchants.
Par ailleurs, le bâti 159 peut osciller autour d'un axe 172 lié à un support 173 non figuré susceptible lui-meme de translation dans le sens de la longueur des outils.
L'appareil est alors utilisé comme suit. On avance le bati, les lames de couteaux dirigées vers le bas dans la coupe 130. Les couteaux s'enfoncent entre les cotes et les cisailles - 10 viennent à leur contact et détachent la viande qui est ramenée progressivement en arrière,à droite sur la figure 26, par la translation en marche arrière du support 173, tandis qu'une lé-gère inclinaison autour de l'axe 172 se produit naturellement pour ~ue la ligne des cisailles épouse l'inclinaison variable des cotes. Pour que les lames puissent pénétrer effectivement entre les cotes malgré la variation de dimensions des bovins et donc de l'écart intercostal, le montage des outils sur l' axe 160 sera fait en laissant aux articulations une certaine souplesse, à l'aide de moyens connus non représentés. Les lames peuvent s'effacer, grace aux ressor-ts 166, lorsqu'elles viennent buter contre l'os du "gros bout" de poitrine 158.
La demi-carcasse est alors entralnée au "deuxième . poste" et l'on va décrire l'appareil à desosser le trzin des cotes représenté par la figure 29 en plan, et par la figure 30 de profil. Une double potence 174 est susceptible d'une transla-. ~
tion horizontale schématisée par deux manchons 175 coulissant chacun sur un tube de guidage 176. La potence a deux bras hori-zontaux 177 suppartant un axe 178 permettant a un deuxième sup-port 170 en U de s'incliner. Un boitier 180 est tenu entre les branches de l'U par une double glissière rectangulaire 181 per-met-tan* un mouvement horizontal de translation alternative d1une amplitude d'environ 3 cm. Ce mouvement est obtenu par des moyens connus symbolisés par une boî-te 182 ra-t-tachée au suppor-t 179 et dans laquelle pénètre la glissière 181 dont un poin-t 182 sera commandé par un sys-tème bielle-manivelle 18~. Le bo1tier 180 comporte un axe 184 autour duquel sont articulés élastiquement un ensemble de bras 185 terminés par de peti-tes cisailles de dia-mètre environ 3 cm. Les articulations ont en même temps une élas-ticité transversale dont l'amplitude est limitée par des guides 186 passant à travers des ouvertures 187 et munies de butées 188 Les bras 185 sont aussi compressibles dans leur longueur par des 10 moyens non représentés.
Pour détacher le "train de côtes" la double potence glisse en position convenable, le support en U est incliné pour diriger vers le bas l'ensemble des bras se dépla~ant isolément d'une manière élastique pour permettre aux cisailles de s'intro-duire entre les cotes puis de contourner les aspérités de ltéchi-ne visibles sur la figure 26. L'appareil semi automatique de pré-férence sera conduit par un spécialiste.
La carcasse es-t ensuite déplacée au "poste 3" guidée par la chaîne déjà dite et tirée par le crochet 136. Un couperet 20 opère la coupe de la cuisse suivant la ligne 134 montrée sur la figure 23, et cet-te cuisse est emmenée par son crochet pour etre traitée dans un poste ultérieur (figures 31 à 36). Le désossage en "troisième poste" a lieu en ce moment avec la meme machine et la meme opération qu'en "poste 2".
On va maintenant décrire le désossage de la cuisse avec une première opéra~ion décrite à l'aide des figures 31 en élévation et 32 en plan.
Un tapis roulant 189 est entrainé de gauche à droite par un embrayage à friction d'axe 190. La cuisse est déposée sur 30 ce tapis, l'os de queue 191 et l'os de quasi 192 à gauche. Un crochet est introduit dans le"trou d'os" e~ 193 attaché au cable 194 lié ~ un point fixe à l'extrémité d'un support suspendu 1~5 par exemple.
Un ensemble de cisailles tournantes 196 alignées sui-vant une courbe, suspendues par un système articulé 197 à un axe mobile verticalement et équilibré par contrepoids 199 est apte à
venir soulever l'os de quasi et à le détacher tandis ~ue le ta-pis emm~ne la cuisse au poste suivant (figures 33 et 34).
Un cou-teau, non représenté, agissant suivant la flèche F détache à gauche le rumsteak Un bâti 241 entoure le tapis 189 et porte en 242 un ensemble de tiges horizon-tales munies d'arti-10 culation 243 dirigeant vers le bas avec un angle de 10 à 20 avec des moyens de pression élastique non représentés, un ensem-ble de clsailles dont les centres sont alignés selon une courbe visible sur la figure 34 réglée pour que l'ensemble des cisailles soit apte à détacher la tranche marquée par des hachures (figu-re 33).
Le reste de la cuisse parvient alors au poste repré-senté schématiquement par la figure 35 en élévation et par la figure 36 en rabattement de profil. Un couple de rouleaux 200 de même axe et jointifs, ou mieux deux couples successifs de dia-20 mètres croissan-ts soulèvent la crosse 201 qui s'engage dans un arceau ~e cisailles inclinées 202. Les rouleaux ~00 s'éclipsent alors latéralement et tout le poids de la cuisse pèse alors sur l'arceay de cisailles. La pression exercée sur la cisaille infé-rieure déclenche alors automatiquement un resserremen-t élastique (flèches f de la figure 35) de toutes les cisailles autour de l'os~de c~uisse, l'arceau ouvert devenant un anneau tronconique.
~; En même temps se déclenche un mouvement tournant de cet anneau~
continu ou fait d'oscillations alternatives (flèches g de la figure 36) d'une ampli~tude sensiblement égale à l'écart angulai-30 re de deux cisailles. La crosse 201 s'est avancée d'abord en 201b par l'action conjuguée du tapis 189 et des cylindres 200, puis du tapis seul. Les os passent finalement à travers l'anneau des cisailles et toute la viande séparée est entraînée ex-térieurement sur le tapis 189, puis sur un tapis transversal la déversan-t sur le -tapis central 8, les os de cuisse étant dé-viés sur un tapis par-ticulier non représenté.
On va maintenant décrire plus en détail les machines et opérations de mise en forme. Les différents morceaux de vian-de résultant des opérations déjà décrites on-t été amenés par le -tapis roulant 8 sur la plateforme tournante 2 (figure 2), e-t dis-tribués aux huit pos-tes 15 par les 4 orienteurs.
de profil Les figures 37 et 38 représentent en coupe/et de face un tube de mise e ~ orme de paroi 203. Ce tube est représenté
comme un cylindre à base circulaire mais cet-te base pourra être ovale ou de forme plus complexe. Ce tube est tapissé intérieure-ment de plusieurs tapis rou]ants identiques tels que 204 contour-nant des poulies telles que 205 et 206, 207 et 208. Tous les ta-pis, quatre dans l'exemple d'application des figures 37 et 38 tournent simultanément grâce à des jeux d'engrenages côniques 212, 213 - 21L~, 215 - 216, 217 - 218, 219, portés par des axes 220, 221, 222, 223 tournant dans des paliers 228. L'un des axes 20 tel que 220, est commandé par un moteur M. Des dispositifs de tension de courroies sont prévus, représen-tés schématiquement par le montage du système de poulies d'~xes 206, 208 .. d'une des extrémités du tube au moins dans un boitier relié au tube par l'intermédiaire de moyens de compression tels que ressorts 224 par exemple, ou mieux pistons maintenus sous pression cons~
tante, dont le corps 225 est fixé au tube et le piston 226 au support 227 de chaque poulie.
La figure 39 représente, vu de face, un barillet 228 comprenant quatre tubes identiques à ceux qui viennent d'être 30 décrits. Un disposi-tif non représenté assure la rotation de ce barillet par quarts de -tours, toutes les vingt minutes de pré-férence, pour charger successivement chacun des quatre tubes qui J~l0~1 le constituen-t en un cycle de 4 x 20 minutes.
La figure 40 représente en perspective le disposi-tif d'introduction de la viande dans un des quatre tubes 203 de chaque barillet. Trois des tapis 204 sont par-tiellement repré-sentés.
Un bol-tier d'introduction de la viande comprend une partie fixe 229 conformée intérieurement en un ~emi-contour 230 en prolongement du tube 203. Une partie mobile 231 est con-formée aussi in-térieuremen-t en demi-contour susceptible d'une 10 translation 232 ~ 233 définissant une position d'ouverture et une position de fermeture pour laquelle les deux demi-contours se complètent en un "cylindre" unique en prolongement du tube 203 de forme cylindrique ou non.
La partie fixe 229 comporte un fond plat 234 sur le-quel vient racler l'arete inférieure 235 de la partie mobile 231 dont la translation est assurée à l'aide d'une tige 236. La vian-de est intro.duite dans le boîtier par une ouverture supérieure 237 existant lorsque 231 est en position ouverte. La fermeture . de la partie mobile 231 conforme donc la viande d'une manière 20 cylindrique .ou non. Un piston 238 d'axe 239 pousse alors la viande.se.lon l'axe commun des demi-contours et l'introduit dans le tube,.203 où les tapis 204 l'emmènent à l'extrémité du tube, à une vites.se reglable pour garder la viande en compression.
La figure 41 montre une installation 240 comportant huit c.ouples. de barillets. dont chacun comprend quat~e tubes du ~; type.. 203, La figure 42 représente en plan cette installation. El-le. comprend des moyens de réfrigération non représentés amenant la surf.ace extérieure de la viande au voisinage de 0, à la sor-tie des tubes, et assurant ainsi sa mise en forme. A la sortie 30 de cette installation la viande en forme est conservée dans les salles de stockage représen-tées en 17 sur la figure 2. Grace à
la rapidité de traitement de la viande chaude~ l'invention per-~L0~8~
met non seulement une mise en forme mais sur-tout une conser-vation vingt fois supérieure à celle de l'art connu.
Les descriptions précédentes sont données à titre d' exemple de réalisation de la mise en oeuvre du procédé. Diverses variantes sont possibles à chaque poste de travail sans sortir du cadre de l'invention, et très par-ticulièrement en ce qui con~
cerne les moyens de mise en forme en continu ou discontinu avec d'autres moyens techniques connus pouvant concourir au meme but.
.
:
Claims (12)
1. Procédé de désossage de bovins ou autres quadrupè-des appliqué à des demi-carcasses de la bête dépouillée, compor-tant une suite d'opérations de découpage et de désossage effec-tuées, sur la viande chaude et encore souple, sans contact manuel et en temps suffisamment court pour que des germes n'aient pas le temps de contaminer la viande, caractérisé par la séquence sui-vante d'opérations, effectuées à des postes de travail successifs où la viande encore chaude est enlevée à l'aide de moyens mécani-ques, semi-automatiques et automatiques, comprenant sur une pre-mière voie : (1) le lever d'épaule, (2) la coupe du collier et lever du filet, de la bavette, de la bavette de flanchet, de la hampe, de l'onglet, du filet mignon et de la queue; sur une deu-xième voie traitant des morceaux détachés sur la première voie;
(3) désossage du jarret et de la "boîte à moelle" donnant la ma-creuse à pot au feu, (4) le désossage de la palette; sur une troisième voie suivie par la carcasse résiduelle, accrochée de façon que le "trou de moelle" soit rendu rectiligne pour four-nir une ligne de repère à l'action d'outils mécaniques : (5) le désossage de la poitrine, (6) le désossage du train de côtes, (7) le désossage de la cuisse.
(3) désossage du jarret et de la "boîte à moelle" donnant la ma-creuse à pot au feu, (4) le désossage de la palette; sur une troisième voie suivie par la carcasse résiduelle, accrochée de façon que le "trou de moelle" soit rendu rectiligne pour four-nir une ligne de repère à l'action d'outils mécaniques : (5) le désossage de la poitrine, (6) le désossage du train de côtes, (7) le désossage de la cuisse.
2. Installation pour la mise en oeuvre du procédé de désossage selon la revendication 1, comprenant, pour chaque demi carcasse, un rail et des crochets de suspension de la demi-car-casse par la crosse arrière, caractérisée par un entraînement sur une première voie de ladite demi-carcasse chaude entre deux couples de courroies tournant autour d'axes verticaux précisant la translation, à un premier poste un dispositif mécanique com-portant des moyens tranchants pour lever l'épaule pendant la translation de la demi-carcasse, à un deuxième poste des moyens de coupe du collier et des moyens semi-automatiques de lever du filet, de la bavette, de la bavette de flanchet, de la hampe, de l'onglet, du filet mignon et de la queue; sur une deuxième voie sensiblement perpendiculaire à la première où les morceaux détachés sont entraînés par tapis roulant,des moyens de désossa-ge du collier, des moyens de désossage du jarret et de la "boîte à moelle" à l'aide d'un tour adapté à recevoir une pluralité de cisailles tournantes appliquées élastiquement autour de l'os, des moyens de désossage de la palette provenant du lever d'épau-le entraînée à plat par tapis roulant à deux postes successifs où un jeu de cisailles détache la viande inférieure et la vian-de supérieure; sur une troisième voie parallèle à la deuxième où la demi-carcasse résiduelle est entraînée par son crochet de suspension sur un plan incliné où une molette et un guide sont aptes à redresser la colonne vertébrale saisie ensuite par une chaîne d'entraînement munie de crochets élastiques entraînant la demi-carcasse résiduelle à un premier poste de découpe de la poitrine à l'aide d'un outil semi-automatique comportant des cisailles associées à des lames tranchantes, tandis que le flanchet est détaché à la main, conduit par un spécialiste, puis à un deuxième poste de découpe du train de côtes par un autre jeu de cisailles pénétrant entre les côtes, et entre les aspérités de la colonne vertébrale, un couperet opérant ensuite la coupe de la cuisse entraînée et traitée plus loin, puis à un troisième poste où un jeu de cisailles identiques à celui du deuxième poste est conduit d'une ma-nière similaire; un tapis roulant à engrenage à friction en-traînant ladite cuisse découpée retenue par un crochet dans le trou d'os, un jeu curviligne de cisailles venant détacher l' os de quasi, un couteau détachant le rumsteak, le reste de la cuisse étant entraîné, un jeu curviligne de cisailles venant découper la tranche, l'os soulevé par des rouleaux et engagé
dans un arceau de cisailles se resserant élastiquement autour de la cuisse avec un mouvement tournant oscillant apte à déta-cher la viande de l'os; toute la viande détachée étant entraî-née par tapis roulants successifs à un poste de distribution.
dans un arceau de cisailles se resserant élastiquement autour de la cuisse avec un mouvement tournant oscillant apte à déta-cher la viande de l'os; toute la viande détachée étant entraî-née par tapis roulants successifs à un poste de distribution.
3. Installation selon la revendication 2, caractérisé
par un outil de découpe adapté à plusieurs postes dont le lever d'épaule, la découpe du filet, le désossage du collier, de la poitrine, du train de côtes, de l'os de quasi, de la tranche, comprenant un ensemble de cisailles tournantes, sensiblement au contact les unes des autres, formées chacune de deux lames coupantes tournant en sens inverse par des moyens connus, cha-cune desdites cisailles étant tenue dans une tige munie de de-grés de liberté unis à des moyens élastiques permettant à la ligne extrème de coupe des cisailles d'épouser une courbe va-riable, l'ensemble des tiges étant tenu dans un support muni d' autres degrés de liberté de translation et rotation, ledit sup-port monté équilibré étant maniable à la main.
par un outil de découpe adapté à plusieurs postes dont le lever d'épaule, la découpe du filet, le désossage du collier, de la poitrine, du train de côtes, de l'os de quasi, de la tranche, comprenant un ensemble de cisailles tournantes, sensiblement au contact les unes des autres, formées chacune de deux lames coupantes tournant en sens inverse par des moyens connus, cha-cune desdites cisailles étant tenue dans une tige munie de de-grés de liberté unis à des moyens élastiques permettant à la ligne extrème de coupe des cisailles d'épouser une courbe va-riable, l'ensemble des tiges étant tenu dans un support muni d' autres degrés de liberté de translation et rotation, ledit sup-port monté équilibré étant maniable à la main.
4. Installation selon la revendication 2, caractérisée par des moyens de désossage du collier comprenant une chaîne in-clinée amenant le collier dans un bâti en U, l'os étant pris entre un fermoir fixe et un fermoir mobile poussé horizontale-ment vers le premier, des cisailles conformes à la revendica-tion 2 animés par une translation alternative sensiblement pa-rallèle à l'entraînement de la chaîne étant aptes à détacher progressivement l'os de la chair.
5. Installation selon la revendication 2, caractéri-sée par un outil de désossage comportant une cisaille tournante et deux palpeurs adjacents ne pouvant pénétrer l'os, l'un au moins des palpeurs étant coulissant, le support de ladite ci-saille et les deux palpeurs étant en liaison mécanique par des moyens connus aptes à ce que, les extrémités des palpeurs déter-minant une ligne d'inclinaison variable, ladite ligne passe constamment par le bord de coupe de ladite cisaille.
6. Installation selon la revendication 5, caractérisée par des moyens de fixation sur un tour, successivement du jar-ret et de la "boîte à moelle" entraînés par rotation tandis que, au moins un outil selon la revendication 5, vient s'ap-pliquer élastiquement sur l'os sans le pénétrer, ledit outil étant fixé sur un support entraîné en translation le long de l' axe du tour.
7. Installation selon la revendication 2, caractéri-sée par une suite de tapis d'entraînement de la palette sou-mettant celle-ci à un groupe de cisailles tournantes détachant la viande de la face inférieure de la palette de part et d'au-tre de son arête, et à un autre groupe de cisailles détachant la viande de la face supérieure de ladite palette.
8. Installation selon la revendication 29 caractéri-sée par un outil de désossage de la poitrine, comportant des cisailles ayant sensiblement cinq centimètres de diamètre et comportant de plus avec chaque tige porte-cisailles une lame coupante montée élastiquement apte à pénétrer entre les côtes et à s'effacer élastiquement en fin de course en butant contre l'os du "gros bout de poitrine".
9. Installation selon la revendication 2, caractéri-sée par un outil de désossage du train de côtes comportant des cisailles ayant sensiblement trois centimètres de diamètre, le boîtier portant les cisailles ayant dans son support un mouve-ment de translation alternatif transversal ayant sensiblement la même amplitude que le diamètre des cisailles, ledit support comportant de plus des moyens d'inclinaison et de translation.
10. Installation selon la revendication 2, caracté-risée par un outil pour le désossage du quasi escamotable et comportant des cisailles disposées élastiquement d'une manière curviligne apte à épouser la forme de l'os de quasi pour le dé-tacher tandis que la cuisse est entraînée sur un tapis roulant.
11. Installation selon la revendication 2, caractéri-sée par un outil de découpe de la tranche comportant un ensemble curviligne de cisailles sensiblement horizontales aptes à dé-tacher la tranche tandis que la cuisse est entraînée par un tapis roulant.
12. Installation selon la revendication 6, caracté-risée, pour le désossage de la cuisse après enlèvement de l'os de quasi et le découpage du rumsteak, puis de la tranche par un outil selon la revendication 5, dont une pluralité de tiges porte-cisailles sont aptes à se resserrer autour de l'os lors-que ledit os amené par tapis roulant et soulevé par au moins un rouleau escamotable se présente entre lesdites cisailles dont les tiges les supportant sont tenues par un support animé
d'un mouvement de rotation autour de l'os continuant à être en-traîné par le tapis roulant sur lequel il repose par son autre extrémité.
d'un mouvement de rotation autour de l'os continuant à être en-traîné par le tapis roulant sur lequel il repose par son autre extrémité.
Applications Claiming Priority (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| FR7315804A FR2329208A1 (en) | 1973-05-03 | 1973-05-03 | PROCESS AND INSTALLATION FOR BONING OF CATTLE AND FORMING OF MEAT |
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| CA1028108A true CA1028108A (en) | 1978-03-21 |
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ID=9118727
Family Applications (1)
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|---|---|---|---|
| CA198,705A Expired CA1028108A (en) | 1973-05-03 | 1974-05-02 | Method and installation for the removal of bones and processing of beef |
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