BE889795A - Procede de fabrication d'une poutre preflechie, dont la poutre de base est une poutre mixte beton-acier, et poutre preflechie ainsi realisee. - Google Patents

Description

  .procédé de fabrication d'une poutre préfléchie, dont la poutre de base est une poutre mixte béton-acier, et poutre préfléchie ainsi réalisée". 

  
La présente invention concerne la réalisation d'une poutre préfléchie, dont la poutre de base est une poutre mixte béton-acier et à laquelle est adjoint après

  
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Dans les poutres connues de ce type, la membrure supérieure est en acier, ce qui augmente fortement le catit.

  
Par membrure supérieure, on désigne la partie dont les fibres sont soumises à des efforts de compression lors de l'utilisation normale de la poutre et par membrure inférieure la partie dont les fibres sont soumises à des efforts de

  
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Dans les procédés connus utilisant une poutrelle comme poutre de base, on est obligé de faire réaliser des poutrelles avec contre-flèche directement en aciérie, ce qui entraîne souvent des délaie d'exécution très longs. D'autre part, on est tributaire des dimensions de ces poutrelles, dimensions qui sont limitées pour des raisons de standardisation et notamment en hauteur.

  
Il faut encore citer que dans les procédés connus, des moyens spéciaux sont indispensables pour empêcher le déversement latéral de la membrure supérieure lors de la préflexion.

  
Pour remédier à ces divers inconvénients, il a paru avantageux de créer un procédé de fabrication qui permet une réduction du poids d'acier, une souplesse d'adaptation du profil aux hauteurs disponibles de l'ouvrage, on gain de temps de fabrication et une forte simplification d'exécution. Une poutre réalisée suivant l'invention est, au sortir de l'usine, achevée et opérationnelle, ne nécessitant plus aucttne opération de coffrage, ferraillage et bétonnage sur chantier.

  
Le procédé conforme à l'invention pour la fabrication d'une poutre préfléchie, dont la poutre de base est une poutre mixte béton-acier et à laquelle on adjoint un talon en béton après préflexion, est caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser une poutre de base composée d'une membrure supérieure formée d'un élément en béton, d'une membrure inférieure formée d'éléments en acier et d'une âme formée d'un élément en acier ajouré partiellement enrobé de béton. Dans un second temps, après préflexion, on adjoint le talon en béton et on complète l'enrobage de l'âme.

  
Suivant l'invention, la membrure supérieure en béton fait partie du tablier ou du plancher de l'ouvrage complet envisagé.

  
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barre en acier présentant des créneaux, ce qui permet d'adapter la hauteur de la poutre à la hauteur disponible de l'ouvrage et lui donne une grande souplesse pour le cintrage.

  
Pour mieux faire comprendre l'invention, celle-ci est décrite maintenant sur la base des dessins annexés, à titre d'exemple uniquement montrant en :
Figaro 1 une vue de profil d'une portion de poutre de base, avant la préflexion, suivant l'invention ; Figure 2 une coupe par 2-2 de figure 1 ;  Figure 3 une coupe analogue à celle de figure 2, après préflexion, et  Figure 4 une coupe analogie à celle de figure 2, dans un ensemble de poutres préfléehies suivant l'invention associé à un tablier en béton.

  
Comme on le voit aux dessins, le procédé consiste

  
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membrure supérieure est composée d'un élément en béton 1, la membrure inférieure d'éléments en acier 2 et l'âme d'un  élément en acier 3, ajouré et partiellement enrobé de béton en 4.

  
Dans un deuxième temps, la poutre de base est préfléchie, elle est munie d'un talon en béton 5 et l'enrobage

  
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d'un ou plusieurs plats, d'un élément profilé eu 2 ou encore d'un ou de plusieurs plats associés à des cornières, ou d'autres éléments appropriés.

  
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ce présente sous.forme d'une barre en acier munie de cré-

  
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férieure de cette barre est pleine et rendue solidaire de la membrure inférieure par tous moyens appropriés, soudure, boulons, cornières boulonnées ou soudées, etc. Cette barre peut aussi provenir du même profilé que la membrure inférieure et faire corps avec celle-ci, comme montré aux dessins. La partie supérieure de l'âme 3, c'est-à-dire la tête

  
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à l'aide de goujons, de plate soudés, de petites cornières soudées ou boulonnées ou encore, comme c'est le cas ici, par

  
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aux créneaux.

  
Des poutres ainsi réalisées revotent tout leur intérêt, lorsqu'elles sont associées à un plancher ou à un tablier en béton 8 (figure 4). Dans ce cas, les poutres

  
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plancher ou le tablier 8 et participe à la résistance de ce dernier.

  
Lorsque la poutre est de faible hauteur relative

  
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peut être remplacée par un plat ou une poutrelle légère

  
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de l'invention.

  
La poutre de base est soumise à la préflexion, soit par action de. vérins dans la partie courante de la poutre et blocage des extrémités, soit par action de vérins aux extrémités, la poutre étant bloquée en des points intermédiaires.

  
La préflexion est maintenue pendant le coulage et le durcissement du béton du talon et du béton d'enrobage de l'âme.

  
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lisation plus rationnelle de la matière et plus de souplesse

  
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préciable et un gain de temps important sur l'ensemble de l'ouvrage.

  
Le procédé permet une réduction du poids d'acier par la membrure supérieure constituée d'un élément en béton, lui-même indispensable dans l'exécution de l'ouvrage (plancher ou tablier).

  
Le procédé permet une souplesse d'adaptation grâce à l'âme constituée d'une barre à créneaux, dont l'avantage consiste encore à donner à la membrure en acier une grande souplesse avec une possibilité de cintrage sans aucame difficulté. la poutre de base peut donc être élaborée

  
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supérieure en béton, elle peut prendre toute forme désirée, puisqu'elle est coulée en usine lors de la préfabrication.

  
Pour la préflexion de la poutre de base suivant l'invention, la table de compression utilisée peut être dimensionnée, de telle sorte que sa raideur empêche le déversement latéral.

  
Il a été dit plus haut qu'une telle poutre sortant de l'usine ne nécessite plus aucune opération de coffrage ou de décoffrage, tout au plus faut-il compléter le plancher ou

  
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plément de béton. Cet avantage est très important, car les opérations de coffrage et surtout de décoffrage de poutres en élévation sont toujours très coûteuses, très longues et souvent dangereuses et nécessitent parfois l'utilisation de planchers de protection, lorsque l'ouvrage enjambe une voie de chemins de fer ou une route par exemple.

  
On a représenté en figure 2 la section d'une poutre unique, mais bien entendu on ne sertirait pas du  <EMI ID=19.1> 

  
vant le même procédé, dans le bat de rationaliser davantage la fabrication du plancher on du tablier en béton. 

  
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Procédé de fabrication d'une poutre préfléchie, dont la poutre de base est une poutre mixte béton-acier et à laquelle est adjoint on talon en béton après préflexion, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser une poutre de  base composée d'une membrure supérieure formée d'un, élément en béton, d'une membrure inférieure formée d'éléments en acier et d'une âme formée d'un élément en acier ajouré partiellement enrobé de béton.

Claims (1)

1. <EMI ID=21.1>

   caractérisé en ce qu'il consiste à couler tous les bétons nécessaires à la résistance de la poutre en service avant montage, en éliminant toute opération de coffrage, ferraillage et bétonnage en place.

   3. Poutre préfléchie réalisée suivant le procédé

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   membrure supérieure est en. béton, sa membrure inférieure en acier et son âme est mixte béton-acier.

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   ractérisée en ce que la membrure supérieure en béton fait partie du tablier ou plancher de l'ouvrage complet.

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   ractérisée en ce que son âme consiste en une barre en acier présentant des créneaux ou analogues, adaptables à la hauteur

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   brure inférieure, une bonne souplesse pour le cintrage.