"Système de diffusion de données La présente invention concerne des modifications, changements et amé- liorations apportés au système de transmission unidirectionnel de données décrit dans la demande de brevet français 75 18319 déposée le 6 juin 1975
aux noms conjoints des demandeurs et, en particulier, à un tel système utilisant des infrastructures hertziennes de systèmes de télévision normalisés.
Dans le système de transmission unidirectionnel ou de diffusion de données de la demande de brevet ci-dessus mentionnée, les données transmises sont arrangées en. paquets, chaque paquet ayant, au maximum, la durée active d'une ligne d'image de télévision. Les paquets sont insérés, soit à la place des signaux d'image, soit dans les lignes de retour de trame, entre les signaux'de synchronisation classiques des lignes de télévision.
Dans des systèmes de transmission de ce type, connus avant celui qui
est décrit dans la demande de brevet déjà citée, dans la durée active de chaque ligne sont rangées les informations relatives au texte apparaissant sur l'écran du poste récepteur et, afin de recourir à un nombre réduit de moyens de mise en page, on fait correspondre biunivoquement l'emplacement d'une information dans ladite durée active et son emplacement sur la ligne d'écriture propre à l'écran du téléviseur.
Outre les contraintes que ces dispositions imposent en ce qui concerne l'opération de mise en page des documents avant de les transmettre, l'exploitation des données se faisant au fil de leur arrivée, une relation rigide existe entre l'intervalle couvert par un caractère sur sa ligne d'écriture et l'intervalle de-temps occupé par les données correspon. dantes contenues dans son intervalle de temps de ladite durée active de ligne transmise, ce qui implique, pour une norme de modulation donnée, telle que
par exemple la modulation avec "non retour à zéro", une fréquence d'éléments binaires en relation\directe avec le nombre de caractères par ligne d'écriture. Si ce nombre, qui est fonction de la netteté des caractères sur l'écran du téléviseur, fait l'objet d'une norme, la fréquence d'éléments binaires s'en trouve figée,sans relation avec la norme (ou standard) adoptée pour la diffusion des signaux de télévision, et, à la limite, peut être incompatible avec la bande passante assignée aux émetteurs de télévision du système. On sait
par ailleurs que les largeurs des bandes passantes normalisées dans les différents pays sont effectivement très différentes allant de 6,0 MHz en France
à 4,2 MHz aux Etats-Unis, ce qui indique que l'incompabilité mentionnée cidessus peut en pratique se rencontrer.
Un objet de la présente invention consiste à prévoir un système de diffusion de données dans lequel des moyens simples permettent de se soustraire dans tous les cas à cette incompatibilité.
Un autre objet de la présente invention consiste encore à prévoir un
tel système dérivé par des modifications simples du système décrit dans la demande de brevet 75 18319 précitée. '
Par ailleurs, dans la demande de brevet français 76 27212 déposée le
6 septembre 1976 aux noms conjoints de l'Etablissement Public de Diffusion dit "Télédiffusion de France", Mlle Le Marouille et M. Fournier, il est décrit
un système de transmission et d'affichage de textes sur un écran de télévision, dans lequel une station émettrice diffuse des paquets de données provenant de plusieurs voies et multiplexés dans le temps, l'ensemble des paquets d'une voie constituant un magazine formé de plusieurs pages, Les données
d'une page commençant par un drapeau de page et les données de chaque page étant groupées en rangées (ou lignes de page), les données de chaque rangée étant précédées d'un drapeau de rangée-, . suivi dunuméro de la rangée, et suivies d'un drapeau de rangée. Le numéro de rangée détecté après chaque drapeau de rangée définit l'adresse à laquelle les données de la rangée doivent être emmagasinées dans une mémoire. Dans la demande de brevet français 76 29034 déposée le 22 septembre 1976 aux noms conjoints des demandeurs, on a décrit
un système d'affichage des données des rangées emmagasinées dans la mémoire mentionnée ci-dessus en utilisant un générateur de caractères alimentant un dispositif d'affichage à écran de télévision.
Il faut bien comprendre qu'en utilisant par rangée un drapeau de rangée il devient possible de diffuser les paquets de données dans une ligne de balayage sans que celle-ci corresponde au numéro de la rangée où ces données sont affichées.
Un autre objet de la présente invention consiste à prévoir un système
de diffusion de données qui utilise la possibilité indiquée ci-dessus, mais dans lequel on prévoit les moyens nécessaires pour passer simplement d'un canal de télévision dans un standard à un autre canal dans un autre standard.
Dans le système de diffusion de données de la demande de brevet principal, la station émettrice diffuse, sous forme de paquets, des données numériques proveant de plusieurs voies, les paquets des différentes voies étant multiplexées dans le temps. Chaque paquet comporte un préfixe contenant, outre ces signaux de synchronisation classiques et de code d'identification de voie, un signal de format de paquet indiquant la longueur de la suite de données qui suit le préfixe. La station émettrice comporte autant de coupleurs que de voies. Chaque coupleur comprend un circuit d'entrée dont l'entrée est reliée
à la sortie de la voie associée au coupleur et dont la sortie est reliée à l'entrée d'une mémoire de données dont la sortie peut être connectée à un circuit de multiplexage sous la commande d'un circuit de commande commun à tous les coupleurs. Chaque coupleur comprend encore un compteur alimenté à
une cadence prédéterminée. L'ordre d'inhibition du circuit d'entrée est donné <EMI ID=1.1>
compte prédéterminé, le signal de format introduit dans le préfixe de paquet ayant la valeur du contenu de la mémoire au moment de l'ordre d'inhibition. Quand le circuit de multiplexage est libre, le circuit de commande peut alors connecter la mémoire au circuit de multiplexage. Puis la mémoire est vidée, le compteur est remis à zéro et l'ordre d'inhibition est supprimé. La cadence prédéterminée du compteur est déterminée en fonction' de la vitesse de fonctionnement de l'équipement de réception.
Dans cet équipement de réception, les signaux qui suivent le préfixe, quand ledit équipement l'accepte, sont envoyés dans une mémoire tampon dont la sortie est reliée à un circuit de sortie. L'équipement de réception comprend encore un registre, de signal de format emmagasinant le signal de format du préfixe de chaque paquet reçu et un compteur alimenté par un signal d'horloge à la fréquence des éléments binaires des données, lequel, quand il a atteint son compte maximal, provoque le vidage de la suite des premières données entrées dans ladite mémoire tampon vers ledit circuit de sortie, la longueur de cette suite étant déterminée par la valeur enregistrée dans le registre de format, les signaux suivants étant inutilisés.
Suivant une caractéristique de la présente invention, il est prévu, dans la station émettrice, un registre comptant les données introduites dans la mémoire de données, ledit registre ayant une capacité maximale ajustable en fonction du standard du réseau de télédiffusion par lequel les données sont diffusées, ledit registre provoquant ledit ordre d'inhibition dudit circuit d'entrée quand le compte desdites données atteint ladite capacité maximale.
Suivant une autre caractéristique, le compteur de l'équipement de
<EMI ID=2.1>
binaires a une capacité maximale ajustable', égale à celle du registre de la station émettrice, le réglage de ladite capacité maximale étant directement effectué par le commutateur de canal de télévision.
Suivant une autre caractéristique, le circuit de récupération de
la fréquence des éléments binaires de l'équipement de réception comporte un circuit encordé comprenant un composant à impédance ajustable dont la valeur est réglée directement par la position du commutateur de canal de télévision.
Suivant une autre caractéristique, ledit composant à impédance ajustable est une varicap.
Les caractéristiques de la présente invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite
en relation avec les dessins joints, parmi lesquels;
la Fig. 1 représente le bloc-diagramme d'un système de diffusion de données dans lequel sont apportés les perfectionnements de l'invention,
la Fig, 2 est un diagramme de paquets de données permettant d'illustrer le fonctionnement du système de la Fig. 1,
la Fig. 3 est le diagramme d'un paquet de données particulier, montré à titre d'exemple,
la Fig. 4 est un bloc-diagramme de la partie logique de l'équipement d'émission, et <EMI ID=3.1>
Le système de diffusion de données de la Fig. 1 comprend une station émettrice comportant un équipement d'émission 41 et une antenne de télédif-
<EMI ID=4.1>
une antenne de réception 43, un récepteur de télévision 44 et un équipement de réception de données 45.
L'équipement d'émission 41 comprend une unité 46 dite "gérant", lequel est chargé de multiplexer dans le temps les messages de données provenant d'une pluralité de sources de données qui, dans l'exemple décrit est supposée limitée à sept sources 47 à 53. L'équipement 41 comprend encore une partie modulation 54 qui reçoit, d'une part, les signaux transmis par le gérant et, d'autre part, des signaux vidéo par une liaison 55, et qui transmet des signaux à un émetteur classique, non montré, qui alimente l'antenne 42. A
<EMI ID=5.1>
titre d'exemple, on trouvera la description d'une partie modulation 54, qui
ne fait pas partie de la présente invention, dans la demande de brevet français
75 18319, déjà citée, et, en particulier, en relation avec la Fig. 4 de celle-ci.
Les données transmises par le gérant 46 sont arrangées en paquets. Dans
la partie modulation 54, les paquets sont insérés à la place des signaux d'image, entre les signaux de synchronisation classiques des lignes de télévision.
La Fig. 2 montre un exemple de paquets de données transmis par le gérant
46, puis après modulation par l'antenne 42.
Le paquet a une longueur maximale de Nmax octets numérotés de 1 à Nmax
et se compose de deux parties. La première partie, appelée préfixe, est élaborée
<EMI ID=6.1> compte tenu de la longueur de la ligne utile de télévision et de la bande passante. Ainsi, dans le standard français à 625 lignes, Nmax peut atteindre
32, ce qui correspond à la norme L recommandé par le CCIR. Dans le standard américain à 525 lignes, étant donné la bande passante limitée, Nmax < 32.
Dans le préfixe, les deux octets 1 et 2 sont réservés à la synchronisation des éléments binaires du paquet et se composent, par exemple, chacun de la séquence des éléments binaires 10101010. L'octet 3 dit de "début" permet classiquement d'effectuer la synchronisation octet par octet et peut correspondre à la séquence 11100111. Les octets 4, 5 et 6 sont réservés à l'identification du service et sont élaborés sous forme codées par le gérant 46. L'octet 7 dit de continuité permet de compter les numéros ou indices de paquets
de 1 à 127 et donc de rendre compte des omissions de paquets ou d'erreurs
dans l'équipement de réception, Enfin, l'octet 8 indique le format du paquet, c'est à dire, quand un paquet ne comporte pas le nombre Nmax d'octets, le numéro du dernier octet ayant une signification.
A titre d'exemple, la Fig. 3, montre un paquet ne comportant que trois octets de données utiles 9 à 11, dans lequel l'octet 8 a la valeur 3.
Il faut bien comprendre que le standard-utilisé permet de choisir
le nombre Nmax des octets transmissibles dans une ligne ainsi que la fréquence des éléments binaires qui, dans une norme de modulation du type "non retour
à zéro", se déduit simplement.. des séquences 1010... des octets 1 et 2. De plus l'octet de format de paquet permet de rendre indépendants la transmission des paquets sur des lignes de télévision et l'affichage des rangées de caractères sur un écran de récepteur de télévision.
En se référant à nouveau à la Fig. 1, le récepteur de télévision 44 transmet par sa sortie vidéo les signaux vidéo à l'équipement 45. Celui-ci comprend une partie démodulation 56, une partie logique 57 et un lecteur 58 d'un support codé 59. La partie démodulation 56 délivre à 57 un signal de
<EMI ID=7.1>
sont appliquées en permanence à 57. En ce qui concerne le rôle du support codé 59, on pourra se reporter utilement à la demande de brevet principal. La partie réception 57 délivre en 62 les octets des données du paquet à un terminal approprié, tel que 63, tandis que le signal vidéo délivré par 44 est encore disponible en 64.
La Fig. 3 montre une ligne omnibus 65, un circuit de commande 66 et l'un parmi une pluralité de coupleurs 67 reliant les sources 47 à 53 à la ligne 65. En pratique, la ligne 65, le circuit 66 et. les coupleurs 67 constituent le gérant 46, Pig. 1 . Le circuit de commande 66 est relié à 65 et peut commander <EMI ID=8.1>
<EMI ID=9.1>
mande de brevet principal. On rappelera simplement que le circuit 66 émet,
sous forme d'adresses, des interrogations vers les coupleurs afin de collecter les identités des coupleurs prêts à émettre, puis émet successivement des ordres de transmission vers ces coupleurs.
Dans le coupleur 67, les interrogations issues de 66 entrent par la liaison 68 reliée'à un circuit d'identification d'adresse 69 comprenant les composants 90, 92 et 126 de la Fig. 3 de la demande de brevet principal. Le circuit 69 a sa sortie reliée à la première entrée d'une porte ET 111 dont la sortie est reliée à 65.
Les données provenant de la source associée au coupleur 67 sont transmises par une jonction 70 du type de celle décrite dans la demande de brevet français 74 13136 déposée le, 16 avril 1974 aux noms conjoints des demandeurs
<EMI ID=10.1>
jonction 70, les données entrent en octets parallèles dans un circuit logique d'entrée 71 dont la sortie est reliée à une mémoire tampon de données 72. Par ailleurs, le fil de service "aller" de la liaison 70, qui transmet un changement
<EMI ID=11.1>
d'octets transmis par 71 à la mémoire tampon 72. le registre 74 a une entrée de remise à zéro (RAZ) reliée à la ligne 65, une sortie reliée à la première entrée d'une porte ET 75 et une sortie reliée à la mémoire 72.
<EMI ID=12.1>
enregistrés les octets du préfixe de paquet et l'autre 77 dans laquelle sont enregistrés des octets des données provenant de la source par 71. La partie
<EMI ID=13.1>
3 de synchronisation et de début, une seconde entrée reliée à une mémoire 79
<EMI ID=14.1>
paquet, une troisième entrée reliée à un compteur de paquets 80 qui délivre le numéro du paquet, c'est à dire l'octet de continuité, et une quatrième
<EMI ID=15.1>
compte des octets contenus dans la partie 77, c'est à dire l'octet de format.
Une sortie du registre 74 est également reliée à la première entrée d'un comparateur 81 dont la seconde entrée est reliée à la sortie d'une mémoire 82 contenant le nombre (Nmax - 8), qui correspond au nombre maximal des octets de données pouvant être transmis dans un paquet. La sortie de 81 est reliée, d'une part, à une entrée d'une porte OU 83 et, d'autre part, à la première entrée d'une porte ET 84. La sortie de la porte OU 83 est reliée à une entrée d'inhibition du circuit 71.
le coupleur 67 comprend encore un circuit de simulation 85, qui reçoit une indication de vitesse provenant de 66 par 65 et une liaison 86. Cette indication de vitesse dépend de la vitesse de fonctionnement des équipements
de réception capables de recevoir les données de la source associée au coupleur. Avec cette information de vitesse, le simulateur 85 simule des vidages de la mémoire tampon 72, ces vidages étant comptés dans un compteur 87 relié à la sortie de 85. Les'sorties 1 à 4 de 87*'correspondant à des comptes 1 à 4, sont reliées aux entrées d'une porte OU 88 dont la sortie est reliée à la seconde entrée de la porte ET 84. De plus, la sortie 4 de 87 est reliée à la seconde entrée de la porte ET 75. Les sorties des portes ET 84 et 75 sont reliées aux entrées d'une porte OU 89 dont la sortie est reliée à la seconde entrée de la porte ET 111. La sortie de la porte ET 75 est encore reliée à une entrée de
la porte OU 83.
La sortie de la mémoire 72 est reliée à un circuit logique d'émission
90 qui reçoit de 65, par la liaison 91, le signal de fréquence des éléments binaires et, par la liaison 92, l'ordre d'émission provenant du circuit de commande 66. La sortie du circuit 90 est reliée à la ligne 65 par le fil 93
qui transmet en série, eb par eb, le paquet vers la partie modulation de l'équipement d'émission. La liaison 92 est également reliée à l'entrée du compteur 80 qui ainsi peut compter les paquets émis par le coupleur 67.
Le fonctionnement du coupleur 67 est pratiquement le même que celui du coupleur 77 de la Fig. 3 de la demande de brevet principal où l'on retrouve d'ailleurs les mêmes composants, sauf en ce qui concerne la mémoire 82
qui, au lieu de contenir le nombre 32, contient le nombre Nmax - 8. En effet comme on l'a vu ci-dessus, le nombre Nmax varie en fonction du standard du réseau de télédiffusion. Dans le standard français à 625 lignes, la bande passante du signal vidéo est de 6 MHz ce qui permet dans la durée nominale d'une ligne de 64 microsecondes de placer 40 octets. C'est pourquoi, dans
la demande de brevet principal, on avait prévu une mémoire contenant le nombre
32. Dans la présente invention, on prévoit que le nombre Nmax doit pouvoir varier. C'est pourquoi on prévoit urre liaison 94 entre la ligne 65 et 82 ce
qui permet de modifier le contenu de 82 à partir du circuit de commande 66.
Il faut encore noter que l'opérateur de la source associée au coupleur
ne transmet toujours que des données significatives et qu'il n'a pas à se préoccuper du nombre Nmax, ni de la fréquence de transmission des éléments binaires que le circuit 66 peut également commander par 91.
La partie démodulation d'un équipement de réception d'abonné est montré
à la Fig. 5. Les signaux vidéo sortant du récepteur de télévision 44 sont <EMI ID=16.1>
est appliqué, d'une part, à un circuit 96 de récupération de la fréquence des éléments binaires et, d'autre part, à un circuit de synchronisation 97. Le circuit de synchronisation 97 comporte les circuits portant les références numériques 152 à 161 à la Fig. 5 de la demande de brevet principal et sert
à reconnaître notamment l'octet de début de manière à ne transmettre à la partie logique 57, par la liaison 61, qui correspond à 65 dans la demande de brevet principal,' que le quatrième octet de chaque paquet et les suivants.
Le circuit 96 comporte, comme les circuits classiques de récupération de la fréquence des éléments binaires, un circuit accordé comprenant un composant à impédance variable 98, qui peut être une varicap, dont l'impédance est commandée par le sélecteur de canal de télévision 99. Le circuit 96 délivre le signal de fréquence des éléments binaires, d'une part, au circuit de synchronisation 97 et, d'autre part, au circuit 57 par la liaison 60.
Dans le circuit 57, le signal à la fréquence des ebs est appliqué, d'une part, à un registre d'octet 100 et, d'autre part, à un diviseur par huit 1 01 dont la sortie est reliée à l'entrée d'un compteur d'octets 102. Les ebs du paquet sont appliqués par 61 en série à l'entrée de données du registre d'octets 100 qui transmet les octets en parallèle à un circuit d'aiguillage
103. Le compteur d'octets 102 a ses six premières sorties correspondant aux six premiers octets reçus dans 57, c'est à dire aux octets 4 à 9, reliées
à des entrées de commande du circuit 103, dont les entrées activées successivement ont pour effet d'orienter successivement les octets du paquet vers le
c
<EMI ID=17.1>
format 104 pour l'octet 8, et vers une mémoire tampon de données 105.
<EMI ID=18.1>
171, 167 montrés à la Fig. 6 de la demande de brevet principal et, éventuellement les circuits_173 et 174 de cette demande.
La sortie de la mémoire tampon 105 est reliée à l'entrée d'un circuit d'aiguillage 107 qui peut être activé par une liaison 108 provenant de 106.
La sortie de 107 est reliée à une jonction 62, du type de la jonction 70 de
la Fig. 4 qui est reliée à l'équipement d'utilisation 63. Un fil de la jonction
62 est relié à l'entrée d'un compteur 109 comptant les octets transmis par
107 et dont la sortie est reliée à une entrée d'un comparateur 110 dont l'autre entrée est reliée à la sortie du registre de format 104 et dont la sortie est reliée à une entrée d'inhibition du circuit 107. Enfin, la sortie du compteur d'octets 102 est reliée à une entrée de validation du circuit 107.
Le compteur d'octets 102 active sa sortie quand il a atteint le compte Nmax. A ce moment, la mémoire tampon 105 a reçu Nmax octets dont éventuellement seuls N octets de paquet sont valables, N représentant le format du paquet. En supposant que le circuit 106 valide le paquet, dès que le compteur 102 valide sa sortie, les octets peuvent être transférés de 105 à 62 par l'intermédiaire de 107. Dès que N octets ont été ainsi transférés, les entrées
du comparateur 110 ont des valeurs égales et la sortie 110 interdit toute autre transmission de 105 à 62 pour la ligne de télévision considérée qui
sert de support au paquet.
Le compteur 102 est prévu avec plusieurs sorties activables correspondant à plusieurs valeurs possibles de Nmax, l'une de ces sorties pouvant
être sélectionnée au moyen du sélecteur de canal de télévision 99, en même temps que la valeur de la varicap 98.
Ainsi, il apparaît qu'avec des moyens très simples, une varicap et un sélecteur de sortie de compteur, le récepteur s'adapte immédiatement à la réception de données quel que soit le standard du réseau de diffusion de données.
L'équipement de traitement peut être du type de celui décrit dans la demande de brevet français 76 27212, déjà citée, qui permet l'affichage de caractères dont les positions sur l'écran sont déterminées par des drapeaux
de page et de rangée, indépendamment de la position des octets dans les lignes de télévision respectives qui ont servi à les transmettre.
<EMI ID=19.1>
1) Système de diffusion de données dans lequel la station émettrice diffuse, bous forme de paquets, des données numériques provenant de plusieurs voies, les paquets des différentes voies étant multiplexés dans le temps, chaque paquet comportant un préfixe contenant, outre des signaux de synchronisation classiques et de code d'identification de voie, un signal de format de paquet indiquant la longueur de la suite de données qui suit le préfixe,
<EMI ID=20.1> tonnées dont la sortie peut être connectée à un circuit de multiplexage sous
<EMI ID=21.1>
ci' entrée quand le compte desdites données atteint ladite capacité maximale.