<EMI ID=1.1>
Procédé de chauffage par radiateurs électriques à eau.
La présente invention concerne un procède et une installation de chauffage de locaux ou bâtiments.
L'installation de chauffage suivant l'invention comporte
des corps de chauffe contenant de l'eau comme fluide vecteur de la
chaleur, un ou plusieurs des dits corps de chauffe consistant en
des radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en
contact avec l'eau.
Depuis de nombreuses modes, les divers systèmes de
chauffage central se substituent de plus en plus aux systèmes de
<EMI ID=2.1>
à chauffer), qui font appel à des foyers au charbon, au mazout, au gaz ou autres.
Parmi les divers systèmes de chauffage central connus, le chauffage central a eau chaude est certainement le plus couramment utilise pour le chauffage des immeubles, et bénéficie d'une renommée de confort qui est certainement méritée.
tes radiateurs sont les surfaces de chauffe les plus uti-
<EMI ID=3.1>
Parcourus par le fluide chauffant, leur dénomination rappelle qu'ils transmettent une quantité de chaleur relativement importante par rayonnement. Il faut cependant noter qu'ils émettent généralement plus de chaleur par convection que par rayonnement.
<EMI ID=4.1>
il est nécessaire de prévoir un dispositif qui compense la dilatation thermique de l'eau, tout en permettant que le réseau de
chauffage soit toujours plein d'eau. *
te vase. d'expansion peut être ouvert ou fermé, bans un vase d'expansion ouvert l'eau est en communication avec l'atmosphère;
le niveau de l'eau monte ou descend selon que la température de l'eau croit ou décroît. Un tel vase d'expansion ne peut évidemment
<EMI ID=5.1>
Dans un vase d'expansion fermé, l'eau est généralement séparée, par une membrane élastique, d'un certain volume de gaz
(en général, un gaz inerte) qu'elle comprime plus ou moins selon la température de l'eau de l'installation. tes vases d'expansion fermés sont utilisés notamment lorsque la température de l'eau
<EMI ID=6.1>
dispositifs de sécurité manométriques pour éviter d'éventuelles explosions (soupapes de décharge).
Dans certaines installations de chauffage central à eau chaude, la circulation du fluide chauffant est naturelle (chauffage par thermosiphon ou par gravité). Dans de telles installations, chaque unité d'émission de chaleur détermine une faible circulation par gravité due à la différence des densités de l'eau chaude
et de l'eau froide. De telles installations ont une mise en route assez lente et une marche qui ne peut être régulée. De plus, comme la charge motrice due aux chutes de température est généralement faible, et ne provoque donc qu'une faible vitesse du fluide vecteur,
<EMI ID=7.1>
l'utilisation d'un grand volume d'eau qui entraîne une inertie thermique considérable:
Dans les installations de chauffage à circulation forcée, on évite ces inconvénients en intercalant dans le circuit un appareil (pompe ou accélérateur) qui accélère la circulation de l'eau. Cela permet surtout d'utiliser des canalisations de plus petit diamètre et de réduire l'inertie thermique de l'incitation de chauffage.
Pendant la bonne saison, on préfère généralement arrêter le chauffage central. Si une soirée un peu plus fraîche se présente alors, l'utilisateur hésitera bien souvent à remettre la chaudière en marche, d'autant plus qu'il ne désire bien souvent chauffer qu'une seule pièce pendant un temps assez court. Généralement il préférera alors faire appel à un système de chauffage d'appoint tel que par exemple un radiateur électrique.
ta situation est Pratiquement la même, lorsque pendant peu de temps -le chauffage central fonctionnant ou non - on désire avoir un supplément de chaleur, dans une salle de bains,par exemple. L'emploi - surtout dans une salle de bains - de certains radiateurs électriques qui ne répondent pas à des normes
de sécurité suffisantes, présente par ailleurs un réel danger.
11 arrive également que la puissance de l'installation de chauffage central soit insuffisante pour maintenir une tempéra- ture confortable dans les locaux, pendant la période la plus
froide de l'hiver.
fil effet) les températures extérieures minimales que l'on adopte dans les calculs d'installations de chauffage, pour déter- miner les besoins calorifiques maximaux sont déterminées à partir
des températures extérieures dites "de base". Pour des raisons d'économie) on adopte comme température extérieure "de base",
<EMI ID=8.1>
moyen la température extérieure ne leur soit pas inférieure pendant plus de cinq ou de dix jours (selon les normes adoptées). Cette . température de base ne correspond donc pas à la température extérieure minimale enregistrée en un lieu donné. Pour cette raison, les installations de chauffage ne garantissent généralement pas l'usager contre des pointes extrêmes de froid qui sont souvent de courte durée mais en tout cas possibles. Dans ce cas encore, l'usager sera amené à se servir d'un système de chauffage d'appoint qui sera le plus souvent un radiateur ou convecteur électrique.
Tous ces radiateurs ou convecteurs électriques sont basés sur le dégagement de chaleur par effet Joule, causé par le passage d'un courant électrique dans une résistance électrique.
A coté des radiateurs électriques à éléments chauffants "secs" tels que les radiateurs lumineux, les radiateurs obscurs et les radiateurs soufflants, on connaît également des radiateurs électriques à circulation de liquide, généralement appelés "radiateurs
<EMI ID=9.1>
ou en tôle d'acier soudée, remplie de liquide; l'élément chauffant est généralement une résistance électrique blindée fixée à l'enveloppe et en contact direct avec le liquide, ou une résistance à fil nu bobinée sur un support en stéatite et placée dans une gaine métallique disposée à la base.-de l'appareil; le remplissage est généralement fait avec de l'huile. Grâce à l'emploi de ce liquide
de remplissage qui a un coefficient de-dilatation thermique assez faible, on évite de devoir munir le radiateur d'un base d'expansion.
Ces "radiateurs à huile" ont cependant une inertie thermique relativement grande qui est due notamment au fait que la conduetivi-
té thermique de l'huile est assez médiocre, et sa viscosité assez élevée.
L'utilisation d'appareils de chauffage d'appoint ne constitue de toute façon qu'un pis-aller et ne s'explique que par la nécessité de pallier certains inconvénients des installations de chauffage central connues et en particulier leur manque de souplesse.
Les installations de chauffage conformes à la présente in-
<EMI ID=10.1>
de chauffage connus à ce jour. Elles sont remarquables par leur grande souplesse d'utilisation et ne présentent notamment pas les inconvénients des installations de chauffage central connues, qui ont été cités plus haut.
La présente invention a pour objet une installation de chauffage qui comporte des corps de chauffe contenant de l'eau comme
fluide vecteur de la chaleur, un ou plusieurs des dits corps de chauffe consistent en des radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en contact avec l'eau.
Suivant une forme d'exécution de l'invention, tous les corps de chauffe de l'installation de chauffage consistent en des radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en contact avec l'eau, les dits radiateurs étant raccordés par des canalisations à un vase d'expansion permettant la libre dilatation thermique de l'eau.
Suivant une autre forme d'exécution de l'invention, un ou plusieurs des corps de chauffe de l'installation de chauffage consistent en des radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en contact avec l'eau, et tous les corps de chauffe sont raccordés entre eux, d'une manière connue en soi, par des canalisations qui forment un circuit continu permettant la circulation de
l'eau entre les corps de chauffe, ce circuit étant raccordé iL un vase d'expansion permettant la libre dilatation thermique de l'eau.
Suivant des variantes de cette dernière forme d'exécution de l'invention, l'installation de chauffage comporte en outre une pompe apte à accélérer la circulation de l'eau et/ou une source
de chaleur connues en soi, intercalées dans le circuit. La dite source de chaleur connue en soi consiste, par exemple, en une chaudière, en une pompe de chaleur ou en un accumulateur de chaleur solaire.
Suivant une forme d'exécution avantageuse de l'invention, les dits radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en contact avec l'eau, sont constitués par une série de sections de radiateur identiques assemblés entre elles par des nipples , une ou plusieurs des dites sections étant munies d'un élément chauffant dont le fonctionnement est réglé par un thermostat.
La présente invention a également pour objet un radiateur de chauffage du type utilisant de l'eau comme fluide vecteur de la chaleur, constitué par une série de sections de radiateur identiques assemblées entre elles par des nipples, chacune des dites sections comportant au moins un élément tubulaire vertical, au moins un élément chauffant électrique , dont le fonctionnement est réglé par un thermostat, étant monté dans au moins une des dites sections de radiateur, le dit radiateur de chauffage étant en outre muni d'u moyen de raccordement permettant de le mettre en communication avec un vase d'expansion qui assure la libre dilatation thermique de l'eau.
Suivant une variante d'exécution de l'invention) le radiateur de chauffage lui-même , est muni d'un vase d'expansion assurant la libre dilatation thermique de l'eau.
L'installation de chauffage conforme � la présente invention est susceptible de nombreuses formes d'exécution: et variantes.
Suivant une forme de réalisation de l'invention, l'installation de chauffage comporte des radiateurs muais d'au moins
un élément chauffant électrique en contact avec l'eau, à l'exclusion d'autres corps de chauffe; ces radiateurs électriques fonctionnent cependant de façon indépendante, en ce sens qu'il n'est pas prévu de circulation de l'eau entre les divers radiateurs: ils
sont cependant raccordés à un vase d'expansion commun. Le raccordement des radiateurs électriques en vase d'expansion ,qui est avantageusement réalisé au moyen de canalisationsde faible section,peut
<EMI ID=11.1>
schémas de raccordement. Chaque radiateur électrique est muni d'un thermostat. Il est préférable que chaque radiateur électrique possède son propre boîtier de commande comprenant un interrupteur, un thermostat de commande, éventuellement une minuterie, ainsi
que deux voyants lumineux, témoins d'alimentation d'une part, de mise sous tension des résistances d'autre part..
Suivant une autre forme .de réalisation de l'invention, tous les corps de chauffe de l'installation sont raccordés entre eux par des canalisations qui forment un circuit continu permettant la circulation de l'eau entre les corps de chauffe, ce circuit étant raccordé à un vase d'expansion permettant la libre dilatation thermique de l'eau. Dans ce cas, encore, tous les.corps de chauffe de l'installation peuvent être des radiateurs munis d'un ou plusieurs éléments chauffants électriques.
L'installation peut cependant Egalement comporter un certain nombre de corps de chauffe qui ne sont pas équipes d'éléments chauffants électriques et qui peuvent être de n'importe quel type; ils peuvent par exemple, consister en des radiateurs d'un type analogue à ceux qui sont équipés d'éléments chauffants électriques ou éventuellement d'un autre type; ils Peuvent ausai consister en d'autres corps de chauffe tels que convectours, plinthes- ou corniches chauffantes, panneaux chauffants, etc.
<EMI ID=12.1>
sont connus en soi et ne seront donc pas décrits ici.
Dans ce type d'installation de chauffage conforme a l'invention, la circulation de l'eau dans le circuit peut éventuellement être assurée par la seule charge thermique de l'eau
(thermosiphon).
<EMI ID=13.1>
teroaler dans le circuit un. appareil pour aider la circulation de l'eau. t'appareil aidant la circulation de l'eau est une pompe ou Un accélérateur) selon l'importance de sa hauteur manométrique ,
<EMI ID=14.1>
fluide. tes pompes et les accélérateurs sont des turbo-machines qui sont bien connues et couramment utilisées dans la technique du chauttage � eau chaude et qui ne doivent donc pas être décrits ici.
En dehors d'un ou plusieurs radiateurs équipés d'éléments chauffants électriques, l'installation peut encore comporter une autre source de chaleur, connue en soi, intercalée dans le circuit. La puissance calorifique de cette source de chaleur connue en soi peut d'ailleurs être telle qu'elle constitue en fait la principale source de chaleur de l'installation; elle peut par ailleurs égale-ment être intérieure ou égale à la puissance calorifique des
<EMI ID=15.1>
cialement adaptées et permettant de réaliser .au meilleur oompte le programme de confort thermique qu'on s'est imposé.
La source de chaleur connue en soi peut être mise en fonctionnement indépendemment des radiateurs munis d'éléments de chauffage électriques, ce qui donne évidemment une grande souplesse d'utilisation à l'installation, de chauffage.
La source de chaleur connue en soi est, par exemple, une chaudière, telle qu'une chaudière au charbon, au mazout, au gaz ou une chaudière électrique. Elle peut également consister en une
pompe de chaleur ou en un accumulateur de chaleur solaire.
..Dans l'installation de chauffage suivant l'invention, les radiateurs équipés d'éléments chauffants électriques,comportent de préférence une série de sections de radiateur identiques assemblées entre elles par des nipples une ou plusieurs des dites sections étant munies d'un élément chauffant électrique dont le fonctionne- ment est réglé par un thermostat. Toutes les sections d'un ra- diateur:. peuvent éventuellement être équipées d'éléments chauf- fants électriques. Dans bien des cas cependant le radiateur compor-
<EMI ID=16.1>
une ou plusieurs sections sans élément chauffant . Normalement les sections équipées d'éléments chauffants seront regroupées d'un
<EMI ID=17.1> au moins un élément tubulaire vertical dans lequel peut être monté
<EMI ID=18.1>
de raccordement permettant de le mettre en communication avec un vase d'expansion. Lorsque le radiateur'fait partie d'un circuit de chauffage, ce raccordement au vase d'expansion est assuré grâce aux canalisations qui permettent la circulation de l'eau entre les corps de chauffe, les dites canalisations formant un circuit continu raccord' .. un vase d'expansion, lorsque le radiateur ne fait pas partie d'un circuit de chauffage formé par des corps de chauffe entre lesquels une circulation d'eau est assurée, il sera muni d'un moyen de raccordement permettant de le mettre en communication
<EMI ID=19.1>
de préférence par une canalisation de faible section.
Suivant une variante de réalisation de l'invention., le radiateur est lui-même équipé d'un petit vase d'expansion. Il est
<EMI ID=20.1>
de remplir le radiateur incomplètement; dans ce cas, là petite poche d'air qui subsiste dans le haut du radiateur fait office de vase d'expansion.
<EMI ID=21.1>
être munis d'autres dispositifs ou accessoires connus en soi; tels
<EMI ID=22.1>
tion, etc.
D'autres. caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront des exemples de réalisation qui sont décrits ci-après, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels t
<EMI ID=23.1>
de radiateurs conformes à l'invention, suivant diverses formes d'exécution et variantes;
les figures 6, 7 et 8 montrent de façon schématique, les installations de chauffage qui sont décrites respectivement dans
les exemples 1, 2 et 3 qui suivent; la figure 9 est une vue en perspective d'une partie d'un radiateur conforme à l'invention; cette figure montre le bottier de commande du radiateur, une section de radiateur équipée d'éléments chauffants électriques (représentée partiellement démontée)
et une section de radiateur sans élément chauffant ; la figure 10 représente en coupe partielle vue de profil) une section de radiateur équipée d'éléments chauffants électriques ;
et la figure 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 10 ; cette même figure montre également, vu de face, le boîtier de commande de radiateur, fixé à la dite section.
Si une installation de chauffage suivant l'invention, comporte des radiateurs classiques (c'est-à-dire des radiateurs
sans élément chauffant électriques), leurs branchement. dans le circuit s'effectuera normalement tien diagonale'<1>) avec l'arrivée d'eau par le haut du radiateur, et le départ par le bas du coté opposé.
bans un circuit de chauffage, un radiateur équipé d'élétenta chauffants électriques, peut se raccorder de deux manières.
lorsque toutes les sections du radiateur sont équipées d'éléments chauffants électriques, le radiateur se raccorde 1 l'opposé du radiateur classique, c'est-à-dire en diagonale, avec l'arrivée à la partie inférieure et le départ à la partie supérieu-
<EMI ID=24.1>
à la figure 1. te radiateur 1 est formé par l'assemblage de sept sections équipées. chacune d'un élément chauffant 2. te radiateur comporte également une sonde thermostatique 3 et un bottier de commande 4. Les flèches indiquent le sens d'écoulement de l'eau dans le radiateur. On remarquera que, même en l'absence de circulation forcée, cet écoulement de l'eau sera assuré par un effet de thermosiphon provoqué par 1 réchauffement de l'eau au contact des résistances électriques. La dernière section de radiateur
est obturée en bas par un bouchon J.
Pour le raccordement d'un radiateur qui comprend des sections à résistances électriques et des sections classiques (radiateur hybride), l'arrivée et le départ se font à la partie inférieure du radiateur, mais à Imposé l'un de l'autre, l'arrivée de l'eau se faisant du coté des résistances électriques. De tels
<EMI ID=25.1>
Le radiateur 6 (Fig.2) est formé par l'assemblage de sept sections dont deux seulement sont équipées d'éléments chauffants 2. Ces deux sections, qui sont disposées du coté où. l'eau entre dans le radiateur, sont isolées des autres, dans le bas, par un nipple plein 7, ce qui force l'eau à passer sur les éléments
<EMI ID=26.1>
et 5), les flèches indiquent le sens d'écoulement de l'eau dans le radiateur. Le radiateur est également équipé d'un petit robinet purgeur 8.
Lorsque le radiateur hydride peut fonctionner avec ou sans circulation forcée, il est généralement préférable que les sections équipées de résistances électriques, soient séparées des autres, dans le bas, par un nipple à étranglement, plutôt que par un nipple plein. Lorsque la pompe de circulation fonctionne, le nipple à étranglement 9 du radiateur 10 (Fig.3) provoque une perte de charge suffisante pour diriger l'eau préférentiellement sur les
<EMI ID=27.1>
étranglement. Lorsque le radiateur 10 fonctionne, alors que la pompe de circulation de l'installation de chauffage est arrêtée
(Fig.4), une circulation hydraulique par thermosiphon s'établira entre les sections équipées de résistances électriques et les autres.
<EMI ID=28.1>
qui n'est pas branché dans un circuit de chauffage. Ce radiateur est muni d'un moyen de raccordement 12 (canalisation de faible sec-
<EMI ID=29.1>
pansion. On remarquera que dans un tel radiateur, toutes les sections sont raccordées entre'elles au moyen de nipples ordinaires
(ouverts).
Les exemples suivants décrivent, à titre non limitatif, des réalisations d'installations de chauffage conformes à l'invention.
EXEMPLE 1 La figure 6 représente le schéma d'une installation de chau <EMI ID=30.1>
sance calorifique.
Dans le salon est installé un radiateur 13 de quatre sections dont deux à résistances électriques 14 de 1,2 Kw chacune, les sections équipées de résistances étant isolées des autres dans
<EMI ID=31.1>
La salle de bain est équipée d'un petit radiateur 16 de
<EMI ID=32.1>
chacune, les sections équipées de résistances étant isolées de la troisième section dans le bas, par un nipple plein 17 (type de radiateur représenté à la figure 2). Ces deux radiateurs électrique;
<EMI ID=33.1>
mande 19.
Dans la chambre est installé un radiateur classique 20, ainsi que dans la cuisine (radiateur 21). Chaque corps de chauffe <EMI ID=34.1>
<EMI ID=35.1>
<EMI ID=36.1>
<EMI ID=37.1>
Les radiateurs 20 et 21 sont raccordés en dérivation sur la canalisation principale et leur fonctionnement peut être réglé grâce aux robinets venturi 26 et 27.
Le radiateur 16 est équipé d'un clapet anti-eonvection 28. Conduite de l'installation a) Hiver et grands froids :
La totalité de la puissance disponible est demandée pour assurer le chauffage de l'appartement. Le circulateur 22 fonctionne et distribue dans les radiateurs la puissance donnée par les résistances électriques 13, la puissance de celles-ci étant supérieure à la puissance d'émission des radiateurs dans lesquels elles se trouvent. Le surplus sera distribué dans la chambre et la cuisine. S'il fait trop chaud dans la salle de bain durant son inoccupation,
<EMI ID=38.1>
mentaire inutilisée peut être conduite dans d'autres radiateurs.
Lorsque la salle de bain est occupée, il suffit de relever le clapet anti-convection 27 pour remonter rapidement la température ambiante de ce local.
<EMI ID=39.1>
lon et de la salle de bain, peut être réglée par les thermostats de réglage présents sur chacun des radiateurs.
En effet, si la puissance totale est inutile, il suffit de baisser le thermostat du radiateur 12 du salon par exemple, pour diminuer la puissance distribuée dans l'ensemble de l'appartement.
De même, en manipulant le thermostat du radiateur 15 de la salle de bain ou même les deux à la fois.
Les radiateurs de puissance ont été installés dans le
salon et la salle de bains, ces deux pièces ayant été considérées
comme celles nécessitant le plus souvent du chauffage.
b) Mi-saison
Comme nous venons de le signaler, la puissance peut être réglée par les thermostats des radiateurs comprenant des résistances, mais l'on peut , bien entendu, couper complètement un des deux radiateurs.
Cela représente un avantage :
Pendant la journée par exemple, on peut faire fonctionner le radia-
12 du salon. Etant donné le sens du fluide, cette situation va favoriser la chauffe du salon et de la cuisine, pièces occupées pendant le jour et maintenir un niveau de température convenable suivant le réglage du thermostat, dans la chambre et la salle de bains.
Pendant la nuit et la soirée, on peut faire fonctionner le radia-
teur 15 de la salle de bains, ce qui va favoriser le chauffage de celle-ci ainsi que de la chambre et ensuite du salon.
De cette façon , un régime "jour/nuit" est très possible.
c) Eté
On coupe la pompe de circulation 22 et le radiateur 12 du
<EMI ID=40.1>
quand elle est occupée, le bottier de commande du radiateur pouvant comporter une minuterie assurant la chauffe rapide de cette pièce uniquement lors de la durée de son utilisation.
<EMI ID=41.1> La figure 7 représente de manière très schématique une installation de chauffage qui comporte des corps de chauffe classiques, des radiateurs à résistances électriques et également une autre source de chaleur, une chaudière par exemple. Pour simplifier le schéma, seuls quatre corps de chauffe sont représentés (dont <EMI ID=42.1>
que l'installation peut en fait comprendre un nombre plus important de corps de chauffe.
L'installation est conçue pour un petit immeuble nécessitant
40 Kw de puissance de chauffe par une température extérieure de <EMI ID=43.1> diateurs classiques tels que 29 et 30, et également quelques radiateurs avec résistances électriques, tels que 31 et 32,
ces derniers étant placés dans les pièces principales, dans la salle de bain,etc. L'installation comporte une chaudière classique
<EMI ID=44.1>
<EMI ID=45.1>
ce de chauffe de 8 Kw peut être fourni par les résistances élec-
<EMI ID=46.1>
11' Il est à noter que la puissance de la chaudière 33 a été choisie inférieure à la puissance totale nécessaire pour chauffer l'habitation. t'avantage de choisir une telle chaudière réside nota-ment dans le fait qu'elle fonctionnera pendant une beaucoup plus longue
<EMI ID=47.1>
une puissance de 32 Kw est suffisante. Lorsque par plus grand froid, on a besoin d'un surcroît d'énergie, on pourra ajouter à
la puissance de la chaudière, la puissance développée dans les radiateurs tels que 31 et 32.
Dans une pièce telle que la salle de bains, le radiateur électrique pourra à tout 'accent fournir le supplément de chaleur donnant le confort nécessaire.
Tout en laissant fonctionner la pompe de circulation 23, on peut arrêter la chaudière et la sortir par dérivation du circuit hydraulique en ouvrant la vanne 36; le clapet de retenue 37 em- pêche que l'eau ne continue à passer par la chaudière. Dans ce
<EMI ID=48.1>
ci-dessus. Un tel fonctionnement de l'installation est prévu comme chauffage de secours (en cas de panne de la chaudière 33) ou comme chauffage de saison tempérée. La régulation du chauffage
peut s'opérer comme décrit dans l'exemple 1.
<EMI ID=49.1>
lation 23.
Dans une pièce telle que le salon, le radiateur électrique peut être employé indépendamment pour les soirées plus fraîches. Dans. la salle de bains, le radiateur électrique peut, lorsqu'on le désire, apporter rapidement le surcroît de chaleur donnant le confort nécessaire.
<EMI ID=50.1> figure 5) fonctionnent indépendamment les uns des autres. Ils <EMI ID=51.1>
vase d'expansion 42 muni d'une soupape de sécurité 43. La tempéra-
<EMI ID=52.1> <EMI ID=53.1>
rapide et une régulation très Précise. Ceci représente un avantage incontestable sur les radiateurs électriques à bain d'huile.
<EMI ID=54.1>
gréable.
De plus, ,une partie relativement importante de la chaleur
est émise par rayonnement , ce qui favorise la sensation de confort.
En résume) ce mode de chauffage rejoint les avantages du chauffage pièce par pièce, le confort du chauffage central et la rapidité de chauffe du convecteur.
La figure .9 est une vue en perspective d'une partie <EMI ID=55.1>
évidemment pas présent lorsque le radiateur est raccordé dans le circuit d'une installation de chauffage. La section de radiateur
<EMI ID=56.1>
comment les éléments chauffants sont montés. La façon dont ces éléments chauffants sont montés dans la section de radiateur, est cependant mieux illustrée par la figure 10 qui représente en coupe
<EMI ID=57.1>
ses éléments chauffants électriques. La figure 11 est une coupe suivant la ligne 11-11 de la figure 10, et montre également -"vu de
<EMI ID=58.1>
<EMI ID=59.1>
Chaque section de radiateur,qui est avantageusement faite en aluminium coulé, est formée par un élément tubulaire aplati
50 muni de pièces de raccordement 51 et 52 permettant d'assembler, à l'aide de nipples, des sections de radiateur voisines. L'élément tubulaire 50 porte latéralement des ailettes 53. Les ailettes 54 et 55 constituent en fait les panneaux qui forment respectivement les faces avant et arrière de la section de radiateur.
La section de radiateur 56 est munie à sa partie inférieure d'un orifice 56 par lequel sont introduites les résistances électriques.
. Cet orifice 55 peut être fermé par une pièce 57 à laquelle sont fixés par sertissage, les éléments chauffants électriques
46 et 47 qui consistent en deux résistances blindées en forme de
<EMI ID=60.1>
d'une plaquette rigide 60 munie de ,.quatre. trous dans lesquels.. peuvent coulisser les éléments chauffants 46 et 47. Cette tige 59 passe
par un trou percé dans une pièce d'ancrage 61 qui prend appui contre la face intérieure des tubulures de raccordement 51 de la section
de radiateur, et passe également par un trou percé dans la pièce
<EMI ID=61.1>
vissé sur la tige filetée 59 assure la fixation des éléments chauffants dans la section de radiateur et permet d'appuyer la pièce
<EMI ID=62.1>
chéité de cette fermeture étant assurée grâce à un joint souple 62.
Un câble électrique à trois conducteurs, connecté aux bornes 63 et 64 et à une prise de masse 65 solidaire de la pièce
<EMI ID=63.1>
ment au réseau électrique et à une prise de terre.
Un petit couvercle 66, en matière isolante enferme les bornes des éléments chauffants électriques.
<EMI ID=64.1>
avec un témoin d'alimentation 68, un thermostat avec sonde thermostatique 69, bouton de réglage 70 et témoin de mise sous tension 71.
Bien entendu, la présente invention n'est en aucune façon limitée aux -formes de réalisation décrites ci-dessus et illustrées par des dessins annexés; de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre et de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIFS
1.- Installation de cnauffage comportant des corps de chauffe contenant de l'eau comme fluide vecteur de la chaleur, caractérisée en ce qu'un ou plusieurs dès dits corps de chauffe consistent
en des radiateurs munis d'au moins un élément chauffant électrique en contact avec l'eau.