Aliments -pour animaux domestiques herbivores <EMI ID=1.1> aliments de nature végétale destinés aux . animaux, tels-que le mats, la farine de luzerne, la farine de soja, et des mélanges de ceux-ci, avec ou sans sels minéraux, vitamines et autres additifs,
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line et d'autres substances aromatisantes peuvent y être également incorporées. Dans certains cas, de tels additifs peuvent améliorer l'odeur des aliments mais ne les rendent pas nécessairement plus attractifs lorsqu'il s'agit d'animaux tels que des bovins , y compris les veaux et les vaches laitières, des porcs,, y compris les petits cochons, des ovins y compris les agneaux, et des chèvres
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par les aliments qu'ils aiment ou non et certains d'entre eux comme, par exemple, les bovins, les ovins et les chèvres, possèdent un estomac maintenu à plus d'un compartiment.
Il est particulièrement difficile à certaines époques de l'année d'inciter les animaux à consommer une nourriture sèche
et dans le cas des cochonnets, par exemple, il est désirable d'augmenter l'attrait d'un aliment du type végétal de sorte qu'ils puissent cesser rapidement d'être alimentés au lait de truie et qu'ils puissent être nourris avec ce type d'aliment. Ceci permet aux truies d'avoir annuellement trois portées de cochons au lieu de deux.
En général, les animaux qui sont élevés pour la viande ainsi que le bétail qui est élevé pour le lait consomment deux sortes différentes d'aliment végétal, à savoir, les fourrages, y compris le foin et le mats conservés par ensilage, et une ration supplémentaire contenant habituellement du mars, de la farine de luzerne, de la farine de soja, des sels minéraux et des vitamines. Dans le cas d'une vache laitière moyenne, cette ration supplémentaire peut être de l'ordre de 4,5 à 9 kg par jour, Elle peut être préparée sous la forme d'un mélange broyé avec ou sans transformation en granulés. Il est désirable, pour diverses raisons, de rendre ces aliments plus appétissants pour les animaux. Une des raisons est que la santé générale des animaux est améliorée.
Une autre raison est que l'absorption des aliments par les animaux, notamment par les animaux herbivores de boucherie, est accrue ce qui augmente le poids des animaux qui peuvent être ainsi livrés plus t8t sur la marché. Un aliment principal, que l'on donne aux animaux herbivores est le mais.
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se présentant sous la forme, soit de grains entiers, soit de mais
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de façon à les rendre plus attrayants pour les animaux.
Un autre but de la présente invention est de proposer de nouveaux aliments améliorés pour animaux qui ne contiennent pas
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plus stables au stockage et qui conservent leur attrait vis-à-vis des animaux pendant une période de temps prolongée.
Un autre but de la présente invention est de proposer des aliments pour animaux se présentant sous la forme de compléments alimentaires qui contiennent un produit attractif pour les animaux, améliorant le niveau de goût des aliments. Ces buts et d'autres encore resscrtiront de la description ci-après.
Selon l'invention, on a constaté que le diacétate de sodium, lorsqu'il est ajouté aux grains ou à d'autres aliments pour animaux. améliore leurs propriétés et agit comme produit attractif vis-à-vis des animaux.
La présente invention peut être mise en oeuvre de plusieurs façons différentes. On peut ajouter le diacétate de sodium à du
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raison de quantités situées dans la gamme allant de 0,1 % à 1,0 % et, habituellement de l'ordre de 0,3 %, 0,6 % et 0,9 %. Etant donné que le diacétate de sodium est un produit solide, l'addition peut être réalisée dans un mélangeur alimenté en discontinu. Le mats peut être stocké dans des coffres en bois ouverts, disposés sur le plancher d'une étable. Le mouvement de !'air en surface est suffisant pour éliminer l'humidité produite par l'exsudation du mais. Après avoir traité le mais, il peut être utilisé comme aliment pour animaux ou il peut être stocké et utilisé à une date ultérieure ou il peut être mélangé à d'autres ingrédients tels que, par exemple, la farine de soja, la farine de luzerne, des sels minéraux et des vitamines.
Le mélange obtenu peut servir à l'alimentation des animaux ou il peut être mis sous forme de granulés, ces granulés étant ensuite utilisés dans l'alimentation des animaux.
Une des méthodes de fabrication des granulés consiste à broyer du mais, de la farine de luzerne, de la farine de soja, des sels minéraux et des vitamines, à ajouter de la vapeur pour porter <EMI ID=8.1>
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à ce mélange, soit avant, soit après la préparation des granulés, en des quantités suffisantes pour donner un aliment composé con-
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tate de sodium ou 1,0 % de diacétate de sodium. Des essais ont montré que ce type d'aliment est particulièrement attrayant pour le bétail. Le bétail et les porcs sont également attirés par des graines de céréales traitées, telles que le mais traité contenant
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avec ou en l'absence d'autres ingrédients utilisés dans la préparation d'aliments composés .
Le diacétate de sodium est, de préférence, ajouté à un mais se présentant sous la forme de grains entiers renfermant leur humidité naturelle lorsqu'ils viennent du champ (c'est-à-dire 18 %
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Avant utilisation, on laisse le maïs en contact avec le diacétate de sodium jusqu'à ce que le diacétate de sodium pénètre l'endosperme à travers l'arille. Les quantités utilisées sont normalement situées dans une gamme allant de 0,1 % à 1,5 % en poids et, de
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de diacétate de sodium. Le mars qui contient du diacétate de sodium dans l'endosperme peut être utilisé sous forme de grains entiers ou il peut être broyé ou concassé et utilisé tel quel ou en mélange. Dans le cas où le produit est à utiliser sans être soumis à un stockage prolongé et où le diacétate de sodium sert principalement de produit attractif, des quantités aussi faibles que 0,1 % à 0,2 % de diacétate de sodium sont suffisantes pour accroître le seuil gustatif et rendre l'aliment qui en résulte plus attrayant pour les animaux.
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purement illustratifs et non limitatifs, dans lesquels les quantités sont données, sauf indication contraire, en parties en poids. temple 1
Dans une étude comparative de la saveur, on compare, en alimentant des vaches laitières à jeun, d'une part un complément alimentaire destiné aux animaux, ce complément du type traditionnel ou usuel, contenant du mats moulu, de la farine de luzerne,
de la farine de soja, des sels minéraux et des vitamines, et se ........
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9,5 mm et une longueur d'environ 19 mm, et d'autre part, un complément alimentaire identique contenant divers pourcentages en
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à jeun avec une première ration alimentaire dans la matinée, cette ration étant renouvelée dans l'après-midi, en utilisant les mêmes quantités. L'auge d'alimentation est divisée en deux sections : une section contenant des granulés-témoins ne renfermant pas de diacétate de sodium et l'autre section contenant le même concentré alimentaire auquel on a incorporé du diacétate de sodium.
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l'aliment qui contient du diacétate de sodium et que seulement deux préfèrent le concentré témoin. Dans chaque cas, aucune des vaches ne quitte l'auge d'alimentation plus de 30 mn. Dans cette expérience, il n'y a pas de vache qui ne marque pas de préférence pour un type d'aliment plutôt que pour l'autre.
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Le mode opératoire est identique à celui de l'Exemple 1
à ceci près que le concentré alimentaire qui contient 1 % de diacétate de sodium est stocké pendant 60 jours. Dans cette expérience, on alimente 35 vaches laitières ; 21 des vaches laitières marquent une préférence pour le concentré alimentaire qui contient
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concentré-témoin et il n'y a qu'une vache qui ne marque pas de préférence. Une des vaches abandonne le concentré-témoin plus de
30 minutes, et quatre des vaches abandonnent le concentré, qui contient du diacétate de sodium, plus de 30 minutes.
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Le mode opératoire est le même que celui de l'Exemple 1, à ceci près que les granulés, qui contiennent du diacétate de sodium, en renferment 0,6 % en poids. Dans cette expérience, il y a 19 vaches laitières : cinq d'entre elles préfèrent le concentré-témoin et dix préfèrent le concentré alimentaire qui renferme le diacétate de sodium. Quatre vaches ne marquent aucune préférence. Deux des vaches, qui préfèrent le concentré-témoin, l'abandonnent plus de 30 minutes. Aucune des vaches, qui prêtérent le concentré renfermant l'acétate de sodium, ne l'abandonne <EMI ID=23.1>
Le mode opératoire est le même que celui de l'Exemple 1
à ceci près que le concentré alimentaire, qui contient du diacétate de sodium, en renferme 0,2 %. Dans cet essai, il y a 18 vaches laitières : cinq d'entre elles préfèrent le concentré-té-
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sodium et une ne marque pas de préférence. Une des vaches qui préfèrent le concentré-témoin, abandonne ce concentré plus de
30 minutes. Aucune des vaches qui préfèrent le concentré alimentaire renfermant le diacétate de sodium,, n'abandonne ce concentré plus de 30 mn.
Des expériences données dans les Exemples 1 à IV, dans lesquelles on a effectué 88 essais individuels, il ressort que
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te de sodium, que 28 � préfèrent la ration-témoin et que 7 % ne marquent pas de préférence.
Exemple 3..
L'expérience suivante consiste à traiter du mais renfermant une humidité élevée en vue de le stocker. Le grain est nettoyé aussi bien que possible et du diacétate de sodium se présentant sous la forme d'une poudre blanche sèche, s'écoulant librement, est mélangé au mais par application du diacétate de sodium sur
le mats lorsque ce dernier pass� au travers d'un convoyeur à vis. Une aération est utilisée pour ramener- aussi rapidement que possi-
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doit être stocké dans des coffres ayant une capacité d'aération d'au moins 28,3 litres par minute et par boisseau de 36 litres de contenance.
On applique le diacétate de sodium sur le mais selon les quantités suivantes, en fonction de la teneur en humidité du mais.
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utilisant du mais non traité et du mats traité comme décrit à l'Exemple V. Le mars a été traité en Juillet et stocké jusqu'en Octobre. Les mats traités et non traités sont placés dans des auges de façon que le bétail puisse choisir. Le bétail consomme toute la quantité de mats traité avant de consommer le mats non traité. On répète ces expériences et on observe, à chaque fois, les mêmes résultats.
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On alimente des cochons avec un mais à forte humidité qui
a été traité avec du diacétate de sodium, comme décrit à l'Exemple V. Dans ce cas, on alimente la dernière cage en mais décortiqué et en granulés qui sont placés dans des nourrisseurs automatiques. Pour l'expérience, le mils traité a été disposé en petits tas sur le plancher à côté des nourrisseurs automatiques. Les porcs ne se nourrissent pas avec le mais provenant des nourrisseurs automatiques avant que les tas de mais traité ne soient complétemant consommés.
C'est pourquoi la présente invention est particulièrement importante dans le cas où l'on désire engraisser des animaux herbivores ou les maintenir en bonne santé, en particulier les bovins de boucherie, les vaches laitières, les porcs, les chevaux, les moutons, les chèvres et la volaille. Comme on l'a déjà indiqué, l'emploi du diacétate de sodium comme produit attractif a donné de bons résultats pour des quantités comprises entre 0,2 %
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sous forme de granulés ou non. La présente invention présente également un intérêt particulier lorsque le mais a une teneur
en humidité comprise entre 16 % et 35 % et qu'il est susceptible de se moisir s'il est soumis à un stockage.
L'addition d'une quantité suffisante de diacétate de sodium provoque la pénétration du diacétate de sodium dans l'endosperme du maïs à travers l'arille, et la formation de moisissures est inhibée dans les conditions typiques de stookage que l'on trouve habituellement dans les fermes. Normalement, la quantité de diacétate de sodium nécessaire pour rendre les grains de mais stockés résistante au développement des moisissures, lorsque le diacétate de sodium est appliqué uniformément sur la surface des grains et que ces derniers ont une teneur en humidité comprise entre 21 et <EMI ID=31.1> approximativement de 0,06 % en poids chaque fois que l'humidité dans le mats augmente de 1 % en poids. Par conséquent, si la quantité d'humidité du mais passe de 22 % en poids à 32 % en poids,
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Ces quantités de diacétate de sodium sont plus élevées que les quantités de diacétate de sodium qui sont requises pour son action comme produit attractif ou pour améliorer le niveau de goût des aliments destinés aux animaux ; cependant les animaux herbivores sont attirés par des aliments qui contiennent du diacétate de sodium, à la fois en quantités élevées et en faibles quantités, ces quantités étant situées dans la gamme allant de
0.1 % à 1,5 % en poids de diacétate de sodium par rapport au poids de l'aliment.
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suffisante pour servir de produit attractif et pour améliorer le niveau de goût dudit aliment.