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Emballage pour oeufs
La présente invention a pour objet un emballage pour oeufs, destiné à être vendu rempli d'oeufs aux grossis- tes, demi.-grossistes, détaillants alimentation générale, et, plus spécialement, dans les magasins d'alimentation et notam- mont ceux du type "Libre-service"; les emballages pour oeufs actuellement utilisée sont de trois dimensions, la petito , pour trois oeufs en une rangée, la moyenne pour six oeufs en deux rangées, et la troisième pour dix oeufs également en deux rangées ;
ces emballais, généralement en cellulose moulée, constituant des emballais perdre, sont @idemment
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de type différent de celui des boîtes à oeufs appartenant à l'usager et qu'il utilise pour transporter les oeufs du lieu d'achat au lieu d'utilisation, et différent aussi des plateaux à oeufs utilisés par les producteurs et les grossie-1 tes pour le transport des oeufs chez le détaillant.
L'emballage pour oeufs suivant la présente inven- tion est caractérisé en ce qu'il est constitué par deux éléments complémentaires en polystyrène expansé, qui, après ' remplissage, sont collés bord à bord, ou fixés de toute autre manière de façon à constituer une fermeture pratique-' , ment et anche.
L'épaisseur du polystyrène expansé peut âtre de l'ordre de 5 à 7 mm, ce qui assure aux oeufs une protection ' très efficace contre les chocs et une protection thermique très supérieurs à celle que donnent les emballages actuels en cellulose moulée; son poids n'est pourtant pas plus élevé;' de l'ordre de 10 g pour l'emballage complet avec ses deux éléments semblables, ce qui fait qu'il ne grève pas de fa- çon sensible le prix de transport.
Du fait de sa symétrie, cet emballage protège aussi bien une extrémité de l'oeuf que l'autre et peut être utilisé dans un sens quelconque, ce qui facilite sa manuten- tion; en outre, toutes indications concernant la marque du producteur des oeufs, leur poids, ainsi que toute date utile pour leur consommation peut être gravée dans la face apparen, te d'un ou de deux éléments constitutifs de l'emballage et éviter en conséquence la nécessité d'utiliser des étiquettes.
Enfin, les deux éléments de l'emballage étant collés il ne peut pas être ouvert sans être détérioré, ce qui évite toute fraude quant aux oeufs qu'il contient, qui ne peuvent
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@ pas.être changés entre son point de remplissage et leur point d'utilisation et qui garantissent en outre que jamais la protection thermique ne leur a manqué, puisque l'emballa- ge n'a pas pu être ouvert.
Suivant un mode de réalisation de l'invention, ,.4*1 chaque élément d'un tel emballage est constitué par un tond rectangulaire prolongé latéralement par deux rangées d'élé- ments alvéolaires limités par leur plan diamétral commun, des têtons tronconiques en nombre égal à la moitié du nombre des éléments àlvéolaires moins un émergeant de co fond, dans le plan de symétrie des deux rangées d'éléments alvéolaires, chacun d'eux entre deux éléments d'une même rangée, le ni- veau supérieur de ces tétons étant inférieur à celui des éléments alvéolaires.
variante
Suivant une/ les tétons tronconiques comportent l'un un prolongement, préférablement tronconique, de diamb- tre moindre, et l'autre un alésage complémentaire, également tronconique, dans lequel le prolongement tronconique du premier peut être engagé et se coincer du fait de l'élasti- cité relative du polystyrène, assurant une liaison solide entre les deux éléments, ainsi que l'étanchéité db la ferme- ture si les deux éléments ont été suffisamment serrés l'un contre l'autre.
Le dessin annexé montre à titre d'exemple deux modes de réalisation de la présente inventions
La figure 1 est une vue en perspective d'une moitié de l'emballage d'un premier mode de réalisation.
La figure 2 est une vue en élévation.
La figure 3 est une vue en coupe faite suivant la ligne III-III de la figure 2.
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La figure 4 est une vue en coupe faite suivant la ligne IV-IV de la figure 2, la deuxième partie de l'embal- lage étant supposée avoir été fixée à la première.
La figure 5 est une vue en coupe longitudinale des deux éléments de l'emballage suivant un deuxième mode de réalisation, avant assemblage.
La figure 6 est une vue analogue des deux éléments après assemblage.
La figure 7 est une vue partielle analogue d'une variante.
La figure 8 est une vue en coupe par un plan médian. de symétrie de l'un des éléments constitutifs de l'emballage¯,
La figure 9 est une vue en plan d'une variante d'exécution d'un élément constitutif de l'emballage.
La figure 10 est une vue en coupe faite suivant la ligne X-X de la figure 9.
L'élément d'emballage représenté aux figures 1 à
4 comporte un fond rectangulaire plan 1, duquel émergent deux tétons tronconiques 2 et 3, ce fond étant prolongé latéralement par six éléments alvéolaires, en deux rangées de trois, sensiblement sphériques, dont quatre, numérotés
4, forment les coins, et deux, numérotés 5, sont alignés entre deux de ceux 4 qui constituent les coins; il est limi- té par une surface plane 6, constituant le plan de joint des deux éléments d'emballage, qui passe par le plan diamé- tral de ces éléments alvéolaires sphériques 4 et 5, à un niveau supérieur à celui des fonds des tétons tronconiques
2 et 3.
Comme on peut le voir sur les figures 2, 3 et
4 des oeufs 7 disposés dans chacun de ces éléments alvéolai- res 5 et 4 sont, en contact avec les tétons tronconiques 2 ; et 3, et sont, de ce fait, maintenus de tous les cotés.
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Une fois les six oeufs mis en place dans un des éléments d'emballage, on le coiffe d'un deuxième élément semblable, comme montré à la figure 4: ils sont collés ensemble et une bande 8 de ruban collant en assure l'hermé- ticité et l'inviolabilité.
Dans une variante représentée aux figures 5 à 7, les tétons tronconiques 2 et 3 des deux éléments constitutifs de l'emballage qui s'étendent jusqu'au niveau du plan de joint 6, comportent l'un un prolongement ou bossage tronoo- nique 9, l'autre un alésage complémentaire 10, tels que le bossage tronconique 9 puisse'pénétrer dans l'alésage complé- mentaire 10 et qu'en raison de l'élasticité relative du polystyrène expansé il s'y trouve coincé si on a exercé sur les deux éléments une pression suffisante pour appliquer l'une contre l'autre leurs surfaces 6 se faisant vis-à-vis.
Les agencements d'assemblage complémontaire peu-' vent bien entendu être disposés ailleurs et différenunent, c'est ainsi qu'on peut prévoir un agencement permettant un assemblage à force, la séparation n'étant possible que par rupture des éléments du dispositif d'assemblage.
On a, par exemple, montré à la figure 7 un élément mâle 11 pourvu d'un bourrelet 12 formant un épaulement 13 à l'arrière, tandis que l'élément femelle 14 a une gorge 15 formant un épaulement 16 à l'avant; l'épaulement 13 peut pénétrer à force dans la gorge 15 mais ne peut pas être ex- trait sans arrachement ; de l'emballage est ainsi assurée.
Dans la forme d'exécution représentée sur la fi- gure 8, les tétons 2 et 3 de révolution présentent respecti- vement des méridiennes courbes 2a et 3a dont la courbure
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correspond sensiblement à celle d'une coquille d'oeuf. De ce fait, on conçoit que la surface de contact entre les tétons 2 et 3 et les oeufs 7 logés dans l'emballage est aug- montée.
Par ailleurs, le fond 1 présente, sur sa face supérieure, des nervures internes 17 qui séparent les divers alvéoles dans lesquels sont logés les oeufs
L'élément d'emballage présente également, sur la , face plane extérieure du fond 1, un évidement 18 de forme appropriée, évidement dans le fond duquel une étiquette peut ! être collée.
On décrira maintenant, en se référant aux figures
9 et 10, une autre forme dbxécution de l'invention dans laquelle la solidité de l'emballage et le maintien des oeufs sont améliorés. Dans ce cas, chaque élément d'emballage présente un corps 21 en polystyrène expansé limité par une face plane inférieure 22 formant surface d'appui et une face plane supé-; rieure 23 constituant le plan de joint des deux éléments d'emballage. Dans le corps 21 sont moulés des alvéoles indi- viduels 24, ayant une forme de révolution dont la méridienne
24a correspond sensiblement à la courbure des oeufs 7 qui sont destinés à y être logés. Dans le cas particulier non limitatif représenté sur le dessin, chaque élément d'embal- lage comporte six alvéoles 24 répartis en deux rangées de trois, suivant deux axes de symétrie x'- x et y'- y.
De ce fait, l'élément d'emballage présente un axe vertical de symétrie z' - z passant par le point 0 d'intersection des axes x'x - y'y dans le plan de la figure 9. La face plane
23 constituant le plan de joint présente un bossage tronco- nique 25 et un alésage 26 de ' même forme, ce bossage et cet alésage étant symétriques par rapport au point O. De ce fait,
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lors de l'assemblage de deux éléments d'emballage, l'emboî- tement d'un bossage 25 dans un alésage 26 permet d'obtenir une bonne liaison des deux éléments.
La face plane d'appui 22 de l'élément d'emballage peut présenter une partie en creux 27 permettant d'y loger éventuellement une étiquette,
Enfin, des évidements 28, et 29, de forme tronoo- nique, peuvent être également formés dans la face d'appui inférieure 22, au droit du bossage 25 et de l'alésage 26 on ) vue de réaliser une économie de la matière moulée.
Il est du reste bien entendu que les modes de réalisation de la présente invention qui ont été décrits ci-dessus, en référence au dessin annexé, ont été donnés à titre purement illustratif et nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans que l'on s'écarte pour cela du cadre de la présente invention.
C'est ainsi notamment que les deux éléments complé- mentaires constitutifs de l'emballage peuvent être dissem- blables: l'un d'eux peut comporter les alvéoles et pas les tétons; les tétons peuvent n'exister dans aucun des deux éléments.
La liaison des deux éléments peut être réalisée autrement que par collage; on peut par exemple utiliser un mode de liaison mécanique des éléments, consistant en deux portées complémentaires, ménagées le long des faces en regard des deux éléments et permettant le coincement de ceux-ci, du fait de l'élasticité relative du polystyrène; la liaison peut être réalisée par un revêtement autocollant, ! porté sur l'une des faces de jonction des éléments à assembler;
on peut également associer les liaisons par coincement
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avec des moyens rendant inviolable l'emballage fermé, ces moyens pouvant être constitués, soit par un encollage des faces participant au coincement, ou au moins de l'une d'entre elles, soit par une bande se refermant sur elle-même autour de l'emballage fermé, telle que figure 4.
Comme variantes des dispositions éventuelles indi- quées dans les paragraphes précédents, les surfaces complé- mentaires des éléments constituant l'emballage peuvent être, soit régulières, soit irrégulières, par exemple en crénaux, aussi bien dans le sens longitudinal que dans le sens trans- versa!.
On peut également prévoir la possibilité de procé- der à l'ouverture de l'emballage fermé, au moyen d'un cordon séparateur ou analogue rompant, lorsqu'il est sollicité par l'utilisateur, la liaison établie entre les éléments, ou une paroi de l'un au moins de ceux-ci; ce cordon peut être , placé sur la face interne de l'un des éléments ou prie dans la masse de celui-ci lors de son moulage.
Des parties planes peuvent être ménagées sur les faces extérieures de l'emballage, latérales, supérieures ou inférieures, destinées à recevoir des étiquettes publicitai- res, ou des inscriptions gravées ou imprimées, en relief ou non.
Des emballages analogues peuvent être utilisés pour trois oeufs disposés en ligne, quatre oeufs en une ou deux lignes, cinq oeufs en ligne, six oeufs en deux li- gnes, huit oeufs ou dix oeufs en deux lignes, douze oeufs en trois lignes ou même pour des oeufs conditionnés indivi- ' duellement en chapelets détachables, grâce à une pré-découpe faite dans la matière, lors de l'usinage.