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" BATIEUR A CENS ET ANAIOGUES" les batteurs à oeufs de type manuel que l'on trouve sur le marché présentent, avec de lèpres variantes, l'Inconvénient. de nécessiter beaucoup trop de temps et d'énergie dans leur utilisation. Le rendement est particulièrement mauvais quand on travaille de petites quantités, par exemple deux à quatre blancs d'oeufs, quantité très fréquente dans un ménage. 'On autre incon- vénient est la possibilité de se salir.
Etant donné que le battage de la crème et du blanc d'oeuf est une opération fréquente dans un ménage, il est impor- tant de trouver a cet effet un appareil qui ne nécessite qu'une petite fraction du temps et de l'énergie qui étaient nécessaires antérieurement. En outre., il faut que l'appareil travaille dans des conditions de propreté parfaite.
La préparation (-le la crème fouettée et des oeufs battus en neige a pour effet d'accumuler dans la crème ou le blar d'oeuf de très petites bulles d'air. Dans les batteurs a main connus, on obtient cet effet en battant rapidement le liquide
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avec des éléments durs tels que des fouets ou un moulinet. C'est aussi le cas, en substance, dee appareils connue dans lesquels on fait monter et descendre des plaques perforées dans un récipient cylindrique.
Le mauvale rendement indique que les plaques perfo- rées sont des outils de battage peu appropries. le battage de la orème et du blanc d'oeuf avec des éléments métalliques n'est pas une méthode utilisable pour la préparation de la crème fouettée et des oeufs battus en neige car il faut trop longtemps pour que l'outil soit entre en contact avec la totalité du liquide. Etant donné que l'effet des outils de battage action- ' nés électriquement et à rotation rapide est un peu meilleur mais n'est pas suffisant, on peut conclure que ce procédé de battage est peu rationnel.
En partant de cette idée, 1'intention est fondée sur un principe opposé, selon lequel on met en mouvement toute la matière à battre et on la projette avec une grande énergie contre une paroi fixe, ce qui peut se faire environ deux fois par seconde avec un appareil approprié actionné manuellement, pour des quanti-, tés usuelles-. 'La modification déterminante de la matière, dans le sens voulu, se produit à l'endroit où. des jets de matière, venant; de l'ouverture d'une plaque perforée, heurtent à une grande vites- se la deuxième plaque qui peut aussi être munie de trous. Les jets sont brisés en une multitude de goutelettes qui se chargent de bulles d'air.
Cela se produit toujours, dans la mise en oeuvre de l'invention, lorsque les plaques perforées se meuvent dans la région de la matière avec une vitesse suffisante ou lorsque la vitesse de refoulement due aux trous est élevée.
Si l'on pousse les plaques perforées sur le fond du réel- pleut, le liquide à travailler qui s'y trouve afflue vers le haut à travers les ouvertures des plaques. Inversement, quand les pla- ques montent, le liquide doit à nouveau s'écouler vers le bas à travers les ouvertures parce qu'il se produit au-dessus du fond
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une dépression engendrant une aspiration et qu'en outre un cous- sin d'air comprime agit au-dessus des plaques perforées. A chaque double course, tout le liquide est donc projeté à deux reprises contre une paroi de choc et modifié dans le sens voulu.
La description qui va suivre en regard du dessin annexa, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée, les particularisés qui ressortent tant du dessin que du texte faisant, bien entendu, partie de ladite invention,
La figure 1 représente un mode de réalisation préféré ne l'invention, vu en coupe verticale.
La figure 2 est uno coupe partielle à plus grande échelle.
La figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 1.
Dans un récipient cylindrique 1 (figure 1) se trouvent des plaques 2 et 3 solidaires d'une tige 5 et que l'on peut faire monter et descendre parallèlement au fond du récipienc grâce à. la poignée 8, un ressort de compression 7 rappelant la tige vers le haut quand on l'a abaissée. L'écanchéité des plaques 2 et 3 l'une par rapport à l'autre et par rapport à la paroi du récipient est assurée par la bague d'étanchéité 4 qui fait parcie de la plaque 2. Les plaques 2 et 3 sont percées de trous distri- bués uniformément sur leur surface, de préférence en nombre égal et de petit diamètre, ces troua présentant une forme conique de façon telle que leur portion la**plus étroite soit tournée vers l'autre plaque.
Selon les figures 2 et 3, les trous 9 des deux plaques sont décalée. La coupe de la figure 3 montre dans sa moitié supérieure la plaque perforée supérieure 3 et dans sa moitié inférieure la plaque perforée 2. la distance entre les daux p@ ques perforées est faible et est maintenue, même en service,par des saillies prévues sur les plaques.Le total des aires
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d'ouverture d'une plaque doit avoir une valeur détermina) qui résulte de la force normale de compression que peut appliquer une ménagère, le bras tendu.
Si l'on dépasse cette aire d'ouver- ture, la vitesse des jets devient trop petite et l'énergie de choc ne suffit pas à pulvériser le liquide. si par oontre a sec- tion totale des ouvertures est trop petite, le temps nécessaire pour forcer le liquide à y passer devient trop grand.
Le fond 10 du réoipient et la plaque perforée inférieure 2 doivent être de structure telle qu'il n'y ait pas d'espace mort entre eux, Le couvercle 6 sert de guidage pour la tige 5 et d'ap- pui pour l'extrémité Inférieure du ressort de compression 7. Ce couvercle est bombé vers le haut pour pouvoir supporter des ef- forts plus grands. Il est muni d'un filetage 12 et assure l'étan- chéité de l'intérieur du récipient aussi par rapport à la paroi du récipient que par rapport à la tige 5. Pour le nettoyage, on peut séparer de la plaque 3 le joint élastique 4 et avec lui la plaque2.
Contrairement aux méthodes antérieures où l'on bat la crème avec des éléments batteurs, l'appareil suivant l'invention vise à projeter à deux reprises tout le liquide à une grande vitesse contre une paroi de choc, dans une double course.Etanc; donné que l'on évite l'espace mort sous le "piston", on peut agir sur toute la matière. La construction proposée permet de travail- ler efficacement de très petites quantités, par exemple deux blancs d'oeufs.
Tour le nettoyage, on peut facilement séparer les deux plaques perforées. L'appareil fonctionne de façon absolument pro- pre. Les mouvements nécessaires sont plus lente que dans les ap- pareils à main connus et peuvent sans difficulté être effectuée même par des enfanta.