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" BRULEUR A GAZ ".
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La présente invention est relative à un brûleur à gaz dans lequel un ajutage dispos-à l'axtrémité d'une conduite d'amenée de gaz envoie, par des canaux obliques, des jets de gaz divergents dans un courant d'air hélicoïdal provoqué par la disposition de nervures inclinées par rapport à l'axe de ladite conduite, autour de celle-ci et dans une conduite d'amenée d'air coaxiale à la conduite d'amenée de gaz.
On connaît un brûleur de ce genre dans lequel l'ajutage susdit est disposé un peu en retrait par rapport à l'extrémité de la conduite d'air, cette dernière extrémité affleurant avec le fond d'une coupelle en matière réfractaire largement ouverte. De plus, dans ce brûleur, les axes des canaux obliques susdits font un angle d'environ 60 avec l'axe de l'ajutage tandis que l'inclinaison des nervures hélicoïdales par rapport à cet axe est au moins aussi grande.
Ces particularités ont été proposées pour provo- quer un déplacement de l'air et du gaz le long de la surface de la coupelle sous l'action de la force centrifuge des courants d'air et des jets de gaz, sans exposer au rayonnement de celle-ci les conduites d'air, de gaz et l'ajutage sur la conduite de gaz. Avec un tel brûleur, la combustion est effectuée entièrement dans la coupelle.
La présente invention a comme objet un brûleur à gaz qui permet de réaliser au contraire une longue flamme jaune et molle par la combustion d'un gaz riche tel que le
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propane, le butane ou le méthane sans que cette flamme décolle du brûleur et cela même lorsqu'on emploie un grand excès d'air afin d'abaisser la température des gaz de combustion,
Dans le brûleur selon l'invention, des trous dont les axes sont sensiblement parallèles à l'axe des deux conduites susdites, sont ménagée autour de la conduite de gaz près de celle-ci. De plus, au moins une des deux conduites de gaz et d'air termine le brûleur à l'extrémité de sortie de celui-ci.
Grâce à ces trous, des jets d'air sensiblement parallèles à l'axe du brûleur, rencontrent des jets de gaz à la sortie des canaux obliques et empêchent qu'une combustion incomplète se produise au contact de l'ajutage et de la base des palettes et donne lieu à un dépôt de suie sur ces éléments En outre, ces courants d'air parallèles à l'axe ont en même temps comme effet d'allonger la flamme.
Dans une formé d'exécution avantageuse , les nervures susdites sont portées par un manchon de position axiale réglable par rapport à la conduite d'amenée de gaz.
L'importance du déplacement dépendra des condi- tions de pression existant dans le four, ainsi que des caractéristiques du brûleur, entre autres de l'angle des canaux d'amenée de gaz, de l'ajutage, de la forme du gueulard, du débit combustible utilisé, etc... De ce réglage dépendront la stabilité de la flamme et l'homogénéité du mélange air-combustible. Si l'écart entre les palettes et l'ajutage est trop faible, des dépôts de carbone se forment sur la tête du brûleur ; contraire, si l'écart est trop grand , la flamme a tendance à décoller.
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Selon une autre particularité du brûleur suivant l'invention qui permet de modifier la longueur et l'aspect de la flamme d'après les nécessités, la conduite d'amenée de gaz est de position axiale réglable par rapport à la con- duite d'amenée d'air.
En déplaçant la conduite de gaz de façon à ame- ner l'ajutage et les ailettes qu'il porte plus-loin à l'in- térieur de la conduite d'air, on accélère la combustion et on raccourcit la flamme et inversement.
D'autres particularités et détails de l'inven- tion apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire qui représentent schématiquement, et à titre d'exemple seulement, une forme d'exécution du brûleur à gaz selon l'invention.
La figure 1 est une coupe longitudinale dans ce brûleur.
La figure 2 est une vue de l'extrémité de sortie du brûleur.
La figure 3 est, à plus grande échelle, une coupe longitudinale dans l'ajutage de distribution du gaz.
Dans ces différentes figures; les mêmes nota- tions de référence désignent des éléments identiques.
Le brûleur représenté aux dessins comprend une conduite d'amenée de gaz 2 qui est pourvue d'un ajutage 3 pour la distribution du gaz au moyen de canaux obliques 4 (figure 3). Des jets de gaz divergents sont envoyés à partir des trous de sortie 5 de ces canaux dans un courant d'air hélicoïdal provoqué par la disposition de nervures inclinées par rapport à l'axe de la conduite 2 entre celle-ci et une
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conduite d'amenée d'air 6 qui lui est coaxiale.
Ces nervures sont constituées par des tôles 7 soudées à un manchon 8 dont la position axiale est réglable le long de la conduite 2. Une vis 9 sert à immobiliser le manchon dans la position désirée. Des trous 10, dont les axes sont parallèles à celui de la conduite 2 sont ménagés autour de celle-ci à travers un rebord 11 du manchon 8 et de la base de chaque tôle 7 qui est engagée dans une rainure oblique de ce rebord. La conduite d'amenée de gaz 2 est également de position axiale réglable par rapport à la conduite dtamenée d'air 6 et peut être immobilisée dans la position désirée par une vis 12.
A la figure 1, on voit que l'extrémité libre de la conduite d'air 6 et l'extrémité libre de l'ajutage 3 porté par la conduite de gaz 2 sont substantiellement dans le même plan et terminent donc le brûleur du côté de sa sortie.
En d'autres termes, ce brûleur ne comprend pas d'autres pièces avec lesquelles le mélange gazeux à hrûler pourrait venir en contact après sa sortie de la conduite d'air 6.
Si'la flamme a une tendance à se décoller du hrûleur, on peut remédier à cet inconvénient en déplaçant, dans le sens inverse de la flèche X par rapport à la conduite 2, le manchon 8 et les tôles 7 qu'il porte..Toutefois, si le déplacement est trop important, la combustion devient mauvaise et une tendance au charbonnement se manifeste..
Si l'on déplace, dans le sens de la flèche X,. la conduite 2 et les tôles qu.'elle porte indirectement, on accélère la combustion en provoquant le commencement de celle-ci à l'intérieur de la conduite 6 et, par conséquent, on raccourcit
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la flamme qui devient bleue et courte.
Ces ajutages permettent donc d'adopter facilement le brûleur aux conditions particulières dans lesquelles il doit être employé.
Le déplacement de la conduite 2 et de l'ajutage 3 dans le sens de la flèche X est cependant avantageusement limité par un arrêt 13 de façon que, eu égard à l'inclinaison choisie pour les canaux obliques 4, les axes de ces canaux ne rencontrent pas la paroi de la conduite d'air 6.
Dans l'ajutage 3, représenté à la figure 3, l'angle des canaux obliques 4 avec l'axe de l'ajutage est égal à 30 . Cet angle peut être plus grand mais il faut éviter de lui donner une valeur supérieure à environ 35 parce qu'audelà de cette valeur, il se forme un dépôt de suie sur les tôles 7 et la flamme se raccourcit sensiblement.
Il est également préférable de ne pas choisir un angle sensiblement plus petit que 27 -parce qu'alors la flamme risque de se décoller du brûleur, surtout lorsqu'on utilise un débit d'air très supérieur à celui nécessaire pour obtenir une combustion complète, par exemple, pour abaisser la température des gaz de combustion.
L'inclinaison des tôles 7 par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe de la conduite 6 est, de préférence, voisin de 30 . On peut toutefois augmenter un peu cet angle par exemple jusqu'à 35 mais il faut éviter de dépasséecette valeur pour ne pas provoquer un décollement de la flamme.
Des essais ont montré que pour une valeur plus. grande telle que 40 ou 45 , le courant d'air ne tourne plus
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suffisamment vite et qu'au lieu d'avoir une flamme annulaire continue, on a des flammes distinctes correspondant aux différents canaux obliques 4.
Si, au contraire, on utilise pour l'angle susdit des tôles 7 une valeur plus petite que 28 , on obtient une flamme beaucoup plus courte qui tourbillonne rapidement ce qui est contraire au but poursuivi.
Dans la forme d'exécution représentée, il y a six tôles 7 et six canaux obliques 4. Ce nombre peut évidemment varier selon le diamètre extérieur du brûleur et augmenter avec ce diamètre ou inversément.
Il est à noter qu'il n'est pas indispensable que le milieu de chaque tôle soit dans le même plan radial que celui passant par l'axe d'un canal oblique 4 et que le nombre de tôles peut être différent du nombre de canaux obliques.
De toute façon il est préférable que les tôles semblent se recouvrir partiellement pour un observateur regardant parallèlement à l'axe de la conduite d'air.
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