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La présente invention a pour objet un procédé pour récupérer des poly- mères solubles dans l'eau d'un composé polymérisable contenant un groupe CH2=C# à partir d'une dispersion aqueuse de ces polymères.
-L'un des buts de la présente invention est de récupérer des matières polymères solubles dans l'eau à partir de l'aura dispersions aqueuses, sous la for- me de fines particules discrètes.
Suivant l'invention, on fournit un procédé pour retirer de sa disper- sion aqueuse un polymère soluble dans l'eau d'un composé polymérisable contenant' un groupe CH2=# qui consiste à émulsionner cette dispersion aqueuse pour former une émulsion d'eau dans l'huile, à mélanger intimement cette émulsion avec un pré- cipitant en quantité suffisante pour précipiter le polymère sous forme de particu- les discrètes, à séparer le polymère précipité solide d'avec le liquide résiduel et à sécher le polymère, le précipitant étant au moins partiellement soluble dans l'eau, inerte vis-à-vis du polymère, le polymère étant pratiquement insoluble dans le précipitant, et une solution aqueuse du précipitant ne dissolvant pas le poly- mère à une concentration qui va jusqu'à la saturation inclusivement.
Dans la fabrication des matières polymères solubles dans l'eau telles que la polyacrylamide, on conduit la polymérisation d'un composé vinylidénique tel que l'acrylamide en milieu aqueux.Souvent, la concentration de monomère dans la solution avant la polymérisation est relativement faible, d'un ordre de grandeur de 5-20 % environ. Une fois que la polymérisation est pratiquement achevée, le polymère soluble dans l'eau reste en solution mais n'est pas présent à une concen- tration très appréciable. Il est commercialement inefficace etindésirable d'essayer de retirer ce polymère soluble dans l'eau de son milieu aqueux par des moyens or- dinaires tels que la simple distillation.
D'autre part, ces solutions aqueuses de la matière polymère ne sont pas faciles à manier, spécialement en vue du trans- port, il faut transporter des quantités d'eau importantes, par exemple 90-95 %, pour transporter 5-10% de matière polymère. Il est donc souvent désirable de trouver un moyen approprié pour retirer la matière polymère de son milieu aqueux de façon à obtenir une matière polymère solide sèche qui soit pratiquement exemp- te d'eau et qui soit sous la forme de petites particules discrètes. On sait que l'on peut retirer les matières polymères solubles dans l'eau de leur solution aqueuse en introduisant celle-ci dans un précipitant.
Quand la viscosité de la so- lution ou dispersion aqueuse de la matière polymère est relativement élevée, l'in- troduction d'une telle solution visqueuse dans un précipitant a pour effet de pré- cipiter de grands amas qui ne sont pas désirables commercialement. On a trouvé qu'il est possible d'émulsionner des solutions ou dispersions aqueuses de matiè- res polymères solubles dans l'eau pour former des émulsions d'eau dans l'huile que l'on traite alors par un précipitant en quantité suffisante pour précipiter le polymère hors de l'émulsion sous forme de particules discrètes, après quoi on sé- pare le polymère précipité solide du liquide résiduel et on sèche le polymère sé- paré.
Dans la pratique de ce procédé,le précipitantetun corps aumoinspartiel- lement soluble dans l'eau ; inertevis-à-vis du polymere et dans lequel le polymè- re est pratiquement insoluble. De plus, le précipitant doit être un corps qui, dissous dans l'eau, forme une solution aqueuse qui ne dissout pas le polymère à une concentration qui va jusqu'au point de saturation du précipitant dans l'eau inclusivement. Lorsqu'on dit que le précipitant doit être inerte vis-à-vis de la matière polymère, cela veut dire que le précipitant ne doit aucunement entrer en réaction avec la matière polymère, ni modif ier en aucune façon ses propriétés chi- miques. Le précipitant peut être miscible à l'eau ou n'être que partiellement soluble dans celle-ci.
Si le précipitant n'a qu'une solubilité limitée dans l'eau, il faut que la solution aqueuse du précipitant, avant la saturation complète ou tout au plus à la saturation complète du précipitant dans l'eau, avant la formation d'un. système à deux phases, ne dissolve pas la matière polymère, et par conséquent la matière polymère doit précipiter hors de l'émulsion d'eau dans l'hui- le à un moment antérieur à la formation d'un système à deux phases entre l'eau
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et le précipitant partiellement soluble. Au départ, la solution aqueuse de la ma- tière polymère sera généralement une solution visqueuse.
Dans la préparation de l'émulsion d'eau dans l'huile, on introduira la dispersion aqueuse de la matière polymère dans un solvant organique non miscible, c'est-à-dire un solvant qui n'est pas miscible à l'eau et dans lequel le polymère lui-même est insoluble. On émul- sionne alors ce mélange de la dispersion aqueuse du polymère soluble dans l'eau et du solvant non miscible, en utilisant l'un ou l'autre des émulsifiants courants qui servent à préparer des émulsions d'eau dans l'huile.
Les émulsifiants qui peuvent servir dans la pratique du procédé de la présente invention peuvent être définis comme des émulsifiants qui sont prati- quement tout à fait insolubles dans l'eau, par exemple ceux qui'n'ont aucune dis- persibilité dans l'eau ou ceux qui ont une dispersibilité médiocre dans l'eau, ou tout au plus ceux qui forment une dispersion laiteuse dans l'eau après vigoureuse agitation. L'homme de l'art reconnaître facilement cette classe d'émulsifiants qui ont un caractère fondamental non ionique bien que l'on puisse utiliser dans une certaine mesure ceux qui sont légèrement cationiques ou légèrement anioniques à condition qu'ils puissent être considérés fondamentalement comme non ioniques.
Parfois, on apprécie ces émulsifiants sur la base de leur équilibre hydrophile-ly- ophile, appelé pour plus de brièveté gamme ou indice EHL. Les indices EHL sont définis de façon très détaillée dans une publication qui figure dans le condensé officiel publié par la "Fédération of Paint and Varnish Production Clubs" pour juin 1956, et qui est rédigée par W. C. Griffin sous le titre "Glues to Surfactant Sélection Offered by the HLB System" (indications pour le choix des tensions ac- tifs fournies par le système EHL). On y indique des méthodes de détermination des indices EHL et on y décrit les corps qui rentrent dans les diverses gammes. En règle générale, on peut utiliser les émulsifiants qui ont une gamme EHL de 1 à 8, de préférence ceux qui ont une gamme EHL de 1 à 4.
On se reportera encore à un article du même W.C.Griffin, intitulé "Calculation of HLB values of Non-Ionic Surfactants" (calcul des indices EHL des tensio-actifs non ioniques), publié dans le "Journal of the Society of Cosmetio Chemists", volume V, n 4, décembre 1956. Dans cette dernière publication, on indique plusieurs émulsifiants ainsi que la classification ionique et leurs indices EHL.
Comme exemples.des émulsi- fiants qui peuvent servir dans la pratique du procédé de la présente invention, on citera les triolétates de sorbitan, le dérivé de cire d'abeille du polyoxyéthyl- ène-sorbitol, le tristéarate de sorbitan, l'hexastéaratede polyoxyéthylène-sor- bitol, les esters d'acide gras de l'éthylène-glycol, les esters d'acide gras du propylène-glycol, le monostéarate de propylène glycol, le sesquioléate de sorbi- tan, le 4)5-oléate de polyoxyéthylène-sorbitol, le monostéarate de glycérol, le monooléatte de sorbitan, le monomaurate de propylène-glycol, le monooléate de di- éthylène-glycol, le monostéarate de diéthylène-glycol, le monolaurate de diéthy- lène-glycol, le monopalmitate de sorbitan,le diôléate de polyoxyéthylène,
le mo- nostéarate de tétràéthylène-glycol, le monooléate de tétraéthylène-glycol, le di- oléate de polyoxypropylène- mannitol, le dérivé du polyoxyéthylène-sorbitol et de l'oléate de lanoline, le dérivé de polyoxyéthylènesorbitol et de lanoline, le stéarate de polyoxypropylène, etc... Ces émulsifiants doivent être utilisés en quantités suffisantes pour permettre la préparation d'une émulsion d'eau dans l'huile suffisamment stable. Il n'est pas indispensable que l'émulsion d'eau dans l'huile préparée soit stable sur un temps prolongé, étant donné que l'émulsion ainsi préparée sera soumise au traitement par le précipitant peu de temps après la préparation de l'émulsion.
Par suite, on peut voir facilement qu'une émulsion d'eau dans l'huile qui reste stable pendant une heure ou au delà sera suffisante aux fins de la présente invention. Afin d'obtenir cette émulsion d'eau dans l'hui- le suffisamment stable, on utilisera des quantités ordinaires d'émulsifiants, bien que ceux-ci puissent être utilisés dans une gamme plus large, par exemple de 1 à 20% environ en poids par rapport au poids total de la phase organique de l'émul- sion. De préférence, on utilisera de 1,5 à 10% environ en poids de l'émulsifiant par rapport au poids total de la phase organique.
Dans la préparation des émulsions d'eau dans l'huile avec les émulsi-
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fiants cités.plus haut et les solutions aqueuses des matières polymères solubles. dans l'eau, on se sert d'une matière organique non miscible dans laquelle la ma- tière polymère est aussi insoluble. Dans cette catégorie figurent plusieurs corps normalement appelés solvants organiques qui peuvent servir de phase huileuse dans les émulsions d'eau dans l'huile qu'il s'agit de préparer.
Ce groupe comprend des corps tels que le benzène, le toluène, le xylène, les hydrocarbures aliphatiques de pétrole à point d'ébullition élevé, l'éther benzylique, le décayldronaphtaléne, le diamylbenzène, le diamylnaphtalène, le dibenzyle, le 1,1-diphényléthane, les essences minérales, l'éther phénylique, l'isopropylbenzène, le pétrole lampant, etc.. La quantité de solution aqueuse de polymère présente dans le système par rapport au poids total de la solution aqueuse de polymère et de la phase organique peut varier de 40 à 75 % environ en poids.
De préférence, on utilisera la solu- tion aqueuse de la matière polymère en quantités prépondérantes, à savoir de 50 à 60 % environ en poids de solution aqueuse du polymère par rapport au poids to- tal de la solution aqueuse et de la phase organique.Dans certains cas isolés, on peut utiliser des quantités inférieures à 40 % et supérieures à 75%, suivant le choix de la phase organique particulière, mais seulement dans la mesure où la quan- tité utilisée ne gène pas l'établissement de l'émulsion d'eau dans l'huile suffi- samment stable.
Parmi les polymères solubles dans l'eau dont on peut traiter la solu- tion aqueuse suivant le procédé de la présente invention,on citera les polymères et copolymères de l'acrylamide, de l'acide acrylique et de ses sels, tels que l'acrylate de sodium, l'acrylate de potassium, l'acrylate de lithium, l'acrylate d'ammonium, etc...; les polymères contenant de l'alcool vibylique, des groupes vi- nylsulfonates et leurs sels, etc... Quand on prépare ces matières polymères sous forme,d'homopolymères ou de copolymères entre elles, la matière polymère obtenue est soluble dans l'eau. Quand on copolymérise ces matières monomères avec d'au- tres composés polymérisables contenant.un groupe CH2=C#, on obtient des poly- mères solubles dans l'eau lorsqu'on utilise des quantités notables des premiers corps.
Comme'exemples de monomères polymérisables que l'on peut utiliser avec les monomères cités plus haut, mais en quantités inférieures à la majorité du copoly- mère total, on citera le styrène, les alkylstyrènes, substitués sur le noyau tels que l'orthométhylstyrène, le méta-méthylstyrène, le para-méthylstyrène, le 2,4- diméthylstyrène, le 2,5-diméthylstyrène, le 3,4-diméthylstyrène ou les styrènes portant sur le noyau des substituants monoalkyle ou polyalkyle supérieurs, notam- ment éthyle,.propyle, butyle, etc... En outre, on peut utiliser les nitriles tels que l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, l'éthacrylonitrile, l'alpha-chloro-a- crylonitrile, etc..
On peut encore utiliser les esters d'acides acryliques tels que l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de butyle, le méthacry- late de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, etc...On peut aussi utiliser les halo- génostyrènes substitués sur le noyau,tels que les chlorostyrènes ortho, méta et para, le 2,4-dichlorostyrène, le 2,5-dichlorostyrène, etc.. Il faut se rappeler que lorsqu'on utilise ces derniers monomères, à savoir les styrènes, les nitriles, les esters acrylates etc... pour former des copolymères avec les acrylamides, les acides acryliques et leurs sels, etc..., il faut les utiliser en minorité afin de ne pas obtenir de polymères insolubles dans l'eau. Si le polymère obtenu est inso- luble dans l'eau, la présente invention ne lui est pas applicable.
Etant donné le mode de préparation initial de ces matières polymères, leur.solution est généralement chaude à l'achèvement de la polymérisation. On peut traiter immédiatement la solution chaude si on le désire, ou bien on peut la lais- ser refroidir, ou bien on peut la refroidir à la température ambiante avant de conduire le procédé de la présente invention. La température à laquelle on prépa- re l'émulsion n'est pas déterminante.
Le procédé de la présente invention est applicable aux solutions aqueu- ses de polymères solubles dans l'eau dont le poids moléculaire varie sur une gamme assez large. Par exemple, il est applicable aux polymères dont le'poids moléculai- re de 50.000 à 5.000.000. environ le poids moléculaire des polymères supérieure
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étant une moyenne en poids. Quand on utilise des matières polymères qui ont des poids moléculaires élevés, par exemple de 100.000 à 5.000.000 environ ou même au-dessus, on peut déterminer le poids moléculaire moyen en poids par la méthode de diffusion lumineuse. Voir P.J/Flory, "Principles of Polymer Chemistry"(prin- cipes de la chimie des polymères) édité par Cornell University Press 1953, pages 256-316.
Dans la détermination du poids moléculaire des polymères inférieurs) on peut utiliser la méthode de pression osmotique. On peut facilement traiter par le procédé de la présente invention des polymères de poids moléculaire inférieur à 50.000, et même les dimères des monomères polymérisables.
La concentration du polymère dans la solution aqueuse peut varier sur une assez large gamme, suivant .la concentration du monomère dans la solution pré- parée. Cette concentration peut varier de 1 à 80 % en poids environ par rapport au poids total de solution. Pour la plupart des usages pratiques, la présente in- vention sera applicable à des solutions de polymère dont la concentration est comprise entre 10 et 20 % en poids environ par rapport au poids total de solution.
Après avoir préparé l'émulsion d'eau dans l'huile, on peut procéder à l'addition du¯précipitant et la température à laquelle on l'effectue n'est pas déterminante. On peut travailler à des températures comprises entre 0 C environ et un point tout juste inférieur au point d'ébullition du précipitant et/ou de la phase organique et/ou de la phase aqueuse, suivant que l'un ou l'autre est le plus bas. Mais de préférence, et pour des raisons économiques, 'il est plus désirable de travailler entre 10 et 60 C environ lorsqu'on ajoute le précipitant.
Pendant la préparation de l'émulsion et pendant l'adition du précipitant, il est dési- rable qu'il y ait au moins une-certaine agitation afin de pouvoir obtenir une émul- sion homogène assez stable, et afin que le précipitant puisse avoir l'occasion de précipiter la matière polymère de l'émulsion d'eau dans l'huile. Cette agita- tion peut être obtenue au moyen de mélangeurs' ou agitateurs usuels, de pompes cen- trifuges, de broyeurs à colloïdes, d'homogénéiseurs, etc.. Etant donné qu'une pression sous-atmosphérique ou suratmosphérique n'est pas nécessaire à la condui- te du procédé de la présente invention, la pression atmosphérique ordinaire est généralement recommandée.
Parmi les précipitants qui peuvent servir dans la pratique du procédé de la présente invention figurent les cétones telles que l'acétone, la méthyléthyl= cétone, la diéthylcétone, ou les monoalcools aliphatiques tels que le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, etc..., ou les éthers tels que l'éther diméthylique, l'éther méthyléthylique, l'éther diéthylique, etc..., le dioxane, la morpholine, les monoéthers et/ou diéthers de glycol tels que l'éthoxyéthanol, le butoxyéthanol, le méthoxyéthanol, l'éther monoéthylique du diéthylène-glycol, le 1,2-diéthoxyéthane, l'éther' diméthylique du diéthylèneglycol, ou les éthers- esters de glycol, tels que l'acétate de 2-méthoxyéthyle etc...
On peut@utiliser des esters comme l'acétate d'éthyle.
Une fois que l'on a précipité la matière polymère de la solution, on peut utiliser tous moyens mécaniques usuels pour séparer le polymère précipité du liquide résiduel qui comprend le solvant dans lequel le polymère était primi- tivement dissous et le précipitant dans lequel le polymère est insoluble. On peut utiliser des moyens mécaniques tels que la filtration, la décantation ou la cen- trifugation.
Après avoir séparé mécaniquement la matière polymèr précipitée d'avec son liquide résiduel, on peut laver la matière polymère avec des quantités sup- plémentaires de précipitant et la sécher au four ou la sécher dans un appareil à air chaud ou un four de séchage.
Afin que l'idée de la présente invention puisse être plus complète- ment comprise, on donne les exemples suivants dans lesquels toutes les parties sont en poids sauf indication contr aire. Ces exemples sont donnés principalement à titre d'illustration, et aucune énumération précise de détails qu'ils contien- nent ne doit être interprétée comme une limitation de l'invention, sauf indica-
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tion expresse. Ces exemples sont exécutés à la température ambiante, sauf indica- tion contraire.
EXEMPLE 1.-
On émulsionne 20 parties par minute d'une solution aqueuse à 12,5 % de polyacrylamide ayant une viscosité Brookfield de 30.000 centipoises à 25 0, avec 8 parties par minute d'une solution à 5% de monooléate de sorbitan dans le xylène. On fait arriver continuellement cette émulsion dans un réacteur approprié équipé d'un agitateur et d'un thermomètre. On introduit dans un réopient 60 par- ties par minute de méthanol. On maintient le pH entre 3 et 4 par addition d'une quantité appropriée d'acide nitrique. La température du-.récipient de précipita- tion varie de 35 à 40 C environ. Pour séparer le polymère de la liqueur-mère, on refoule celle-ci à travers une centrifugeuse continue.
On lave alors le polymère dans-du méthanol et on le sèche au four à vide pour éliminer le méthanol résiduel.
EXEMPLE 2. -
Dans un broyeur à colloïdes, on amène de façon continue 50 parties par heure d'une solution aqueuse à 8% de polyacrylamide d'un poids moléculaire moyen en poids de 2.000.000,en même temps que 16 parties par heure d'une solution à 6% de monooléate de sorbitan dans le xylène. On amène continuellement l'émul- sion formée dans un récipient agitateur puis on introduit 70 parties par heure de méthanol et une petite quantité d'acide nitrique concentré pour ajuster le pH à 3-4. La température du récipient de précipitation est d'environ 30 C. On refoule la bouillie qui vient du récipient de précipitation dans une centrifugeuse conti- nue liquide-solide afin d'éliminer la liqueur-mère. On lave dans du méthanol frais la polyacrylamide solide qui vient de la centrifugeuse, afin d'éliminer toute l'eau résiduelle.
Ensuite, on centrifuge la polyacrylamide dans une centrifugeuse à panier pour éliminer le gros du méthanol, puis on sèche au four à vapeur à 80 C ¯pendant une heure.
EXEMPLE 3.-
Dans un broyeur à colloïdes, on amène de façon continue des quantités égales .d'une solution à 4 % de monooléate de sorbitan dans le xylène et d'une so- lution aqueuse à 10 % de polyacrylamide, et il se forme une émulsion d'eau dans l'huile. On mélange alors une partie de cette émulsion avec 8 parties d'éther mo- noéthylique de diéthylèneglycol. On suit alors le procédé de l'exemple 1.
EXEMPLE 4.-
Dans un broyeur à colloïdes, on amène des quantités égales d'une solution à 1,9 % de trioléate de sorbitan dans le cylène et d'une solution aqueu- se à 10% de polyacrylamide, jusqu'à ce qu'il se forme une émulsion d'eau dans l'huile. On mélange alors l'émulsion ainsi préparée avec du méthanol à raison de 4 parties de méthanol pour 1 partie d'émulsion. On récupère alors le précipité de polyacrylamide en le séparant de la bouillie par filtration.
EXEMPLE 5.--;
On émulsionne 1,5 partie d'une solution à 8 % de polyacrylamide dans l'eau avec 1 partie d'une solution à 1,7 % de monooaléate de sorbitan dans le xy- lène. On obtient une émulsion d'eau dans l'huile que l'on mélange avec du méthanol à raison de 2 parties de méthanol pour une partie d'émulsion. On filtre la bouil- lie obtenue pour retirer la polyacrylamide solide sous forme de fines particules discrètes.
EXEMPLE 6.-
Dans un broyeur à colloïdes, on amène de façon contenue des quantités égales d'une solution à 3 % du produit réactionnel des acides gras du tall-oil et de la triéthanolamine dans du cylène, et d'une solution aqueuse à 10% de poly- acrylamide, et on forme une émulsion d'eau dans l'huile. On mélange alors 1 par- tie de cette émulsion avec 10 parties de méthanol et on précipite la polyacrylami-
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@ de. On filtre la bouillie ainsi formée pour récupérer la polyacrylamide solide.
On conduit ce procédé à peu près à la température ambiante.
EXEMPLE 7. -
Dans 100 parties de toluène, on introduit une solution à 2,5 % du produit réaction.nel des acides gras du tall-oil et de la triéthanolamine. On émul- sionne alors ce mélange avec 109 parties d'une solution aqueuse à 8% de polyacry- lamide. Puis on mélange l'émulsion d'eau dans l'huile avec 2000 parties d'acétone.
On filtre la bouillie pour récupérer le polymère solide.
EXEMPLE 8.-
On émulsionne de façon continue 36 parties par heure d'une solution aqueuse à 20% d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acry- lique, avec 18 parties par heure d'une solution à 6 % de monooléate de sorbitan dans le cylène. On amène continuellement cette émulsion dans un récipient agité en même temps que 86,4 parties par heure de méthanol. On pompe la bouillie obtenue dans une centrifugeuse continue pour séparer le polymère solide de la liqueur-mè- re. La température de la centrifugeuse est d'environ 38 C. On lave le polymère dans du méthanol .frais puis on le centrifuge et on le sèche au four pour éliminer le méthanol résiduel.
EXEMPLE 9.-
On émulsionne continuellement 36 parties par heure d'une solution aqueuse d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique, avec 12 parties par heure d'une solution à 6 % de monooléate de sorbitan dans le ' cylène. On amène continuellement cette émulsion dans une cuve agitée, avec 72 par- ties par heure de méthanol. On ajoute 1,8 parties par heure d'une solution aqueu- se à 20 % de NaCl, comme agent de relarguage électrolytique. On sépare le polymè- re de la liqueur-mère par centrifugation. La température de la cuve de précipitation est d'environ 47 C.
EXEMPLE 10.-
On prépare une émulsion d'eau dans l'huile avec 2 parties d'unesolu- tion aqueuse à 20 % d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique, et 1 partie d'une solution à 6 % de monooléate de sorbitan dans le xylène. On mélange 84 parties de cette émulsion avec 100 parties de méthanol et on précipite le polymère et on le récupère par filtration. On peut ajouter si on le désire à l'émulsion ou au copolymère soluble dans l'eau, une quantité suffisan- te de matière alcaline telle que la soude, afin de convertir les groupes carboxy- le de l'acide acrylique en groupes salifiés alcalins.
EXEMPLE 11.-
Dans un broyeur.à colloïdes, on amène de façon continue 40 parties par heure d'une solution aqueuse à 20 % d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique, en même temps que 20 parties par heure d'une solu- tion à 6 % de monooléate de sorbitan dans le xylène. On introduit l'émulsion obtenue dans un récipient agité en même temps que 128 parties par heure de métha- nol et suffisamment d'acide nitrique pour ajuster le pH à 3-4. On refoule la bouillie dans une centrifugeuse continue pour éliminer la liqueur-mère. On lave le polymère solide avec du méthanol frais, on le centrifuge pour éliminer le gros du méthanol puis on sèche au four à 80 C pour éliminer le méthanol résiduel.
La température de la cuve de précipitation est d'environ 40 C.
EXEMPLE 12.-
On mélange 156 parties de benzène avec 3,9 parties du produit réaction- nel donné par l'éthanolamide d'acides gras du. tall-oil et l'oxyde d'éthylène. On émulsionne cette solution avec 300 parties d'une solution aqueuse à 20% d'un co-
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polymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique. On mélange alors l'émulsion avec 2000 parties d'alcool éthylique dénaturé. Puis on récupère le po- lymère solide en centrifugeant la bouillie.
EXEMPLE 13.-
On émulsionne 200 parties de toluène contenant en dissolution 5 par- ties du produit réactionnel donné par l'éthanolamide d'acide gras du tall-oil et l'oxyde d'éthylène, avec 222 parties d'une solution à 20 % d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique. On verse lentement l'émulsion obtenue dans un récipient agité en acier inoxydable muni de chicanes et contenant 2000 parties d'acétone. On récupère par filtration le polymère précipité.
EXEMPLE 14.-
On émulsionne 1 partie d'une solution aqueuse à 10 % d'alcool polyvi- nylique avec 0,5 partie d'une solution à 5 % de monooléate de sorbitan dans le xylène. On obtient une émulsion d'eau dans l'huile que l'on mélange à 4 parties de méthanol pour précipiter le polymère. Par filtration, lavage et séchage, on obtient un polymère en particules sèches.
EXEMPLE 15.-
On émulsionne 1 partie d'une solution aqueuse à 10 % d'alcool poly- vinylique avec une quantité égale d'une solution à 4 % du produit réactionnel des acides gras de tall-oil et de la triéthanolamine dans du toluène. On mélange l'é- mulsion obtenue avec 3,5 parties d'acétone pour précipiter le polymère. On suit alors le procédé décrit plus haut pour récupérer la matière polymère sèche.
EXEMPLE 16. -
On émulsionne 1 partie d'une solution à 15% de polyaorylate de so- dium avec 0,4 partie d'une solution à 4 % de trioléate de sorbitan dans le xylène.
On obtient une émulsion d'eau dans l'huile que l'on mélange à 2 parties d'acétone pour précipiter le polymère. Par filtration, lavage et séchage, on récupère ensui- te le polymère en particules sèches.
EXEMPLE 17.-
On émulsionne 1 partie d'une solution aqueuse à 10 % d'un copolymère à 96 parties d'acrylamide et 4 parties de chlorure de diallyl-diméthylammonium, dans 0,5 partie d'une solution à 5 % de monoaléate de sorbitan dans du cylène. On mélange l'émulsion obtenue avec 4 parties de méthanol pour précipiter le polymère.
EXEMPLE 18.-
On émulsionne 1 partie d'une solution aqueuse à 10 % d'un copolymère à 9 parties d'acrylamide et 1 partie d'acide acrylique, dans 0,5 partie d'une so- lution à 4 % de monooléate de sorbitan dans le toluène. On obtient une émulsion d'eau dans l'huile que l'on mélange à 3 parties d'alcool pour précipiter le poly- mère. On sèche le précipité obtenu après lavage.
REVENDICATIONS.
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