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La présente invention a pour objet un dispositif pour la fabrication de corps moulés en matière fibreuse, en particulier pour la fabrication automatique de corps moulés creux, à partir d'une pâte déposée sur un moule.
On connaît un dispositif pour la fabrication de tels corps moulés .en matière fibreuse, dispositif qui comporte un tamis-moule creux correspondant au corps moulé; destiné à rece voir, par en bas, un dépôt de matière fibreuse provenant d'une pâte aqueuse de fibres, et qui est fixé de telle manière dans
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un récipient pouvant être rempli de liquide, que ledit tamis- moule obture un orifice inférieur du récipient et comporte, en ce point, une bride .
Conformément à l'invention, il est prévu, écarté ho- rizontalement du tamis-moule et parallèle à ce dernier, un moule-support perforé, creux, correspondant au corps moulé et dont l'intérieur est tapissé d'une poche élastique, ce moule- support étant fixé de telle manière à un récipient pouvant être rempli de liquide que le dit moule-support obture un orifice du inférieur dit récipient, tandis que la poche comporte ici un rebord ; en outre, en-dessous des plans dans lesquels se trou- vent le tamis-moule et le moule-support est situé un réservoir ouvert à sa partie supérieure et muni d'une amenée de pâte de matière fibreuse et d'une bride, ce récipient étant agencé de telle manière qu'une bride forme, avec la bride du tamis-moule, une liaison étanche à l'eau ;
il est en outre prévu un piston- poussoir portant un moule poreux qui s'adapte aussi bien dans le tamis-moule que dans lé moule-support, de façon que les parois de ces moules soient écartées de celle du moule du piston-pous- soir ; il est encore prévu des moyens de commande qui sont agen- cés pour déplacer horizontalement, l'un par rapport à l'autre, d'une part, le tamis-moule et le moule-support et, d'autre part, le réservoir ouvert à sa partie supérieure et le piston-poussoir de telle manière que ledit piston-poussoir se trouve, dans une position, être coaxial au tamis-moule et, dans l'autre position, coaxial au moule-support ;
il est également prévu des moyens de commande qui sont en mesure de produire un mouvement relatif vertical entre le tamis-moule et le moule-support, d'une part, et le réservoir ouvert à sa partie supérieure et le piston- poussoir, d'autre part, mouvement tel que le réservoir vienne, en contact (et hors de contact) avec la bride du tamis-moule et que le piston-poussoir puisse être enfoncé dans la tamis- moule et dans le moule-support et en être retiré.
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L'écartement entre l'axe vertical médian du tamis- moule et l'axe vertical médian du moule-support est avantageu- sement égal à l'écartement entre l'axe vertical médian du réser- voir ouvert à sa partie supérieure et l'axe vertical médian du piston-poussoir, le tamis-moule et le moule-support étant dépla- çables horizontalement, d'une quantité égale à l'écartement considéré, en commun avec les récipients entourant ces moules, ceci de telle manière que le piston-poussoir, dans une position, se trouve sur l'axe médian du tamis-moule, et,.dans l'autre position, dans l'axe médian du moule-support.
En outre, il est avantageusement prévu un dispositif de commande qui est en mesu- re d'actionner de la manière suivante les différentes parties de l'installation :dans une première phase de travail, au cours de laquelle le tamis-moule se trouve exactement au-dessus du réservoir ouvert à sa partie supérieure, tandis que le moule- support se trouve exactement au-dessus du piston-poussoir, le réservoir en question est soulevé d'une quantité telle que les - brides s'appliquent l'une contre l'autre et le piston-poussoir est soulevé, dans le moule-support, d'une quantité telle qu'il s'applique contre le moulage contenu dans ce moule-support, après quoi la pâte de fibres est introduite, dans le réservoir en question, en quantité telle qu'il se forme un moulage sur la facd interne du tamis-moule et que le liquide de la pâte pénètre sous pression,
à travers le tamis-moule, dans le récipient qui l'entoure, opération au cours de laquelle, grâce à la commande en question, la pression de l'eau contenue dans le récipient di- minue progressivement ; au cours d'une deuxième phase de travail} le réservoir ouvert à sa partie supérieure et le piston-poussoir sont de nouveau abaissés ; dans une troisième phase de travail, le tamis-moule et le moule-support avec leurs récipients sont déplacés horizontalement d'une quantité telle que le piston- poussoir se trouve au-dessous du tamis-moule ; dans une quatriè.- me phase/de travail, le piston-poussoir est soulevé dans le
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tamis-moule et il est alors en endré une différence de pression telle que le moulage passe du tamis-moule au piston-poussoir ;
. dans une cinquième phase de travail, le piston-poussoir est de nouveau abaissé; enfin, au cours d'une sixième phase de travail, le tamis-moule et le moule-support sont de nouveau déplacés dans le sens horizontal jusqu'à ce qu'ils occupent de nouveau leur position initiale.
. Sur le dessin annexé on a représenté des formes de réalisation de l'invention. Sur ce dessin : la fige 1 est une vue schématique en élévation, avec coupe partielle, représentant une forme de réalisation d'un appareil de moulage conforme à l'invention, dans sa position de départ avec un article moulé humide disposé dans le moule humide et un article moulé prêt à être séché dans le moule d'es- sorage ; la fige 2 est une vue en élévation correspondant à la fig. 1 et représentant le dispositif, dans une position de fonctionnement, avec le piston-poussoir introduit dans le moule humide et avec le moule d'essorage libérant, sur un dispositif récepteur, l'article moulé prêt à y être séché ; la fig. 3 est une vue en coupe verticale montrant le moule humide de la fig. 1 en position sur le pot de moulage ;
'la fig.4 est une vue en coupe verticale représentant le moule humide de la fige 1 placé au-dessus du poussoir d'es- sorage la fig. 5 est une vue en coupe verticale du poussoir d'essorage de la fig. 1 en position dans le moule d'essorage ; la fig. 6 est une vue en coupe verticale représentant certains détails de construction d'une partie du moule d'essora- ge représenté sur la fig. 1 la fig. 7 est une vue en coupe verticale représentant certains détails de construction d'une partie du moule d'essora- ge et du poussoir d'essorage de la fige 1, en position de fonc-
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tionnement ;
la fig. 8 est une vue schématique en coupe verticale représentant le dispositif de commande pour l'amenée et l'éva- cuation du liquide du moule d'essorage de la fig, 1, dans la position pour laquelle ce moule libère l'article moulé prêt pour le séchage ; la fig. 9 est une vue schématique en coupe verticale correspondant à la fig. 8 et représentant le moule d'essorage en position pour le transport du moulage essoré ; la fig. 10 est une vue en coupe verticale montrant certains détails de construction d'une partie du moule humide de la fig. 1 en position de fonctionnement sur le récipient de moulage humide ; la fig. 11 est une vue en coupe verticale représentant certains détails de construction d'une partie du moule humide de la fig. 1 avec le poussoir d'essorage placé dedans ;
la fig. 12 est une vue en coupe verticale neprésen- tant une forme de réalisation d'un plongeur de séchage conforme à l'invention, dans la position pour laquelle il se trouve in- troduit dans une matrice de séchage ; la fig. 13, enfin, est une vue en coupe verticale montrant le plongeur de séchage retiré de la matrice de séchage.
L'appareil pour la fabrication automatique d'articles moulés à partir d'une pâte aqueuse de fibres comprend, conformé- ment à l'invention, un moule humide qui comporte un tamis-moule femelle avec une chambre, sensiblement étanche aux fluides entou- rant sa surface extérieure et en prl.se, d'une manière étanche, avec le bord de son orifice. La chambre est munie d'un conduit d'évacuation de liquide en communication avec l'intérieur de la dite chambre. Un moule d'essorage e,3t placé d'un côté du moule humide dans une position relative fixe et sensiblement parallèle à ce dernier.
Le moule d'essorage iomprend, d'une part, un moule-
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support femelle perforé muni, sur sa surface intérieure, d'un revêtement souple formant poche et, d'autre part, une seconde chambre, étanche au liquide, entourant sa surface extérieure et en contact, étanche aux liquides, avec le bord de l'orifice de la poche. Un conduit de fluide pour l'introduction et l'évacua- tion d'un fluide tel que l'eau est en communication avec l'inté- rieur de la seconde chambre. Un pot de moulage humide se trouve placé à l'opposé du moule humide, sur l'axe de ce dernier. Ce pot de moulage humide comprend une bride qui est agencée pour venir en contact,étanche aux liquides, avec la bride du tamis- moule femelle.
Des moyens sont prévus pour faire passer, à tra- vers cet ensemble de brides, une pulpe en suspension aqueuse, de manière que,lorsque le moule humide et le pot sont en contact, la pulpe en suspension se dépose sur le tamis-moule en y formant un article moulé humide. Un poussoir d'essorage est placé face au moule d'essorage, sur l'axe de ce dernier. Ce poussoir d'es- sorage comprend un moule mâle creux perforé qui est agencé pour s'adapter dans le moule-support femelle et dans le tamis-moule, avec ses parois situées à une certaine distance des parois de ces derniers. Des moyens sont prévus pour mouvoir le pot de mou- lage humide et le moule humide et les amener en prise ou les dégager l'un de l'autre et des moyens sont également prévus pour mouvoir le moule d'essorage et le poussoir d'essorage, les ame- ner en prise et les dégager l'un de l'autre.
D'autres moyens sont également prévus pour écarter le moule d'essorage de l'axe du poussoir d'essorage et pour amener le moule humide dans l'axe de ce poussoir, ceci de manière que le poussoir d'essorage puisse, être enfoncé à l'intérieur du moule humide, tandis que des moyens sont prévus pour faire traverser un liquide, tel que de l'eau, par le conduit à fluide susvisé, dans la deuxième chambre étan- che aux liquides.
Dans la forme de réalisation représentée au dessin, on a désigné par 1 le bâti d'une presse hydraulique, bâti auquel
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est.relié rigidement, par le moyen de poutres de liaison 2, un chapeau supérieur 3. Dans le bâti 1 sont prévus les pistons hydrauliques usuels 4 et 6 qui peuvent être utilisés pour sou- lever les plateaux de presse de droite 5 et de gauche 7, res- pectivement. Au chapeau supérieur 3 sont fixés deux rails de roulement 8 qui s'étendent horizontalement. Deux chariots 9 et 10 sont reliés l'un à l'autre en tandem et peuvent rouler, au moyen de galets ou de roues à rails, le long des rails précités, de la position représentée à la figure 1 à la position représen- tée sur la fig. 2 et retour.
Le mouvement des chariots le long des rails peut être obtenu de la manière usuelle, par exemple au moyen d'une commande électrique ou même, par exemple, par voie manuelle.
Sur le plateau de presse 5 est monté un pot de moula- ge humide 12 tandis que sur le chariot 10 et dans l'axe normal du pot 12 est monts, en saillie sous ledit chariot 10, le moule humide 11.
Sur le plateau de presse 7 est monté le poussoir d'essorage 14 au-dessus et dans l'axe duquel est monté le moule d'essorage 13 fixé au chariot 9. Le mouvement des chariots 9 et 10 sur les rails 8 est tel que le moule d'essorage 13 peut être déplacé au-delà du poussoir d'essorage 14 et que, simultanément, le moule humide 11 puisse être déplacé pour se trouver directe- ment en position au-dessus du poussoir en question.
Le moule humide consiste en un tamis-moule 17 qui-.'est un moule perforé dont la surface intérieure correspond sensible- ment à la surface extérieure de l'article moulé devant être obtenu. Le tamis-moule 17 a, comme on le voit sur le dessin, une forme cylindrique pour la formation d'un article cylindrique creux, bien qu'on puisse le remplacer par un tamis-moule corres- pondant ayant n'importe quelle autre forme désirée. C'est aini, par exemple, que l'on peut utiliser des tamis-molles de forme conique, prismatique, rectangulaire, carrée ou en tonne de dôme;
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Autour de la surface extérieure du talais-moule se trouve une chambre 32, étanche aux liquides et réunie,en for- mant joint, au bord ou bride 37 de l'ouverture du tanis-moule.
Des conduits à fluide 21 et 22 sont en communication avec l'in- térieur de la chambre 32 pour permettre 1'évacuation de l'eau au cours du processus de moulage et pour l'introduction de ga comprimé, tel que de l'air, pour faciliter l'enlèvement du mou- lage humide du tamis-moule, après que ce moulage a été formé.
Le pot de moulage 12 placé sur le plateau de presse 5, au-des- sous du moule humide 11, comporte'un bord ou bride 16 ayant des dimensions telles que, lorsque le plateau de presse 5 est soule- vé, ce bord puisse pénétrer dans le bord 37 du tamis-moule. Un conduit d'alimentation 19 pour la pâte ou pulpe en suspension aqueuse pénètre dans la partie inférieure du pot de moulage hu- mide 12. Une cloison ou labyrinthe 30 est placé au-dessus du conduit d'alimentation 19 et un conduit d'amenée d'air 20 pénè- tre dans le pot, au-dessus du labyrinthe et se termine au-des- sous du bord 16. Un clapet anti-retour sous forme de soupape à balle 31 est placé dans le conduit d'amenée d'air 20 pour empê- char un courant de retour. Une garniture annulaire 18 est dis- posée dans une gorge entourant le bord 16.
Cette garniture est disposée pour venir en contact et forcer joint avec la bague ou bord annulaire 16 relié à la partie inférieure du mode humide, autour de l'orifice du tanis-moule.
Le poussoir d'essorage 14 monté sur le plateau de presse 7 comprend un moule perforé 41 dont la forme correspond à celle du tamis-moule 17 et dont les dimensions sont légèrement plus petites, de manière que, lorsque ce moule est introduit dans le tamis-moule 17, ses parois se trouvent écartées des pa- rois du dit tamis-moule 17, d'une quantité correspondant sansi- blement à l'épaisseur du moulage humide devant être produit sur le tanis-moule. Le moule perforé 41 comprend une bague d'ar- rêt 39 Munie d'un épaulement 40 qui vient en contact avec la bri-
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de 36, lorsque le moule 41 a été introduit de la quantité appro- priée dans le tamis-moule.
Une partie pleine 50 pénètre dans le moule perforé 41 avec lequel elle vient en contact de soutien de façon que le moule 41 se trouve soutenu lorsque le moulage humide est pressé. La partie pleine 50 comporte des gorges de drainage 50a par l'intermédiaire desquelles l'eau qui traverse le moule perforé peut pénétrer dans le collecteur 51 et être évacuée par le tube de drainage 52.
Sur le chariot 9, au-dessus du poussoir d'essorage 14, est placé le moule d'essorage 13 qui comprend un moule- support femelle perforé 24 dont la forme correspond à peu près à celle du tamis-moule 17 mais qui est un peu plus large que ce tamis-moule et qui s'évase, vers l'extérieur, pour faciliter l'introduction du moulage humide et l'enlèvement du moulage essoré prêt pour le séchage final. )ne poche souple telle qu'une poche en caoutchouc 23 garnit la surface intérieure du support perforé 24. Une chambre 53, étanche aux fluides, entoure la sur- face extérieure du moule 24 et est connectée à ce dernier par l'intermédiaire d'une base annulaire commune, La poche souple en caoutchouc 23 est connectée, d'une manière étanche, à la chambre 53 par le bord de son orifice pressé entre la base annu- laire de la chambre et une bague annulaire 54.
Un conduit à flui- de 55, en communication avec l'intérieur de la chambre 53, permet l'introduction ou l'évacuation d'un fluide sous pression. Comme on le voit sur les figures 8 et 9, le conduit 55 comporte, de préférence, un robinet à trois voies 42 et un robinet d'isolement 45 et est relié au réservoir de décharge 43 de manière à permet- tre à un fluide de pénétrer, sous pression, dans la chambre 53 et d'exercer ainsi une pression sur la poche 23 ou d'en être re- tiré par aspiration, pour obliger la poche en caoutchouc à se serrer étroitement contre la face intérieure du moule 24 de la manière décrite ci-après.
En fonctionnement, le plateau de presse 5 est soulevé
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au moyen du piston hydraulique 4. et soulève le pot de moulage pour l'amener en contact avec le moule humide 11, de manière que ces éléments se trouvent dans la position représentée sur la figure 3. La pâte ou suspension aqueuse de pulpe à partir de laquelle doit être forma l'article moulé est alors introdui- te, par'le conduit d'alimentation 19, de sorte que cette pâte monte lentement, remplit le pot et le tamis-12, et dépose une couche 'mince et uniforme de pâ'te sur la surface intérieure du tamis-moule, avec une très légère différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du moule,
ce qui empêche ainsi la pénétration des fibres dans les perforations du tamis et leur passage à travers ces perforations. La vitesse de l'alimenta- tion en pâte par le conduit 19 est ensuite considérablement ac- crûe pour augmenter l'épaisseur de l'article moulé humide sur la surface intérieure du tamis-moule et pour forcer une certaine quantité d'eau de la pâte à traverser le tamis et pénétrer à l'intérieur de la chambre 32. Le labyrinthe 30 permet le passage de la pâte vers le haut, sous une pression et à une vitesse accrues, sans que se produisent des turbulences ce qui pourrait produire des irrégularités dans l'épaisseur de paroi de l'arti- cle fabriqué.
Après obtention de l'épaisseur désirée de la pa- roi, l'excédant de pâte est enlevé de l'intérieur du moule, grâ- ce au passage d'un fluide gazeux sous pression, tel de l'air, amené par le conduit d'alimentation 20, où qui expulse rapide- ment l'excédant de matière hors du moule et, de plus, chasse, à travers le tamis-moule, l'excédant d'humidité de l'article mou- lé humide. La valve anti-retour 31 s'oppose à l'accumulation de la pâte dans le conduit d'amenée d'air 20 pendant la première partie de l'opération. Cette pâte qui pourrait pénétrer dans la conduite d'alimentation d'air, après l'évacuation de l'air, pro- voquerait un marquage et un grainage de la surface intérieure de l'article moulé humide.
Le tamis-moule 17 est conformé de manière que le bord
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inférieur du conduit d'évacuation 21 soit plus bas que le bord inférieur du moulage final humide 15, ce qui fait que le bord inférieur de ce moulage est à l'abri d'une absorption supplé- mentaire d'eau et demeure humide. Pour permettre une évacuation uniforme de l'eau refoulée à travers le tamis-moule 17 et pour empêcher la formation de tous courants dans la chambre 13, la partie inférieure de cette chambre présente des rainures d'éva- cu'ation 33 réparties uniformément sur sa périphérie et débou- chant dans un collecteur d'évacuation 34 qui aboutit au conduit
21. L'eau s'écoule ainsi uniformément par ces rainures 33 dans le collecteur et est évacuée par le conduit 21.
Les excédents de gaz pendant cette, opération peuvent être également évacués par le conduit 22. Le bord inférieur du moulage humide 15 est . limité par la partie supérieure du bord 16 du pot de moulage hu- mide. Avec le bord 16 ajusté coaxialement à l'intérieur du bord inférieur 37 du tamis-moule, il doit exister un certain inter- valle 35 dû aux tolérances d'usinage. Des erreurs dans le moula- ge peuvent se produire lorsque l'eau du moulage pénètre dans cet intervalle. Pour empêcher cela, le bord inférieur 17 du tamis- moule n'est pas perforé. Les moulages ont tendance à présenter des variations d'épaisseur de paroi à l'endroit où se trouve le bord 16.
Pour compenser ces variations d'épaisseur et pour per- mettre d'enlever aisément l'article moulé humide, sans le dété- riorer, la base du tamis-moule 17 est élargie en forme de cône, ainsi qu'on le voit au mieux sur la figure 10.
Après que l'article moulé humide a été formé de cette manière, le plateau de presse 5 ainsi que l'élément 12 sont abaissés par l'intermédiaire du piston hydraulique 4. Les cha- riots et 10 'sont alors déplacés le long des rails 8 pour venir dans la position représentée sur la fig. 2, de sorte que le moulage humide se trouve placé dans l'axe du poussoir d'essorage
14, au-dessus de celui-ci, comme on peut le voir sur la fig. 4.
Le plateau de presse 7 est alors soulevé grâce au piston 6, de
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sorte que le poussoir d'essorage pénètre, avec un léger jeu, à l'intérieur du tamis-moule 17 et du moulage humide 15, sans soumettre ce dernier à une contrainte mécanique. Sur la fig. 2, on a représenté le poussoir d'essorage dans cette position. Le conduit 21 est maintenu fermé. et de l'air comprimé est intro- duit, par le conduit 22, pour dégager le moulage 15 du tamis- moule 17 et le transférer au poussoir d'essorage 14. On conti- nue l'alimentation en air pendant encore un court instant, tan- dis que le poussoir 14 est de nouveau abaissé dans sa position inférieure par l'intermédiaire du piston 6 et du plateau de presse 7.
Les chariots 9 et 10 sont alors déplacés sur les rails 8 pour revenir à leur position initiale représentée sur la fig, 1. On a supprimé toute pression de fluide dans la chambre 53 jusqu'à y faire rêgner, de préférence, une légère dépression, afin que la poche de caoutchouc 23 soit fortement serrée, vers l'extérieur, contre la surface intérieure du moule perforé 24' Cette position de la poche en caoutchouc est visible sur les figs. 6 et 8. Le plateau de presse 7 est alors soulevé hydrauli- quement au, moyen du piston 6, de sorte que le moule perforé mâ- le 41 avec le moulage humide 15 qui se trouve placé dessus est introduit dans le moule d'essorage.
Aucune influence mécanique nuisible susceptible d'abîmer le moulage humide n'est excercée au cours de ce processus sur le dit moulage, grâce à l'ouverture large et au jeu prévu dans l'intérieur du moule d'essorage. Le poussoir d'essorage et le moulage humide peuvent être vus dans cette position sur la fig. 5. On augmente alors la pression dans la chambre 53 en faisant tourner le robinet à trois voies 42, pour que la conduite d'eau sous pression 56 vienne en communica- tion avec les parties de conduit 35 reliées avec l'intérieur de la chambre 53.
De l'eau sous pression passe par la conduite 56, jusqu'à ce que règne, l'intérieur de la chambre 53, une pression d'environ 6 atm.,.de sorte que la pression de la poche en caoutchouc 23 sur le mullage humide 15 chasse une certaine
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quantité d'eau hors du dit moulage, à travers le moule mâle perforé 41, dans les rainures 51 et par le tube de drainage 52.
Simultanément, le moulage humide 15 est comprimé, ce qui réduit son épaisseur de paroi et fait économiser de l'énergie au cours de l'opération ultérieure de séchage et augmente considérable- ment la résistance du moulage final.
Après achèvement de/la phase d'essorage, on réduit la pression dans la chambre 13, à une valeur relativement basse, par exemple 0,03 atm., en tournant le robinet à trois voies 42 dans la position représentée sur les figures 8 et 9, afin que l'eau sous pression retourne au réservoir 43 et que la faible pression hydrostatique, due à la différence de niveau entre le réservoir 43 et la chambre 53, s'exerce sur la poche en caout- chouc 23, obligeant celle-ci à serrer très légèrement le moulage essoré. Le plateau de presse 7 est alors abaissé à l'aide du piston hydraulique 6, ce qui provoque de retrait du poussoir d'essorage 14 qui libère le moulage essoré 15a maintenu par la poche en caoutchouc 23 dans le moule d'essorage.
Au moment même où le poussoir d'essorage a été intro- duit initialement, avec le moulage humide, dans le moule d'essora- ge, le pot de moulage humide a été soulevé paur venir en contact avec le moule humide et pendant qu'avait lieu la phase d'essora- ge un nouveau moulage humide 15 était formé dans le moule humide, de la manière indiquée ci-dessus. En même temps qu'est retiré le poussoir d'essorage, le pot de moulage humide était retiré, de sorte que le dispositif revient à sa position initiale pour un travail continu, comme on le voit sur la figure 1, avec un moulage humide 15 dans le moule humide et un moulage essoré 15a dans le moule d'essorage.
Les chariots 9 et 10 sont alors dépla- cés vers la gauche, sur les rails 8, à la position représentée sur la figure 2, au moment où le robinet 45 est ouvert à la po- sition représentée sur la figure 8, de sorte que l'eau sous pression s'écoule hors des récipients 43 et 53 en laissant subsis'
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ter une légère d pression dans ce dernier récipient 5'), dépres- sion ayant par exemple une valeur de 0,2 atm. La conséquence de cette diminution de pression est que la poche en caoutchouc 23 est fortement pressée, en se dilatant, contre la surface inté- rieure du moule-support perforé femelle 24 en relâchant le mou- lage essoré 15a qui tombe sur le récepteur mâle correspondant 25 d'où il peut être retiré pour être soumis à des opération ulté- rieures.
Pendant ce temps, le poussoir d'essorage a été soulevé à l'intérieur du moule humide puis de nouveau abaissé, pour re- tirer le moulage humide 15. Les chariots 9 et 10 sont alors dé- placés vers la droite, sur les rails 8, amenés à la position re- présentée sur la figure 1 et les opérations sont répétées pour permettre la production continue des moulages. Tous les mouve- ments des deux chariots, des pistons et des robinets peuvent être commandés automatiquement dans l'ordre de succession décrit plus haut, au moyen de systèmes de commande hydraulique, électrique, bien connus, ce qui permet à la machine de fonction- ner d'une manière entièrement automatique.
Il est évident que la machine peut également être construite de manière qu'au lieu de deux 'moules, on puisse placer un plus grand nombre de moules côte-à-côte, ce qui permet d'augmenter sensiblement la capacité de la machine automatique . Le traitement ultérieur du moulage essoré 15a, tel qu'il a été déposé sur le récepteur mâle 25, peut être effectué de différentes manières. Celui-ci peut être acheminé, sur une courroie de séchage, dans un four de séchage pour être séché de la manière usuelle. Ceci toutefois donne gé- néralement lieu à un retrait et à une déformation de l'élément moulé.
Conformément à ur. mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, le moulage esso?é est séché rapidement avec un équilibre de chaleur très favorable qui procure une grande pré- cision des dimension$' et un roulage dont la surface est douce.
Ce résultat est obtenu en plaçant tout d'abord le moulage esso-
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ré 15a sur un piston de séchage chauffé qui peut être mis à la place du récepteur 25 représenté sur la fig. 2. Le piston sécheur chauffé est alors introduite avec le moulage essoré, dans une matrice de séchage chauffée dans laquelle s'effectue l'opération de séchage.
Une forme de réalisation d'un piston de séchage et d'.une matrice de séchage est représentée sur les i'igures 12 et 13. Le piston de séchage comprend un moule perforé mâle 29 cor- respondant à la surface intérieure du moulage terminé. Dans le moule perforé mâle 29 est placé un moulé métallique creux cor- respondant 57 qui le supporte et qui est muni de gorges 46. La surface supérieure du moule 57 est perforée et communique avec le conduit d'amenée d'air comprimé 59 auquel est reliée une tuyauterie d'air comprimé 47. Un brûleur à gaz 62 pénètre à l'intérieur du moule 57 et est entouré d'une cheminée 63. Les gorges 46 aboutissent au canal d'évacuation 60 et au conduit d'évacuation 61.
La matrice 27 est une matrice en métal massif compor- tant une surface femelle qui correspond à la surface extérieure du moulage devant être obtenu. La matrice est chauffée au moyen du brûleur à gaz 64. Le piston de séchage présente une bague de tranchage 48 dont le diamètre extérieur correspond au diamètre intérieur de la matrice 27 et qui sert simultanément de bague d'arrêt pour le moulage sec et comme bague de maintien et de tranchage pour le bord inférieur. Pour éviter une action de ser- rage trop importante, la bague est munie d'une rainure 49. L'an- neau 48 sert également à maintenir en place le moule mâle per- foré 29. La matrice 27 est évasée vers son ouverture pour éviter un déchirement des parties moulées pendant la dépression. Cette conicité peut embrasser un angle d'au moins 10 par rapport à la verticale.
En cours de fonctionnement, le moulage essoré 15a tombe sur le piston de séchage. Le piston de séchage est alors
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déplacé, en position verticale, au-dessous de la ma de séchage 27 puis soulevé par er emple au moyen d'un plateau de presse hydraulique, de manière que ce piston, avec le moulage essoré, pénètre dans la matrice de séchage,. Le bord inférieur du moulage est délimité par l'anneau de tranchage 48 qui est serré étroitement dans la matrice, le moulage étant ainsi sou- mis à une nouvelle compression pour présenter l'épaisseur de paroi désirée et avoir également sa forme exacte. La matrice 27 est chauffée à l'aide du brûleur à gaz 64 et le piston est chauf- fé au moyen du brûleur 62.
La presse de séchage est maintenue en.action pendant la période de séchage nécessaire dont la durée dépend de l'épaisseur de paroi de la matière. La vapeur d'eau qui se dégage s'échappe à travers le moule perforé 29 dans les gorges 46 et est évacuée par le conduit 61. Si on le désire, une partie de la vapeur d'eau peut également être éliminée par le passage 57 et le conduit 47. Après achèvement de l'opération de séchage, de l'air comprimé est amené par le conduit 47 et l'on ouvre la presse en abaissant le piston de séchage. L'air compri- mé sert à chasser le moulage sec hors du moule perforé mâle 29, de sorte que ce moulage demeure dans la matrice d'où il tombe . après une courte période de temps. La presse de séchage peut être conjuguée pour fonctionner automatiquement avec le disposi- tif produisant le moulage essore.
Toutefois, étant donné qu'il faut .généralement deux fois plus de temps pour le séchage que pour la production d'un moulage essoré humide, généralement deux ou trois dispositifs de séchage sont nécessaires pour cha- que dispositif produisant le moulage essoré humide. La presse de séchage peut être actionnée en synchronisme avec le disposi- tif servant à produire des moulages essorés humides, de façon qu'un piston de séchage se trouve placé au-dessous dû moule d'essorage 24, lorsque celui-ci se trouve dans la position re- présentée sur la figure 2, position dans laquelle il libère le moulage essoré.
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Quoiqu'on ait décrit l'invention en détails en se référant aux réalisations spécifiques représentées au dessin annexé, il est évident que tout homme de l'art peut y apporter des changements et modifications tombant dans le cadre de l'in- vention.
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