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Cette invention est relative à une épissure de cordage ou de câ- ble. Elle est applicable à des torons, des cordages ou des câbles pour re- lier les bouts de ceux-ci ou pour fixer une extrémité à une partie dorman- te comme par exemple dans la formation d'une boucle ou d'un oeillet.
Les épissures doivent être faciles à faire, utiliser des accessoi- res raisonnablement petits et elles doivent donner toute la résistance du cordage.'Les épissures du type ordinaire'ne tiennent pas fermement ou pro- voquent un tel dérangement dans la disposition des torons qui constituent le cordage à un point tel qu'un des torons est soumis à une partie de la charge plus grande qu'il ne porterait normalement,ce qui le fait lâcher en dessous de la charge nominale du cordage.
Le but principal de la présente invention est donc de fournir un procédé et des moyens d'épisser un cordage dont la réalisation soit aisée, qui n'entrainent pas de perte substantielle de flexibilité du cordage, n' impliquent pas un trop grand accroissement du diamètre à l'épissure,et ne sacrifient pas la résistance initiale du cordage.
En bref , on se proposé deformer une épissure en enroulant les torons d'un cordage autdur d'un autre cordage et de fixer ces torons en pla- ce de telle manière qu'une traction tend à serrer l'épissure. Cela ressor- tira de la description donnée ci-après avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 montre un cordage à la fin du premier temps du procé- dé préféré; ' la figure 2 montre le second temps de ce procédé; la figure 3 montre le second temps terminé; la figure 4 est une vue partiellement en coupe de l'épissure après la pose des bagues; la figure 5 est une coupe transversale suivant la ligne 5-5 de la figure 4; la figure 6 est une coupe longitudinale partielle semblable à cel- le de la figure 4 après l'achèvement de l'épissure;
la figure 7 est une coupe transversale suivant la ligne 7-7 de la figure 6 la figure 8 montre le premier temps d'une variante; la figure 9 montre le second temps de ce procédé; la figure 10 est une coupe longitudinale partielle d'une épissu- re terminée et la figure 11 est une coupe transversale suivant, la ligne 11-11 de la figure 80
La présente description s'applique à la confection d'oeillets, étant bien entendu que la même technique peut être employée pour faire des épissures entre bouts de cordages ou pour attacher un cordage à une partie intermédiaire d'une autre corde. De plus, bien qu'on utilise le terme généri- que "cordage" on comprendra qu'il s'applique à tout ensemble toronné qui peut être un toron, un cordage formé d'un certain nombre de torons ou un câble constitué par le toronnage de plusieurs cordages.
En outre, la présen- te invention n'est pas limitée à des cordages commis sur toute leur longueur.
Par exemple,on peut utiliser un cordage tressé s'il possède une partie commi- se delongueur suffisante pour permettre la formation de l'épissure décrite.
Les figures 1 à 7 montrent un cordage 10 comprenant un certain nombre de torons 11 commis autour d'une âme 12, avec les bouts des:torons décommis comme première opération de la confection d'une épissure.Comme c' est représenté, l'âme 12 est coupée en 13.
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L'oeillet est formé en amenant les torons décommis, autour de la partie dormante du cordage, de façon que la partie encore toronnée soit très voisine de la partie dormante. L'extrémité coupée 13 de l'âme se trouve alors près du corps du cordage comme le montre la figure 2. Les torons sont ensuite enroulés autour de la partie dormante du cordage de telle façon qu'ils se placent dans les éreux entre les torons adjacents du cordage comme le montre la figure 3. On les fixe alors en place. Cela se fait dans la for- me représentée en utilisant les bagues 14 et 15.
Ces bagues peuvent être fixées en place par rétreinte ou par simple pression. Le degré de rétreinte ou de pressage requis dépend jsuqu'à un cer- tain point de la distance qui sépare ces bagues.. c'est-à-dire,si les extré- mités extérieures des deux bagues sont très près l'une de l'autre, une très forte rétreinte peut être nécessaire.
D'un autre coté, si les bagues sont séparées d'une distance égale à environ un pas, de l'enroulement du cordage, il faut considérablement moins de rétreinte Il est évident qu'on peut utili- ser une seule longue bague Cependant, ceci offre l'inconvénient de la raideur, Lorsqu'on utilise des oeuillets de cette nature dans des élingues,par exemple, il est souvent désirable que l'élingue soit aussi flexible que possible de sorte que, lorsqu'on utilise l'élingue avec un noeud coulant, elle est libre de plier juste à l'oeillet.
Dans une épissure faite de cette façon, la partie dormante du cor- dage n est pas dérangée par des opérations telles que celles qui sont requi- ses dans les procédés ordinaires d'épissure:. Pour cette raison, la partie dormante du cordage n'est en substance pas affectée par l'épissure. La par- tie du cordage qui est décommise et enroulée autour de la partie dormante du cordage peut être facilement recommise pour donner une tension égale à tous les torons de sorte qu'il ne se développe aucune contrainte excessive dans aucun des torons Ceci est particulièrement vrai lorsqu'on travaille un câble métallique car les torons de celui-ci s'enroulent naturellement d' eux mêmes autour de la partie dormante du câble.
Le principe sur lequel ce type d'épissure est basé est différent de celui utilisé dans d'autres types d'épissures. Il y a apparemment deux ac- tions qui interviennent lorsqu'une traction est appliquée à cette épissure.
En premier lieu, si on imagine l'épissure avec la bagne 14 en place et la bague 15 si lâche qu'elle permet aux torons de glisser, la traction sur l'é- pissure force les torons enroulés en hélice à étreindre le câble en dessous, le serrant et lui transmettant la traction, un peu.à la maniêre des câbles décrits dans le brevet américain n 2.164 278 au nom de Kellems. Les torons ont tendance à se dérouler du câble, ce qui est une des raisons de la présen- ce de la bague 15.
Une autre action est engendrée par la disposition en héli- ce des torons autour de Pâme du câble dans les creux entre les torons de celui-ci résultant de cette tendance à se dérouler, le déroulement ne peut en réalité se produire sans que les torons ne sortent des creux dans le corps du câble, ce que la bague 15 empêche, le résultat étant un coincement des torons contre Pâme du câble. On remarquera évidemment qu'il doit y avoir une certaine résistance au déplacement des torons par rapport au corps du câble produite par la compression des bagues, particulièrement par la bague 14 ,afin de mettre cette action en jeu. Cette résistance en elle même prend une partie de la charge. Si la rétreinte ou la pression est importante, elle prend une partie considérable de la charge.
Les figures 8 à 11 représentent une variante de 1 invention, visant un oeillet formé d'une manière légèrement différente. Dans la pratique de cette forme de l'invention, le câble 20 comprenant des torons 21 commis au- tour d'une âme 22, est fendu en deux parties, comme le montre la figure 8, er décommettant la moitié des torons de l'âme sur une longueur suffisante pour
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former l'oeillet requis. On coupe alors l'âme en 23 et les torons 21-B qui entourent la partie coupée de l'âme, sont séparés les uns des autres et enrou- lés en hélice autour de la partie dormante du câble.
Les torons 21-A sont re- commis autour del'âme et des torons 21-B, en partant de l'extrémité détoron née, peur former l'oeillet 24. Les bouts des torons 21-A sont alors décommis et enroulés en hélice autour de la partie dormante, de la manière représen- tée sur la figure 10. Les torons 21-A et 21-B sont donc disposés autour de la partie dormante du câble de la même manière que sur les figures 1 à 3. on presse ou rétreint alors une seule bague ou de préférence deux bagues 25 et 26, ou on les assure d'une autre façon sur les torons enroulés en hélice comme cela a été décrit à propos de la première forme de réalisation .
Dans une autre variante, il est possible de modifier la forme repré- sentée sur les figures 1 à 7 en insérant les bouts des torons en dessous des torons dela partie dormante du câble, en les commettant directement au- tour de l'âme, avec les torons de la partie dormante logés dans les creux entre les torons ainsi commis. Cela est parfaitement faisable, mais c'est une opération qui prend du temps comparée ,aux formes décrites.
Bien qu'on ait décrit des formes d'exécution particulières de la présente invention, celle-ci n'y est aucunement limitée car on peut facile- ment y apporter de nombreux changements et modifications sans sortir de son cadre.
REVENDICATIONS
1. Epissure de câble métallique comprenant une section de câble avec une partie commise et une seconde section avec une partie commise et une par- tie décommise, les deux parties commises étant commises dans le même sens, les torons de la partie décommise ayant une section transversale uniforme sur toute leur longueur et étant enroulés autour delà partie de la première section mentionnée, ces torons venant dans les creux de la partie commise qu'ils recouvrent et la partie décommise étant directement reliée aux torons de la partie commise de la seconde section mentionnée et se trouvant entiè- rement à l'extérieur de la partie commise de la première section mentionnée, et un dispositif retenant en place les torons de la partie décommise.
2. Epissure de câble métallique comprenant une section de câble avec une partie commise et une seconde section avec une partie commise se termi- nant par une partie étendue, les deux parties commises étant commises dans le même sens, les torons de le partie décommise ayant une section transvers ale uniforme sur toute leur longueur et étant enroulés autour de la partie commise de la première section mentionnée, ces torons venant dans les creux de la partie commise qu'ils recouvrent et la partie déoommise étant directe- ment reliée aux torons de la partie commise de la seconde section mentionnée et se trouvant entièrement à l'extérieur de la partie commise de la première section mentionnée, et un dispositif de compression pressant les torons dé- commis contre le câble qu'ils recouvrent sur au moins une partie de leur longueur.
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This invention relates to a cord or cable splice. It is applicable to strands, ropes or cables for connecting the ends thereof or for fixing one end to a dormant part such as for example in the formation of a loop or an eyelet.
The splices must be easy to make, use reasonably small accessories and they must give the full strength of the rope. 'Ordinary type splices' do not hold tight or cause such disturbance in the arrangement of the strands which constitute the rope to such a point that one of the strands is subjected to a portion of the load greater than it would normally carry, causing it to drop below the rated load of the rope.
The main object of the present invention is therefore to provide a method and means of splicing a rope which is easy to produce, which does not lead to a substantial loss of flexibility of the rope, does not involve too great an increase in diameter. to the splice, and do not sacrifice the initial strength of the rope.
Briefly, it is proposed to form a splice by winding the strands of one line around another line and to secure these strands in place in such a way that pulling tends to tighten the splice. This will become apparent from the description given hereinafter with reference to the accompanying drawings, in which: Figure 1 shows rope at the end of the first stage of the preferred process; 'Figure 2 shows the second stage of this process; Figure 3 shows the second completed time; FIG. 4 is a view partially in section of the splice after the installation of the rings; Figure 5 is a cross section taken on line 5-5 of Figure 4; Figure 6 is a partial longitudinal section similar to that of Figure 4 after completion of the splice;
Figure 7 is a cross section taken on line 7-7 of Figure 6; Figure 8 shows the first stroke of a variant; FIG. 9 shows the second stage of this process; Figure 10 is a partial longitudinal section of a completed splice and Figure 11 is a cross section taken along line 11-11 of Figure 80
The present description applies to the making of eyelets, it being understood that the same technique can be used to make splices between ends of ropes or to attach a rope to an intermediate part of another rope. In addition, although the generic term "rope" is used, it will be understood that it applies to any stranded assembly which may be a strand, a rope formed from a certain number of strands or a rope constituted by the strand. stranding of several ropes.
Furthermore, the present invention is not limited to ropes made over their entire length.
For example, braided cordage can be used if it has a committed portion of sufficient length to allow formation of the described splice.
Figures 1 to 7 show a line 10 comprising a number of strands 11 made around a core 12, with the ends of the strands decommissioned as the first operation in making a splice. As shown, the core 12 is cut in 13.
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The eyelet is formed by bringing the decommissioned strands around the sleeping part of the rope, so that the part still stranded is very close to the sleeping part. The cut end 13 of the core is then located near the body of the rope as shown in Figure 2. The strands are then wound around the sleeping part of the rope so that they are placed in the cracks between the strands. adjacent lines of the rope as shown in Figure 3. They are then fixed in place. This is done in the form shown using the rings 14 and 15.
These rings can be fixed in place by necking or by simple pressure. The degree of shrinking or pressing required depends up to a certain point on the distance between these rings .. that is, whether the outer ends of the two rings are very close to one another. the other, a very strong necking may be necessary.
On the other hand, if the rings are separated by a distance of about one step from the winding of the rope, considerably less shrinkage is required. It is obvious that a single long ring can be used. this has the disadvantage of stiffness. When using eyelets of this nature in slings, for example, it is often desirable that the sling be as flexible as possible so that when using the sling with a slip knot, it is free to bend just at the eyelet.
In a splice made in this way, the dormant part of the cord is not disturbed by operations such as those required in ordinary splicing procedures. For this reason, the dormant part of the rope is substantially unaffected by the splice. The part of the line which is unstitched and wrapped around the dormant part of the line can be easily reworked to give equal tension to all the strands so that no undue stress develops in any of the strands This is especially true when working a metallic cable because the strands of this one wind naturally of themselves around the sleeping part of the cable.
The principle on which this type of splice is based is different from that used in other types of splices. There are apparently two actions that take place when tension is applied to this splice.
First, if we imagine the splice with the prison 14 in place and the ring 15 so loose that it allows the strands to slide, the traction on the splice forces the helically wound strands to embrace the cable in underneath, squeezing it and giving it traction, somewhat like the cables described in US Pat. No. 2,164,278 to Kellems. The strands tend to unwind from the cable, which is one of the reasons for the presence of the ring 15.
Another action is generated by the helical arrangement of the strands around the core of the cable in the hollows between the strands of this one resulting from this tendency to unwind, the unwinding cannot in reality occur without the strands not emerge from the hollows in the body of the cable, which the ring 15 prevents, the result being jamming of the strands against the core of the cable. It will obviously be noted that there must be a certain resistance to the movement of the strands relative to the body of the cable produced by the compression of the rings, particularly by the ring 14, in order to bring this action into play. This resistance in itself takes on a part of the load. If the shrinkage or pressure is significant, it takes a considerable part of the load.
Figures 8-11 show a variation of the invention for an eyelet formed in a slightly different manner. In the practice of this form of the invention, the cable 20 comprising strands 21 made around a core 22, is split into two parts, as shown in FIG. 8, stopping half of the strands of the core. core over a sufficient length to
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form the required eyelet. The core is then cut at 23 and the strands 21-B which surround the cut part of the core are separated from each other and wound in a helix around the dormant part of the cable.
The strands 21-A are re-committed around the core and the strands 21-B, starting from the untwisted end, to form the eyelet 24. The ends of the strands 21-A are then uncommitted and wound in a helix. around the fixed part, as shown in figure 10. The strands 21-A and 21-B are therefore arranged around the fixed part of the cable in the same way as in figures 1 to 3. either then shrinks a single ring or preferably two rings 25 and 26, or they are secured in another way on the helically wound strands as has been described in connection with the first embodiment.
In another variant, it is possible to modify the shape shown in Figures 1 to 7 by inserting the ends of the strands below the strands of the fixed part of the cable, placing them directly around the core, with the strands of the dormant part housed in the hollows between the strands thus committed. This is perfectly feasible, but it is an operation which takes time compared to the forms described.
Although particular embodiments of the present invention have been described, it is by no means limited to it because many changes and modifications can easily be made without departing from its scope.
CLAIMS
1. Wire rope splice comprising a section of cable with a committed part and a second section with a committed part and a decommissioned part, the two committed parts being made in the same direction, the strands of the decommissioned part having a section. transverse uniform over their entire length and being wound around the part of the first section mentioned, these strands coming into the hollows of the committed part which they cover and the uncommitted part being directly connected to the strands of the committed part of the second mentioned section and lying entirely outside the committed part of the first mentioned section, and a device retaining in place the strands of the broken part.
2. Wire rope splice comprising a section of cable with a committed part and a second section with a committed part ending in an extended part, the two committed parts being made in the same direction, the strands of the decommissioned part having a uniform cross section over their entire length and being wound around the committed part of the first mentioned section, these strands coming into the hollows of the committed part which they cover and the deoommised part being directly connected to the strands of the committed part of the second mentioned section and lying entirely outside the committed part of the first mentioned section, and a compression device pressing the stripped strands against the cable which they cover over at least part of their length.
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