<Desc/Clms Page number 1>
"Machine automatique pour le surfaçage complet de lentilles sphériques sur leurs deux faces, à partir du palet brut, compre- nant les opérations de dégrossissage, de doucissage et de polis- sage".
La présente invention a pour objet une machine réalisant automatiquement toutes les opérations de surfaçage sur les deux faces, de lentilles d'optique. Ces opérations comprennent, par exemple, le dégrossissage, le doucissage et le polissage, à par- tir du palet ou moulage brut. Cette machine est plus particulière- ment destinée à la fabrication, en série, des verres de lunettes sphériques.
Les opérations successives de dégrossissage, de doucissage et de polissage sont réalisées par des mécanismes identiques à commande individuelle, spécialement conçus à cette fin et carac- térisés par la commande positive des outils de surfaçage sur le verre.
<Desc/Clms Page number 2>
A cet effet, la machine est réalisée par la combinaison -d'un-axe vertical commun à une table supportant les lentilles et à une table supportant les porte-outils, entre ces deux tables, d'un bloc servant, entre autres,, au guidage et au verrouillage, . d'un moyen pour produire, entre lesdites tables, un mouvement relatif de rotation pas-à-pas; d'un moyen pour assurer le ver- rouillage de la table mobile après chaque déplacement ; d'un moyen pour assurer, entre lesdites tables, un mouvement de trans- lation de manière à en varier périodiquement la distance en vue de permettre le dégagement des outils et, enfin, des moyens pour assurer un freinage adéquat des fins de course en vue d'éviter' toute sollicitation préjudiciable.
La table inférieure sert de support aux porte-lentilles échelonnés d'une manière continue et-équidistante le long du bord périphérique de ladite table et chaque porte-lentilles est entraîné en rotation par un moyen individuel, les porte-outils -étant solidaires de la table supérieure et étant également échelonnés d'une manière équidistante à une distance égale ou approximativement égale à celle desdits porte-lentilles. mais lesdits porte-outils étant séparés en deux groupes par le fait que deux emplacements de porte-outils diamétralement opposés sont maintenus libres.
Il suffira de choisir et de disposer judicieusement les outils pour obtenir que chaque lentille soit soumise automatique- ment et successivement à toutes -les 'phases d'usinage.
La conception de la machine est strictement conditionnée par les exigences de l'automaticité et du rendement. Ceci impli- que une sécurité de fonctionnement absolue-et, par voie de conséquence, l'exclusion de toute solution entraînant des méca- nismes trop compliqués ou délicats, sources d'usure excessive, de déréglages ou d'ennuis mécaniques qui entravent sérieusement le rendement.
<Desc/Clms Page number 3>
Le fonctionnement automatique est en outre basé sur l'em- ploi 'de l'unité de temps de travail. Cette unité de temps est la durée de l'opération..de surfaçage la plus courte, en l'occurrence le dégrossissage à l'outil diamanté. L'expérience prouve que, dans des conditions optimales, l'enlèvement de 0,4 mm de verre peut être terminé en une vingtaine de secondes.
Toutefois les condi- tions de pression et de vitesse de rotation du verre s'éloignent tellement des régimes favorables pour le doucissage et le polis- ,sage, qu'il faudrait prévoir des mécanismes modifiant automatique- ment les conditions de travail aux différentes phases de sur- façage entraînant une complication mécanique excessive. En outre, le temps de travail de 20 secondes est trop court, eu égard au temps mort de, 15 secondes, qui sépare deux phases successives de travail. :Enfin un .temps de travail de 20 secondes entraînerait une telle multiplication des broches de doucissage et de polis- sage, que la machine prendrait des dimensions insolites et que la surveillance et le contrôle, outre les intervention manuelles, dépasseraient l'activité d'un ouvrier.
L'expérience a montré qu'une pression uniforme de 6 kgr et une vitesse' de rotation constante .de 360 tours/minute pour la broche porte-verres constituent un régime moyen favorable pour le doucissage et le polissage, tandis que le dégrossisage à ce régime est très souple et doux' et est terminé en -1 45 secondes.
Avec une marge de sécurité de 20%, on obtient un temps de travail de 55 secondes. Avec un temps mort de 15 secondes, la période totale de fonctionnement se monte à 70 secondes, soit 52 périodes à l'heure. Cela signifie une praduction de- 52 verres à l'heure.
Avec l'unité de travail de 55 secondes de nombre de broches de doucissage est de deux tandis que les broches de polissage se réduisent à cinq. La machine conserve ainsi des dimensions modes- tes, les mécanismes uniformes tout simples, solides et d'une sé- curité de fontionnement absolu tous les régimes étant maintenus
<Desc/Clms Page number 4>
dans des limites très prudentes, tandis qu'un seul ouvrier suffit -à la..surveillance et aux interventions manuelles dans le fontion- nement de la machine.
La possibilité de répartir le polissage sur cinq broches permet d'appliquer un procédé plus rationnel, assurant un polis- sage rapide et de précision. Au lieu d'utiliser sur toutes les broches des polissoirs en feutre ou drap, on peut adapter, aux deux premières broches, des polissoirs en matière plastique tendra ces deux premières passes constituent ainsi du super-doucissage ou prépolissage. Les trois passes suivantes seront effectuées avec des draps ou feutres armés par trempage dans une dissolution de polystirène de densité décroissante et évaporation du dissolvant.
Il est, en effet, reconnu que les .matières plastiques, au même titre que la poix, la cire ou les résines,' développent par frotte- ment sur le verre de très fortes charges électro-statiques pro-- voquant une tension superficielle moléculaire considérable, fac- teur essentiel du polissage proprement dit. De plus, les feutres enduits de matières plastiques résistent mieux que les feutres enduits de cire, poix .ou résines, à l'action intensive de l'é- chauffement dû au frottement.
Dans'une forme de réalisation rationnelle, la machine com- porterait, par exemple, deux groupes symétriques de huit broches de surfaçage séparés par deux postes vides, tandis que la table inférieure tournante porterait dix-huit broches porte-verres.
Pendant la passe de travail de 55 secondes, l'ouvrier fait le tour de la machine, enlève au premier poste vide le verre fini, qu'il remplace par un palet brut et, au passage du second poste vide diamétralement opposé, retourne le 'verrë dont la survace con- cave est terminée, pour présenter la surface convexe aux opéra- tions de surfaçage du second groupe.
Evidement, l'ouvrier pourrait être maintenu immobile à son poste et la machine pourrait être posée sur un socle tournant
<Desc/Clms Page number 5>
d'une manière continue ou périodique de manière à permettre à l'ouvrier, à la place qu'il occupe, d'effectuer la surveil- lance et le retournement des lentilles, le remplacement d'une lentille terminée par un palet et, d'une manière générale, toutes les prestations nécessaires pour le bon fonctionnement de la machine.
Les différentes caractéristiques de la machine ressorti- ront davantage de l'exemple décrit en détail ci-après avec ré- férence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique d'ensemble d'une machine automatique selon l'invention; la figure 2 représente en coupe radiale les éléments essentiels de support et d'entraînement de la machine sans les moyens de support et d'entraînement dès lentilles et des outils; la figure 3 représente schématiquement les éléments es- sentiels du méc-anisme de commande des mouvements de tables in- férieure et supérieure ; la figure 4 représente une coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3; la figure 5 représente un détail du mécanisme des figures t 4;
les figures 6,7 et 8 représentent schématiquement, en coupe transversale, trois positions caractéristiques successives du robinet distribuant le fluide sous pression dans la machine; la figure 9 représente en coupe transversale la prtie pé- riphérique des deux plateaux avec les moyens de fixation et d'entraînement des lentilles et des outils; la figure 10 représente en coupe radiale la partie supé- rieure de l'axe général de la machine; les figures 11 et 12 représentent, respectivement en é- lévation avec coupe radiale partielle et en vue en plan, une variante du dispositif d'entraînement d'un outil ;
<Desc/Clms Page number 6>
la figure-13 représente en coupe radiale un porte-lentil- les.
La machine repose sur un socle à trépied 1. Le corps cen- tral du socle présente un alésage conique 2 de longueur suffi- sante pour recevoir l'extrémité conque 2 de l'arbre central .4 et 'lui assurerune assise solide et rigide grâce à un grand écrou de serrage 2,-
Autour de cet arbre pivote une table'6 solidaire d'un manchon 7. Le pivotement, qui doit être doux et précis, est as- suré par une longue portée, notamment par un roulement 8 au som- met dudit manchon 1, et une portée lisse 3 ainsi qu'un roulement- butée 10 vers sa:base.
La table 6 sert de support aux broches porte-verre% qui sont montées le longde son bord périphérique à intervalles angulaires égaux: Cette table 6 porte une nervure Il dans laquelle sont alésés autant de trous coniques 12 qu'il y a -de broches porte-verres, ainsi qu'un nombre égal de doig ts en acier 12'. Ces alésages coniques et doigts en' acier doivent être disposés avec une concentricité ,parfaite autour de l'arbre central 4, à intervalles angulaires égaux.
Au-dessus de la table 6 se-trouve un bloc de guidage 13 rigidement serré sur l'arbre et qui, par l'interposition d'une baguer, bloque le roulement 8 de la table pivotante 6. La fi- gare 3 donne de ce bloc 13 une vue horizontale. Le serrage rigide du bloc sur l'arbre peut être réalisé-de diverses manières, par exemple par forte compression du-bloc fendu.
Ledit bloc 13 est percé à ses extrémités de deux alésages cylindriques réglables 15-16 servant dp guides à deux axes, res- pectivement 17-18. Ces axes son±, chacun, solidaires de la table supérieure 19 par l'intermédiaire d'un manchon rapporté et ustable 20, dans lequel l'axe est étroitement guidé sous la pression d'un ressort comprimé 21 prenant appui sur une boiiette 22.
Rigidement maintenue par ces axes 17-18 qui coulissent sons
<Desc/Clms Page number 7>
jeu dans lesalésages réglables du bloc 13, la table supérieure 19. solidaire du'long manchon 19" peut effectuer un cou issement ascendant ou descendant le long de l'arbre central, tout en conservant une orientation angulaire invariable et précise, con-' dition indispensable au fonctionnement correct de la machine.
Le réglage en hauteur des axes 17-18 par l'intermédiaire des écrous de butée 23 sera tel , qu'à la fin de la course descendante de la table 19 l'axe gauche lE terminé par un cône 18' vienne en premier lieu s'engager dans l'alésage conique 12 correspondant de la table 6, ajustant celle-ci dans une position angulaire précise et la bloquant dans cette position sous la, contre-pression' de son ressort. À ce moment l'axe guide droit 17 prend contact avec la partie plane de la nervure 11 et, sous la pression de son ressort 21, appuie sur la t ,ble .6..par l'intermédiaire d'une rondelle semi-élastique 24. Laaite table 6 se trouve ainsi blo- quée sous la pression équilibrée des deux axes-guides 17-18.
Les mouvements de rotation "pas-à-pas" de la table 6 et de monte et de baisse de la table sont assurés par les dLspo- sitifs suivants : sur le bloc de guidage est monté un robinet à voie multiple 25,dont l'alésage central présente un canal transversal 26 prolongé au-travers du bloc .15. et de l'arbre et débouchant dans le canal axial 27 alésé dans la partie supé- rieure dudit arbre .4. Le robinet 25 est suceptible d'être com- mandé par le levier 28 lequel est suffisamment long pour permet- tre la manoeuvre manuelle, à partir du 'bord de la machine.
Opposé- ment au levier 28, le boisseau 29 du robinet est prolongé par un bout d'axe 30 portant une roue rochet 21 relativement large et tournant librement dans un sens, mais bloquée dans l'autre sons par un cliquet 32 sollicité par le ressort 33 et glissant dans le bloc 13. Le robinet 25 est soumis à l'action d'un ressort de rappel 34 bandé sur le bout d'axe 30 et tendant à ramener le bois.--eau du robinet dans la position initiale dite : position zéro.
<Desc/Clms Page number 8>
Dans cette position les canalisations dudit robinet 25 mettent le canal central 27 de l'arbre .4 ainsi que la chambre de com- pression du mécanisme d'avancement "pas-à-pas" de la table 6 à la ' pression atmosphérique (voir ligure 6). Après une rotation de
45 degrés du boisseau du robinet 25 (voir figure 7), l'air com- primé venant d'une distribution générale par le conduit 35 est admis dans le canal 27 de l'axe 4 et pénètre dans la chambre 36 en repoussant le manchon 19' vers le haut, lequel entraîne le plateau 19 avec tout ce au'il porte (voir figure 10). Cette chambre 36 est fermée par une soupape 37 guidée par une ge 38 et maintenue sur son siège par un ressort de compression 39.
Ce ressort sera calculé pour assurer la fermeture de la soupape 37 tant que la pression.partiel'Le atteinte dans la chambre de com- pression supérieure 40 reste suffisante pour vaincre le poids apparent du manchon 19', de la table 19 et des mécanismes qu'elle porte, Par poids apparent il faut entendre le poids brut de toute l'armature mobile diminué de la contre-pression du ressort de ' freinage 41, du ressort de soupape ±±,des ressorts 21, des axes, guides 17-18 et de la contre-pression des broches porte-verres sur les broches de surfaçage.
Dès qu.e le. manchon 19' entraîné par le plateau 19 commence son coulissement ascendant le long de l'arbre guide, les contre-pressions ci-dessus s'éliminent rapidement et le poids apparent augmente pour devenir égal au poids brut réel à la fin de la montée.
Afin d'éviter un mouvement trop rapide et brusque, l'accès l'air comprimé à la chambre supérieure 36 est freiné de la ma- niére suivante : la susdite tige 38, guidant la soupape 37, so- .lidaire du couvercle 42 est ajustée dans le canal 27 de l'arbre central et dans un alésage prévu dans l'axe 44 de ladite soupape
37. La partie inférieure de cette tige 38 glissant dans le canal
17 de l'arbre : es'.. pourvus de profondes rainures longitudinales
43 permettant le passage à l'air comprimé. L'autre pa.rtie de cet
<Desc/Clms Page number 9>
axe 38, glissant dans l'axe 44 de la soupape 37 est pourvue d'une série de profondes rainures circulaires 45, formant autant de petites chambres de-détente.
Ces chambres communiquent entre elles) par des rainures longitudinales 46 diamétralement opposées, d'une chambre à l'autre, et de profondeur décroissante de bas en haut.
L'ensemble forme ainsi un labyrinthe dont les chicanes freinen l'admission 1 ou la sortie de l'air comprimé à la chambre supé- rieure, de façon à assurer au manchon 19'un glissement doux'et . ralenti. A la mohtée, le freinage diminue à mesure que le poids apparent augmente, tandis qu'à la descente le freinage augmente à mesure que le poids apparent diminue assurant un mouvement de descente rapide au début, mais fortement ralenti en fin de course de façon à réaliser.un contact très doux entre les outils de surfaçage et les verres. La course ascendante du manchon 19' est limitée par uhe lumière 47, de longueur appropriée, pratiquée dans la paroi dudit manchon et d'une vis-butée 48 fixée dans l'axe 4.
Des le commencement de la course ascendante de la table 19 les broches porte-verres sont libérées et vers la mi-course le axes-guides 17-18 ont complètement dégagé la table inférieure 6.
A ce moment une lame élastique 49 solidaire de la table 19 et pourvue d'une denture appropriée entraîne automatiquement la roue à rochet 31 et lui imprime une rotation supplémentaire de 45 degrés, amenant le robinet 25 dans uné troisième position schématisée à la figure 8. L'air comprimé trouve alors accès par le tuyau 50 au mécanisme d'avancement "pas-à-pas" de la table 6 portant les lentilles.
Ce mécanisme est constitué substantiellement par un alésage cylindrique fil pratiqué dans le bloc-guide 13 et, dans cet alé- sage, peut coulisser un piston 52 qui, par un axe prolongé 53, est fixé à une armature en forme d'équerre 54. Un ressort de rappel 55 est destiné à amortir la course dudit piston et à le
<Desc/Clms Page number 10>
ramener à sa position initiale dès que la pression d'air est supprimée. Ce ressort sera calculé de sorte qu'en fin de course la pression de l'air comprimé n' ait plas qu'un faible excédent sur a contre-pression dudit ressort.
La branche verticale de l'équerre 54 porte une tige 56 coulissant dans un alésage 57 du bloc et servant à guider rigidement le mouvement du mécanisme; il est pouvu à son extrémité libre d'un écrou réglable 58 des- tiné à régler avec précision la course du mécanisme. La branche horizontale de ladite équerre 54 porte un pivot 59 pourvu d'un doigt d'entraînement 60 rappelé par un ressort 61. Dans le sens gauche-droite, le pivotement du doigt 60 est bloqué; il entraîne dans son mouvement le tenon 12'solidaire de la table 6. Celle-ci prend donc un mouvement de rotation autour de l'arbre central 4 dont l'amplitude est réglée de façon à faire décrire à la table un angle de rotation égal à l'espacement angulaire entre deux -broches porte-lentilles.
Il en résulte que l'alésage conique 12 suivant de la table 6 vient se placer exactement sous l'axe-guide!
17, respectivement 18. Grâce à la contre-pression du ressort%sur le piston 52; la pression décroissante du doigt d'entraînement 60 sur le tenon 13 assurera un pivotement doux et suffsamment ralenti de toute la table 6.
Le bout libre du bras horizontal de l'équerre 54 pore, en outre, une lame 62, dont le rôle important est le suivant : à la fin de la course de gauche à droite de l'équerre 54. cette lame entraîne vers la droite une lame 63 solidaire de l'axe d'en- étiquetage 32 de la roue à rochet 31. L'encliquetage de la roue à rochet étant ainsi dégagé, le-boisseau du robinet 25, sous la tension du ressort spirale 34, est ramené brusquement à la posi- tion initiale (figure 6), mettant la canalisation 27 de l'axe 4. et la chambre de compression 40, de même que le mécanisme d'a- vancement "pas-à-pas" de. la table 6 à la pression atmosphérique via le conduit 64.
Aussitôt le manchon 19' et la table 19
<Desc/Clms Page number 11>
commencent le mouvement de descente amorti décrit plus haut, permettant, successivement, le bloquage de la table pivotante
6 dans la nouvelle position de travail et engageant progressive.- ment et doucement les outils de surfaçage avec les lentilles.
Le mécanisme d'avancement "pas-à-pas" de la table 6, sous la pression du ressort de rappel 55. reprend sa position initiale, le doigt d'entraînement 60 s'incline en pivotant au passage du doigta et reprend, derrière lui, sa position d'attente.
Les broches porte-lentilles et les porte-outils peuvent être réalisés et conditionnés de la façon suivante : Si n'est le nombre de broches porte-outils de chacun des deux groupes, le nombre de broches porte-lentilles sera 2n + 2.
Ces broches porte-lentilles sont réparties, à intervalles angu- }aires égaux, sur le pourtour de la table 6, à égale distance de l'axe de rotation de l'axe 4.
, Chaque dispositif porte-lentilles se compose d'un manchot fendu 65 à serrage réglable, pourvu d'une plaque nervurée de fixation 66. Dans le manchon coulisse un cylindre porte-broche
67 fileté à sa base; un anneau fileté 68 permet de régler la hauteur maximum d'émergence de la broche. Une lumière 69 fraisée dans le manchon 65 règle, en coopération avec une vis-butée 70 fixée dans le cylindre 67,la descente maximum de ce dernier.
La broche porte à son extrémité supérieure un disque protecteur en forme de couvercle 71 maintenu par le serrage de la pince élastique porte-verres .72. sur la broche. A son extrémité infé- rieure la broche porte un drague-en fonte 73, commandé par un ga- let de friction 74 revêtu d'une bande de roulement en caoutchouc vulcanisé. Ce galet est monté directement-sur l'axe d'un moteur électrique 75 porté par une plaque de fixation 76. Cette plaque peut osciller par son bord postérieur autour d'un axe 77 porté par un étrier 78 fixé sous la table 6.
Un fort ressort de trac- tion fixé par le haut à un axe fileté 80 réglable dans un
<Desc/Clms Page number 12>
support 81, en forme de potence, sollicite l'extrémité gauche de la plaque de'fixation 76 vers le haut, assurant une pressioi de contact'adéquate du galet de friction 74 sur le disque de fonte]2. Ce ressorte sera établi et réglé en sorte qu'en outre du poids des organes portés, il développe sur la broche un excédent de pression de, par exemple, ¯ 6 kg .
La plaque de fixation 76 porte, en outre, une longue tige 82 terminée par une pédale (non représentée) et porte un patin de freinage 83. En appuyant du pied sur ladite pédale, l'ouvrier débraie le galet de friction 74 et appuie le patin de freinage 112., sur la face dorsale du disque ]2. Par ce moyen il immobilise instantanément le porte-verres, tout en conservant les deux mains libres pour accomplir ses différentes prestations.
D'autre part, les mécanismes porte-outils, montés sur la table coulissante 19, et notamment les broches porte-fraises diamentées pour le dégrossissage, peuvent être réalisées et conditionnés de' la manière suivante .
Chaque mécanisme se compose d'un manchon fendu à serrage réglable 84 fixé sur une plaque-support nervurée 85. Ledit manchon enserre rigidement le cylindre porte-broche, fileté à sa partie supérieure, de sorte que la hauteur de fixation de la broche soit réglable au moyen d'un anneau fileté'86. La plaque-support 85 porte également le moteur électrique 87 de commande individuelle, réglable en distance, pour maintenir la tension de la courroie de commande¯-88.- Cette plaque-support 85, spécialement nervurée pour lui assurer une parfaite rigidité, est fixée par une plaque en équerre 89 à une solide plaque 90 pourvue d'une nervure 91. Cette plaque de fixation 90 est coulée d'une pièce avec un axe support 92. Cet axe est pris dans un manchon fendu,93 à serrage réglable fixé sous la table 19.
Une bague 94 bloque longitudinalement l'axe 92 dans le manchon-sup- port 93.
<Desc/Clms Page number 13>
EMI13.1
La ne#.;rare ±±, soigneusement ll8.clÜ:néE;; e'c G (.x'f.iâCCU ê.1,VI.;:C la , :,us''1 ce d'assise de la ---laciae .5.2, sert de ;aide am i.,olta;0 de la plaç{l.le-SalJPort ±2....;"prs centrage précis de l'axe de la. fraise support sur l'axe support 92 au moyen d'un axe calibré (l'axe/est pourvu à cette fin d'un alésage rigoureusement centré sur l'axe), il faut, de la manière connue, excentrer la fraise d'une longueur égale à son rayon, ce qui se fera par glissement de la longueur voulue;; de la plaque équerre 89 sur la nervure 91.
La face supérieure de la plaque d' appui 90 est tournée
EMI13.2
e-,i 8..l"C de cercle, concentriquement avec l'axe z; une graduation .'déquate peut y être apportée, permettant, en coopération avec Ra index-vernier .22., monté sur la table 1.9., de lire avec décision l'ange d'inclinaison du bras pOl' te-outils, autour de l'axe-sup- port 92.
, Les mécanismes des broches porte-outils pour le doucissage et le polissage sont; en principe, indentiques au mécanisme
EMI13.3
porte-fraise diamel1.t'ée qu, tiern d'être décrit, sauf en ce qui concerne l'adaptation de l'outil à la broche. Les outils de doucissage 'et de polissage, de formes identiques, ne sont pas,
EMI13.4
coMme la fraise diarl1antée, montés rigidement sur la broche mais ils comportent un appui sur rotule sphérique. permettant un certain jeu de libre inclinaison assurant, à tout instant, une parfaite coïncidence de l'outil avec la surface de ..la lentille, ainsi que les organes nécessaires pour l'entraînement continu dans les mouvements de rotation et de translation circulaire.
Ces outils
EMI13.5
seront, en outre, reliés élastiquenent à la broche, de sorte que, lors du relèvement de la table 19,pour le dégagement des verres,
EMI13.6
ils conservent sur la broche la position etD'orientation voulues sans qu'il soit nécessaire d'interrompre la rotation de la broche et de telle sorte qu'à la descente de la table 19 les outils reprennent doucement un contact précis avec les verres.
Une variante d'exécution est décrite ci-après et est
<Desc/Clms Page number 14>
représentée aux figures 11 et 12. Dans cette exécution, un disqu 96 porte sur sa.-face supérieure un tenon 97 à alésage fileté intérieur.98 pour la fixation sur la broche; ce tenon est ex-
EMI14.1
centré de 4 à 5 iJil%1xlètres. Sur sa face inférieure il porte une pointe conique arrondie .2.9. servant de rotule d'appui et de doiji d'entraînement pour le mou-iement de translation circulaire un- primé à l'outil. Cette pointe-rotule s' appuiooa#bn alvéole 1CO approprié ,au centre du porte-outil 101, et y est maintenue par la tension de ressorts 102 qui relient les deux disques.
Le disque inférieur 101 porte, en outre, deux petits goujons 103 disposés diamétralement et perpendiculairement aux oeillets de fixation des ressorts 102, tandis que le disque supérieur 96 porte deux tiges 104 soudées au corps cylindrique du disque et servant à l'entraînement de l'outil dans le mouvement de rotation autour de l'axe de la broche.
Le porte-outils 101 reçoit à son tour, le disque 105
EMI14.2
formant l'outil proprement dit de aouçissage ou de polissage. Grâce à la position excentrée de la rotule d'appui et d'entraîne- ment 99, l'outil recevra un double mouvement composé d'une rota- tion autour de l'axe de la broche et d'une. translation circulaire due à l'excentricité. L'outil décrira donc, sur le verre, une ample spirale indéfinie, condition indispensable pour un surfa- çage de précision.
EMI14.3
Le sens de rotation de l'outil sera contraire a celui du verre; cette disposition assure non seulement une vitesse de frottement élevée, donc un surfaçage rapide, l[sis surtout, ain:=,i la que le démontrent/cinématique et l'expérience, une lubrification continue par distribution remarquablement régulière de la pâte
EMI14.4
abrasive, assurant ainsi un dm.lciss8.{;E:; d'une f1r.:.esse inc o ±19 é#c-ûlr et (.:U1G griffes.
Ei:±1#1, le dispositif servait z. 1 fixation des ve Tee 00 lentillec eut 6tre réalisé CO,,1..,C; sui'u, en =.éf,breixcé L lu 1,n!iv! ,
<Desc/Clms Page number 15>
Le corps cylindrique de la pince-mandrin 104 est fendu, en six lamelles indépendantes et élastiques. La partie supérieure, plus épaisse, du corps cylindrique présente un épaulement conique
105 suivi d'une partie filetée 106 sur laquelle se visse une , bagu.e filetée 107 pourvue d'une cône intene prenant appui sur le cône 105 ²corps cylindrique. Il est clair qu'en vissant ou en dévissant la bague 107, on serre ou on libère les lamelles élastiques du mandrin 104.
108
Un anneau en matière plastique est coupé en deux demi- bagues, dont chaque moitié, vient se fixer par'une vis, respec- tivement 109 et 110, à un mors de la pince, permettant ainsi un sertissage uniforme et régulier sur tout le pourtour du verre.
L'expérience montre qu'un serrage très léger suffit pour immobi- liser le verre, surtout qu'il faut tenir compte d'une dilatation du verre, due à l'échauffement, en période de polissage, ce qui accentuera favorablement le sertissage au cours de cette phase de surfaçage. Il va desoi que l'on pourra réaliser, à l'aide de ces révélations, des variantes nombreuses et très diverses, au prorata des travaux à exécuter.
Par exemple, on pourra monter sur la table coulissante 19, entre les mécanismes de surfaçage, divers dispositifs accessoires, qui ne sont toutefois pas carac- téristiques pour le fonctionnement fondamental de la machine, notamment : la lubrification du verre à l'eau par compte-gouttes à pointeau réglable, un jet d'eau pour le nettoyage du verre après doucissage, des jets d'eau pulvérisée périodiques pour le refroidissement des outils de polissage ; dispositifs éven- tuels d'alimentation automatique en abrasifs.
Particulièrement en ce qui concerne l'alimentation auto- matique en abrasifs, il parait superflu, au régime indiqué, d'in- troduire des mécansimes automatiques trop exposés à divers déran- gements, alors que, pendant la période morte de + quinze secondes l'ouvrier dispose du temps suffisant, en faisant son tour
<Desc/Clms Page number 16>
d'inspection, pour mettre sur les verres dégagés une provision 'suffisante 'd'abrasifs pour une période de travail de 1 minute.
Le Demandeur ..se réserve évidemment la possibilité de ré- duire l'unité de travail de 55 secondes, moyennant une augmenta- tion correspondante du nombre de broches, par groupe, l'adapta- tion éventuelle de dispositifs complémentaires destinés à faire varier les régimes de pression et de vitesse aux différentes o-
EMI16.1
pérations de urfaçage, et surtout moyennant 17adjonction de dispositifs d'alimentation automatique en abrasifs, dans'le but de réduire la durée du temps mort. Dans ce même but, il serait ' possible d'automatiser en outre, par des mécanismes appropriés, le remplacement et le retournement du verre aux postes vides.
.Tous ces mécanismes complémentaires peuvent éventuellement aug- menter le rendement par ouvrier, mais-ne modifient pas le princi- pe du fonctionnement automatique fondamental de la machine.
EMI16.2
I#V3lif:DICATI,ONS.
1.- Machine automatique pour surfaçage complet de len- < tilles sphériques sur leurs deux faces à partir du moulage brut et comprenant au moins les opérations de dégrossissage, de dou-
EMI16.3
vissage et de'polissage, caiaotérisée en ce qu'elle compcote, en mbinaison, un axe vertical commun à une table supportant les lentilles et à une taule supportant les porte-outils, entre ces deux tables un bloc servant, entre autres, au guidage et au verrouillage, un moyen pour produire entre lesdites tables un mouvement relatif de rotation pas-à-pas; un moyen pour assurer le verrouillage de la table mobile après chacue déplacement;
un moyen pour assurer, entre lesdites tables,.un mouvement de trans- lation de manière à en varier périodiquement la distance en vue de permettre le dégagement des outils et, enfin, des moyens pour assurer un freinage adéquat des fins de course en vue d'éviter toute sollicitation préjudiciable.