BE534588A - - Google Patents

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BE534588A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D02YARNS; MECHANICAL FINISHING OF YARNS OR ROPES; WARPING OR BEAMING
    • D02GCRIMPING OR CURLING FIBRES, FILAMENTS, THREADS, OR YARNS; YARNS OR THREADS
    • D02G1/00Producing crimped or curled fibres, filaments, yarns, or threads, giving them latent characteristics
    • D02G1/10Producing crimped or curled fibres, filaments, yarns, or threads, giving them latent characteristics using knife edges, e.g. heated knife edges, for edge crimping

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Yarns And Mechanical Finishing Of Yarns Or Ropes (AREA)

Description


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   La présente invention concerne les matières textiles en fibres thermoplastiques et plus- particulièrement un procédé et un dispositif pour produire un fil thermoplastique frisé ou ondulé et possédant une, grande élasticité. 



   On a compris depuis longtemps qu'il serait   extrêmement   intéres- sant de pouvoir modifier l'apparence physique ou les caractéristiques des fils synthétiques, de manière qu'ils ressemblent davantage aux fils frisés ou ondulés constitués par des fibres naturelles,et de leur donner en outre une élasticité que ne possèdent pas les fils en matière naturelle. Pour at- teindre ces buts, on a proposé de stabiliser par la chaleur un fil à grande torsion de manière qu'il conserve sensiblement sa configuration en hélice. 



   On a suggéré également de refouler la matière formant le fil entre des engrenages en   prise( de   manière que les filaments se solidifient avec la configuration   désirée.D   même, on a proposé de faire passer des filaments continus entre des engrenages en prise,en présence de chaleur et d'agents ramollis-   sant.D'autre   'part, de nombreux traitements chimiques ayant pour but de produire des fils frisés ont été également proposés.On a également fait passer des filaments continus, sous la forme d'étoupe, entre des roues ou rouleaux de gaufrage et en présence de chaleur, à travers une chambre d'étoupe,

  dans le but de les friser ou les onduler.Enfin on a songé encore à tirer des filaments continus à la température ambiante sur une lame tranchante   émoussce   ou un autre coutil de déformation dans le but de réaliser le frisage recherché.   ,   
Les procédés précédents,qui sont connus et ont été essayée jusqu'àpprésent, ne donnent passsatisfaction, car ils ne produisent pas un fil frisé possédant l'élasticité et la texture voulues ppur donner au produit fini la douceur au toucher .Quelques-uns de ces procédés sont coûteux,duu fait qu'un équipement relativement compliqué est indispensable pour les mettre en oeuvre;

   d'autres ne peuvent fournir qu'une production relativement faible.Les procédés de torsion par exemple sont coûteux,en raison du nombre des opérations indépendantes et successives que nécessite le traitement du fil.D'autre part, les procédés exigeant un traitement chimique et un travail mécanique sont mis en oeuvre de préférence   concurrem-   ment avec l'étirage des filaments et ne conviennent pas à la production industrielle, parce qu'ils appliquent des opérations étrangères à celles exécutées couramment à l'usine,qu'ils exigent la formation de techniciens habiles et qu'ils demandent en outre un équipement spécial augmentant sensiblement le prix de fabrication. 



   D'autre part, le frisage produit dans le fil au moyen de quelquesuns des anciens procedés,par exemple au moyen du procédé consistant à faire passer le fil entre des engrenages en prise ou entre des rouleauxde frisage dans une boite à étoupe, n'est généralement que temporaire au point que le fil doit être recueilli et'manipulé sans que l'on puisse lui appliquer une tension sensible.Dans ces conditions, il est nécessaire de manipuler le fil sous la forme d'échevaux à enroulements lâches, cette   caractéristique   ne peut pas être admise par les   industriels,car   elle exige un soin et un outillage spéciaux et provoque un pourcentage important de pertes par suite des embrouillements,

   des enchevêtrements   etc...L'action   d'ondulation obtenue en faisant passer le fil à la température ambiante sur une lame émoussée ou sur un autre outil de déformation est à peine suffisante pour modifier l'effet de surface et ne communique au fil qu'une   élasticité   d' une très faible amplitude. 



   L'invention a dpnc pour but de réaliser un fil frisé possédant une grande élasticité et dont la texture rend doux au toucher tout vêtement fabriqué avec ce fil. 

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   L'invention se propose également de réaliser un procédé et un dispositif peu coûteux pour produire un fil qui peut être travaillé avec 1' équipement industriel courant et qui peut être fabriqué par des ouvriers d'une habilité et d'une capacité moyennes. 



   Un autre but de l'invention consiste à préparer un fil   Brisé   possédant une grande élasticité et susceptible d'être fabriqué à meilleur marché et avec une production plus élevée qu'il n'était possible de le faire jusqu'à présent. 



   L'invention vise également à réaliser un procédé et un dispositif pour produire un fil frisé d'une manière pemmanente et extrêmement élastique, qui résiste aux tensions de fonctionnement normalement employées dans la technique du travail des fils, qui peut être enroulé et emmagasiné sur un moyen de recueil ordinaire de fil,et enfin qui n' exige pas une manipulation spéciale ou un soin anormal dans sa manipulation. 



   Le fil élastique conforme à la présente invention convient   parfai-   tement pour un grand nombre d'utilisations.Par exemple il peut être tissé comme remplissage avec un fil de chaîne non élastique et il peut être utilisé sur des largeurs variables pour obtenir de nouveaux effets de surface sur le tissu. Il convient également à la fabrication des vêtements tricotés, tels que les bas, les sous-vêtements et articles analogues.Sa grand$ élasticité permet de l'employer pour fabriquer des vêtements capables de s'adapter dans une gamme étendue de tailles.

   En matière de bonneterie par exemple une fabrication unique peut couvrir une gamme de 3 à 4 numéros entiers de taille,sans modifier sensiblement 1'   apparende   physique extérieure, et sans gêner en rien la personne portant le vêtement.Les propriétés   élasti-,   ques du fil augmentent aussi d'une manière sensible la durée d'un vêtement fabriqué avec ce fil. 



   Les buts et avantages précédents, ainsi que d'autres non mentionnés, apparaîtront au cours de la description qui va suivre ; on se référera dans cette description au dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation du dispositif destiné à fabriquer le fil élastique conforme à la présente invention; - la figure 2 est une vue schématique d'une variante du dispositif représenté sur la figure 1; - la figure 3 est une vue de détail à grande échelle réprésent les positions relatives de la lame et du fil; - les figures 4, 5, 6 et 7 sont des coupes caractéristiques de différents filaments du fil élastique et frisé conforme à l'invention;

   - les figures 8, 9 et 10 sont des vues en élévation et à grande échalle de tronçons courts des différents filaments du fil et montrent la disposition de ces filaments en bobines ou spirales et l'inversion qui s' effectue au hasard dans la direction d'enroulement des bobines; - la figure 11 est un graphique montrant l'effet de la tension du fil sur le rétrécissement de l'écheveau; - la figure 12 est un graphique montrant l'effet de la température du réchauffeur sur le rétrécissement des écheveaux. 



   Sous sa forme la plus générale la-présente invention consiste à produire un fil élastique et frisé en faisant passer un fil continu thermoplastique comportant un ou plusieurs filaments sur une arête vive, pendant qu'il se trouve sous tension dans un état partiellement plastique ou ramolli, et en lui faisant suivre un chemin à angle aigu,de manière à 

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 le soumettre à des contraintes inégales au moins dans des portions extéri- eures opposées du ou des filaments; on recueille finalement sous tension sur une bobine ou un organe analogue le fil ainsi soumis à des contraintes. 



   Avant de procéder à une description détaillée du procédé et du dispositif faisant l'objet de la présente invention, on peut faciliter la compréhension de celle-ci en définissant certains termes utilisés ci-dessus et dans le copns de la description.L' expression Il fil thermoplastique"désig- ne des matières textiles, filamenteuses et continues, qui peuvent conserver leur forme à des températures normales, mais qui peuvent être déformées sous l'effet de la chaleur et/ou de la pression.On peut citer, comme exemples de ces matières, le "NYLON" l' acétate de cellulose, les polyesters d'éthy- lène-glycol et d'acide téréphtalique,les polymères constitués en totalité ou en partie par l'acrylonitrile,les résines de polyvinyle et les copolymères de celles-ci.Toutes cesmatières peuvert être obtenues à partir d'une source désirée quelconque,

  puisque l' aptitude du fil apparaît indépendante du procédé par lequel il a été filé initialement.Par "état plastique", il faut entendre l'état dans lequel la matière peut être déformée d'une manière   permanente     et/ou est capable de supporter " un écoulement à froid" ;

   cetétat est obtenu   quand la température du fil est élevée jusqu'à la valeur nécessaire.La gamme particulière des températures dans laquelle cet état existe est naturellement une caractéristique de chaque matière et varie suivant les matières.Bien qu'il soit virtuellement impossible d'obtenir par lecture d'un appareil des températures de la surface d'un fil en mouvement, qui puissent être comparées avec des températures connues de ramollissement, la sélection de la marge préférée des températures de   fonctionnement   ne présente aucune difficulté comme on l'expliquera complètement plus loin. 



   On a utilisé le terme "frisé" pour désigner l'apparence physique ou la configuration d'une matière filamenteuse et continue qui a été brai-   tée conformément à la présente invention ; termes tels que "crêpe"   "enroulé", "en Hélice" ,"enroulé en   hélice"   etc....,qui indiquent une forme irrégulière comportant des enroulements peuvent être également utilisés.En réalité, le frisage produit dans les fils se présente généralement sous la forme d'une bobine ou spirale fine et délicate , le ncmbre des bobines pouvant atteindre jusqu'à 100 pour une longeur de 2,5 cm suivant le choix des conditions particulières.Si ces bobines ouspirales s'étendant généra-   lement dans la même direction ;

   iln' est pas rare du tout que cette direc-   tion soit inversée sur de courtes distances, ce renversement se présentant à certains intervalles le long du fil.Il est assez étrange de constater,   quand   on utilise comme matière de départun fil formé de filaments multiples, que les spirales   fo@@@   es dans quelques-uns des filaments né sont pas généralement en phase avec celles formées dans d'autres filaments,contrairement à ce qu'on pourrait croire, il en résulte que, quand on vérifie la fibre peu de temps après le frisage, elle apparaît sous la forme d'un tube creux et fin limité par une toile de filaments enroulés. 



   Il est possible de communiquer un frisage   satisfaisant   à un fil comportant un seul ou'plusieurs filaments et pouvant, si on le désire, être combiné par torsion par exemple avec d'autres fils d'un   caractère   analogue ou différent, qui peuvent être eux-mêmes frisés ou non frisés. 



  Quand on assemble deux fils frisés, on obtient un fil très volumineux dont le brillant est diminué, dont les propriétés isolantes sont augmentées, et qui produit, une fois tissé, une étoffe extrêmement élastique;d'autre part un fil formé de brins frisés et de brins non frisés peut être utilisé avantageusement et d'une manière bien connue dans les tissus fantaisie,qui possèdent une belle apparence,un velouté désirable et une bonne résistance à la traction. 



   Dans les cas de deux ou plusieurs fils   assembles   pour former le 

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 remplissage dans une opération ultérieure de tissage ou de   tricotage, on   a trouvé désirable de maintenir la torsion totale à une   va,leur   assez faible en rapport avec les pratiques standard qui indiquent qu'une certaine torsion au moins est nécessaire pour faciliter la manipulation.Généralement, une torsion totale de 3 à 5 tours pour une longueur de 2,5 s'est révélée tout à fait satisfaisante.On comprend que, si le fil a reçu une torsion élevée, il est impossible pour les différentes filàments de se déplacer par   rapport aux filaments voisins ;

   en résulte que le fil est incapable de   friser.En réglant correctement les conditions du traitement,on peut manipuler dans des conditions satisfaisantes des fils ayantune grosseur totale de 10 à 200 deniers environ et même supérieure à cette dernière valeur, et des filaments ayant une grosseur de 1 à 20 deniers environ. 



   On va décrire maintenant l'invention d'une manière détaillée. 



   La figure 1 représente schématiquement un premier mode de   réalisation   du dispositif permettant de produire le fil conforme à l'invention; ce dispositif représenté est du type " à lame   chaude".Le   nombre de référence 13 désigné un enroulement ordinaire d'alimentation en   fil,tel   qu' une canette, une bobine ou un organe analogue .Le fil Y se déroule de la bobine 13 et traverse un dispositif de tension 17, constitué par exemple par une série de disques soumis à des   ressorts.En@quittant   le dispositif de tension, le fil Y se déplace vers le haut, franchit un côté d'une lame   19,   et passe autour du bord effilé 21 de la lame 19 et sur ce bord en décrivant un angle aigu, de là,

   de fil descend vers un guide 23 pour aboutir à un dispositif approprié de recueil désigné dans son ensemble par   25;ce   ¯dispositif 25 peut être par exemple une bobine à joues 27 entraînée par un rouleau 29   recovert   de liège. 



   Autour de la lame 19 sont enroulées plusieurs spires d'un fil électrique de chauffage 35, que l'on alimente en courant électrique par des conducteurs 33, à partir d'un transformateur variable 31,connecté à une source désirée quelconque d'énergie électrique (non représentée) par des conducteurs 34. Des feuilles en une matière diélectrique, par exemple en mica, sont disposées entre la lame et le fil de chauffage, par exemple en 37. 



   La chaleur est fournie au fil Y par convexion et rayonnement, pendant que celui-ci franchit le côté de la lame, et uniquement par conduction quand il se déplace sur le bord tranchant de la lame, de sorte que le fil Y se trouve dans un état plastique approprié et   peu±   répondre facilement à l'action de la lame dans l'intervalle de temps pendant lequel il passe sur le bord 'effilé de celle-ci. 



   On considère comme évident que le dispositif décrit ci-dessus convient particulièrement bien pour être associé à des machines de torsion, telles que la machine Atwood L   100.Quand   on utilise une telle   machine,les   lames peuvent être supportées par un organe franchissant la distance entre les éléments verticaux du bâti de torsion, le fil étant recueilli sur le dispositif ordinaire de recueil prévu sur le tordoir. 



   Un autre mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention a été représenté sur la figure 2 ; il est dit du type "'à lame   froide Il .Dans   ce   dispositif, deux. enroulements   41 sont disposés l'un près de l'autre sur une bâti approprié non représenté?Les fils Y' venant des enroulements 41 se déroulent et traversent séparément les oeilletons de deux guides en!queue de cochon   45,   puis traversent deux dispositifs de tension 47 ,passent ensuite sur la surface légèrement incurvée d'un élément de chauffage   49,autour   du bord effilé d'une lame 51 et sur ce bord en se repliant suivant un angle aigu, et enfin arrivent sur un organe de guidage 53.Avant ce point,

   les deux 

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 brins de fil ont été maintenus écartés l'un de l'autre.On laisse au contrai- re ces deux brins se fondre ensemble quand ils traversent l'élément de guida-   ge 53 ; cesdeux brins se déplacent ensuite à travers les rouleaux entraînés   d'alimentation 55, arrivent dans un organe unique de guidage 57, et enfin descendent jusqu'à une broche de torsion 59, comme celles que l'on trouve sur un tordoir ou sur un métier à filer; cette broche est mise en rotation par un moyen ordinaire non représenté. 



   La lame 51 se trouve écartée de l'élément de chauffage 49 d'une courte distahce égale par exemple à 1,6 mm au moyen par exemple de pinces   61, le   bord effilé 50 de la lame 51 se prolongeant-', à une courte distance,[ égale par exemple à 3,2 mm, au delà du bord supérieur de l'élément de chauf- fage.On voit ainsi que dans cette variante la lame n'est pas utilisée spéci- alement comme un élément de chauffage, contrairement au mode de   réalisatio---   de la figure 1,mais qu'elle est maintenue légèrement écartée   d'un     élément   de chauffage séparé,

   et qu'elle se trouve par conséquent à une température plus faible que celle de l'élément de chauffage d'où son appellation de "lame froide    
L'élément de chauffage 49 est constitué de préférence par une bande d'acier inoxydable, qui a été pliée suivant un rayon de courbure de 10 cm environ de manière à présenter au fil une surface légèrement   in-   curvée.Cette bande d'acier est connectée en série avec un transformateur variable 63 par des concucteurs électriques appropriés 65; l'énergie est fournie au tranformateur à partir d'une source désirée quelconque"non réprésentée" et par   1 intermédiaire   de conducteurs 67. 



   Bien que l'emploi d'un élément séparé de chauffage et d'une lame froide ait été représenté en combinaison avec un tordoir ounun métier à filer, il est évident que cet emploi n'est pas limite à ce cas   particulier,   puisqu'il présente le même   intérêt'dans   le mode de   réalisation.représenté ,   sur la figure 1.

   La description du dispositif du type à lame fooide,agissant simultanément sur deux brins de fil en mouvement, ne doit pas être consi- dérée comme limitant l'application de ce dispositif au cas de deux   fils,car   il est évident que,le dispositif serait tout aussi utile pour un seul brin de fil.Cependant,l'utilisation de ce principe du doublement du fil constitue un procédé excellent pour augmenter la production, quand on emploie, soit la lame froide ,soit la lame chaude, en association avec un tordoir   on:un   métier à filer. 



   Les techniciens comprendront immédiatement que le   dispositif   à lame froide peut être adapté à un fonctionnement à positions multiples. 



  Dans un tel système   une --,- ',   bande de chauffage d'une longueur considérable est utilisée pour un grand nombre de lames qui sont agrafées sur cette bande à certains intervalles le long de celle-ci, des moyens séparés de recueil du fil prévus dans chaque position de lame,Il est possible de maintenir un con-   tr8le   précis de la température de la lame et une distribution sensiblement uniforme de la chaleur de long de celle-ci .Avec un isolement adéquat, les partes de chaleur entre les différentes positions ne sont pas prohibitives. 



   La figure 3 est une vue détaillée à grande échelle du bord de la lame et du fil contournant ce bord; elle montre le chemin suivi par le fil quand celui-ci sur le bord de la lame et s'éloigne ensuite de celui-ci, aussi bien dans l'un que dans l'autre des deux dispositifs décrits ci-dessus.Sur cette figure   #   est   (L'angle   suivant lequel le fil arrive sur le bord de la lame   et/3   est Il angle suivant lequel il quitte ce bord.Ces angles peuvent varier considérablement, bien qu'ils soient de préférence compris dans une certaine marge, comme on l'expliquera plus complètement plus loin. 

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   Le mécanisme par lequel le procédé conforme à l'invention agit pour friser les fils thermoplastiques n' est pas entièrement éclairci,Conformément à la présente compréhension de l'invention, il apparaît que plusieurs actions distinctes ou plusieurs combinaisons de ces actions coopèrent pour produire un frisage satisfaisant.La première de ces actions est la flexion d'un brin en mouvement d'un fil plastifié s' effectuant progressivement sur un très petit rayon de courbure,le fil se refroidissant à mesure qu'il,s'éloigne de l'endroit de la flexion de sorte-qu'il tend à conserver la forme donnée par la flexion.La deuxième action est celle d'une lame s' effectuant le long   d'un   fil non chauffé, cette action étant analogue dans l'ensemble à un phénomène bien connu de tout le monde;

  c'est-àdire à la flexion progressive   effectuée   sur la lame d'un couteau, d'une certaine longueur de fil ou d'une matière analogue dans le but de produire une boucle   prononcée,.On   pense que l'explication de ce phénomène réside dans le fait que, pendant que la matière est repliée sur le bord de la lame, le côté de la matière qui est le plus éloigné de ce bord est tendu longitudinalement au delà de la limite élastique de sorte que la matière ne peut pas revenir à son état   primitif,mais   reste au contraire dans son état de tension différentielle.Puisqu'un côté de la matière est plus long que   l'autre, la   matière a tendance à prendre la forme d'une boucle ou d'une bobine. 



   La troisième action est la déformation que prend la fibre à partir de sa section normale pour déséquilibrer temporairement les contraintes internes des différents filaments,Quand le fil, ou au moins une couche périphérique de celui-ci, se trouve à l'état plastique au moment de la défdrmation, les molécules peuvent se déplacer suffisamment pour permettre une égalisation des contraintes,mais en conservant la nouvelle forme c'est-àdire la déformation.Ainsi, cette dernière forme est plus ou moins conservée par le polymère, quand celui-ci se refroidit jusqu'à son état cristallin normal, et la matière a ensuite tendance à prendre cette forme quand elle le peut.Au contraire, dans le cas   où   le polymère ne se trouve pas à l'état plastique pendant le traitement,il tend à revenir à son état primitif,

   c'est-à-dire à son état "d'écoulement à froid",   de,   manière à égaliser les contraintes introduites par le procédé.Ceci explique probablement le fait qu'un frisage de nature temporaire peut être réalisé par un traitement à la température ambiante, mais que c'est seulement quand la fibre ou une partie de celle-ci est à l'état plastique que le frisage   acqüiert   un degré satisfaisant de permanence et une grande amplitude. 



   On a observé que les différents filaments, après avoir été tirés dans un état de ramollissement partiel* par dessus la surface effilée, se déformaient   dans--une   certa   nesure   dans leur section transversale .Dans le cas d'un monofilament en "NYLON" de   15 -deniers,   traité d'une manière analogue à celle exposée en détail ci-après dans l'exemple VI, les sections transversales apparaissant dans les différentes positions le long du fil ont respectivement les formes représentées sur les figures 4, 5   6   et 7. 



  On remarquera qu'on produit une surface sensiblement   aplatie,mais   que dans certains cas, comme on le voit sur les figures 4 et 5, cette surface fait un angle aigu bien défini le long de con côté de gauche, à la jonction avec la surface extérieure cylindrique et incurvée,Le côté de droite de la surface aplatie ( en regardant les figures 4 et   5@,apparait   comme se raccordant à la surface cylindrique par une courbe bien arrondie .La figure 5 représente une autre déformation, résidant dans'.le fait que le bord de gauche de la surface aplatie paraît avoir été contracté de manière à former un petit   bourrelet.On   notera   égàlement     que,

   les   formes de section transversale représentées sur la figure 6 et la figure 7 sont analogues à celles représentées sur les figures 4 et 5,avec cette différence qu'elles sont   inversées.La   cause   précise'   de la formation de ces sections transversales non symétriques n'est pas   connu;-%mais   elle réside sans doute tout simplement 

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 dans le traitement particulier subi, et elle n'est pas,selon toute proba- bilité, une indication, soit quantitative, soit qualitative, de la contrain- te imposée au brin de matière. 



   Quand il a été partiellement relâché, le fil   qui   à subi le trai- tement précédent de frisage se dispose de lui-même en une série de bobines ou spirales dont la longueur, le pas et le diamètre varient au   hasarda Cette   caractéristique générale du fil élastique et frisé est représentée sur les figures 8, 9 et 10, qui représentent notablement agrandis trois tronçons rectilignes d'un filament de   "NYLON"   à 15 deniers qui a été rendu élastique   au moyen du dispositif de la figure 2 ;

   trois tronçons,sont représentée   dans l'état où ils se trouvent après avoir été relâchés   jusqutà     50%   de leur longueur primitive ou longueur d'extension.Dans chaque cas, on voit un cer- tain nombre de points de   renversement,   tels que le point   a,   où la direction de la spirale   s'inverse.Les   sections longitudinales entre les points de ren- versement a ont une longueur qui varie au hasard.Le pas et le diamètre des spirales paraissent également varier au hasard à l'intérieur des sections et tout le long du filament.On pense que cette disposition au hasard des groupes de spirales est le facteur essentiel auquel ton doit la belle apparence et le velouté du fil rendu élastique,

   ainsi que l'amélioration des proprié- tés du fil au   peint !.de   vue manipulation. 



   Après avoir ainsi décrit les principes et le but de   l'invention,   on indiquera maintenant un ce+tain nombre d'exemples non limitatifs destinés à faciliter la compréhension de l'invention. 



     EXEMPLE   1. 



   On a traité   ur   le dispositif de la figure 2 deux brins d'un fil de "   NYLON"   à 30 deniers et à 10 filaments, ayant une torsion initiale de 1/2 tout Z par 2,5 cm de longueur.On a tordu ces deux brins sur ce dispositif jusqu'à 3,5 tours Z à la vitesse de 39,5 m à la minute et sous une tension de 5 à 7 g mesurée entre la lame et les rouleaux d'alimentation.Le fil était livré   àla   lame suivant un angle d'environ 30  et s'éloignait de celle-ci suivant un angle de 5  environ; la température de l'élément de chauffage était comprise entre 190 C et   21800.Un   échevau de ce fil ainsi traité, quand on laissait le fil se relâcher pendant quelques instants,se contractait jusqu'à une longueur comprise entre 1/3 et 1/4 de' sa longueur primitive.

   Quand ce fil était tissé et incorporé comme remplissage dans un tissu ordinaire, avec un fil de chaîne en "NYLON" à 30 denters, 10 filaments, 30 tours Z de torsion et ros 100,et quand il était dégommé avec agitation, la contraction était de 67% dans le sens du remplissage et de   14%   dans le sens de la chaine.Ce   tiss@     @@@   fois fixé par la chaleur à 80% de sa largeur de tissage, présentait une apparence crêpée, comme l'écorce d'un arbre, était extrêmement doux au toucher, et possédait des propriétés d'absorption de l'humidité. 



   EXEMPLE 2. 



   On renouvela, l'expérience de l'exemple 1 en utilisant un fil de   "NYLON"   à 40 deniers, 13'filaments et 1/2 tour Z de torsion.On le traita à une température d'environ 190 C, mais la tension à la sortie était maintenue entre 6 et 8 g.Le tissu fabriqué avec ce fil,après   avir   subi un dégommage avec agitation, se contractait de 73% dans le sens du remplissage et de 15% dans le sens de la chaîne. 



   EXEMPLE 3. 



   On assemble deux fils de "NYLON" à 50 deniers,17 filaments, 1/2 tour Z de torsion, on leur donne une torsion de 3,5 tours Z et   on   les tisser les conditions du frisage et du tissage étant les mêmes que dans l'exemple 2, 

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 avec cette seule différence que la tension de sortie est maintenue entre 8 et 10   g.La.   contraction dans le sens du remplissage est de 60% environ. 



     EXEMPLE   4. 



   On assemble 2 fils de " NYLON" à 70 deniers, 34 filaments, 1/2 tour Z de torsion, et on leur donne une torsion de 3,5 tours par le procédé de l'exemple 1, avec cette seule différence que la tension entre la lame et les rouleaux d'alimentation est comprise entre 14 et 16   g.Le   tissu obtenu comme précédemment se contracte de 56% environ dans le sens du remplissage . 



     EXEMPTA   5. 



   On traite un seul fil de "NYLON" à 30 deniers,10 filaments,   1/2   tour Z de torsion, sur le dispositif à lame froide jusqu'à une torsion de 4 tours Z et sous une tension de 5 à 7   g   les autres conditions étant les mêmes que dans l'exemple   1.Un   tissu fabriqué avec ce fil et avec un fil de chaîne ordinaire de   "NYLON"   40-34-12 Z à ros 100 se contracte, dans le sens du remplissage, de 65% environ. 



   EXEMPLE 6. 



   On traite un fil unique de   "NYLON"   à 15 deniers et à torsion nulle sur le dispositif à lame froide, à une température d'environ 149 C,sous une tension de 4 à 6 g et avec une vitesse de 36,5 m à la   minute,l'angle   de livraison étant d'environ 30  et 1' angle d'éloignement étant d'environ 5 .Une longueur de 110 m de ce fil, formée en un écheveau de 67,5 cm de longueur fut essayée à' la contraction en chargeant l'écheveau avec un poids de 3,25 g et en le suspendant dans de l'eau à une température de 60 C.L' écheveau' se rétrécissait immédiatement de 67,5 cm à 35 cm. 



   EXEMPLE 7. 



   On traite un fil unique en acétate   brillant   à 75 deniers, 24 filaments et torsion nulle sur le dispositif de la figure 2, à une température d'environ   232 C,   sous une tension de 15 à 20 g et   à  une vitesse de   13,7   m, à la minute, les angles étant les mêmes que dans   1' exemple   6;Un écheveau de ce fil, une fois relâché, se contractait jusqu'à la moitié à peu près de sa longueur initiale. 



   EXEMPLE   8.   



   On traite séparément sur le dispositif de la figure   1,.deux   fils de "NYLON" à 30 deniers, 10 filaments, ayant une torsion initiale de 1/2 tour Z pour 2,5 cm de longueur; la température estimée de la lame est de 232 G environ,la tension est' comprise entre   5- et   6g et la vitesse est de. 11m   à la minute ; assemble ces deux fils avec une torsion de 3,7 tours par   2,5 cm de longueur. On tisse le fil unique ainsi obtenu avec un fil de chaîne en "NYLON" à 30 deniers 10 filaments et ros 100, et on fait subir au tissu un dégommage avec agitationg.On constate que la contraction dans le, sens du remplissage est d'environ   63,5%.Dans   cet exemple, le 'fil était livré à la lame suivant un angle d'environ 10  et s'éloignait de celle-ci suivant un angle d'environ 20  . 



   EXEMPLE 9. 



   On traite sur le dispositif à lame chaude de la figure 1 un fil unique, en "NYLON" à 40 deniers, 13 filaments et une torsion initiale de 1/2 tour Z   pr   2,5 cm de longueur, on effectue ce traitement à une tempéra- 

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 ture juste inférieure au point de fusion du fil et à une vitesse   d'environ  
3 m à la minute, les autres conditions étant sensiblement les mêmes que da a l'exemple 8.Un écheveau de ce fil placé dans l'air à la température   ambla-1-   te se contracte jusqu'à 1/4 environ de sa longeur primitive. 



    EXEMPLE 10 ,   
On traite un seul fil de   "NYLON"   à 70 deniers, 34 filaments,ayant une torsion initiale de 1/2 tout Z pour 2,5 cm de longueur, sensiblement dans les mêmes conditions que celles de l'exemple 9.Le fil ainsi traité se contracte jusqu'à environ 1/3 de sa longueur primitive. 



   EXEMPLE 11. 



   On traite ensemble 3 fils de "NYLON" à 96 deniers, 8 filaments, ayant une torsion initiale de 1/4 de tour par 2,5 cm de longueur, sur le dispositif de la figure 2 à une vitesse de 36,5 m. à la minute; on leur donne par ce traitement une torsion de 2,8 tours pour chaque longueur de 2,5 cm.La tension appliquée aux fils est maintenue à 38 g plus ou moins   2 g ; la lame et le rouleau de recueil; on mainttent la bade de chauf-   fage à une température d'environ   182 G.Un   écheveau de 110 m de ce fil,la longueur de l'écheveau étant de 67,5 cm,est   chargé   avec un poids de 3,25 g et suspendu dans de l'eau à la température de 60 G dans le but de déterminer le rétrécissement.Cet écheveau se rétrécit   édiatement   de 67,5 cm à
10 cm. 



     BXEMPLE   12. 



   On prend un fil de   "NYLON"   à 30 deniers et à 10 filaments; on le rend élastique avec le   dispositif   de la figure 2 et on le tricote avec une construction à deux barres de jauge 28 dans laquelle la barre avant est maintenue serrée et la barre arrière tout à fait lâche.

   On soumet le tricbt ainsi obtenu à un dégommage avec agitation et sans tension dans un bain froid, puis on élève la température lentement jusqu'à 82 C. et on fixe le tricot par la chaleur de manière à lui donner un allongement résiduel de   75%   environ dans chaque direction.Le tricot présente alors l'apparence d'une peau deasuède et possède des caractéristiques excellentes au point de vue allongement dans deux directions; il convient admirablement pour   fabri-   quer des blouses bien ajustées, des gants, et d'autres articles vestimentaires. 



   EXEMPLE 13. 



   On fabrique un   -tricot   spécial, suivant une construction à deux barres de jauge 28, avec un fil ordinaire de "NYION" à 15 deniers et à un seul filament dans la barre avant et un fil de "NYLON" à 30 deniers et 10 filaments dans la barre arrière, ce deuxième fil étant rendu élastique à l'aide du dispositif de la figure 2.On maintient la barre avant serrée et la barre arrière lâche.On soumet le tricot à un dégommage avec agitation et avec une certaine tension, puis on le fixe par la chaleur sous une tension longitudinale à une largeur telle qu'il présente l'apparence d'un crèpe ressemblant à l'écorce d'arbre.Le tricot avait primitivement une largeur de 2,1 mm et n'avait plus à la fin du traitement qu'une largeur de, 1,

  35   cm.Ce   tricot est très fin au toucher et convient parfaitement pour la fabrication des blouses de dames, déshabillés et articles analogues. 



    EXEMPLE:14'  
On prend deux fils de "NYLON" à 20 deniers, 7 filaments et 1/2 tout de torsion par longueur de 2,5 cm; on les   traite 'ensemble   avec le dis- 

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 positif de la figure 2 et on les enroule sur une bobine après leur avoir donné une torsion de trois tours par longueur de 2,5 cm dans la direction S. 



  On monte ce fil de manière à former un écheveau et on soumet celui-ci à l' essai de contraction indiqué dans l'exemple 6 ; on constate que l'écheveau se rétrécit immédiatement jusqu'à une longueur de 26,2 cm.Le tissu fabriqué avec ce fil sur une machine à tricoter,avec 17 mailles par longueur de 2,5 cm, devient très élastique quand on l' a soumis à un dégommage avec agitation.Le tricot terminé s'allonge de   90%   dans le sens longitudinal et de   600'%   dans le sens de la largeur.Ce tricot possède des caractéristiques excellentes d'allongement; il est très doux et très chaud au toucher et convient particulièrement pour la fabrication des culottes de dames et d'enfants et d' autres vêtements analogues. 



     EXEMPLE   15 
On traite   3-fils   simples de "NYLON" ayant respectivement les carac-   téristiques suivantes : 40-13-6,5Z,20-7-6 Z, et 30-10-6,55 Z avec le dispo-   sitif de la figure 2.On les utilise respectivement pour fabriquer l'ourlet et la suite, le pied èt le raccordement de bas de   dames entièrement@diminués.   



  On utilise une machine à tricoter de jauge 51 et on la règle pour tricoter des mailles plus longues que les mailles habituelles.On finit les bas de la manière habituelle,avec cette différence cependant qu'avant la mise en -forme préalable on les mouille à froid dans une machine à teindre et on les échaude en élévant la température jusqu'à 13100.Même si'les bas sont fabriqués avec des fils simples, ils n'ont aucune tendance à se mettre en spirale à un instant quelconque pendant   1  exécution   du procédé.Les bas terminés ont une élasticité suffisante pour couvrir la gamme de pointures allant de 9   1/2   à 11 1/2;

   ils possèdent en outre une excellente surface mate et crêpée et de très bonnes propriétés   d'usure.Ces   bas sont également chauds au toucher et s'adaptent parfaitement sur la jambe sans coller au mollet ni au genou. 



   EXEMPLE   16.   



   On traite ensemble 2 fils de "NYLON" à 70 deniers et 34 filaments sur le dispositif de la figure 2, de manière à leur donner une torsion de 5 tours par longueur de   2,5   cm.On tricote le fil obtenu avec une machine à aiguilles "Komet" 200 pour former des chaussettes lâches d'hommes avec un dessin à côtés de 6x3;

   L'opération de tricotage est exécutée avec un point lâche de 25 mailles environ par longueur de 2,5 cm pour former un pied de pointure   14.0n   fait subir ensuite aux chaussettes un dégommage   avec   agitation et sans tension, puis une mise en forme préalable jusqu'à la pointure de 9   1/2,   on les teint et on les met finalement en forme à la pointure de   9 1/2     .La   chaussette fabriquée avec ce fils'ajuste parfaitement et confor-   tablpment   dans une gamme de pointures allant de 10 1/2 à 13 1/2; elle est extraordinairement douce et chaude au toucher et ressemble à de la soie filée. 



   Pour plus de commodité, la lame utilisée dans tous les exemples précédents était une Tame de rasoir, telle que les lames fabriquées commer-   cialement   sous des marques "Schick" et "Gem".On a remarqué que la lame, telle qu'elle est vendue aux clients, ne donnait pas satisfaction pour le traitement considéré, car elle avait tendance à entamer et détériorer le fil. 



  Il fallait par conséquent la polir légèrement avant de l'utiliser.La mesure dans laquelle la lame doit pêtre modifiée dépend de la nature du frisage désiré et à,un certain degré des autres conditions du   traitement.On   a constaté cependant qu'on pouvait obtenir un degré adéquat de frisage en poumettant la lame à 8 ou 10 passes d'une bande d'une matière abrasive très fine,par exemple de rouge à polir, ou   à.'L'action   d'une telle bande jusqu'à ce que le rayon de courbure du tranchant soit compris à peu près entre 0,002 et 0,01 mm. Quand on dépasse cette marge,on peut obtenir le frisage mais son 

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 intensité est diminuée. 



   Il est évident, d'après les exemples précédents, qu'il existe un certain nombre de variables exerçant une influence sur le traitement confor- me à la présente invention ;ces variables sont par exemple le type du fil, le nombre de tours de torsion de celui-ci ,les angles d'incidence et d'éloig- nement du fil par rapport à la lame, la tension sous laquelle le fil est traité, l'état du tranchant de la lame, la température à laquelle le fil est traité, la vitesse de déplacement et, dans le cas du dispositif à lame froi- de, l'écartement entre la lame et l'élément de chauffage,ainsi que la posi- tion du tranchant de la lame par rapport à cet élément.Il apparait également qu'une latitude considérable est permise en ce qui concerne la sélection de ces facteurs particuliers,

   puisqu'un léger changement dans l'une quelconque de ces conditions ne produit en général qu'une variation proportionnée dans le produit résultant. Ainsi, le degré et la nature du frisage produit peuvent être commandés dans des limites très rapprochées en choisissant correctement les conditions du traitement pour obtenir un fil ayant les caractéristiques désirées. 



   En ce qui concerne la section des conditions optima du traitement, ces conditions varient légèrement avec les différents types de filaments,car elles dépendent des propriétés de ceux-ci, de la manière dont ils ont été traités et préparés avant le frisage, et du type du produit désiré.Les condi- tions optima pour chaque polymère peuvent être déterminées expérimentalement à partir des caractéristiques essentielles du procédé qui ont été soulignées précédemment   et !   partir de l'exposé qui va suivre de certaines variables importantes;on montera dans cet exposé l'effet produit par le changement de ces variables pendant que les autres conditions du traitement sont maintenues sensiblement constantes. 



   TENSION. 



   On traite ensemble sur le dispositif à lame froide 2 fils de "NYLON" à 30 deniers, 10 filaments, en   1/2   tour Z de torsion initiale par longueur de   2,5' cm;   on leur donne une torsion de 3,7 tours Z à une vitesse de 43 m, 50-par minute, à une température d'environ 218 C,avec un angle de livraison d'environ 80  et un angle d'éloignement compris entre 5  et   10 .Quand   la tension est de 4 g. le rétrécissement dans le sens du rempliesage d'un échantillon tissé et dégommé comme dans 1' exemple 1, est de 61%, pour une tension de 10 g il est de   40,5   %, et pour une tension de 15 il est égal à 4,2 %.Dans ce cas et dans les cas suivants, la tension est mesurée entre la lame et les rouleaux de recueil. 



   Quand on traite ensemble deux fils de "NYLON" à 20 deniers, 7 filaments et 1/2 tour Z de torsion initiale, sur le dispositif à lame froide, de façon à leur donner une torsion de 3,5 tours à une vitesse de 39,5 m à la minute et à une température de   190 C,   avec les mêmes angles que dans l'exemple précédent, une tension de 3 à 5 g donne un rétrécissement de 74% une tension de 4 à 7 g donne un rétrécissement de   20%   et une tension de 7 à 9 g donne un rétrécissement de 8%. 



   Dans le cas d'un fil de "NYLON" à 70 deniers, 34 filaments et 1/2 tour Z de torsion initiale, si ce fil est traité comme précédemment   une   tension de 5 à 7 g donne un rétrécissement dans le sens du remplissage de 39%, une tension de 10 à 12 g donne un rétrécissement de 56% et une tension de 14 à 16 g donne un rétrécissement de 54%. 



   Comme on pouvait s'y attendre, la commande de la tension a beaucoup plus d'importance pour les fils à petit nombre de deniers que pour les fils à grand nombre de deniers.Dans le premier cas, les résultats les meilleurs sont obtenus quand la tension est maintenue au voisinage du minimum dont le 

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 dispositif est capable et qui peut cependant être maintenu sensiblement constant.Au contraire les fils à nombre de deniers plus   grand'doivent   être traités avec une tension sensiblement plus élevée,mais ils se soumettent d'une manière satisfaisante au traitement dans une marge beaucoup plus large de tension que les fils à faible nombre de deniers. 



   On peut citer encore un autre   exemple :   l'effet de la tension du fil sur le rétrécissement d'un écheveau.dans le cas d'un fil de "NYLON" double à 30 deniers traité avec le dispositif de la figure 2 à une vitesse constante de 37 m à la minute, a été représenté graphiquement sur la figure 11, qui montre que la tension la plus avantageuse se trouve comprise entre 3,5 et 5,5 g. 



   Quand on désire traiter des fils, qui sont bien connus comme possédant une friction extraordinairement élevée entre leurs fibres,comme la fibre "Orlon Acrylic", une   expérimentation   est nécessaire pour déterminer les conditions optima de   traitement.L'   emploi d'un lubrifiant convenable quelconque du fil facilite le traitement des matières possédant cette caractéristique. 



   VITESSE DE   DEPLACEMENT.   



   On traite un fil de "NYLON" à 40   deniers,,13   filaments et 1/2 tour Z de torsion initiale, sur le dispositif à lame chaude, avec une température de lame d'environ 204 C sous une tension de 10 à 13 g, avec des angles de livraison et d' éloignement d'environ 15  et à des vitesses *de 3 m, 10 m et 20 m à la minute.Un écheveau du fil produit à chaque vitesse, quand on le laisse se relâcher, se contracte   respectivement''',   jusqu'à environ 25 à 30%, 35% et 85% de sa longueur primitive. 



   Si l'on considère le rétrécissement du tissu,tissé comme on l'a expliqué précédemment, les tissus fabriqués avec les différents fils traités comme ci-dessus se rétrécissent de   56,6%   Pour la vitesse de 9 m à la minute, de 22,8 % pour la vitesse de 15,8 m à la minute et   7,3 %   pour la vitesse de 23,7 m à la minute,
On frise sur le dispositif à lame froide 2 fils de "NYLON" à 30 deniers, 10 filaments et 1/2 tour Z de torsion, avec une tension de 5 à 7 g, à une température de chauffage comprise à peu près entre   221 C   et 226 C,avec des angles de livraison et d'éloignement égaux respectivement à 15  et 5 .Le tissu fabriqué avec ces fils préparés à des vitesses de 27 m, 39,5m et 47,4 m à la minute se rétrécit respectivement de 68,3 5, 69%, 61%. et 40%. 



   La marge   des   vitesses pour le dispositif à lame chaude est naturellement beaucoup plus étroite que pour le dispositif à lame froide, comme on peut le prévoir du fait que la zone de contact disponible pour le chauffage est beaucoup plus petite dans le premier cas que dans le second.Cependant, il y a dans les deux cas une marge assez large de vitesses à l'intérieur de laquelle aucun changement sensible ne se produit dans le frisage, cette marge s'étendant depuis les vitesses très faibles jusqu'à une vitesse donnée, au delà de laquelle le degré de frisage commence à baisser.On a supposé que la condition préférée est une vitesse la plus grande possible donnant un degré élevé de frisage;

   c'est pour cette raison que les données montrant les vitesses qui produisent un frisage moins prononcé n'ont pas été fournies entièrement.Si l'on désire obtenir un frisage peu accentué il est évident qu'on peut augmenter sensiblement la vitesse. 



    TEMPERATURE.   



   On traite sur le dispositif à lame froide 2 fils de   "NYLON"   à 30 

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 deniers, 10 filaments et 1/2 tour de torsion initiale par longueur de 2,5 cm à une vitesse de 44 m à la   minute y avec   une tension de 5 à 7 g observée entre la lame et les rouleaux de recueil, et avec des   angle.' sensiblement   minima de livraison et d'éloignement, on donne à ces deux fils une torsion de 3,7 tours.On tisse avec ces fils une étoffe comme précédemment et l'on soumet celle-ci à un dégommage avec agitation.Les rétrécissements dans le sens du remplissage pour des températures données de l'élément de chauffage sont les suivants:

   
 EMI13.1 
 
<tb> 
<tb> Températures <SEP> en <SEP>  C <SEP> Rétrécissement <SEP> en <SEP> % <SEP> 
<tb> 232 <SEP> - <SEP> 238 <SEP> 54
<tb> 213 <SEP> - <SEP> 218 <SEP> 63
<tb> 196 <SEP> - <SEP> 202 <SEP> 75
<tb> 165 <SEP> - <SEP> 171 <SEP> 73
<tb> 135 <SEP> - <SEP> 140 <SEP> 28
<tb> 104 <SEP> - <SEP> 110 <SEP> 5
<tb> Température <SEP> ambiante <SEP> 5
<tb> 
 
Les températures précédentes ont été mesures à la surface de l'élément de chauffage, au moyen d'un thermocouple ou d'un   promètre,   et n'indiquent pas nécessairement la température du fil lui-même du fait que celui-ci se déplace à une vitesse linéaire   élevée.A   ce point de vue, il est possible de réaliser des températures de l'élément de chauffage supérieures au;

  point de fusion du fil, comme on peut le voir en constatant que le fil traité à des températures très élevées fond quand on arrête son mou-   vement.   3 
La durée du temps de contact , dans le traitement par lame froide, cette durée étant déterminée par   la:

  'largeur   de ola bande, de chauffage, exerce aussi une légère influence sur les résultats obtenus par cette technique, en particulier pour les grandes vitesses.Par exemple, une étoffe tisséé avec un fil de   "NYLON"   à 30 deniers , 10 filaments et   1/2   tour Z de torsion,   quahd   on le traite par le dispositif à lame froide avec une tension de 5 à 7 g, à une température de   221  C à   227 C, avec des angles de livraison et d.' éloignement égaux respectivement' à 15  et 5 ,à une vitesse de 27 m à la minute et avec une largeur de 19 mm du dispqsitif de chauffage, présente un   rétrécissement   de 65,4 %.Quand la largeur de la bande de chauffagesestugugmentée   jusqu'à   31,7 mm, le rétrécissement est égal à   68,

  3   %.Poux une vitesse de   42,5 m   à la minute, une largeur de 19 mm de la plaque de chauffage donne un rétrécissement de   58,2   et une largeur de 31,7 mm donne un rétrécissement de 61   %.D'une   manière générale, une largeur emprise entre 19 mm et 38,1 mm est avantageuse,bien qu'on puisse évidemment utiliser une largeur quelconque comprise entre des limites raisonnables. 



   L'effet de la température de la plaque de chauffage sur le   rétré-   cissement d'un écheveau   obtenu   en traitant un fil de   "NYLON"   double à 30 deniers sur le dispositif de la figure 2 est représenté pratiquement sur la figure 12.Dans ce cas, la vitesse du fil était maintenue à environ à   36,5m.   à la minute et sa   tensio   était maintenue à peu près entre 5 et 7 g.On remarquera que la température la plus avantageuse de la bande de chauffage est voisine de   193 0,bien   qu'une latitude considérable soit permise dans le   cho.x   de la température et   fournisse   de bons résultats. 



   Dans le cas du dispositif à lame chaude,l'emploi d'un   thermocouple   pour mesurer la température n'est pas conseillé, car il sst possible de courtcircuiter le couple après contact avec le fil de résistance non isolé.La température de la lame chaude peut cependant être estimée à l'intérieur de 

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   limites assez rapproch@@s, par un règlage approprié du voltage ;

   dans ce cas on élève d'abord le voltage jusqu'à ce qur la températures soit juste suffisante   pour faire fondre le fil, on   1' abaisse   ensuite jusqu'à ce que l'on ait obtenu les résultats désirés, s'il est nécessaire d'exécuter une mesure plus précise, on peut avoir   recours.à   des crayons ou cannes indicatrices de température, qui sont constituées par'un mélange de cire et d'autres ingré- dients fondant dans une gamme donnée de températures; ces cannes sont ven- dues dans le commerce sous la marque   "Tempilstiks".        



     ANGLES   DE LIVRAISON ET   D'ELOIGNEMENT.'.   



   La gamme des angles de livraison et d'éldignement qui peuvent être employés dans des conditions satisfaisantes   est   extrêmement étendue. 



  Par exemple, avec un fil .traité dans les conditions spécifiées dans le chapitre précédent intitulé "TEMPERATURE", à une température approximative de 210 C, la corrélation entre les angles et le rétrécissement du tissu est la suivante: 
 EMI14.1 
 
<tb> 
<tb> Angle <SEP> d'entrée <SEP> Angle <SEP> de <SEP> sortie <SEP> Rétrécissement <SEP> %
<tb> en <SEP> degrés¯¯¯ <SEP> en <SEP> degrés <SEP> dans <SEP> le <SEP> sens <SEP> du
<tb> remplissage.¯¯¯¯¯¯¯
<tb> 5 <SEP> 5 <SEP> 71
<tb> 5 <SEP> 10 <SEP> 73
<tb> 5 <SEP> 20 <SEP> 73
<tb> 5 <SEP> 40 <SEP> 69
<tb> 5 <SEP> 70 <SEP> 32
<tb> 5 <SEP> 4 <SEP> 71
<tb> 10 <SEP> 4 <SEP> 73
<tb> 20 <SEP> 4 <SEP> 73
<tb> 40 <SEP> 4 <SEP> 70
<tb> 70 <SEP> 4 <SEP> 64
<tb> 
 
D'après ce qui précède, on voit que les angles peuvent varier con- sidérablement sans avoir une diminution excessive du frisage du produit. 



  Néanmoins, on a constaté que le meilleur moyen d'obtenir de bons résultats en permanence est de maintenir les angles, et en particulier l'angle d' éloignement, à 20  ou à une valeur inférieure. 



   On remarquera que les données indiquées plus haut ne sont précises que pour les fils spécifiés et dans les conditions données, et que les résul- tats varient en réalité d'une matière à une, autre matière et varient éga- lement quand les conditions changent.Ces données fournissent cependant une   indication'   de ce qui peut. être réalisé dans la mise en oeuvre pratique de l'invention et de ce que l'on peut attendre quand certaines conditions sont modifiées par rapport à d'autres conditions.A ce point de vue, ces données servent de guides à 1' expérimentateur désirant traiter un type donné d'une matière textile et filamenteuse. 



   Bien que   l'opération   de chauffage conforme à la présente invention ait été représentée comme réalisée par un dispositif à résistance électrique, l'invention n'est nullement limitée à ce genre de   chauffage.Le   passage d'un   fil thermoplastique à l'état plastique ou semi-plastiquesa atteint un degré de perfectionnement très poussé et un grand nombre de. procédés peuvent être   utilisés pour obtenir ce résultat.On peut utiliser par exemple à cet effet, 

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 la   vapeur,l'eau,   des gaz chauffés ou des agents fluides quelconques chauf- fés.Le choix du procédé de chauffage le mieux approprié parmi tous les pro- cédés disponibles peut être effectué évidemment par toute personne qualifiée dans cette technique.

   Cependant, on préfère pour des raisons pratiques,le chauffage par résistance électrique pour mettre en oeuvre la présente inven- tion, car ce procédé de chauffage demande moins de place, est plus facile à construire , plus simple à commander et demande une manipulation plus rédui- te du fil. 



   Une comparaison quelconque entre les deux procédés à lame chaude et à lame froide est assez difficile, car ces deux procédés sont générale- ment équivalents au pointnde vue efficacité quand on les 'utilise d'une ma-   nire   appropriée.Cependant, on peut dire qu'en général, le procédé à lame froide présente certains avantages sur le procédé à lame chaude, en ce sens qu'il permet de traiter le fil à des vitesses plus élevées,exige une   comman-   de moins critique de la plupart des conditions, telles que la température possède une plus grande efficacité sur une gamme plus étendue de fils et en- fin s'adapte mieux à un fonctionnement à positions multiples.On peut par con- tre citer quelques avantages en faveur du procédé à lame chaude;

   son coût d'installation est plus faible et sa consommation d'énergie est légèrement plus petite. 



   Le frisage réalisé conformément à la présente invention est permanent ; il ne disparaît pas par un nettoyage ordinaire à sec ou par un blanchissage quelconque, du fait qu'il a été effectué à une température beaucoup plus élevée que celle utilisée normalement dans de telles opérations.Il est intéressant aussi de noter que, contrairement aux autres laines synthétiques connues,le ffisage dès,produits conformés à l'inventionjqu'on le considère dans le fil ou dans le tissu, est durable malgré un traitement aqueux exécuté à chaud ou, à froid.En réalité, le frisage est augmenté par le dégommage, surtout si le tissu est agité en même temps.

   Quand le fil frisé est humide et se trouve sous la forme d'un fuseau ou sous une forme ' filamenteuse,les différents filaments tendent à s'accrocher ensemble, de sorte que le fil ressemble à un, ressort à boudin ou à un élément   analogue*,   mais son caractère pelucheux peut   être rétabli   par un travail mécanique,
Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que ce nouveau procédé ne produit normalement aucune décoloration, ni des fils teints, ni des fils non teints.On peut traiter des fils blancs sans les jaunir et on peut traiter des fils colorés sans changer leur teinte.On pense que ces possibilités sont dues à la nature momentanée de l'opération de chauffage;

   l'invention présente à ce point de vue un contraste marqué avec le procédé à torsion élevée et certains autres procédés, qui visent à rendre élastiques des fils et dans lesquels une certaine décoloration du fil est plutôt une règle qu'une exception. 



   La matière fibreuse à traiter peut consister en une matière non modifiée ou peut contenir des plastifiants, des pigments, des matières de remplissage, des agents d'incombustibilité, des agents antistatiques, des apprêts, des lubrifiants, des agents de revêtement,bien qu'on préfère généralement ajouter tous ces produits après avoir effectué le frisage.Les agents qui sont volatils,visqueux ou collants aux températures élevées, qui durcissent par la chaleur ou qui ont tendance à rendre le fil rigide ne conviennent pas évidemment pour être appliqués avant le frisage. 



   La matière élastique produite conformément à la présente invention, ne perd aucune des qualités désirables possédéesprimitivement par la matière particulière, textile et synthétique   utilisée;   parmi ces   qualités,on   peut citer la résistance à l'eau,la protection contre les mites, la résistance à   1' action   de la plupart des produits chimiques etc...De   plus,quand   le 

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 fil est tricoté ou tissé pour fabriquer une étoffe, la chaleur, là couver- ture,la rétention de l'eau à l'intérieur des interstices du tissu,et la faculté de transmettre   l'humidité,sont   réalisées au plus   aut   degré dans cette étoffe.Dans les opérations de tricotage, le fil frisé conforme à l'invention peut être utilisé,

   grâce à sa grande élasticité,pour fabriquer un vêtement capable de s'ajuster de lui-même confortablement à une gamme étendue   de failles,   et il est plus capable en outre de résister aux con- traintes et fatigues résultant de l'usure normale, en particulier aux efforts se produisant dans la région des coutures d'un vêtement assemblé, que les matières ssynthétiques non frisées utilisées jusqu'à présent pour tricoter des vêtements. 



   On a décrit les modes de réalisation préférés de l'invention, mais il est bien entendu qu'on peut imaginer d'autres modes de réalisation   entiè-   rement différents, en respectant cependant l'esprit de l'invention et en restant dans le domaine de celle-ci. 



   REVENDICATIONS. 



   1. Fil textile élastique constitué par une matière synthétique et comprenant au moins un filament continu se présentant sous la forme d' une série de spirales dont la longueur, le pas et le diamètre varient au hasard, ce filament étant soumis à une contrainte   longitudinale   différen- tielle dans   lecsens   transversal quand il est tendu longitudinalement pendant que la matière synthétique est à l'état mou, de manière qu'il puisse se contracter quand il est relâché et prendre la configuration en spirales formées au hasard.

Claims (1)

  1. 2. Fil textile élastique suivant la revendication 1,dans lequel les spires des groupes de spirales s'enroulent alternativement dans des sens opposés.
    3. Fil textile élastique suivant la revendication 1,dans lequel le filament continu possède une section déformée et non symétrique, doit la forme varie sur la longueur du filament.
    4. Procédé pour friser un fil en matière thermoplastique en mou- vement, dans lequel on chauffe au moins la surface du fil et on le fait passer immédiatement le long d'un trajet en forme de V par dessus une arête vive disposée au sommet de ce trajet en V.
    5. Procédé pour friser un fil en matière thermoplastique en mouvement,dans lequel après avoir chauffé le fil pour le rendre plastique, on le fait passer suivant un certain angle par dessus une lame à arête vive.
    6. Procédé pour former un fil en matière thermoplastique en spirale, dans lequel on rend plastiques deux fils en mouvement constitués par une ma- tière thermoplastique, on les fait passer séparément par-dessus une arête vive en leur faisant suivre un trajet anguleux, et enfin on les réunit pour former un fil unique.
    7. Procédé de production d'un fil élastique en matière thermoplastique, dans lequel on chauffe au moins la surface du fil, on le fait passer pas dessus et autour d'une arête vive, et on le tire en l'éloignant de cette arête dans une direction sensiblement opposée à celle suivant laquelle il a pris contact avec cette arête.
    8. Procédé pour friser un fil thermoplastique en mouvement,dans lequel on fait passer le fil le long d'un trajet en forme de V et on appli- que la chaleur au fil à l'endroit du sommet du trajet en V. <Desc/Clms Page number 17>
    9.Procédé pour friser des fils en matière thermoplastique, dans lequel on soumet le fil d'une manière continue à une flexion suivant un angle aigu inférieur à 70 , tout en le faisant passer à travers une zone chauffée jusqu'à une température d'au moins 93 Cocotte température étant en tous cas inférieure au point de fusion du fil.
    10. Procédé pour friser des fils en matière thermoplastique dans lequel on fait passer un fil à travers une zone de chauffage,maintenue à une température égale au moins à 93 C mais insuffisante pour faire fondre le fil, on fait arriver ce fil chauffé sur 1' arête vive d'une lame, on le fait pas- ser par dessus cette arête et on le tire en l' éloignant de celle-ci,l'an- gle compris entre le trajet de livraison du fil et le trajet d'éloignement de celui-ci étant inférieur à 70 , et enfin on recueille la fil.
    11. Dispositif pour friser un fil thermoplastique,comprenant une -source de fil, un dispositif pour chauffer un brin de fil en mouvement, une arête vive supportée au voisinage du dispositif de chauffage,un dispo- sitif d'enroulement écarté de cette arête et destiné à recueillir le fil, et un moyen pour tirer le fil en dehors de la source et pour le faire passer dans le dispositif de chauffage et par-dessus ladite arête jusqusauif di'spositif det roulement.
    12. Dispositif suivant la revendication 11,dans lequel un moyen de guidage est associé à 1' arête vive de manière à définir pour le fil un trajet en forme de V,cette arête étant disposée au sommet du V.
    13. Dispositif suivant la revendication 12,dans lequel un moyen permettant de régler la tension du fil est prévu entre la source de fil et le dispositif de chauffage.
    -14,Dispositif pour friser un fil thermoplastique comprenant une source de fil , une lame écartée de cette source et munie d'une arête vive, un moyen pour chauffer la lame, un moyen de recueil écarté de la lame et un moyen pour guider le fil suivant un trajet voisin de lallame de manière qu'il viennegen contact'.avec l'arête vive avant de passer sur le moyen de recueil.
    19.Dispositif 'suivant la revendication 14, dans lequel le moyen de guidage comprend deux organes de guidage, qui sont écartés lonitudina- lement l'un de l'autre dans une direction s'éloignant de 1' arête et latéralement par rapport à la lame, de manière à définir ainsi un trajet en forme de V dont l'arête de la lame forme le sommet.
    16. Dispositif suivant la revendication 15,dans lequel un moyen destiné à règler la tension du fil est disposé entre la source de fil et la lame.
    17. Dispositif pour friser un fil thermoplastique, comprenant une source de fil, une plaque possédant une surface lisse, un moypn pour chauffer cette plaque, une lame coupante disposée près de la'plaque,1' arête de cette lame étant légèrement écartée de la plaque et faisant saillie sur une faible distance au delà d'un bord de la plaque, et un moyen d'enroulement du fil écarté de la lame,grâce à quoi le fil venant de la source passe sur la surface -.lisse de la plaque,par-dessus et autour de l'arête de la lame, et arrive ensuite au moyen d'enroulement.
    18. Dispositif suivant la revendication 17, dans lequel est prévue une paire d'éléments de guidage pour guider le fil 'vers et à partir de la plaque et de la lame, ces éléments étant écartés de la plaque et de la lame dans une direction allant en s'éloignant de l'arête de la lame et latéràlement par rapport à celle-ci, de manière à définir un trajet en V ,au sommet duquel se trouve l'arête de la lame. <Desc/Clms Page number 18>
    19.Dispositif suivant la revendication 18,dans lequel des moyens pour règler la tension du fil sont prévus entre la source et la plaque précitées. en annexe 2 dessins.
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Cited By (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1180885B (de) * 1955-11-18 1964-11-05 Deering Milliken Res Corp Vorrichtung zum Kraeuseln von Faeden oder Fadenbuendeln aus thermoplastischem Kunststoff
DE1182770B (de) * 1955-12-30 1964-12-03 Deering Milliken Res Corp Vorrichtung zum Erzeugen latenter Kraeuselspannungen in synthetischen thermoplastischen Einzelfaeden
DE1217543B (de) * 1956-01-26 1966-05-26 Deering Milliken Res Corp Vorrichtung zum Erzeugen latenter Kraeuselspannungen in endlosen Faeden oder Fadenbuendeln aus thermoplastischem Kunststoff

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DE1217543B (de) * 1956-01-26 1966-05-26 Deering Milliken Res Corp Vorrichtung zum Erzeugen latenter Kraeuselspannungen in endlosen Faeden oder Fadenbuendeln aus thermoplastischem Kunststoff

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