BE534562A - - Google Patents

Description

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   On sait qu'il est recommandable d'assurer une aération intérieure des chaussures au niveau de la plante du pied. Cette aération est particu- lièrement utile pour les chaussures à semelle imperméable, par exemple en caoutchouc naturel ou synthétique ou en matière souple imperméable équiva- lente et surtout pour les chaussures de sport de ce genre , telles que les chaussures des types dits "tennis" et "basket". 



   On est ainsi conduit à prévoir des passages ou canaux de circula- tion d'air dans la semelle et des orifices latéraux   assurant   de ces passages avec l'extérieur. Cependant, l'obtention de ces passages d'air dans la semelle se heurte à bien des difficultés pratiques qui ré- sultent de la faible épaisseur de la semelle et des inconvénients que pré- sente la disposition d'orifices presque au ras du sol à travers lesquels peuvent pénétrer l'eau, la poussière ou la boue. 



   L'invention a pour objet un nouveau dispositif assurant l'aération intérieure des chaussures dans des conditions pratiques qui ne présentent pas les inconvénients observés avec les dispositifs   propDsés   juqu'à présent. 



   La caractéristique essentielle de l'invention consiste en ce que les passages de circulation, au lieu d'être prévus dans la semelle imper- méable d'usure comme on l'a déjà proposé, sont ménagés dans une semelle intérieure, tandis que la semelle imperméable en caoutchouc ou matière équivalente conserve la constitution habituelle et n'a pas besoin de re- oevoir une épaisseur plus grande permettant d'y ménager des canaux. La chaussure comportera donc une semelle d'usure imperméable qui pourra être conçue pour remplir uniquement son rôle de semelle d'usure, tandis que la circulation de l'air incombera seulement à la semelle intérieure qui pourra être établis pour remplir ce rôle. 



   Les passages d'air pourront être constitués soit par une série de canaux séparés, soit par un réseau de canaux communiquant entre eux, soit encore par une combinaison de ces deux moyens. Ils pourront être prévus sur la face inférieure de la semelle intérieure qui sera alors perméable ou comportera des perforations verticales pour permettre l'accès de l'air à l'intérieur de la chaussure. Ils pourront aussi être prévus sur la face supérieure de la   .semelle   intérieure. 



   Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que le faisceau ou le réseau de canaux de circulation d'air communique avec l'extérieur par des trous ménagés latéralement dans l'empeigne de la chaussure au-dessus de la semelle d'usure, donc déjà à une certaine distance du sol. 



   Pour protéger ces trous d'empeigne contre la pénétration des poussières et des boues, l'invention prévoit le collage, sur la partie perforée dé l'empeigne, d'une bande extérieure comportant des encoches orientées vers le haut en regard des trous et le recouvrement de cette bande à encoches par une bande continue de protection s'élevant jusqu'au-dessus du   niveau   des trous,   de   sorte que ceux-ci communiquent avec l'extérieur à traversins encoches par des orifices qui se trouvent au niveau du bord supérieur de la bande à encoches. Les deux bandes ci-dessus peuvent d'ailleurs être remplacées par une bande unique comportant, sur sa face interne, des gorges de passage d'air orientées vers le haut et jouant le rôle des encoches ci-dessus.

   Les bandes de recouvrement peuvent s'étendre plus ou moins vers le haut pour que les orifices d'entrée   d'air   soient à une niveau suffisant au-dessus du sol ; en particulier, l'invention pourra être appliquée aux-chaussures à empeigne étanche dites "brodequins" et, dans ce cas, les bandes de protection pourront s'étendre vers le haut jusqu'à la cheville, par exemple jusqu'à la pastille de renforcement généralement prévue sur l'empeigne au niveau de la cheville, et c'est alors à cette hauteur que 

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 se trouveront les orifices d'entrée d'air. 



     Se%on   une forme d'exécution qui parait particulièrement avantageuse, les trous d'entrée d'air sont prévus dans la région de la voûte plantaire du pied et sur le bord interne de la chaussure, c'est-à-dire sur le bord gauche pour le pied droit et sur le bord droit pour le pied gauche. Ces trous se trouvent avantageusement en regard d'un support de la voûte plantaire si un tel support est prévu; ce support pourra comporter des canaux faisant communiquer les trous d'accès avec les passages prévus dans la semelle intérieure proprement dite.

   La disposition des trous d'empeigne dans une zone limitée diminue encore les   risques,de   pénétration de la poussière ou de la boue et améliore l'aspect de la chaussure, surtout si cette zone est celle du bord interne de la voûte plantaire car alors elle se trouve en retrait au-dessous du pied et est très peu apparente. 



   Pour bien faire comprendre l'invention, on en décrira ci-après, des   exemples   d'exécution en référence au dessin annexé, dans lequel : la figure 1 est une vue de côté d'une chaussure selon l'invention sans les bandes extérieures; la figure 2 est une vue analogue d'une chaussure finie dont la bande de protection a été arrachée en partie pour laisser apparaître la bande à encoches; la figure 3 est une vue de dessous de la semelle intérieure de la chaussure; la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 1; la figure 5 montre une chaussure selon une variante d'exécution; la figure 6 est une vue par en dessous de la semelle intérieure de cette chaussure; la figure 7 est une coupe selon la ligne VII-VII de la figure 5 ;

   la figure 8 est une vue analogue d'une chaussure sans ses bandes extérieures avec canaux de circulation d'air sur la face supérieure de la semelle intérieure; la figure 9 est une vue de dessus de la   semelleiintérieure   correspondante avec le support- de voûte plantaire; et la figure   10   est une vue de coté du support de voûte plantaire, prévu au-dessus de la semelle intérieure. 



   Dans l'exemple   d'@@écution   des figures 1 à 4, on a indiqué en 1 la semelle d'usure en caoutchouc ou matière équivalente, en 2   l'empeigne   et en 3 des trous d'entrée d'air prévus à travers l'empeigne au-dessus de la semelle d'usure 1 et au niveau d'une semelle intérieure 4 qui présente sur sa face inférieure des rainures transversales 5 aboutissant aux trous 3. Des trous verticaux 6 à travers la semelle 4 sont ménagés de place en place dans les rainures 5 pour permettre à l'air de traverser cette semelle intérieure 4 et de parvenir sous la plante du pied. 



   L'ampeigne de la chaussure est recouverte, dans la région de ses trous 3, d'une bande 7 (figure 2), comportant, en régard de   chaque-%trou   3 une encoche 8 ouverte vers le haut. Cette bande est recouverte d'une bande de protection continue 9, de sorte que les encoches 8 ne communiquent avec l'extérieur que par le haut et que poussière et la boue du sol ne peuvent pénétrer à travers les trous 3. Les bandes 7 et 9 pourraient être remplacées par une bande unique présentant 'sur sa face interne des canaux jouant le rôle des encoches 8. 

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   L'exemple d'exécution des figures 5 à 7 montre une variante de l'application du même principe. La semelle d'usure a été encore indiquée en 1 et l'empeigne en 2, mais les trous 10 de l'empeigne, sont limités à la région de la voûte plantaire sur le côté interne de la chaussure, la figure 5 représentant le côté gauche d'une chaussure pour le pied droit. 



   La zone des trous 10 est recouverte d'une bande à encoches 11 analogue à la bande 7 mais limitée à cette zone et cette bande est recouverte à son tour d'une bande de protection 12. Dans cet exemple, on a supposé que la semelle intérieure 13 est constituée par une feuille de matière conve- nable percée de trous 14 et portant sur sa face inférieure des Tressages séparés 15 entre lesquels peut circuler l'air pénétrant par les trous 10. 



   Les bossages situés vers la zone des trous 10 et indiqués en 16 peuvent être un peu plus hauts que les autres pour relever la semelle en cet endroit de façon qu'elle forme un support de voûte plantaire. 



   L'exemple d'exécution représenté aux figures 8 à 10 ne diffère guère du précédent que par la disposition de la semelle intérieure 17 qui présente des rainures 18 sur sa face supérieure, ces rainures communiquant avec les trous 10 à travers des canaux 19 ménagés dans un support 20 de voûte plantaire disposé au-dessus de la semelle 17 dans la région interne de la voûte plantaire. La semelle 17 peut être recouverte d'une semelle première perméable 21 recouvrant et dissimulant les rainures 18. 



   REVENDICATIONS. 



   1, Dispositif pour l'aération intérieure des chaussures caractérisé par des passages de circulation d'air dans l'épaisseur d'une semelle intérieure, disposée au-dessus de la semelle d'usure, ces passages communiquant avec l'extérieur par des trous d'accès d'air ménagés dans l'empeigne au-dessus de la semelle d'usure.

Claims (1)

1. 2,Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la zone de l'empeigne où se trouvent les trous d'air est recouverte extérieurement par une bande qui comporte des encoches. orientées vers le haut en regard des trous et qui est elle-même recouverte d'une bande continue de protection.

   3. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la zone de l'empeigne où se trouvent les trous d'air est recouverte extérieurement par une bande présentant sur sa face intérne des gorges ouvertes vers le haut en regard des trous de l'empeigne.

   4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les trous d'accès d'air à travers l'empeigne sont prévus dans la région de la voûte plantaire du pied.

   5. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les trous d'accès d'air à travers l'empeigne sont prévus du côté interne de la chaussure, c'est-à-dure du côté gauche pour le pied droit et du côté droit pour le pied gauche.

   6. Dispositif selon la revendication 1, dont la semelle intérieure comporte une surépaisseur formant voûté plantaire dans laquelle sont ménagés des canaux pour permettre l'entrée d'air à partir des trous d'accès dans l'empeigne.

   7. Dispositif selon la revendication 1, dont la semelle intérieure comporte une garniture séparée formant voûte plantaire dans laquelle sont ménagés des canaux pour permettre l'entrée d'air à partir des trous d'accès dans l'empeigne. <Desc/Clms Page number 4>

   8. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les passages de circulation d'air de la semelle intérieure sont prévus sur la face inférieure de cette semelle qui comporte des trous percés dans ces passages.

   9. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les passages de circulation d'air de la semelle intérieure sont prévus sur la face supérieure de cette semelle intérieure recouverte d'une semelle première perméable.

   10. Dispositif selon la revendication 1 et l'une des sous-revendications 2-3, dans lequel les bandes de recouvrement sont prolongées vers le haut pour que les orifices d'entrée d'air ouverts à l'extérieur se trouvent à un niveau élevé au-dessus du sol.

   RESUME, Dispositif pour l'aération intérieure des chaussures avec passages de circulation d'air prévus dans l'épaisseur d'une semelle intérieure et communiquant avec l'extérieur, par des trous dans l'empeigne. en annexe 1 dessin.