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BOITE ENDUITE, ETANCHE, !;UNIE D'UN COUVERCLE DOSEUR ET LA MACHINE
PROPRE A FAIRE L'ENDUCTION.
La présente invention concerne une boîte rendue étanche aux liquides ou autres matières, par exemple aux détergents, par un enduit spécial, et dont l'ouverture supérieure est munie d'un couvercle en matière plastique, susceptible de distribuer une dose régulière à chaque utilisation et pourvu éventuellement d'une busette de déversement.
L'invention a donc pour objet : Une boite enduite, Un enduit et sa manière d'application, Un couvercle en matière plastique, La machine utilisée pour appliquer l'enduit.
La boite utilisée peut être en n'importe quelle matière, et en carton par exemple; elle peut être de section circulaire, carrée, rectangu- laire ou toute autre forme de n'importe quelle grandeur. Le fond peut être constitué par une pastille métallique, ou en carton ou en n'importe quelle matière, et emboutie, sertie ou collée.
L'enduit peut entre autres, être obtenu comme suit :On prend comme support une matière inerte, insoluble et pulvérisable, préalablement plastifiée éventuellement, et on y incorpore une matière plastique, avec emploi ou non d'un ou de plusieurs solvants, destinée à former un film. Cette méthode a l'avantage sur les autres de coûter moins cher. En effet, même si un film très mince peut posséder les qualités nécessaires d'imperméabililisation et de plasticité, on ne peut, en pratique, l'appliquer en une couche suffisamment mince, d'où gaspillage de matière coûteuse.
Tandis qu'en mélangeant le film-former à une matière d'un prix modique on peut pratiquement appliquer une couche dans des conditions de prix de revient beaucoup plus avantageuses que si toute la couche était constituée uniquement par de la résine synthétique, et, de plus, on a l'assurance qu'un film continu existe
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dans la masse.
L'enduit peut, par exemple, être constitué par de la résine de pin, naturelle ou autre, soit préalablement traitée par estérification, par hydrogénation ou autrement, soit une résine à base d'asphalte, ou de cire.
Cette matière peut être plastifiée, soit par une huile convenable, soit par tout autre plastifiant naturel ou synthétique, comme par exemple l'huile de ricin, l'huile de lin, le phtalate d'éthyle, le tricrésyl phosphate, etc..
La résine synthétique ajoutée sert de film-former et assure une étanchéité absolue.
L'application se fait à une très haute température de façon à diminuer dans de fortes proportions l'emploi de solvant (s) et obtenir ainsi un séchage plus rapide. Les solvants employés peuvent être des alcools, des dérivés chlorés, ou l'équivalent; cette application se fait par pistolage au moyen de la machine décrite ci-dessous'La machine essentiellement se compose d'un bain marie d'huile de chauffage à très haut point d'ébullition, chauffé électriquement, au gaz, à la vapeur ou par tout autre source de chaleur appropriée. Le réglage de la température peut se faire par un thermostat. Dans ce bain marie plongent des serpentins pour le passage de l'enduit et de l'air de pulvérisation.
Une prise d'huile aménagée dans ce réservoir permet de pomper cette huile réchauffée à travers une canalisation à double paroi au centre de laquelle passe la matière réchauffée et dirigée vers le pistolet. Ce dernier possède une allonge pouvant aussi être réchauffée par la circulation d'huile. L'enduit arrive ainsi à la tête du pistolet à une température très élevée. On pourrait aussi employer un système by-pass pour établir un circuit de la matière chaude. La seconde partie de la machine à enduire est constituée par un charriot mobile sur rails; un dispositif pneumatique lui assure un va et vient par l'intermédiaire d'une vanne à 4 voies ou de 2 vannes à 2 voies accouplées, qui dirige l'air comprimé tantôt vers un corps de pompe, tantôt vers un autre corps de pompe, renversant ainsi au moment voulu le sens de la marche.
Ce renversement se fait automatiquement par le va et vient du charriot. L'amplitude du mouvement est réglable par le déplacement des cames d'inversion. La vitesse du mouvement est fonction de la pression d'air réglée par un mano détendeur. D'un bout à l'autre de la machine à pistoler sont tendues 2 chaînes fixes. Sur le charriot est fixée une poulie sur l'axe de laquelle sont montés 2 pignons dentés à système "roue libre", une chaine coopérant avec le dessus d'un pignon denté et l'autre chaine avec le dessous de l'autre roue dentée. De cette façon le va et vient du charriot assure une rotation de la poulie continue et dans le même sens de rotation.
Il est à noter que ce dispositif peut être également commandé par une autre source d'énergie que l'air comprimé, la transformation en va et vient s'obtenant soit par came, soit par excentrique ou tout autre système de translation de mouvement circulaire en mouvement linéaire.
Le mouvement de rotation de la poulie est transmis à un cylindre ou un cône de la forme de la boite à enduire, soit directement , soit au moyen d'une transmission, notamment en vue d'assurer une multiplication ou une démultiplication. La boite à enduire est introduite dans le cylindre ou cône, suivant le cas. Par le fonctionnement de la commande, le charriot avance, la boite à enduire est mise en rotation et une came actionne le pistolet., La boite avance donc tout en tournant et, le pistolet restant fixe, entre dans la boite. Le pistolet peut posséder une tête de pulvérisation à jet plat et angulaire, ou même être excentré et oblique par rapport à l'axe de la boite. Le jet atteint ainsi la paroi de la boite dont en fin de course le fond est également traité.
Le jet est réglé de façon à fonctionner au maximum dans l'espace délimité par la paroi et le fond. On pourrait aussi arriver au même résultat en animant la boite d'un mouvement de rotation mais sans avancement, le pistolet étant alors introduit dans la boite. L'amplitude du mouvement est réglée de façon à ce que la pulvérisation commence sur l'épaisseur du bord de la paroi de la boite et se poursuive jusqu'au fond de la boite. Le pistolage peut être effectué soit à l'aller, soit au retour,
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soit à l'aller et au retour. Pour pouvoir contenir certains liquides avec le maximum de sécurité, il peut être intéressant d'appliquer une seconde cou- che. De même il peut y avoir intérêt à pulvériser une couche spéciale sur la couture, (c'est-à-dire sur la tranche intérieure du carton).
Dans ce cas on peut pulvériser sur cette tranche sans mouvement de rotation de la boite, soit à l'aller , soit au retour, soit à l'aller et au retour. Pour obtenir ce résultat il suffit d'enlever soit une des 2 chaînes, soit les 2, soit une ou les 2 roues dentées. Par suite de la haute température du pistolage (au-dessus du point d'ébullition des solvants) une bonne partie de ceux-ci est éliminée par évaporation au moment du pistolage. De même par suite de la détente due à l'air de pulvérisation, la matière est grandement refroidie au moment où elle atteint la paroi de la boite. Il se peut que la partie restante du ou des solvants, doive être extraite.
Cela peut se faire par séchage naturel, ou au moyen d'un four, ou d'un séchoir quelconque, voire même aux rayons infra-rouge ou au moyen d'un appareil électronique générateur de haute fréquence. On peut, par exemple procéder comme suit: De chaque côté du corps de chauffage on prévoit un charriot. Après application de la première couche la boite est déposée sur un transporteur passant à travers un four. A la sortie du four, la boite est prise et la seconde couche appliquée la boite étant placée sur le second charriot.
La boite étanche ainsi obtenue est fermée par un couvercle approprié. Il peut être métallique et serti, ou en carton serti et/ou collé, ou non. Il est préférable qu'étant non serti il soit constitué par une gorge dans laquelle vient s'encastrer le bord de la paroi de la boite et où ce bord se coince contre un épaulement intérieur à la gorge. Il est appliqué à la presse le bord du carton préalablement enduit par le pistolage s'enfonce dans le fond de la gorge tandis qu'une pellicule de ltenduit est refoulée vers l'intérieur le long de la paroi. De cette fagon L'étanchéité est assurée doublement,d'une part par l'épaulement de la gorge, d'autre part par le bourrelet de pellicule formé, et le couvercle est lui-même fixé à la boite.
La forme de la gorge peut varier suivant les nécessités; il faut toutefois qu'elle permette le refoulement de ],-enduit., l'écrasement et le serrage du carton. On pourrait aussi supprimer la partie extérieure annulaire du couvercle et ne conserver que l'épaulement intérieur. Ce couvercle peut être muni d'un moyen d'écoulement à ouvrir, à pincer ou mécanique ou toute autre ouverture permettant l'écoulement du contenu. Pour certains produits il peut être prévu une ouverture d'appel d'air constituée par une partie plus mince pouvant être percée ou par une seconde ouverture du même type que la première ou analogue.
On peut également prévoir un couvercle bombé extérieurement (concave). En inclinant la boite de façon à ce que le liquide arrive devant le trou d'écoulement et en pressant du doigt sur la partie bombée du couver- cle, on provoque alors à l'intérieur de la boite une pression d'air qui a pour effet de chasser à l'extérieur,par le trou d'écoulement, une quantité déterminée du contenu. On peut ainsi doser chaque fois la quantité voulue du contenu. La dose dépend de la partie bombée qui est calculée suivant la dose à éjecter.
EMI3.1
Ex2Lmle¯LDola,¯2oLuLDo ition de l'enduit.
On pourrait par exemple employer pour la composition de l'enduit de revêtement de boites de carton :
EMI3.2
<tb>
<tb> Résine <SEP> hydrogénée <SEP> de <SEP> 60 <SEP> à <SEP> 90%
<tb> Plastifiant <SEP> de <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 40 <SEP> % <SEP>
<tb> Film <SEP> Former <SEP> de <SEP> 3 <SEP> à <SEP> 20 <SEP> % <SEP>
<tb> Solvant <SEP> de <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 40%
<tb> La <SEP> température <SEP> d'application <SEP> est <SEP> supérieure <SEP> à <SEP> 120 .
<tb>
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Les dessins annexés montrent, à titre d'exemples quelques formes de réalisation du couvercle
Fig. I représente le couvercle en matière plastique en plan,
Le dessin a) vu du dessus.
" n b) " Il dessous.
Fig. 2 représente, suivant la coupe AB de la fig. I, quelques coupes caractéristiques, spécialement en ce qui concerne le système de déversement. a) Couvercle avec I busette de déversement. b) Il " I " " " et une partie plus mince permet- tant le percement d'un trou d'appel d'air. c) Couvercle avec I busette de déversement et une autre busette pouvant ser- vir de trou d'appel d'air. d) Couvercle avec I busette de déversement et une partie bombée extérieure- ment pour former doseur. e) Couvercle sans busette de déversement, l'écoulement étant assuré par le percement d'un trou à un endroit quelconque et éventuellement la même chose pour le trou d'appel d'air.
Fig. 3. Les dessins a-b-c-d-e & f suivant coupe CD de la fig. I représentent certaines possibilités de gorge et/ou dépaulement, pouvant assurer l'étanchéité et la fixation du couvercle.
Fig. 4. Donne en grand le détail de la coupe GD de la fig. I dans le cas du dessin b de la fig. 3. a) représente la matière plastique moulée ou injectée. b) " le carton de la boite. c) " l'enduit pistolé sur la paroi intérieure et sur l'épaisseur de la boîte.
On remarque la façon dont le carton se fait rouler dans le fond de la gorge par la pression de mise en place du couvercle. d) représente la pellicule de l'enduit de la paroi de la boîte qui est refou- lée vers l'intérieur, formant bourrelet et assurant l'étanchéité. e) représente la pellicule de l'enduit pistolé sur l'épaisseur du bord de la paroi de la boîte et refoulé dans le creux de la gorge, assurant une sécu- rité pour l'étanchéité et un accrochage du couvercle.
A noter que les côtes et dimensions n'ont aucune importance et que celles adoptées ont été prises arbitrairement afin de pouvoir établir les dessins et coupes.
REVENDICATIONS.
I ) Boîte caractérisée en ce qu'elle est rendue étanche aux liquides ou autres matières, par exemple aux détergents, par un enduit spécial et dont l'ouverture supérieure peut être munie d'un couvercle étanche.