BE496998A - - Google Patents

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BE496998A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D27/00Woven pile fabrics
    • D03D27/02Woven pile fabrics wherein the pile is formed by warp or weft
    • D03D27/06Warp pile fabrics

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


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  METIER A CONFECTIONNER DES TISSUS A BOUCLES. 



   La présente invention concerne un'métier pour tissus bouclés ou à boucles coupées, c'est-à-dire tissus comportant des   boucles   ou brides soit non coupées, soit coupées afin de déterminer des touffes (pompons ou aigrettes). 



   On a déjà proposé de nombreux métiers pour incorporer une chaîne de poil dans un tissu en cours de tissage et pour relever cette chaîne à inter- valles afin de former des brides. Toutefois, ces métiers connus comportent généralement, pour la commande des fers ou crochets à boucles, des mécanismes encombrants, difficiles à installer et d'un fonctionnement peu sûr, et qui, mis en action, tendent à ralentir le fonctionnement du métier auquel ils sont appliqués,étant donné qu'il est nécessaire que la navette accomplisse une chas- se à vide ou saute une duitê chaque fois qu'il s'agit de former des brides, ou bien, il est nécessaire d'arrêter complètement le métier lorsqu'on doit   placer les fers dans la position voulue.

   Ainsi, on estimait à ce jour qu'il était nécessaire que les éléments portant les fers exécutent un mouvement com-   plexe dans différents plans afin d'amener les fers à agir efficacement sur la chaîne de poil, ce mouvement nécessitant évidemment un temps considérable,   d'ou   le ralentissement précité dans   le*fonctionnement   de la machine. 



   L'invention vise à établir un procédé permettant   une¯production   continue et ininterrompue des tissus du genre décrit, ainsi que la mise en oeu- vre de ce procédé à l'aide d'un métier comportant des moyens perfectionnés pour relever des fils de la zhaine de poil pour enfermer des boucles, cela d'une manière éliminant les inconvénients susindiqués. 



   A cette fin, l'invention établit un procédé pour incorporer des brides en cours de tissage dans un tissu, caractérisé en ce que, lors du tis- sage d'un tissu à partir   d'un   compte de chaînes parallèles qui forme un pas pour recevoir les trames, certaines chaînes sont inclinées relativement aux chaînes restantes pendant certains pas, après quoi un jeu de fers exécuté un va-et-vient par rapport aux chaînes inclinées, à des intervalles déterminés et sous un angle aigu par rapport à la direction générale de ces chaînes in- 

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 clinées, saisissant ainsi les chaînes inclinées et les relevant pour former des brides. 



   L'invention vise en outre à établir un métier du genre précité, dans lequel le pas des chaînes est formé à l'aide de harnais classiques, syn-   chronisés   avec un battant à   va-et-vient,   caractérisé par un chariot effectuant un va-et-vient dans la direction générale dans laquelle s'étendent les chaînes, ce chariot étant normalement immobilisé dans une position inactive, dans laquel- le un   eu   de crochets qu'il supporte est incapable de saisir une chaîne quel- conque, ce chariot étant déplacé à des intervalles-déterminés, en un seul va- et-vient synchronisé avec le va-et-vient du battant, de manière à permettre aux crochets de saisir et d'entraîner certaines chaînes âlignées respectivement avec ces crochets et qui, à ce moment, sont séparés des chaînes restantes, pour former le pas,

   à l'intervention des harnais. 



   Dans un mode d'exécution particulier, le chariot est sollicité é- lastiquement vers les harnais, et donc dans le sens d'une action de ces crochets sur les chaînes, mais est normalement maintenu dans une position inactive par un dispositif de retenue dont il est périodiquement libéré sous le contrôle d'un mécanisme de réglage approprié, tel qu'une chaîne de ratière. Toujours selon cette variante, le mécanisme de réglage conditionne le chariot en vue de son dégagement du dispositif de retenue, mais la libération proprement di- te est opérée par un dispositif d'actionnement fonctionnant indépendamment du mécanisme de réglage. Plus spécialement, ce dispositif d'actionnement peut être constitué par un organe du battant. 



   Il est hautement avantageux d'imprimer un relâchement déterminé aux chaînes de poil   (c'est-à-dire   les fils de chaîne sur lesquels agissent les fers du chariot) simultanément avec la course de retour ou de relevage du cha- riot,ce relâchement étant de préférence réglable afin de correspondre à la quantité de chaîne dé poil consommée par les brides, de sorte que la tension de la chaîne de poil demeure sensiblement constante et qu'il soit -superflu de prévoir des moyens pour compenser les variations de tension. 



   On peut prévoir des moyens agissant en sorte que les fers se dépla- cent sous un angle tel par rapport aux chaînes de   poil,   que leur trajet ne croi- se pas les fils de la chaîne de fond, de façon à éviter l'enchevêtrement de ces fils, ce qui est particulièrement important lorsque les chaînes sont très rapprochées ou que les brides à former sont courtes. On y parvient en montant les fers sur le chariot de façon qu'ils soient entraînés positivement dans le sens du   va-et-vient   de celui-ci, tout en pouvant se déplacer librement dans un sens essentiellement perpendiculaire au premier, un dispositif de guidage; de préférence réglable pour différents angles d'inclinaison, étant prévu pour déterminer le mouvement des crochets dans un plan incliné par rapport à celui du va-et-vient du chariot.

   Le dispositif de guidage peut comporter une ou' plusieurs tiges, sur chacune desquelles se déplace un manchon, ce ou ces man-   chons   étant reliés par des bielles appropriées à la barre à fers montée sur le chariot à mouvement libre dans le sens indiqué plus haut. 



   Certaines réalisations de l'invention sont montrées à titre d'exem- ple dans les dessins ci-joints,   où :   
La fig. 1 est une-vue de dessus d'un métier représentant une pre- mière réalisation; la fig. 2 est une élévation en coupe selon la ligne 2-2 de la   fig.l.   



   La fig. 3 est une élévation frontale du métier des figs. 1 et 2. 



   La fig. 4 est une élévation frontale, à plus grande échelle, du mécanisme d'appel de chaîne de poil ou mécanisme de relâchement, du métier. 



   La fig. 5 est une vue latérale suivant la ligne 5-5 de la fig. 4. 



   La fig. 6 est une vue arrière en perspective d'une partie du mé- tier. 



   La fig. 7 est une vue fragmentaire, à plus grande échelle, d'une partie du mécanisme de la fig. 2, dans un autre stade de fonctionnement. 

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   La fig. 8 est une vue fragmentaire de dessous du chariot suppor- tant les fers. 



   La fig. 9 est une vue analogue aux figs. 2, et 7, montrant une va- riante du métier, dans laquelle on a appliqué une disposition comportant des caractéristiques de l'invention. 



   La fig. 10 est une coupe fragmentaire suivant la ligne 10-10 de la fig. 9, certains organes étant omis pour la clarté. 



   La   fige   11 est une vue frontale, analogue à la fige 3, d'un mé- tier selon une variante. 



   La fige 12 est une élévation en coupe analogue à la fig. 2, sui- vant la ligne 12-12 de la fige11 
La fig. 13 est une vue de dessus, à plus grande échelle, d'une par- tie de la barre à fers et du mécanisme y associé, faisant partie de la construc- tion des figs. 11 et 12 
La fige 14 est une élévation latérale des éléments de la fige 13. 



   La fig. 15 est une coupe suivant la ligne 15-15 de la fig. 13. 



   La fig. 16 est une coupe suivant la ligne 16-16 de la fig. 15. 



   La fig. 17 est un graphique montrant les diverses phases du fonc- tionnement du métier, représentées en regard d'une échelle de temps commune. 



   Les figs. 18, 19 et 20 montrent un crochet (à échelle agrandie) pouvant être utilisé dans la présente invention. 



   Les figs. 1 à 3 montrent un métier 20 comprenarit un bâti 21 suppor- tant divers organes d'un métier horizontal classique du type Northrop, compre- nant   l'ensouple   arrière 22, le rouleau à tissu 23, les rouleaux-guides 24, 25, 26, le battant 27 articulé en 28, une mécanique d'armure ou ratière 29 qui coo- père avec des leviers de lève 30 pour actionner sélectivement divers harnais; comme ceux représentés en 31a, 31b, 31c, ces harnais étant commandés par l'in- termédiaire de cordons 33a, 33b, 33c, passant sur des rouleaux   34a,   34b, 34c tous ces éléments étant actionnés depuis un moteur 35 d'une manière qui ne se- ra pas décrite en détail, étant parfaitement connue en soi.

   Des fils de tra- me fournis depuis des cannettes 36 montées sur un révolver 37, constituent les trames 110 pour le pas 90, lequel est à son tour constitué par deux comp- tes de fils de chaîne 90a (le compte supérieur de la fig. 2) et 90b (le compte inférieure de la fig 2).ces chaînes se dirigeant depuis l'ensouple 22, sur les rouleaux-guides 24, 25 autour de rails 89 à travers les lices des harnais 31a, 31b respectivement, à travers le peigne du battant 27 et, après avoir été transformées en un tissu 38, passent autour   d'un   rouleau déflecteur 111 d'un rouleau d'appel denté 26 et un rouleau déflecteur 112, vers le rouleau à tis- eu 23. 



     Comme   montré dans les figs. 7 et 8, deux coulisses ou guides 41,   141,   dans lesquelles coulissent respectivement les glissières 43, 143, sont fixés au bâti 21 près des extrémités de sa poitrinière 40. L'extrémité avant de la glissière 43 porte un support 45 en forme de T, aux deux bras horizon- taux duquel sont fixées les extrémités de deux ressorts de contraction 46, 47, dont les autres extrémités sont ancrées à des chevilles 48,49 faisant sail- lie sur les coulisses   41.   Des ressorts analogues   146-147   sont fixés à une pla- que d'ancrage 145 portée par l'extrémité avant de la coulisse 143, et à des chevilles 148,149 faisant saillie sur la coulisse 141, Les ressorts 46,47   146,   147   sollicitent   les glissières 43,

  143 en tendant à les déplacer vers l'ar- rière depuis la position montrée dans le   dessin. ,   
Les deux coulisses étant identiques, une   seule,   (celle de gauche, 43, 'en considérant les figs. 1 et 3) sera décrite en détail. La coulisse pré- senté sur la face inférieure de son extrémité avant une série de dents de scie 50 qui coopèrent avec un cliquet ou des roues 51, ce dernier étant arti- culé à la coulisse   41   en 52. Une tige verticale 54, guidée à coulissement dans un manchon 53 fixé au bâti 21 est alignée avec l'extrémité arrière du 

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 cliquet 51, tandis que son extrémité inférieure est articulée au.levier 55 mon- té à pivotement dans le bâti 21 à l'aide d'un tourillon 56.

   Un ressort 57, ancré au bâti 21 en 32, tend à maintenir   l'extrémité   de droite (en considé- rant les figs. 2-7)du levier 55, et donc la tige 54, dans une position relevée dans laquelle l'extrémité supérieure de cette tige bute contre le   cliquet   51, maintenant ainsi positivement ce dernier en prise avec une paire de dents 50; après que la glissière 3 aura été amenée à la position représentée, contre l'action des ressorts 46, 47, de la manière décrite   ci-après.   



   La tige 54 et son pendant, la tige 154 associée à la glissière de droite 143, sont appelées à être abaissées périodiquement contre l'action des ressorts 57,157 au moyen de cames ou excentriques 61, 161, montés sur un ar- bre commun 60, ces cames coopérant.respectivement avec des leviers 55,155. 



  L'arbre 60 est entraîné au moyen d'un cylindre ou d'une poulie 64 fixée à cet arbre par une vis de serrage 65 et sur laquelle s'enroule une extrémité d'un fil métallique ou cordon 66 lequel est ancré à la vis 65 Ce fil passe sur un rouleau-guide 67 et un rouleau-guide 58 et est fixé à un levier de lève spé- cial 130 actionné par la ratière 29. Le ressort de torsion 59, enroulé autour de l'arbre 60 et fixé à celui-ci en 62, est ancré au bâti 21 en 63 et tend à ramener les cames 61,   1 61,   à la position de la figo 2, après que ces cames ont été écartées de cette position par l'action du fil 66 et amenées à occuper la position de la fig. 7. 



   Les extrémités postérieures des deux coulisses 43 143 sont cou- plées transversalement par deux rails parallèles 68, 69 qui, ensemble avec ces coulisses,forment un chariotà va-et-vient , désigné généralement par 75.Le rail intérieur ou postérieur, c'est-à-dire 69, porte une barre à fers 70, mon- trée clairement dans la fig. 8. Chaque glissière porte en outre à son extré- mité postérieure un amortisseur ou taquet 71, 171 respectivement, ces taquets formant des butées pour deux platines 72, 172 montées sur la face antérieure du battant à proximité des deux extrémités de son peigne La position de ces taquets par rapport à leurs glissières est réglable à l'aide de vis 73 traver- sant des fentes 74. 



   En considérant les figs.   4,   5 et 6, on voit, à l'extrémité arriè- re du métier 20, deux montants 81, 181 qui forment un prolongement du bâti 21. 



  Ces montants supportent un rouleau d'appel 83, un rouleau presseur 84 coopérant avec le premier, une plaque-guide 85 et un rouleau déflecteur 86 ainsi que deux consoles 82, 182 dans lesquelles sont montés à rotation deux autres rou- leaux 76,77. La plaque-guide 85 est munie d'ouvertures 87 (fig.2) que traver- sent les fils respectifs 90c qui représentent la chaîne de poil servant à for- mer les brides.

   Les fils 90c, lesquels peuvent être un peu plus épais que la chaîne de fond 90a, 90b et qui sont fourrais par des canettes ou analogues pré- vus séparément, non montrées, pénètrent entre le rouleau d'appel 83 et le rou- leau presseur 84, passent autour des rouleaux 76 et 77, qui les obligent d'ef- fectuer un court trajet horizontal pendant lequel ils traversent les oeillets de cavaliers individuels 78 en califourchon sur une lame 79, et, après avoir contourné le rouleau 86 et les rails de guidage 89, pénètrent dans les lices des harnais 31c. Ces fils font donc partie du pas 90 mentionné ci-dessus. 



   Les cavaliers 78 et la lame 79, qui s'étendent transversalement aux consoles 82, 182, forment un dispositif casse-fil automatique pour   la,   chaîne de poil, la disposition étant telle qu'en cas de rupture d'un fil 90c, le contact entre cette lame et le cavalier correspondant 78 provoque l'ar- rêt du moteur 35, comme il est   -connu   en soi. 



   Sur l'arbre 91 du rouleau d'appel 83 est monté un pignon 92 en- grenant avec un autre pignon 93 monté sur un tourillon 94. Une plaque 95, montée à rotation libre sur le tourillon 94, porte un cliquet 96 articulé à cette plaque en 97. Ce cliquet coopère avec un rochet 98 fixé au tourillon 94 de façon à être solidaire du pignon 93, ce cliquet étant maintenu en prise dans le rochet par un ressort 99 ancré à la plaque 95. L'extrémité du rou- leau 83, opposée au pignon 92 est entourée par les mâchoires d'un frein 80 articulé au bâti 21 en 88 et qui agit sur le rouleau 83 par friction en vue d'empêcher son emballement et de maintenir les fils 90c sous une certaine ten- sion. 

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   Une tringle coudée 100, dont une extrémité est fixée par un écrou 103 au bras central de la console 45 en T, est fixée d'autre part, d'une maniè- re réglable, à la plaque 95,à   l'aide     d'un   boulon 101 pénétrant dans une fente 102   Comme   montré clairement dans la fig. 5, le déplacement en avant de la glissière 43 (résultat du déplacement vers la gauche de la tringle 100, en con- sidérant cette figure) fera basculer la plaque 95 dans le sens des aiguilles d'une montre (sens horlogique) autour du tourillon 94, imprimant ainsi un mou- vemant analogue au rochet 98 et au pignon 93, ceci ayant pour effet une rota- tion dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (sens antihorlogi- que) du pignon 92, lequel correspond à un mouvement horlogique du rouleau 83, en considérant les figs.2 et 6. 



   La barre à fers ou à crochets 70 porte une série de fers 105 pré- sentant chacun une tige 106 munie de deux orifices que traversent les boulons de fixation 107 qui retiennent les fers 105 sur la barre 70. Chaque fer pré- sente en outre un bec 108 situé dans le plan de la tige 106, ainsi qu'une par- tie 109 en forme de nervure, perpendiculaire à ce plan. La direction généra- le de ces fers coïncide avec la direction du va-et-vient du chariot 75, les becs 108 étant alignés avec les fils respectifs 90c de telle manière que l'ex- trémité,extérieure du bec   refoule   le fil latéralement en l'obligeant de péné- trer dans l'évidement 104, derrière le bec, dès que ce dernier a dépassé le fil, le tout   comme   il sera décrit plus amplement ci-après.

   Lors du retrait (mouvement en avant) des fers, ces becs, en relevant les fils, forment des bri- des qui, à la suite d'un appel ultérieur du tissu, se dégagent en glissant des fers lors de l'intervention suivante (mouvement en arrière) de la barre à fers, les nervures 109 empêchant les brides de glisser sur les tiges 106.. 



   Le mécanisme selon l'invention fonctionne comme   suit-.   



   On supposera que, après la formation du pas 90 et l'insertion de la trame 110 à l'aide de la navette (non montrée) le battant 27 vient d'arriver dans sa position avancée (verticale) indiquée en pointillé dans la   fig..2,   Ce déplacement du battant amène les plaques 72,172 à frapper respectivement les taquets   71,   171 ce qui déplace légèrement le chariot 75 vers l'avant et dégage momentanément les loquets, 51, par exemple, des dents-50 par exemple formées sur les glissières 43,143. Toutefois, vu la présence des tringles 54, 154, ces loquets restent dans la position de la fig. 2, après quoi le battant retourne à sa position indiquée en traits pleins dans cette figure. 



  Ce cycle constitue donc une opération de tissage habituelle, au cours de la- quelle un fil de trame est envoyé à travers ] 'espace formé par les chaînes relevées et abaissées, lesquelles   comprennent--la   chaîne de fond 90a, 90b, ain- si que la chaîne de poil 90c. 



   Lors d'un cycle 'de fonctionnement ultérieur, les deux harnais 31b, 31c occupent leurs positions relevées, tandis que le harnais 31a est abaissé cette phase étant montrée dans la fig. 7 On remarquera que le harnais 31 c est relevé à une hauteur plus grande que le harnais 31b ceci étant dû au fait que les cordons 33c sont fixés à leurs leviers de lève 30 en un point plus ' levé que les cordons 33b   (fig.3)o   Il en résulte que la chaîne de poil 90c ar- cive dans le pas 90 sous un angle plus rapide que les fils supérieurs de la chaîne de fond, lesquels'consistent ici en les fils 90b. 



   Peu avant que le battant 27 n'atteigne à nouveau sa position ver- ticale, le levier de lève spécial 130 aura basculé vers la gauche (fig. 3) tendant ainsi le cordon 66 et'obligeant l'arbre 60, ainsi que les cames 61, 161, à tourner dans le sens   antihorlogique   (figs. 2 et 7 Les leviers 55, 155 et les tringles verticales 54, 154 occupent désormais la position de la fig. 7, c'est-à-dire une position légèrement plus basse que dans la fig. 2. 



  Lorsque les plaques 72 172 frappent à nouveau les taquets 71, 171, les lo- quets, 51 par exemple, se dégagent et viennent occuper par gravité la posi- tion en pointillé, fig. 7, dans laquelle ils reposent sur les extrémités supé- rieures des tiges 54,154 respectivement. Désormais, à mesure que le battant recule, le chariot 75 le suit dans son basculement vers l'arrière, vu l'ac- tion des ressorts 46, 146 et 47,   147.   La position la plus reculée du battant 27, ainsi que celle des taquets 71, 171 et des fers 105, est indiquée en poin- tillé dans la fig. 7 On remarquera que la partie descendante des taquets 

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 est alors, en contact avec les plaques 72,172, mais en un point situé plus bas, ce qui empêche les fers 105 de s'avancer trop fortement vers le peigne. 



  Ceci maintient les becs de ces fers à une distance de sécurité par rapport aux fils de chaîne de fond 90b, évitant ainsi toute détérioration du corps du tissu. Lorsque les crochets 105 atteignent la position la plus reculée, leurs becs inclinés 108 devient latéralement et glissent au-delà des chaînes de poil respectifs 90c, lesquelles s'engagent dans les évidements   104   des fers. 



   Lorsque le battant se déplace à nouveau vers l'avant, il pousse devant lui le chariot 75, dont les fers 105, ayant saisi les fils respectifs 
90c, relèvent ceux-ci pour former des brides, comme montré clairement dans la fig   7.   Entretemps le levier de lève 130 étant revenu à sa position normale, le cordon 66 a été relâché et le ressort de torsion 59 a ramené les cames 61, 161, à la position de la fig 2 Donc, lorsque le chariot 75 arrive dans sa position la -plus avancée, les ressorts 57 amènent les tringles   54,   154 à repous- ser les cliquets 51 par exemple pour les engager dans les dents de leurs Élis- sières respectives   43,     143,   de sorte que le chariot 75 sera retenu dans cette position pendant le ou les cycles de fonctionnement- suivants,

   au cours desquels les brides précédemment formées   .seront   ferment ancrées dans le corps du tis su 38 Lors du mouvement en arrière suivant du chariot 75, les nervures 109 des tiges des fers 105 empêchent les brides engagées de glisser jusqu'aux ti- ges, et les brides se détachent en glissant des becs 108, pour se dégager des fers. 



   Les opérations qui viennent d'être décrites seront mieux comprises en considérant le diagramme de réglage de la fig 17 Dans cette figure, le premier graphique représente le mouvement de la came 61, lequel se produit par exemple tous les quatre cycles; le   deuxième¯graphique   représente le va-et-vient   du battant 27, qui se produit à chaque cycle ; letroisième graphique représen-   te le va-et-vient du chariot 75; et les graphiques restants représentent res- pectivement le mouvement des harnais 31a, 31b et 31c. On remarquera qu'une modification de la position des harnais survient juste avant que le battant 27 n'atteigne sa position avancée extrême; il n'a pas été tenu compte de ces renversements dans la fig. 7, afin d'éviter la confusion. 



   Lorsque le chariot 75 suit la première fois le battant 27 lors du basculement en arrière de   celui-ci,   la tringle 100 se déplace dans un sens tel que le cliquet 96 glisse sur un certain nombre de dents du rochet 98, ce nom- bre étant variable par une modification de la position du boulon 101 dans la fente 102. Lors du mouvement de rappel (en avant) du chariot, au .cours duquel se forment les brides, la tringle 100 se retire et fait tourner la plaque 95 dans un sens tel que le cliquet 96 déplace les éléments 98,93, 92, 83 d'un angle déterminé par le nombre de dents de rochets préalablement'sautés,   impri-   nant ainsi le relâchement voulu aux' fils 90c pendant le mouvement du chariot 
75 au cours duquel se forment les brides.

   L'appel du fil de chaîne de poil pendant la période où les brides ne se forment pas est assuré par le mouvement du rouleau d'appel' 26 qui tend les chaînes de poil 90c. Le cliquet 96 glisse simplement sur les dents de rochet 98 et ne s'oppose pas à l'appel des chaînes de poil. La quantité de ce relâchement doit être réglée selon la longueur - voulue des brides, celle-ci étant à son tour réglable en modifiant la position des taquets 71,171 sur les glissières 43,   143.   On conçoit également que le nombre de brides d'une rangée peut être modifié par l'omission de certains fils 90c, tandis que l'espacement des rangées peut être réglé par une chaîne de ratière qui détermine la fréquence d'actionmeent du levier de lève 130. 



   Dans la variante selon les figs. 9 et 10, les harnais 31a, 31b et 
31c sont commandés d'une manière quelque peu différente de celle décrite ci- dessus. Les harnais 31a et 31b sont suspendus sur des courroies 133 passant sur des rouleaux 134, et sont relevés et abaissés alternativement à l'aide des cames 113a 113b commandées par un arbre à cames 114 et coopérant avec des leviers 115a, 115b, auxquels sont reliées les extrémités inférieures de ces harnais. Les leviers 115a, 115b sont   articulés   au bâti 21 en 116. Le bat- tara 27 exécute un va-et-vient de la manière habituelle sous l'effet d'une ar- ticulation convenable indiquée en 117 et située excentriquement sur le pignon 

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   118   commandé par un pignon 119, le rapport de transmission entre ces deux pi- gnons étant 1:2. 



   Le troisième harnais 31c, est réuni par son cordon 33c à un bras   o scillant   120 fixé à un arbre oscillant   121,   ce dernier exécutant ses oscilla- tions en synchronisme avec le mouvement des harnais 31a, 31b sous l'action d'une tringle de 'commande 122 qui relie positivement une manivelle 123 calée sur l'arbre 114 à un bras court 124 partant de l'arbre oscillant 121 Com- me on le voit, la tringle 122 est reliée aux éléments 123,124, par des joints universels qui assurent un déplacement libre d'un nombre de degrés d'angle voulu. Un contrepoids convenable 125 est attaché à l'extrémité inférieure du harnais 31c, pour assurer le rappel de celui-ci à sa position inférieure   ex-     trême.   



   La construction des figs. 9 et 10 fonctionne d'une manière analo- gue à celle des figs. 1¯8 et ne nécessite donc pas d'explications plus détail- lées. 



   Il convient de noter que le mécanisme à brides décrit ci-dessus est agencé de telle façon que les fers ou crochets se déplacent suivant un angle relativement petit par rapport à la chaîne de poil, ce qui permet de réaliser les opérations décrites ci-dessus au cours d'un simple va-et-vient de la barre à fers. Par contre, dans les métiers antérieurs, on appliquait des angles proches de 90 , de sorte que le mode de fonctionnement efficace dé- crit ici était irréalisable. 



   Cependant, il est parfois nécessaire de former des brides   telle-.   ment courtes que les fers 105 doivent occuper une position proche de la ligne du tissu, c'est-à-dire de la ligne où les fils 90a, 90b et 90c convergent, dans lequel cas un fer s'avançant horizontalement vers les fils de chaîne de poil 90c (fig. 7) risque de saisir un ou plusieurs fils de chaîne de fond adjacents, par exemple 90b, ce qui aurait pour effet un entraînement de ces derniers fils,   d' où   enchevêtrement et éventuellement rupture ou soupure de la chaîne. La dis- position destinée à éliminer ce risque est représentée dans les figs. 11 à 16. 



   Ces figures représentent un métier 20' généralement identique au métier 20 des figs. 1   à 8,   les éléments correspondants étant désignés par les mêmes références. Les rouleaux 34a, 34b et 34c sont montés sur des arbres 204, 304 montés à rotation dans deux profilés 206, 207; supportés eux-mêmes sur les prolongements bifurqués 208, 308, du bâti 21. Deux barres de support plates 211 311, qui partent vers le bas depuis le profilé ou la poutre 207, sont fixées d'une manière réglable à celle-ci par des vis 213, 313 ,traversant des fentes 214,314. Deux barres de support analogues, mais orientées vers le haut 215, 315, quelque peu moins longues que les précédentes sont fixées d'une manière réglable à la poitrinière 40 à l'aide de vis 217, 317 traversant des fentes 218, 318.

   Chaque paire de barres 211, 215 et 311,315 supporte une des deux tringles-guides inclinées 219, 319 sur lesquelles sont enfilés des manchons- guides respectifs 221, 321, ces tringles étant articulées aux barres postérieu- res 211, 311 par des chevilles 223, 323 et, aux barres antérieures 215, 315, par des chevilles 225,325. 



   La barre à fers 70, laquelle porte les fers 105 qui y sont fixés par les vis 107, est elle-même fixée à la barre transversale 69 du chariot 75 par des boulons à collier 274 qui traversent des fentes verticales 275, ce qui permet un déplacement vertical de la barre à fers sous la   commande   des manchons 221,   321,   auxquels elle est fixée par l'intermédiaire de bielles 224, 324 et de vis 226, 326, les extrémités supérieuresde ces bielles étant bifurquées et montées à califourchon sur des pattes   227,     327   formées sur la face inférieure des manchons, et auxquelles ces bielles sont articulées par des boulons 228,328. 



   Il ressort de la fig. 15 que les tringles-guides 219,319 sont presque parallèles aux chaînes de poil 90c lorsque celles-ci occupent leur position la plus élevée. La suspension de la barre à fers 70 sur les manchons 221, 321 et le jeu vertical rendu possible par les boulons 274 et les fentes 275, ont pour effet que, lors du mouvement en avant du chariot'. la barre à fers remonte suivant un plan incliné parallèle à ces tringles-guides, jusqu'à ce 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 que les fers 105, dont les traj ectoires intersectent les fils 90c sous un 
 EMI8.1 
  !t'èÍ3+i41J."-angle, saisissent ±lflB.ii%Bz'aprés vuoi .1é+battàt S'7/'@a''ëàscù-' .?z lant dans le sens   horlogique   vers la position   montrée   en pointillé dans la fig.

   12, s'appuie sur les taquets, 71 par exemple et ramène le chariot à sa position normale, en substance comme décrit ci-dessus. La fig. 15 montre éga- lement la manière dont une très petite bride peut être formée sur chaque fer 105 lors du mouvement de retour du   chariot,   cependant que le point où le fer (en pointillé) agit sur le fil 90c est situé à une bonne hauteur au-dessus de la ligne de tissu ou la ligne de convergence, et que l'écartement entre les fils 90c et 90b offre une garantie suffisante contre un entraînement acciden- tel de la chaîne de fond par les fers. 



   Les divers réglages nécessaires pour les différents formats de bri- des peuvent être réalisés d'une manière très simple. Pour modifier l'angle des tringles-guides 219, 319, on relève ou on abaisse soit les barres antérieu- res 215, 315, soit les barres postérieures 211, 311, ou les deux, selon le cas. 



  La longueur de la course exécutée par le chariot 75 peut être modifiée en re- lâchant les vis, 73 par exemple, et en déplaçant les taquets, 71 par exemple, vers l'avant ou vers l'arrière sur les glissières   43,     143.   Il existe également une possibilité de réglage dans un plan transversal à celui du mouvement du chariot, par le fait que chacune des bielles 224, 324 consiste en deux parties boulonnées l'une à l'autre, comme montré dans les dessins. 



   Un exemple des fers 105 portés par la barre à fers 70 est montré à plus grande échelle dans les figs. 18,19 et 20. Chaque fer comporte une tige 106 munie d'orifices 107 pour le passage de boulons de montage, un bec 108 étant situé dans le plan de la tige 106, tandis qu'une partie 109 en for- me de nervure est orientée perpendiculairement à ce   plan-Ces   fers sont disposés sous un angle par rapport au sens de déplacement ae -La barre à fers 70, de sor- te que les nervures 109 forment des guides pour les fils appelés à être enga- gés par les becs 109 des fers voisins. 



   REVENDICATIONS. 



   1.- Procédé pour produire des brides en cours de tissage, caracté- risé en ce que, lors du tissage d'un étoffe depuis un compte de fils de chai ne parallèles qui forme le pas pour recevoir la trame, certaines chaînes sont inclinées par rapport aux autres chaînes pendant certaines phases de la forma- tion du pas, après quoi un jeu de fers exécute un va-et-vient par rapport au sens général des chaînes inclinées, de façon à saisir les chaînes inclinées et de les relever pour former 'des brides.

Claims (1)

  1. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les chaînes inclinées précitées sont maintenues sous une tension sensiblement cons- tante en leur imprimant un mouvement d'appel tout en les relevant pour former des brides.
    3. - Métier pour former des brides en cours de tissage, par le procédé selon'les revendications 1 et 2, dans lequel le pas des chaînes est for- mé par des harnais synchronisés avec un battant oscillant, caractérisé par un chariot exécutant un va-et-vient'dans le sens général dans lequel s'étendent les chaînes, ce chariot étant normalement immobilisé dans une position inacti- ve, dans laquelle une série de fers portés par ce chariot sont incapables de saisir un fil de chaîne quelconque, ce chariot se déplaçant à intervalles dé- terminés, en un simple va-et-vient synchronisé avec les oscillations du battant de manière à permettre aux fers de saisir et d'entraîner certaines chaînes a- lignées respectivement avec ces fers, et qui, à ce moment, sont écartées des autres chaînes par l'action des harnais.
    @ 4. - Métier selon la revendication 3, caractérisé en ce que le cha- riot est sollicité élastiquement vers les harnais, et donc dans le sens de l'en- gagement de ces fers sur les chaînes, ce chariot étant maintenu normalement dans la position inactive par un dispositif de retenue dont il est libéré pério- diquement sous le contrôle d'un mécanisme de réglage. <Desc/Clms Page number 9>
    5. - Métier selon la--revendication 4, caractérisé en ce que le mé- canisme de réglage conditionne le chariot en vue de son dégagement du'disposi- tif de retenue, la libération du chariot depuis la position inactive étant as- surée par un dispositif d'actionnement agissant indépendamment du mécanisme de réglage.
    6. - Métier selon la revendication 5, caractérisé en ce que le cha- riot est muni d'un élément en saillie qui coopère avec un verrou maintenu nor- malement en prise à friction avec l'éLément en saillie, mais libéré de cette prise à la suite d'un déplacement périodique limité du chariot sous l'action du dispositif d'actionnement, ce dernier déplacement s'effectuant contre l'ac tion d'une force élastique agissant sur le chariot, le dégagement complet de ce verrou de l'élément saillant étant empêché par une butée située à proximité de ce verrou, jusqu'à ce que cette butée soit retirée par le mécanisme de ré- glage.
    7. - Métier selon les revendications 5 et 6, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement constitue un élément du battant.
    8. - Métier selon la revendication 7, caractérisé en ce que le bat- tant heurte un amortisseur s'avançant en saillie réglable depuis le chariot.
    9. - Métier selon la revendication 8, dans lequel le battant oscil- le autour d'un pivot, caractérisé en ce que l'amortisseur porte contre le bat- tant pendant toute la durée du mouvement du chariot par l'intermédiaire d'une surface de contact généralement perpendiculaire à la direction du va-et-vient du chariot et sensiblement parallèle au battant lorsque ce dernier s'appuie contre cet amortisseur au moment où le chariot occupe sa position inactive.
    10.- Métier selon les revendications 6 à 9, caractérisé en ce que l'élément en saillie fait partie d'un jeu de dents de scie prévus sur un or- gane du chariot.
    11 Métier selon la revendication 10, caractérisé en ce que les dents de scie sont formées sur la face inférieure d'une glissière mobile dans une coulisse fixée au bâti du métier.
    12. - Métier selon les revendications 4 à 11, caractérisé en ce que.le mécanisme de réglage comporte une chaîne de.-ratière.
    13.- Métier selon les revendications 3 à 12, caractérisé par un mécanisme d'appel ou d'avancement accouplé au chariot et prévu pour imprimer un mouvement d'appel aux fils de chaîne saisis par les fers pendant le mouve- ment de relèvement de brides effectué par le chariot.
    14. - Métier selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'am plitude du mouvement d'appel est proportionnelle à la course du chariot et-est - @ réglable de façon que les chaînes saisies par les fers soient maintenues sous une tension sensiblement constante.
    15. - Métier selon la revendication 14, caractérisé en ce que le mouvement d'appel comprend un rouleau entraîné depuis le chariot par l'inter- médiaire d'un mécanisme à cliquet et à rochet, ce cliquet se déplaçant indé- pendamment du rochet pendant le mouvement des fers vers les chaînes, mais se déplaçant solidairement avec ce rochet pendant le mouvement de retour de ce chariot.
    16. - Métier selon les revendications 3 à 15, caractérisé en ce que les fers sont montés sur une barre à fers orientée perpendiculairement au sens du va-et-vient du chariot 17. - Métier selon la revendication 16, caractérisé en ce que la barre à fers est accouplée au chariot en vue de son entraînement positif dans le sens du va-et-vient de celui-ci, mais peut se déplacer librement dans un sens essentiellement perpendiculaire à celui de ce va-et-vient, la position des fers étant contrôlée par un dispositif de guidage qui détermine le mouve- ment de la-barre à fers dans un plan incliné par rapport au plan du va-et- vient du chariot.
    18. - Métier selon la revendication 17, caractérisé en ce que le <Desc/Clms Page number 10> dispositif de guidage comporte une ou plusieurs tringles et un manchon cou- lissant sur chacune de ces tringles, chaque manchon étant relié par une biel- le à la barre à fers.
    19.- Métier selon la revendication 18, caractérisé en ce que la ou les tringles sont approximativement parallèles à la direction des fils pou- vant être saisis par les fers, lorsque ces fils occupent la position dans la- quelle ils sont appelés à être ainsi saisis .
    20.- Métier selon les revendications 18 et 19, caractérisé en ce que l'inclinaison de la tringle ou des tringles est réglable.
    21.- Métier selon les revendications 3 à 20, caractérisé en ce que chaque fer comporte une tige à une extrémité et est muni à l'autre extré- mité d'un bec dont l'extrémité libre forme unangle avec le corps du fer, et en ce qu'une nervure, solidaire du corps du fer, est orientée perpendiculai- rement au plan du crochet.
    22. - Métier selon la revendication 21, caractérisé en ce que la nervure de chaque fer se confond avec le corps du fer et s'étend entre le bec et la tige de ce fer.
    23.- Métier selon les revendications 21 et 22, caractérisé en ce que le bec comporte une pointe orientée vers l'arrière et latéralement et qui détermine une dépouille dans le corps du fer, cette dépouille étant appelée à recevoir et à retenir un fil saisi par la pointe.
    24.- Métier selon les revendications 3 à 23, caractérisé en ce que les fers sont montés sur une barre à fers orientée perpendiculairement au sens du va-et-vient du chariot.
    25.- Métier selon la revendication 24, caractérisé en ce que les fers sont montés sur la barre à fers suivant un angle aigu par rapport au sens du va-et-vient du chariot. en annexe :12 dessins.
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