BE493654A - Gaine protectrice ou chape d'usure pour semelles de chaussures et autres similaires - Google Patents

Description

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   GAINE PROTECTRICE OU CHAPE D'USURE POUR SEMELLES DE CHAUSSURES 
ET AUTRES SIMILAIRES. 



   Nombre de protecteurs ont été proposés, jusqu'à présent, pour la protection des semelles de chaussures, pantoufles etc., parmi lesquels il peut être cités : les clous à tête et les plaquettes métalliques clouées dans   les semelles ; patins en cuir et en caoutchouc fixés d'une manière quelcon-   que : collage ou clouage sur la semelle. 



   Ces différents protecteurs présentent tous des défauts ou incon- vénients qui leur sont propres ou communs. Les clous et les plaquettes métal- liques clouées détériorent le cuir des semelles, rendent la marche bruyante; les patins en cuir et en caoutchouc, s'ils sont cloués, entraînent également la détérioration rapide de la semelle. D'autre part le placement de ces pro- tecteurs doit, pour être convenablement fait, être exécuté par une main d'oeu- vre qualifiée et par conséquent, coûteuse. 



   La présente invention est relative à une gaine protectrice ou chape d'usure, d'une fabrication économique, et pouvant être mise en place par chacun, sans aucune difficulté, elle présente, en outre, le grand avanta- ge de ne provoquer aucune détérioration de la semelle qu'elle protège. 



   Elle se compose, en principe, d'une base, en caoutchouc naturel ou synthétique ou en cuir, affectant la forme d'une semelle normale et munie sur son pourtour, sauf le long de sa partie arrière qui se termine en sifflet, d'un rebord formant trépointe, exécuté d'une pièce avec sa base en   caoutchouc   
Dans le cas où la base de la gaine est en cuir, elle peut rece- voir un rebord en caoutchouc, solidarisé avec elle par un procédé quelconque. 



  Dans un bourrelet creux, faisant corps avec le rebord et situé à la naissance de la trépointe, peut être inserré un fil métallique,un cordon ou lacet tex- tile qui permet le serrage de la gaîne après son placement, les extrémités de cet élément de serrage pouvant être, après serrage, immobilisées d'une ma- nière quelconque, par exemple,par un clou ou une agrafe enfoncé dans le bord supérieur de la semelle de la chaussure. 



   La surface intérieure de la base, ainsi que celle du rebord, peut être enduite d'un adhésif approprié permettant de fixer la gaine ou la chape 

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 par collage sur la semelle qu'elle doit protéger. La face de la gaine ou chape destinée à être en contact avec le sol peut être lisse ou garnie de tous reliefs, nervures, rainures, quadrillages, susceptibles d'augmenter son adhérenceo De même le rebord 2 et la trépointe 3 peuvent recevoir des reliefs quelconques. 



   Cette gaine protectrice ou chape d'usure est conçue de ma- nière qu'elle emboîte la semelle à protéger, que son rebord entoure et re- couvre le bord de la semelle et que la trépointe terminant son rebord vienne s'appliquer sur le bord supérieur de la semelle et contre la tige de la chaussure de manière à assurer une étanchéité parfaite, d'une part, entre la semelle et la tige et, d'autre part, entre la semelle et sa chape. 



   Deux formes d'exécution, données à titre d'exemple non limi- tatif, sont représentées aux dessins annexés dans lesquels : 
La figure 1 est une coupe en élévation d'une semelle garnie d'une gaine protectrice. 



   La figure 2 est une vue longitudinale de la semelle de la figure 1. 



   La figure 3 est une vue en plan d'une gaine, protectrice. 



   La figure   4   est une vue perspective partielle et latérale d'une base en cuir. 



   La gaine protectrice ou chape d'usure 1, exécutée en caout- chouc naturel ou synthétique, munie de son rebord 2 se terminant par la trépointe 3,emboîte la semelle 4 à protéger et entoure et recouvre le bord latéral 5 ainsi que le bord supérieur de cette dernière de manière que la trépointe 3 vienne s'engager contre la tige 7 ou dans l'espace compris entre cette dernière et le bord supérieur 6 de la semelle 4. 



   Le rebord 2 et la trépointe 3 intéressent le pourtour de la gaine 1, sauf, cependant son extrémité arrière 12 se terminant en sifflet et destinée à être fixée sous le pont formé entre la semelle et le talon de la chaussure (voir figo2)o 
La face active 11 de la gaine, destinée à entrer en contact avec le sol, peut être garnie de reliefs destinés à augmenter son adhérence sur le sol. La face interne 10, de la gaine et la face intérieure du rebord 2 et de la trépointe 3 sont enduites d'un adhésif approprié, tel que, par exemple, l'adhésif couramment utilisé dans la fabrication des pastilles en caoutchouc destinées à la réparation des chambres à air.

   Avant placement de la gaine protectrice les surfaces externes de la semelle à protéger sont rendues rugueuses par tous moyens usuels et connus, de manière à présenter une excellente surface d'accrochage pour l'adhésif garnissant la dite gaine. 



   La fixation et le serrage de la gaine protectrice peuvent être renforcés par un fil métallique, un cordon ou lacet textile 8, inserré dans un bourrelet creux 9, faisant corps avec le rebord 2 et situé à la naissance de la trépointe 3. Cet élément de serrage, convenablement tendu, assure le maintien de la gaine sur le rebord de la semelle et ses extrémités 8' et 8" peuvent être immobilisées par un clou ou une agrafe planté dans le rebord supérieur de la semelleo 
Dans une autre forme d'exécution, constituant une variante de celle représentée par les figures 1 à 3, le rebord 2 et la trépointe 3 au lieu d'être venus d'une seule pièce avec la base de la gaine 1, forment dans le cas où la base est exécutée en cuir,un ensemble en caoutchouc rapporté sur la dite base et solidarisé avec elle par tout procédé connu et usuel.

   La figure 4 est une vue latérale d'une base en cuir munie d'encoches ou de per-   çages   13 dans lesquels sera refoulé durant sa vulcanisation, le caoutchouc dont est composé le rebord et la trépointe. 



   D'autres variantes d'exécution, notamment en ce qui concerne, les matières utilisées, les méthodes de solidarisation de la base de la gai- ne avec son rebord, sont possibles sans sortir ni du cadre, ni de la portée 

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 de la présente inventiono 
Revendications. 



   1) Gaine protectrice ou chape d'usure pour semelles de chaus- sures et autres similaires caractérisée par le fait qu'elle se compose d' une base en caoutchouc naturel ou synthétique ou en cuir affectant la forme d'une semelle et munie sur son pourtour, sauf le long de sa partie arrière qui se termine en sifflet, d'un rebord formant trépointe, de manière à pou- voir emboiter la semelle à protéger.

Claims (1)

1. 2) Gaine protectrice suivant la revendication 1, caractérisée en ce que son rebord se terminant en trépointe est muni d'un bourrelet creux destiné à recevoir un élément de serrage pouvant être immobilisé sur la se- melle à protégero 3) Gaine protectrice suivant les revendications 1 et 2, carac- térisée par le fait que le dit rebord muni de sa trépointe est exécuté d'une pièce avec la gaine.

   4) Gaine protectrice suivant les revendications 1 et 2, carac- résisée par le fait que le dit rebord muni de sa trépointe est exécuté en caoutchouc et rapporté sur une base en cuir et solidarisé avec cette dernièze par tout moyen connu et usuelo 5) Gaine protectrice suivant les revendications 1 à 4 caracté- risée par le fait que les faces intérieures de sa base et de son rebord sont enduites d'un adhésif favorisant sa fixation sur la semelle à protéger.

   6) Gaine protectrice, suivant les revendications précédentes caractérisée en ce que sa face active destinée à venir en contact avec le sol est pourvue, de reliefs, nervures, rainures, quadrillages, etc., quelconques.

   7) Gaine protectrice suivant les revendications 1 à 6 caracté- risée par le fait que son rebord ainsi que la trépointe, peut recevoir des reliefs quelconqueso 8) Gaine protectrice ou chape d'usure pour semelles de chaussu- res et similaires, conçu et réalisé en substance comme.décrit et revendiqué et comme représenté aux dessins annexés.