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PROCEDE ET APPAREIL POUR L'ABATTAGE DE CHARBON OU D'AUTRES MINERAUX .
On a proposé des procédés pour l'abattage du charbon dans les- quels on pratique dans le front de taille des saignées .de havage, des trous de mine, et .. à l'aide de jets d'eau fins sortant'de tuyères a une pression de 30 kg/cm2, par exemple. Ces tuyères sont prévues à l'extrémité d'un tube dirigé à la main par un opérateur, et le recul est absorbé par un mandrin du tube, prévu à l'extrémité antérieure de celui-ci, et enfoncé dans le mur, ou par fixation du tube à un étai.
Ces procédés qui ont été proposés depuis plusieurs dizaines d'années, n'ont pu être adoptés pratiquement.Les' causes de l'aptitude défectueuse résident dans la nécessité de l'installation de tuyauteries hydrauliques à haute pression dans la taille, et dans l'impossi- bilité de l'utilisation d'une pression suffisamment élevée pour la taille de saignées d'une profondeur appréciable. Pour ce dernier motif, on a éga- lement proposé de faire pénétrer dans ces procédés connus les tuyères pro- gressivement dans la saignée ou dans les trous de mine du front de taille.
Un autre inconvénient de ces procédés connus provient de la grande consom- mation en eau sous pression, due à la pression trop faible et de la gêne qui en résulte.
Suivant la présente invention, on évite ces inconvénients par déplacement continu ou discontinu, le long du front de taille d'une machi- ne d'abattage équipée d'une pompe à haute pression, (notamment d'une pompe à huile) et sur laquelle prennasfe appui une ou plusieurs.tuyères de coupe.
Il devient ainsi inutile d'installer dans la taille une tuyauterie hydrauli- que à haute pression et, surtout, il devient possible d'utiliser des pressions quelconques, par exemple de 100 à 300 kg/cm étant donné que le recul est absorbé sans difficulté par la machine d'abattage elle-même à laquelle on donne, à cet effet, un poids approprié, et/ou qui peut se guider ou s'appuyer contre l'appareil d'extraction, le soutènement (par exemple les étais) ou le remblai, de la manière connue pour les machines d'abattage o- pérant avec des outils d'abattage purement mécaniques (telles que les ha-
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veuses, raboteuses).
La machine d'abattage suivant l'invention peut être essentiel- lement constituée par un chariot ou un traîneau sur lequel est montée une pompe à haute pression avec une ou plusieurs tuyères. Dans cet agencement, il est nécessaire de veiller à ce que les tuyères puissent s'appuyer vers l'arrière contre la machine, de façon qu'elles soient maintenues dans leur position de fonctionnement. Il est avantageux de monter une ou plusieurs tuyères de coupe sur la machine de façon qu'on puisse régler leur orienta- tion dans un plan vertical et/ou dans un plan horizontal, de préférence à l'aide d'une rotule. D'autre part, et dans de nombreux cas, on monte les tuyères et leur support dans une glissière verticale de fagon qu'il soit possible de les régler en hauteur et de les immobiliser dans toutes les positions.
Pour obtenir une saignée de havage ondulée ou sinueuse, on peut également prévoir un dispositif de commande par lequel les tuyères de coupe sont positivement animées d'un mouvement d'élévation et d'abaissement dans leur glissière au cours de la progression de la machine d'abattage le long du front de taille.
On peut, d'une manière connue en soi, monter deux ou plusieurs tuyères superposées avec des intervalles, pour produire simultanément plu- sieurs saignées de havage à des niveaux différents. Si le charbon est rous- si au niveau du toit, il convient de pratiquer au moins une saignée de ha- vage à proximité du toit. Dans certains cas il est avantageux de superposer plusieurs tuyères à jets fins très rapprochées les unes des autres, pour l'obtention d'une unique saignée de havage. Eventuellement, ces tuyères peuvent alors être réunies en un ensemble (tête à tuyères).
D'autre part, pour pratiquer une saignée on peut prévoir deux ou plusieurs tuyères (ou groupes de tuyères) étagées en profondeur, montées à la suite les unes des autres, mais au même niveau.' Le bac de sortie de la première tuyère (ou du premier groupe) peut être très rapproché du front de taille, tandis que les autres tuyères (ou groupes) pénètrent de plus en plus profondément dans la saignée de havage. Ce dernier procédé est particulièrement indiqué pour l'abattage d'un charbon ou de minéraux durs, ou encore pour l'obten- tion de saignées de profondeur relativement importante.
Dans les tailles d'abattage dont la longueur n'est pas exces- sive et avec un fluide hydraulique d'une pression appropriée, il est pos- sible de monter sur la machine d'abattage un réservoir à huile ou un autre fluide d'une capacité telle, que le contenu suffise au moins pour une cour- se d'abattage de cette machine. On peut alors procéder au remplissage à l'aide d'un réservoir plus grand, installé dans la galerie. liais il est également possible d'installer dans la taille une tuyauterie à basse pres- sion pour l'adduction du fluide hydraulique, cette tuyauterie étant alors raccordée en permanence à la tubulure d'aspiration de la pompe, ou compor- tant de place en place des raccords pour le remplissage du réservoir monté sur la machine d'abattage.
Dans de nombreux cas, il est avantageux d'utili- ser une machine d'abattage équipée à la fois de tuyères de coupe et d'ou- tils d'abattage mécaniques (couteaux de rabotage, chaînes de havage, barres de havage, etc... ) Les tuyères peuvent alors être placées avant ou après les outils d'abattage. Lorsqu'elles sont placées à la suite des outils, on peut les agencer de telle manière que le bloc de charbon sous-havé ou dé- coupé par un cadre soit divisé en morceaux se prêtant au chargement. Rien ne s'oppose alors à la combinaison de la machine d'abattage avec un extrac- teur transversal monté à la suite, à la manière des haveuses-chargeuses.
Dans un autre mode de réalisation de l'objet de l'invention, on peut agencer les tuyères de coupe de telle manière qu'elles assurent le sous-havage ou l'établissement de saignées pour un ou plusieurs panneaux d'abattage, pendant que les outils mécaniques opèrent dans un autre pan- neau d'abattage. Cette manière d'opérer facilite le travail des outils mé- caniques d'abattage. Pour les machines d'abattage exclusivement équipées d'outils mécaniques, on a déjà proposé de sous-caver le panneau voisin du panneau en voie d'abattage.
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Lorsqu'on utilise une haveuse, on peut prévoir à l'extrémité libre du bras ou de la barre de havage une ou plusieurs tuyères de coupe, produisant un jet dirigé vers le haut en vue du dépouillement du panneau sous- cave. A cet effet, on a jusqu'ici utilisé des bras ou des barres'. de havage spéciaux, ou des bras de havage coudés.
Tous les dispositifs précédemment décrits, en l'espèce les tuyères agencées et constituées de la manière indiquée, peuvent être égale- ment utilisés sur des machines d'abattage qui comportent par ailleurs des outils d'abattage mécaniquesd'un genre quelconque.
L'invention présente l'avantage de permettre l'application de la taille hydraulique sur presque toutes les machines connues, équipées d'ou tils d'abattage mécaniques, sans qu'il soit nécessaire d'en modifier considé- rablement la constitution (raboteuses, râcloirs d'abattage, haveuses, etc..)
La consommation d'huile est tellement faible que l'économie du procédé est assurée et qu'il n'en résulte aucune gêne pour le personnel de la taille. Par ailleurs, l'huile injectée sous pression retient avanta- geusement la poussière de charbon.
La pompe à haute pression peut être d'une construction connue quelconque. En général, il suffit d'utiliser une pompe à étage unique, mais dans certains cas, il peut être indiqué d'utiliser une pompe à deux ou plusieurs étages, par exemple lorsque le charbon est relativement dur et lorsqu'il faut appliquer des pressions de coupe plus élevées.
Quelques modes de réalisation de l'objet de l'invention ont été représentés sur le dessin annexé à titre d'exemple. Dans le mode de réali- sation que montrent les figures 1 et 2, le bâti 1 de la machine d'abattage, en forme de traîneau, porte une pompe à haute pression 2 avec un réservoir 3, à laquelle est raccordée une tuyère de coupe 4., dont le dos s'appuie con- tre la machine. Le jet de fluide à haute pression, sortant de cette tuyère, pratique dans le front de taille 6 une saignée de havage 5, pendant que la machine est déplacée le long du front de taille, par un câble 7 et des treuils 8, tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre. La machine elle-même s'appuie à l'arrière contre des étais 9.
Ensuite, le charbon sous-cavé peut être abattu de la manière connue, à l'aide du marteau piqueur ou de la pioche, pour être amené sur le transporteur de taille 10, qui le charge sur le trans- porteur de galerie 11 ou dans les wagonnets.
Dans l'exemple représenté, la taille comporte une tuyauterie à l'huile de basse pression 12, partant d'une tuyauterie 13 de la galerie, ou d'un réservoir de grande capacité. Sur cette tuyauterie sont prévus de pla- ce en place des raccords de remplissage 14, auxquels on peut raccorder les réservoirs 3 de la pompe 2, munis à cet effet d'un robinet de remplissage 15.
Les figures 3 à 6 montrent un autre mode de réalisation de l'objet de l'invention. Sur un châssis de guidage 16, rigidement relié à la machine,sont montées deux ou plusieurs tuyères 4 réglables en hauteur, qui sont raccordées la pompe 2 par des tuyaux souples métalliques de faible longueur 17. Ainsi que l'indique la figure 3 on peut obtenir de cette maniè- re deux ou plusieurs saignées de havage, parallèles entre elles, ou formant un angle entre elles.
Ainsi que le montrent les figures 4 à 6, les tuyères 4 peuvent être montées à rotule, et disposées entre des mâchoires de serrage 18 de conformation appropriée, dont l'ensemble constitue un bloc de coulissement.
Le serrage et le desserrage sont effectués par la manoeuvre d'une came 20, munie à cet effet d'un levier 19. Pour le maintien des tuyères de coupe au niveau désiré, on fait passer des broches 21 dans les mâchoires de ser- rage 18 et le châssis de guidage 16.
L'agencement d'un dispositif de commande approprié, produi- sant un mouvement deva-et-vient continu des tuyères dans le sens de la hauteur, au cours du' déplacement de la machine d'abattage le long du front
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de taille, permet de donner à la saignée de havage une forme ondulée ou si- nueuse, telle que le montrent en pointillé les figures 7 et 8. Bien entendu il est également possible de pratiquer complémentairement une ou plusieurs saignées de havage rectilignes.
La figure 9 montre schématiquement l'application de l'invention au cas d'un gisement abrupt. Pour l'agencement et le guidage des tuyères, on peut alors utiliser l'un quelconque des modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 8.
Le mode de réalisation indiqué par les figures 10 et 11 compor- te une haveuse 22 équipée d'un bras à chaîne de havage 23, qui taille de la manière connue la saignée de havage 24. Cette machine est complémentaire- ment équipée d'une pompe à haute pression 2 et d'un réservoir à huile 3. Les tuyères de coupe sont montées de la manière indiquée sur la figure 3 et pla- cées devant le bras de havage. La figure 10 montre que les jets de coupe sont orientés obliquement vers l' arrière. Mais il ressort de la figure 11 que les jets des tuyères peuvent également être orientés horizontalement ou obliquement vers le haut ou vers le bas.
Bien entendu,les tuyères de coupe peuvent être placées à la suite du bras à chaîne de havage, du châssis de havage ou de la barre de ha- vage.
Dans le mode de réalisation que montre la figure 12, l'extré- mité libre du bras de havage 23 porte une tuyère 4a., qui est raccordée à la pompe à haute pression 2 par un conduit 17a, incorporé au bras de hava- ge. Cette tuyère 4a est agencée de telle manière que le jet de coupe soit orienté vers le haut, et qu'il dépouille le panneau du front de taille sous-cavé par le bras de havage. La tuyère 4 peut produire complémentai- rement une saignée de havage 5, de préférence à proximité du toit.
Les figures 13 et 14 montrent la combinaison d'une raboteuse avec des tuyères de coupe suivant l'invention. Dans les deux modes de réa- lisation,la pompe à haute pression 2 est logée dans le porte-outils 25, c'est-à-dire dans le corps de la raboteuse, muni de couteaux de rabotage 25 et,éventuellement, de couteaux de front 27. Au corps sont fixés de ma- nière connue, et de part et d'autre, des bras en porte-à-faux 28, auxquels est fixé de câble 7 destiné au déplacement de la raboteuse. Ces bras 28, qui s'appuient vers l'arrière contre le transporteur de taille 10 (par exemple un transporteur à raclettes), sont munis de plans directeurs 29 s'élevant de la semelle jusqu'au transporteur 10, et sur lesquels le char- bon abattu glisse en direction du transporteur 10.
Dans le mode de réalisation que montre la figure 13 la partie centrale du porte-outils 25 est équipée d'une ou de plusieurs tuyères de coupe 4, agencées de telle manière qu'elles sous-cavent un ou plusieurs panneaux suivant le panneau à raboter, -ayant la largeur x.
Ainsi que l'indique également la figure 13, on peut monter sur les bras 28 des tuyères de coupe 4 b, 4 Sa 4 d prévues au même niveau, mais étagées à des profondeurs différentes.
La tuyère d b est disposée dans le plan du front de taille, tandis que les tuyères suivantes 4 c et 4 d pénètrent de plus en plus dans la saignée de havage. On peut substituer ces tuyères étagées 4b- 4d à la tuyère 4 que montre la figure 13, ou les combiner avec celle-ci. De plus, au lieu de prévoir des tuyères 4b, 4 c, 4 d isolées, on peut également uti- liser des groupes de tuyères superposées, pour obtenir ainsi une saignée de havage unique de plus grande largeur, ou plusieurs saignées séparées.
Ainsi que l'indique la figure 14, on peut également prévoir les tuyères de coupe 4 à l'endroit des couteaux de rabotage 26, pour ob- tenir un effet similaire à celui que produisent les tuyères 4 de la figure 13.
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La figure 15 montre l'abattage à l'aide d'un racloir 30,c'est- a-dire d'une henne de raclage comportant des couteaux 31 qui, lorsque le racloir est déplacé le long du front de taille à l'aide du câble 7, raclent une bande X de faible profondeur. Le charbon ainsi abattu est recueilli par la benne, qui est vidée à l'extrémité de la taille. La pompe à haute pression 2 est montée sur le dessus de la benne, et elle est raccordée à une ou plu- sieurs tuyères de coupe 4. Celles-ci pratiquent une ou plusieurs saignées de havage à la hauteur désirée.
Dans de nombreux cas, le mélange d'huile (ou d'un autre fluide hydraulique) et de débris de havage est expulsé de la saignée par la pres- sion du fluide hydraulique.Mais rien ne s'oppose à évacuer les débris de havage par d'autres moyens, si c'est nécessaire, notamment par des moyens mécaniques faisant suite aux tuyères de coups,
Au lieu d'être déplacée par dessables, la machine d'abattage suivant l'invention peut également comporter un dispositif de propulsion propre, par exemple des chenilles.
Il est indiqué, mais non pas nécessaire, dans tous les cas, que le déplacement de la machine d'abattage soit continu. Elle peut cepen- dant se déplacer d'une manière discontinue. Pendant les arrêts de la ma- chine, les tuyères déplaçables verticalement, horizontalement ou oblique- ment, interviennent alors pour tailler des saignées correspondantes.
REVENDICATIONS.
1) Procédé d'abattage du charbon ou d'autres minéraux, à l'ai- de de saignées de havage produites par des jets d'un fluide hydraulique sortant de tuyères de coupe, caractérisé en ce qu'une machine d'abattage, équipée d'une pompe à haute pression (notamment d'une pompe à huile), est déplacée d'une manière continue ou discontinue le long du front de taille, et comporte une ou plusieurs tuyères de coupe prenant appui sur la machine dans leur position de travail.
2) On utilise une pression hydraulique de 100 à 300 kg/cm2.
3) Le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé compor- te un ensemble formé par la pompe à haute pression, un réservoir pour le fluide hydraulique, et une ou plusieurs tuyères de coupe, montés sur un chariot ou un traîneau.
4) Le chariot ou le traîneau de la machine d'abattage compor- te des surfaces d'appui de grande longueur pour le guidage contre le sou- tènement ou le transporteur, par exemple.
5) Les tuyères, raccordées à la pompe par des tuyaux souples, sont réglables en hauteur et peuvent être immobilisées dans toutes les positions.
6) Les tuyères sont orientables dans un plan horizontal et/ou dans un plan vertical, de préférence à l'aide d'une rotule ou d'une arti- culation à cardan.
7) Pendant l'opération de coupe, une ou plusieurs tuyères sont déplacées verticalement, à l'aide d'un dispositif de commande, éventuelle- ment avec un mouvement de va-et-vient.
8) Le mouvement de va-et-vient positif des tuyères de coupe, au cours du déplacement de la machine d'abattage le long du front de taille a lieu de telle manière qu'il en résulte une ou plusieurs saignées ondulées ou sinueuses.
9) Au moins deux tuyères de coupe sont superposées sur une glissière commune et sont de préférence séparément réglables.
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PROCESS AND APPARATUS FOR SLAUGHING COAL OR OTHER MINERALS.
Methods have been proposed for the removal of coal in which cutting slits, blastholes, and the use of fine jets of water coming out of nozzles are practiced in the face. at a pressure of 30 kg / cm2, for example. These nozzles are provided at the end of a tube directed by hand by an operator, and the recoil is absorbed by a mandrel of the tube, provided at the front end thereof, and driven into the wall, or by fixing the tube to a stay.
These methods, which have been proposed for several decades, could not be practically adopted. The causes of the defective suitability lie in the necessity of installing high pressure hydraulic piping in the size, and in the Inability to use pressure high enough for the size of kerfs of appreciable depth. For this last reason, it has also been proposed to make the nozzles progressively penetrate into these known methods into the groove or into the blasting holes of the working face.
Another drawback of these known methods arises from the large consumption of pressurized water, due to the pressure which is too low and the inconvenience which results therefrom.
According to the present invention, these drawbacks are avoided by continuous or discontinuous movement, along the working face of a slaughtering machine equipped with a high pressure pump (in particular with an oil pump) and on which prennasfe support one or more.tuyères cutting.
It thus becomes unnecessary to install high pressure hydraulic piping in the waist and, above all, it becomes possible to use any pressures, for example from 100 to 300 kg / cm since the recoil is easily absorbed. by the felling machine itself to which an appropriate weight is given for this purpose, and / or which can be guided or lean against the extraction device, the support (for example the props) or backfill, in the manner known for felling machines operating with purely mechanical felling tools (such as ha-
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veuses, planers).
The slaughtering machine according to the invention can be essentially constituted by a carriage or a sled on which is mounted a high pressure pump with one or more nozzles. In this arrangement, it is necessary to ensure that the nozzles can bear back against the machine, so that they are maintained in their operating position. It is advantageous to mount one or more cutting nozzles on the machine so that their orientation can be adjusted in a vertical plane and / or in a horizontal plane, preferably by means of a ball joint. On the other hand, and in many cases, the nozzles and their support are mounted in a vertical slide so that it is possible to adjust them in height and to immobilize them in all positions.
To obtain a wavy or sinuous cutting kerf, it is also possible to provide a control device by which the cutting nozzles are positively driven by an upward and downward movement in their slideway during the progression of the machine. felling along the cutting front.
It is possible, in a manner known per se, to mount two or more nozzles superimposed with intervals, in order to simultaneously produce several cutting slits at different levels. If the charcoal is rutted at roof level, at least one cutout should be made near the roof. In some cases, it is advantageous to superimpose several fine jet nozzles very close to each other, in order to obtain a single cutting kerf. Optionally, these nozzles can then be combined into an assembly (nozzle head).
On the other hand, to practice a bleeding, it is possible to provide two or more nozzles (or groups of nozzles) stepped in depth, mounted one after the other, but at the same level. The outlet tank of the first nozzle (or of the first group) can be very close to the working face, while the other nozzles (or groups) penetrate more and more deeply into the cutting kerf. This latter process is particularly suitable for the blasting of coal or hard minerals, or for obtaining relatively deep slits.
In slaughter sizes of which the length is not excessive and with hydraulic fluid of suitable pressure, it is possible to mount on the slaughter machine a tank for oil or other fluid from the slaughterhouse. a capacity such that the contents are sufficient at least for one felling stroke of this machine. The filling can then be done using a larger tank, installed in the gallery. However, it is also possible to install low-pressure piping in the frame for the delivery of hydraulic fluid, this piping then being permanently connected to the suction pipe of the pump, or having space in it. place fittings for filling the tank mounted on the slaughtering machine.
In many cases, it is advantageous to use a logging machine equipped with both cutting nozzles and mechanical logging tools (planing knives, chopping chains, chopping bars, etc. ...) The nozzles can then be placed before or after the felling tools. When placed after the tools, they can be arranged in such a way that the block of coal under-hut or cut by a frame is divided into pieces suitable for loading. There is therefore nothing to prevent the combination of the felling machine with a transverse extractor mounted afterwards, in the manner of shear loaders.
In another embodiment of the object of the invention, the cutting nozzles can be arranged in such a way that they ensure the undercutting or the establishment of slits for one or more felling panels, while the power tools operate in another felling panel. This way of operating facilitates the work of mechanical felling tools. For slaughtering machines exclusively equipped with mechanical tools, it has already been proposed to undercut the panel adjacent to the panel being slaughtered.
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When using a chopper, one or more cutting nozzles can be provided at the free end of the arm or of the cutting bar, producing an upwardly directed jet for the stripping of the sub-cellar panel. For this purpose, arms or bars have hitherto been used. special cutting arms, or angled cutting arms.
All the devices previously described, in this case the nozzles arranged and constructed in the manner indicated, can also be used on slaughtering machines which furthermore include mechanical slaughtering tools of any kind.
The invention has the advantage of allowing the application of hydraulic pruning on almost all known machines, equipped with mechanical felling tools, without it being necessary to considerably modify their constitution (planers , slaughter scrapers, shearers, etc.)
The oil consumption is so low that the economy of the process is assured and there is no discomfort for the pruning staff. In addition, the oil injected under pressure advantageously retains carbon dust.
The high pressure pump can be of any known construction. Usually it is sufficient to use a single stage pump, but in some cases it may be appropriate to use a two or multiple stage pump, for example when the carbon is relatively hard and when pressures need to be applied. higher cutting.
Some embodiments of the object of the invention have been shown in the accompanying drawing by way of example. In the embodiment shown in Figures 1 and 2, the sled-shaped frame 1 of the slaughtering machine carries a high-pressure pump 2 with a tank 3, to which a cutting nozzle is connected. 4., with its back resting against the machine. The high-pressure fluid jet, coming out of this nozzle, practices in the cutting face 6 a cutting groove 5, while the machine is moved along the working face, by a cable 7 and winches 8, sometimes in one direction and sometimes the other. The machine itself is supported at the rear against 9 struts.
Subsequently, the undercavated coal can be knocked down in the known manner, using the jackhammer or pickaxe, to be fed onto the size conveyor 10, which loads it onto the gallery conveyor 11 or into the tunnel conveyor 11. wagons.
In the example shown, the size comprises a low pressure oil pipe 12, starting from a pipe 13 of the gallery, or from a large capacity tank. Filling connections 14 are provided on this piping, to which the reservoirs 3 of pump 2 can be connected, provided for this purpose with a filling valve 15.
Figures 3 to 6 show another embodiment of the object of the invention. On a guide frame 16, rigidly connected to the machine, are mounted two or more nozzles 4 adjustable in height, which are connected to the pump 2 by flexible metal pipes of short length 17. As shown in Figure 3 it is possible to in this way obtain two or more cutting grooves, parallel to each other, or forming an angle between them.
As shown in Figures 4 to 6, the nozzles 4 can be mounted with a ball joint, and arranged between clamping jaws 18 of suitable conformation, the assembly of which constitutes a sliding block.
Tightening and loosening are effected by operating a cam 20, provided for this purpose with a lever 19. To keep the cutting nozzles at the desired level, pins 21 are passed through the clamping jaws. 18 and the guide frame 16.
The arrangement of a suitable control device, producing a continuous back and forth movement of the nozzles in the direction of height, during the movement of the slaughtering machine along the front.
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of size, makes it possible to give the cutting kerf a wavy or sinuous shape, as shown in dotted lines in FIGS. 7 and 8. Of course, it is also possible to carry out one or more rectilinear kerf cuts in addition.
FIG. 9 schematically shows the application of the invention to the case of a steep bearing. For the arrangement and guidance of the nozzles, it is then possible to use any one of the embodiments shown in FIGS. 1 to 8.
The embodiment indicated by FIGS. 10 and 11 comprises a cutter 22 equipped with a cutting chain arm 23, which cuts the cutting groove 24 in the known manner. This machine is additionally equipped with a cutter. high pressure pump 2 and an oil tank 3. The cutting nozzles are mounted as shown in figure 3 and placed in front of the cutting arm. Figure 10 shows that the cutting jets are oriented obliquely backwards. But it emerges from Figure 11 that the jets of the nozzles can also be oriented horizontally or obliquely up or down.
Of course, the cutting nozzles can be placed after the cutting chain arm, the cutting frame or the cutting bar.
In the embodiment shown in FIG. 12, the free end of the cutting arm 23 carries a nozzle 4a., Which is connected to the high pressure pump 2 by a duct 17a, incorporated in the cutting arm. . This nozzle 4a is arranged in such a way that the cutting jet is oriented upwards, and that it strips the panel of the cutting face under-caved by the cutting arm. The nozzle 4 can additionally produce a cutting groove 5, preferably near the roof.
Figures 13 and 14 show the combination of a planer with cutting nozzles according to the invention. In both embodiments, the high pressure pump 2 is housed in the tool holder 25, that is to say in the body of the planer, provided with planing knives 25 and, optionally, knives. front 27. To the body are fixed in a known manner, and on either side, cantilever arms 28, to which is fixed a cable 7 intended for the movement of the planer. These arms 28, which bear rearwardly against the size transporter 10 (for example a scraper transporter), are provided with master planes 29 rising from the sole to the transporter 10, and on which the chariot - good shot slides in the direction of the transporter 10.
In the embodiment shown in figure 13, the central part of the tool holder 25 is equipped with one or more cutting nozzles 4, arranged in such a way that they undercut one or more panels following the panel to be planed. , -having the width x.
As also indicated in FIG. 13, cutting nozzles 4 b, 4 Sa 4 d provided at the same level, but stepped at different depths, can be mounted on the arms 28.
The nozzle d b is arranged in the plane of the working face, while the following nozzles 4 c and 4 d penetrate more and more into the cutting groove. These stepped nozzles 4b-4d can be substituted for the nozzle 4 shown in FIG. 13, or they can be combined with the latter. In addition, instead of providing isolated nozzles 4b, 4c, 4d, it is also possible to use groups of superimposed nozzles, thus obtaining a single cutting groove of greater width, or several separate grooves.
As shown in FIG. 14, it is also possible to provide the cutting nozzles 4 at the location of the planing knives 26, in order to obtain an effect similar to that produced by the nozzles 4 of FIG. 13.
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Figure 15 shows slaughtering with the aid of a scraper 30, that is to say a scraper henna having knives 31 which, when the scraper is moved along the cutting face to the using cable 7, scrape a shallow X band. The coal thus felled is collected by the bucket, which is emptied at the end of the waist. The high pressure pump 2 is mounted on the top of the bucket, and it is connected to one or more cutting nozzles 4. These make one or more cutting grooves at the desired height.
In many cases the mixture of oil (or other hydraulic fluid) and cutting debris is forced out of the kerf by the pressure of the hydraulic fluid, but there is nothing to prevent the cutting debris from being removed. by other means, if necessary, in particular by mechanical means following the blow nozzles,
Instead of being moved by desiccant, the felling machine according to the invention can also include its own propulsion device, for example caterpillars.
It is indicated, but not necessary, in all cases, that the movement of the slaughter machine be continuous. It can, however, move in a discontinuous manner. During stoppages of the machine, the vertically, horizontally or obliquely movable nozzles then intervene to cut corresponding slits.
CLAIMS.
1) Process for mining coal or other minerals, with the aid of cutting slits produced by jets of hydraulic fluid coming out of cutting nozzles, characterized in that a slaughtering machine, equipped with a high pressure pump (in particular an oil pump), is moved in a continuous or discontinuous manner along the working face, and comprises one or more cutting nozzles bearing on the machine in their position of work.
2) A hydraulic pressure of 100 to 300 kg / cm2 is used.
3) The device for implementing this method comprises an assembly formed by the high pressure pump, a reservoir for the hydraulic fluid, and one or more cutting nozzles, mounted on a carriage or a sled.
4) The trolley or sled of the felling machine has long bearing surfaces for guiding against the support or the conveyor, for example.
5) The nozzles, connected to the pump by flexible pipes, are adjustable in height and can be immobilized in any position.
6) The nozzles are orientable in a horizontal plane and / or in a vertical plane, preferably by means of a ball joint or a cardan joint.
7) During the cutting operation, one or more nozzles are moved vertically, by means of a control device, possibly with a reciprocating movement.
8) The positive reciprocating motion of the cutting nozzles during the movement of the slaughtering machine along the cutting face takes place in such a way that one or more wavy or sinuous slits results.
9) At least two cutting nozzles are superimposed on a common slide and are preferably separately adjustable.
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