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Perfectionnementsapportés au pelage ou épluchage des fruits et légumes.
La présente invention concerna la pelade ou épluchage des fruits et légumes et se rapporte particulièrement au traitement en masse de tels produits préalablement à la mise en boite, la @ mise en bocal, la congélation, la déshydratation, ou tout au- tre procédé de conservation.
On connaît déjà des machines pour l'épluchage et le vidage mécaniques de pommes, mais ces machines impliquent un traitement individuel de chaque pièCe, de sorte que leur débit est réduit.
De telles machines ne conviennent pas au traitement de fruits à chair molle tels que des prunes, que l'on mettait généralement à ce jour en boite ou en bocal avec leur peau. toutefois, l'aspect des prunes ou analogues de conserve, lors de leur enlèvement des récipients, est sensiblement amé-
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lioré par un pelade préalable. Récemment on a établi une
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méthode de palera par immersion du fruit dans une "lessive" (solution ea soute caustique) qui, bien qu'efficace dans de nombreuses variétés Ce 8 prunes, laisse P-5néralement la chair eu fruit à l'état mou et susceptible a décoloration par des transformations oxydât ives naturelles.
En 3 qui concerne l'épluchaae en masse a légumes, la traitement par "lessivp.e"re s':.st pasavéré Jusqu'à 9l'S"wt d'ap- plication universelle (par exemple, il ne permet pas d'enlever la peau filandreuse de la rhubarbe sans ramollir en même temps les tissusdans une mesure excessive); actuellement,
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li traitement en masse la 1-,eu-es (par exemple pormes de terre et carottes) en vue de l'épluchame est effectué habituellement par une opération combinée de r'àpape et de lavage sur des surfaces rotatives revêtues de carborundum ou autra matière
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abrasive, opération qui peut 'être précédée ou non d'un trer^.- page préalable dans une "lessive".
A ce propos, on a sup-p-éré de faire subir aux légumes un
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trait errant préalable en les soumettait l l'action de flarr'mes à re az de foyer chauds, dans le but d3 roussir les peaiu. et d.3 p0,er leur enlèvement plus facile lors des opérations Se lavage et de râpage subséquentes.
Bien que l'on ait remarqué que les peaux de certains
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fruits peuvent également étr3 détachées ju carbonisées ar un traitement analogue, d'autres considérations limitent l'appli- cation des dispositifs proposés, pour autant qu'il s'agisse du traitaient :le Fruits Et lérumes plue délicats.
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Plus particu1ièraM!1:, on a constaté que les peau., de Traits murs éclatent ot s; rétrécissent immédiat amsnt apr':s avoir Jté e.L'0s';S , une chaleur e.trf!tB; or, lorsque ceci ...;''}.3'.: c:,);'i:;, .J1Jt contact ultérieur avec les produits gazeux 'il. cj-r'-sti3j; ',3'J:; influencer défavorablement la chair
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e-posse du fruit. 'De plus, dans ces conditions, il est essentiel de liniter strictement le laps d3 taros pen'ant lequel les
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fruits sa trouvent dans zone de chaleur et d'éviter tout
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Touvem3nt ou agitation excessive c.a tels fruits.
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La présente invention est basée sur la découverte que,
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Pans certaines conditions, les fruits et les lcfp'Ur.1es pouvant 'être soumis ':
un traits'-".'nt préalable à. des terperaturas suf- :f1santes pour carboniser et désintégrer la peau, sans produire
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des effet.. indésirables sur la chair exposée, l'objet de l'in-
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vention consistant en une méthode perfectionnée r:c pelade ou d'ëpluchafa applicable au:% prunes, tomates, pochas, poires, à 1 a rhubarbe et à toutes les autres espèces de fruits et de 1 L: "Lt^.'. e S .
Selon l'invention, les fruits ou les lép-uries à éplucher en asse sont a^en.;s traverser un four Jlectriquo ou autre ins- talation tans laquelle la produit est snrli e tous las cotas à une chaleur rayonnants intense et ' une tenpératura outre 7 po et 11 OJ C, sans tr3 lui-nme exposé à l'action r pre- duits chauds de la combustion, la peau 2lsintép-ra par un tel t3'ai¯p"..: ¯.:3i.i'J! ...:c.¯: #:.¯"it3 e::.-3.:3 l-D.- s rayons r.".Cêi- ,:ÍqtH!8 ou autres.
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Dans les dessins annexes :
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i. 1 at nii3 ,:1 atior. lstr¯le l'un r".o3 'a.-ecution de 'i:i;;t3.latiJ.: 3 ra 1 te préalable . utiliser #nforrr.é- Tc.ellt 8. la présente 1n,e:ltion, tandis -lue, 7i. 1 et 3 sont :-e::::['actiV9!':':].,t une vus on pla'- 3t 'lle .:l,:wti. en bout du ae dispositif.
Lors la ie en oeuvre 'e 1'ime¯tior. : l'aide du dis- positif "9 craite".:nt préalable "scrs3n:J, le produit è traiter pst Llcj s"r uno courroie transporteuse sans fin A passant i."r :''3::' rouleaux B -ontuls dans un bâti approprié 2 et dont un '2:::: CJ# :....t¯'; l un moteur électrique D par l'intermédiaire #':##.: C! C.l!19 iî.
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Le brin supérieur ou actif de 1' courroie A traverse une aura sensiblement horizontale ', tandis o::. 1-: brin inférieur est puidé car d'autres rouleau.: G, cent un est monte ";'..11' des bras oscillants ajustables ou lestés, de façon à maintenir
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la tension voulue -" la courroie.
Une ci embre ce four I, qui e!"br6\Sse lo brir: actif ce la courroie A, est !"1uni'J i)1t,jrieur'!'1Jnt de moyens à chauffqre électrique, (le aS' n pouvoir soumettra le produit disposé sur la courroie à une intense chaleur rayonnante sur toutes ses faces, ainsi qu'à une température de 900 C par exemple,
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po:1' a.:t son psssae-e à travers la chambre I. A titre 'e varian- te, la ci. ambra du four peut être chauffée par tout autre moyen non électrique, qui permettrait de réaliser les condi- tions précitées, sans impliquer la nécessité d'exposer le produit à l'action des produits chauds de la combustion.
Il va de soi que l'on prévoit ces moyens appropriés pour amener le produit en vrac sur la courroie A et pour Jvacuer ce celle-ci le produit yant subi le traiteront par la chaleur, pour l'amener au dispositif charge de l'enlèvement ce la peau.
Il convient ce souliner que l'on peut utiliser des
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noyas autres qu'une courroie transporteuse aans fin, pour supporter le produit durant ce traite jnt préalable, et que 1 'on peut éventuellement prévoir des moyens pour assurer une agitation continue du produit lors de son passade par le four I, lequel ne présente pas nécessairement la forme re- présentée ici.
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Il a ét46anstaté qu'en soumettant le produit à une tempé- rature de traitement préalable comprise dans les limitas in- diquées ulus haut (cbat-à-dire 7 JO à 1.1000 C.) on obtient la d.-sint '9-ration voulue -le la peau, sans raaolisaenent exces- sif ce la chair 8vus-acente, la durée de chauffage nécessaire :; 'étant pas supérieure ;".an8 certains cas à 10-20 secondes,
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et généralem nt inférieure à 1 minute. On a constaté qu'après le traitement préalable à haute température, le produit non seulement ne se ramollit pas, mais au contraire, la surface exposée sous la peau détachée est ferme, et le produit pout être sou-is à une manipulation par des moyens mécaniques.
A la suite rie ce traitement préalable, la peau e chaque fruit ou légume traita est carbonisée ou étirée @e telle sorte qu'elle éclate dans tous les sens, atlas parties de cette peau qui ne se détachent pas lors eu déplacement du produit à travers le four I peuvent être rapidement et complètement en- levées par un traitement de surface ultérieur à action rela- tivement douce.
Cette deuxième partie du procédé (opération de pelade oroprement dite) peut 'âtre réalisée en faisant passer le pro- duit entre des rouleaux en caoutchouc ou dans un laveur à se- cousses ou un tambour rotatif, dont l'action abrasive s'exerce très légèrement. Dans le cas de fruits à peau molle (prunes, poches, tomates, et analopues), on a constaté qu'il suffisait de soumettre le produit à l'action de Jets d'eau à une pres- sion convenable; par exemple, le produit quittant le four I oeut 'être transféréun deuxième transporteur qui la déplace sous une série de tuyères constamment alimentées en eau.
Après épluclage de pommes et autres produits ayant une chair blanche ou claire, à l'aide du procédé selon l'invention, cette chair présente la caractéristique avantageuse consistant à conserver sa couleur orip-inale après exposition à l'air pendant des périodes relativement prolongées, ce qui indique @ue la température de surface élevée atteinte dan le four I a au -oins partiellement détruit les enzymes oxydativas qui, sans cela, provoquerai/ent une décoloration rapide de cette c air.