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" Perfectionnements aux armes à air comprimé au analogues "
La présente invention est relative à des perfectionnements aux armes à air comprimé, et en particulier aux armes du type dans lequel on prévoit un cylindre de compression destiné à coopérer avec un piston, au moyen duquel l'air est comprima dans le barillet derrière le projectile.
On a déjà proposé de construire des armes remportant un cylindre de compression, monté gênêra-
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lement derrière le barillet, dans lequel un piston, sous l'influence d'un ressort moteur., entraine de- vant lui de l'air, comprime ce dernier et le projet- te dans un bouchon formant joint du barillet sous le projectile. On a en outre proposé des armesà air comprimé comportant un cylindre de compression entourant le barillet et munies d'un piston auxiliai- re contes lequel le piston principal est projeta ainsi que le barillet, par l'action du ressort mo- teur.
Un tel barillet transmet au projectile sa propre accélération, qui s'ajoute à l'accéléra- tion du projectile causée par l'air comprimé.Les inconvénients de ces armes à air comprime déjà con- nues sont très importants en raison des vibrations de l'arme pendant le déplacement du barillet tout entier et par les secousses de ce dernier dans le sens avant, secousses qui tendent à abaisser la bouche de 1'arme, même si cette dernière est tenue fermement.
De plus, l'air comprimé ne produit pas le choc nécessaire,, du à la compression dans le barillet, dans lequel cet air est introduit par un certain nombre d'ouvertures,, disposées à la péri- phérie du bouchon du barillet, cette opération étant accomplie avec des remous perturbateurs et avec une réduction dans l'efficacité de l'arme en raison de l'espace mort aussi considérable,
Les inconvénients précités sont supprimés dans l'arme à air comprimé conforme à l'invention, grâce à plusieurs caractéristiques nouvelles fonda- mentales, consistant essentiellement à prévoir un
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passage divergent, en forme de buse, pour l'admis- sion de l'air comprimé provenant de la chambre de compression dans le barillet, sous le projectile,
à réaliser un dispositif d'alimentation en projec- tiles comportant un doigt en saillie par rapport à la platine du barillet, afin de pousser le projec- tile dans ce dernier aussi près que possible du point de départ, à monter librement l'extrémité arrière du barillet, à subdiviser le barillet en une partie antérieure fixe et une partie arrière mobile et finalement à prévoir un piston coulis- sant sur le barillet et adapté en vue de heurter contre la culasse. Par la combinaison de l'une quel- conque de ces caractéristiques fondamentales et, de préférence du plus grand nombre d'entre elles avec différents éléments de construction bien connus, on réalise une arme dont l'efficacité approche de celle des armes à feu ou carabines à balles de petit calibre.
D'autres avantages de la nouvelle arme ressortiront de la description ci-après des modes de réalisation préférés de l'arme à air comprimé qui réunit de manière appropriée les dispositions précitées.
Dans la nouvelle arme à air comprimé, la partie avant du barillet est en permanence fixe par rapport aux mires, de façon à assurer un tir parfaitement précis, tandis que la partie arrière du barillet est montée librement, même si elle est mobile, et est de préférence entourée par un cylin- dre de compression à piston annulaire qui coulisse sur le barillet et le soutient de cette façon en
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particulier lorsque le barillet est monté rigidement Nous la mire antérieure, seulement à la manière d'un pistolet.Les vibrations éventuelles de la partie arrière du barillet, au moment du tir, ne nuisent aucunement à la précision de ce dernier,
parce que la partie antérieure au-dessous de la mire antérieu- re est reliée rigidement à tout le système de l'arme et les forts chocs du piston sont reçus par la pla- tine et absorbés par un tampon élastique.Le tireur peut facilement résister aux chocs qui subsistent en tenant rigidement l'arme,, ces chocs lui rappelant ceux du recul des armes à feu.
Le libre montage de la partie arrière du barillet permet,en adaptant de manière appropriée la pointe du dispositif d'alimentation en projec- tiles, qui fait saillie par rapport au bouchon du barillet,de former un passage en forme de buse depuis le cylindre de compression jusqu'au barillet avec le minimum de jeu, en particulier lorsque la paroi du barillet est mince.L'air comprimé est amené sans aucun remous nuisible,de la chambre de compres- sion au barillet par l'intermédiaire d'un passage conique annulaire, progressivement divergent, et analogue à une buse. De cette manière on obtient un choc brusque et uniforme au-dessous ou derrière le projectile,ce choc s'étendant sur toute la sec- tion transversale du barillet.
Par la coopération d' une pièce d'étanchéité en cuir, placée sur la tête du piston, d'une part avec d'autre part un tampon élastique-par exemple une garniture en caoutchouc semi-rigide- Placés contre le fond du cylindre de
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compression, la totalité de l'air comprimé est éjec- tée comme dans l'action d'un soufflet, depuis la @ périphérie du,cylindre dans l'étroite ouverture d' admission du passage divergent et ainsi de suite dans le barillet.
Le barillet comporte des rayures analogues à celles d'une arme à feu et les projectiles sont poussés dans le barillet par la pointe du dispositif d'alimentation aussi prés que possible du point de départ'. La partie antérieure du barillet comporte,. soit à son extrémité antérieure, soit à ses extré- mités antérieure et postérieure, un filetage exter- ne par laquel elle est vissée rigidement dans l'arme et au moyen duquel on ajuste aussi exactement la section transversale la mieux appropriée du passage annulaire formé entre l'extrémité' arrière du barillet et la pointe du dispositif d'alimentation en pro- jectiles. Si le barillet est divisé en plusieurs parties, un accouplement analogue à celui à griffes est formé entre les parties avant et arrière.
En serrant ou dé'sserrant le barillet, il est possible de régler la section du passage de la manière requise et d'ajuster ainsi la vitesse du projectile à la bouche de l'arme à toute valeur requise depuis zéro jusqu'à un maximum. Le même résultat peut être obtenu en faisant tourner le dispositif d'alimentation en projectiles que l'on peut visser. Le montage à vis du barillet permet à ce dernier d'être remplacé fa- cilement par un nouveau barillet ou par un barillet d'un autre calibre avec changement simultané du maga-
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sin à projectiles qui est vissé dans la platine du barillet.
Comme dans ce cas, le barillet ne sert pas à bander le ressort moteur, mais est pratiquement monté dans un corps sur toute son étendue, il est possible d'utiliser des barillets en matériaux légers et pas très résistants, par exemple en al- liagesd'aluminium, même pour desarmes à air com- primé très puissantes et le barillet ne risque pas de se détériorer.On prévoit une échelle appropriée à l'extrémité avant du barillet, au moyen de la- quelle on peut régler la portée, en faisant tourner le barillet, sans qu'il soit nécessaire de changer la mire. La mire antérieure est de préférence montée dans un boitier à vis, en forme de chenal., qui permet un remplacement facile de la mire antérieure et empêche toute distorsion optique par les rayons solaires.
Un cylindre de compression entoure de préférence la partie arrière du barillet et est dis- posé coaxialement à ce dernier, de telle sorte que la longueur de l'arme est considérablement réduite.
Le cylindre est fermé par un bouchon de barillet dans lequel un tampon élastique, en caoutchouc semi- rigide, est introduit pour absorber et atténuer les chocs du piston. Le piston, fait en une seule pièce, coulisse dans le cylindre sur le barillet et est formé par un corps cylindrique dont la tête est de préférence êtanchéisée des deux cotés.Pour étanchéiser par rapport au cylindre, on place un manchon de cuir de l'extérieur sur la tête du piston et on le fixe au moyen d'une calotte d'acier emboîtée qui est serrée . par chaque choc du piston contre le bouchon du
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barillet.Pour étanchéiser par rapport au barillet, on introduit un disque de cuir à l'intérieur de la tte du piston, ce dique étant couvert par une ron- delle servant d'appui pour le ressort moteur ;
le piston ayant tendance à suivre le mouvement de ro- tation du ressort. On prévoit une bride à l'extré- mité du corps du piston, cette bride formant un deuxième dispositif de guidage pour le piston dans le cylindre aussi bien qu'un support pour le méca- nisme de détente, étant donné qu' il y a une butée pour rendre inopérant le mécanisme de chargement automatique le ressort moteur du piston, s'il n'est pas adapté en vue d'être bandé par traction directe, pouvant être bande par un mécanisme de levier qui peut être disposé de manière connue. Un levier d' armement, à deux bras, est monté sur un pivot au- -dessous du barillet et sa poignée, formée comme un silencieux, est placée à l'avant du barillet auquel elle est fixée par un collier flexible à auto- verrouillage.
Le mouvement d'armement est opéré' suivant une trajectoire courbe, depuis le barillet jusqu'à la culasse, de telle sorte que le tireur peut manipuler le levier facilement et rapidement, en particulier lorsque l'on emploie une crosse de pistolet comme: appui. Deux tringles sont articulées aux extrémités opérantes du levier, les extrémités libres des tringles tirant uniformément le piston jusqu'au point dans lequel un ergot du mécanisme de détente saute dans une gorge, formée derrière une bride sur le corps du piston.
Autrement,un levier d'armement à un seul
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bras peut être monté pivotant au-dessus de la bou- che du barillet, son extrémité libre étant assujettie par un cliquet au-dessus du bouchon du barillet. Le coté supérieur de ce levier représente la ligne de mire. Dons un passade formé à la base de ce levier est montée une tringle qui est en liaison avec le levier.
La tringle entoure par son extrémité opérante élargie le cylindre de compression et s'engage au moyen de deux pivots ou pattes latérales dans une rainure du liston.L'opération d'armement est réali- sée suivant un arc depuis le bouchon en remontant à la bouche du barillet, de telle sorte que les deux pattes tirent la bride du piston; de cette manière il ne peut se produire aucun coincement. Ce mode de réalisation permet de réduire encore la longueur
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de 1tarT.e, par exemple si l'on .> Jn s 1 é h. iDs une e ù.:
. =1 ayant la forme d'un pistolet, dans lequel les bivots
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à'encia.nchE min.t sont transférés itei<tiDé=;it4 ants- rieure du corps du piston au moyen de tringles. Grâce à cette disposition rese@rée, on peut soit maccour- cir considérablement la longueur de l'arme ou bien utiliser un report acteur bien plus long, qui est alors bien plus efficace et durable que ceux qu'il est actuelnement possible d'utiliser.
Le mécanisme de détente est constitué par la gâchette même, qui est chargée par un ressort, ,,on- té dans une enveloppe appropriée, et adaptée en vue de pénétrer dans une encoche formée dans un crochet cylindrique de sûreté disposé en vue de la commande des deux eûtes. Une tringle est en .liaison avec la
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gachette et son extrémité libre coulisse le long d'une pièce de,
guidée et coopère par sa face incli- née ou courbe'avec un crochet ou ergot qui s'accro- che derrière un épaulement formé sur le corps du piston.L'ergot est de préférence en contact avec la surface de guidage de la tige, par l'intermédiaire d'un galet.L'inclinaison ou courbure de la surface de guidage de la tringle peut facilement être dis- posée de façon à faire correspondre le fonctionne- mant de la gâchette 8. la force de traction requise.
Le mécanisme de détente peut en outre être complété par un organe de tension. En tirant sur la gâchette auxiliaire,, le mécanisme est tendu et en opérant une légère traction sur la gâchette même on pousse en avant une partie de l'organe de tension ce qui libère le crochet de sa liaison avec le corps du piston.Le crochet est formé par un levier supporté en son milieu, qui par son extrémité" libre passe autour du mécanisme de détente jusqu'à l'arrière et entoure un cran de sûreté cylindrique de type connu, adapté de manière à pouvoir être actionné des deux cotés.
Un magasin à projectiles est de préférence introduit dans une vis creuse par laquelle la crosse du pistolet est serrée sur la platine de l'arme.Le magasin se compose d'un tube comportant une fente longitudinale, à laquelle correspond dans la vis creuse une rainure de guidage de laquelle une série de courtes encoches se prolonge sur un coté,, ces encoches ayant une dimension égale à celle d'un
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projectile.
Un organe de poussée du projectile.
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ciaargé lJr""n"or.1. est .floDt,1 ccmlissc-nt ""J"l) 1 'tG- ce, cet organe ossèàê.nt une )C 1:,tr6 1a';,=wl :,-).i:,----¯1j saillie 3. tr8..\rGÎ.? une fnt3 ., -é.:.,?.. ¯ , 1:.11 1 tube, pour passer dans le. rainure de guidage do la vis creuse etdans les encoches courtes du tube, lors- qu'on fait tourner le magasin, la manière d'une fermeture à baïonnette.
Corme dispositif de sûreté empêchant sa chute, une goupille est introduite à le. base du magasin, cette goupille établissant éga- lement la liaison à la lanière d'une fermeture à baïonnette dans une cavitéde la vis creuse -riais en sens opposé,comparativement aux encoches cour- tes du magasin, de façon que,. lorsqu'un Dispositif de fermeture est fermé, l'autre soit ouvert.
Le magasin peut comporter un organe simple pour compter les projectiles; par exemple une bande flexible qui s'étend depuis 11 organe de poussée et est adaptée en vue d'être enroulée autour d'un disque monté sous le magasin et comportant une échelle sur sa face antérieure, pour indiquer le nombre de projectiles disponibles dans le magasin.
Lorsque le magasin a été introduit dans la. vis creuse et a été fixé dans celle-ci. 1(organe de poussée amené le projectile dans la platine du barillet d'où il est extrait uniquement par le dis- positif d'alimentation des projectiles, lors de cha- que mouvement de recul, causé par le dispositif d' armement . Le dispositif d'alimentation fait normale- ment saillie par sa pointe depuis la platine dans
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le barillet, afin de former un passage en forme de buse, destine à l'air comprimé; lors du fonctionne- ment il poussé chaque projectile dans la raie du barillet, aussi près que possible de son point de départ, là ou l'étanchéisation et le frottement sont les plus avantageux.
De cette manière le projectile est amené à sa vraie dimension et son frottement ini- tial dans le barillet est surmonté de telle sorte que, même en admettant la tolérance maximum pour les projectiles, la diffusion est forcément améliorée.
Le dispositif d'alimentation des projec- tiles est enfin équipé avec un dispositif de recul et de verrouillage spécial qui permet le chargement de l'arme et en même temps élimine tout chargement ultérieur lorsque l'on arme à nouveau l'arme déjà chargée ; il empêche en outre tout tir involontaire pendant l'opération d'armement. Dans ce but, le dis- positif d'alimentation est introduit dans un sup- port qui présente la forme d'un T renversé -, dans la branche transversale inférieure duquel deux tringles de guidage s.ont rigidement ancrées et portées sur un support rigide double, placé sous le barillet.
Une rainure ménagée à la partie inférieure du support, qui est de préférence, embouti en forme de W, est réservée au mécanisme de détente.Les tringles portent à leurs extrémités libres,qui sont soutenues par une pièce d'écartement du support rigide, des lan- suettes de fixation par lesquelles elles attaquent une bride du corps du piston. Des ressorts destinés au recul du dispositif d'alimentation sont vissés sur
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la tringle, ces ressort,-, étant fixés par l'une des extrémités aux tringles est reposant par leur autre extraite contre une saillie du support rigide. Un levier de verrouillage est fixé au support d'un coté, l'extrémité antérieure du levier étant pressée par un ressort vers un prolongement de levier d'arme lient.
L'extrémité arrière du levier de verrouillage com- porte de préférence un petit bras, destiné à assujet tir la gâchette et un crochet normal, destiné au support du dispositif d'alimentation et porte en outre un crochet chargé par ressort, destiné à ce support. Le fonctionnement du dispositif dépend de celui du levier d'armement.Lorsque ce damier est déplace',- son prolongement libère le levier de ver- rouillage chargé par ressort et l'extrémité arrière de ce dernier se dégage du support du dispositif d'alimentation en projectiles et permet son recul, afin d'engager le projectile. Le recul est opéré par des ressorts vissés sur les tringles de guidage.
Lorsque le piston est amené dans sa position finale, les languettes, montées aux extrémités des tringles de guidage, s'engagent derrière la bride prévue sur la partie cylindrique du piston et opèrent le mouvement en avant du dispositif d'alimentation avec le projectile. Pendant le retour du levier d'armement le prolongement précité de ce levier abaisse à nou- veau le levier latéral et amène sa butée rigide der- rière le support du dispositif d'alimentation des projectiles. Si le piston n'est pas complètement ramené à sa place, le support du dispositif d'ali- mentation
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retient le crochet cnargé par ressort dans une posi- tion qui empêche qu'un autre projectile soit engagé.
Lorsque le piston est complètement ramené dans sa position finale, un mouvement du levier d'armement ne peut pas produire un recul du dispositif d'ali- mentation des projectiles, par/ce qu'il est retenu par le piston qui actionne les languettes prévues aux extrémités des tringles de guidage'. Autrement, il est possible d'une manière très simple, de verrouiller également la gâchette pendant l'opéra- tion d'armement, si le levier de verrouillage li- bé'ré est soutenu par une saillie appropriée ou bras contre toute- partie désirée du mécanisme de détente, en particulier directement contre la gâchette elle- même.
Plusieurs exemples de réalisation de l'arme à air comprimé sont dé'crites ci-après, en se réfé- rant aux dessins annexés.
La figure 1 représente une coupe longitu- dïnale d'une arme courte, à air comprimé, ayant la forme d'un pistolet, dont les détails sont illustrés à la figure 2 avec des vues en coupe aux figures 3 à 5 et une modification apportée au.- recul du dispo- sitif d'alimentation en projectiles vu en coupe lon- gitudinale à la figure 6.Une arme à air comprimé de longueur moyenne, avec un levier d'armement pivotant en son centre sous le barillet, est représentée en coupe longitudinale à la figure 7. Une coupe simi- laire d'une autre arme à air comprimé, longue, et de son levier d'armement, au-dessus du barillet, est
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représente en détails à la figure 8, en élévation, tandis que les figures 9 et 10 montrent une vue par dessous et la figure 11 une vue en coupe.
Une arme à air comprimé,, destinée à tre armée par tirage direct,. est représentée en coupe longitudinale à la figure 12 et en élévation la figure 13,avec des coupes transversales aux figures 14 et 15. On voit des détails du mécanisme de détente, en coups lon- gitudinale aux figures 16 et 17.Les figures 18 et 19 représentent des coupes longitudinales d'une arme à air comprimé à barillet mobile et la figure 20 une coupe.
La figure 1 représente une armeair comprimé en forme de pistolet, aussitôt après un tir et avec les dispositifs de tension de la dé- tente de nouveau armés. Le barillet 1 est vissé axialement dans la paroi antérieure 3 du corps 4, au moyen d'un filetage extérieur, formé sur le col- lier 2 ; le corps sert aussi de cylindre de compres- sion vissé sur la platine 5 de l'arme. La platine est fixée sur la culasse par l'intermédiaire d'une vis creuse 7, adaptée en vue de loger un magasin.
Un piston 8 est monté coulissant sur le barillet dans le corps 4. La tte du piston servant simulta- nément de support pour l'extrémité libre du bar illet.
Un doigt du dispositif d'alimentation en projectiles 10 fait saillie par rapportà la platine 5.Un passage en forme de buse'11 est représenté en- tre le doigt du dispositif10 et l'extrémité du ba- rillet, en vue de l'admission dans ce dernier de 1' air comprimé provenant de la chambre de compression
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formée sous le piston 8,9. L'aire transversale du passage 11 peut être réglée en faisant tourner le barillet au moyen du collier 2, par rapport à la pa- roi antérieure 3 du corps 4.
De cette manière on réalise trois caractéristiques fondamentales, à savoir, le fait de monter libre l'extrémité' du barillet, de faire saillir le doigt du dispositif d'alimentation des projectiles dans cette extrémité du barillet et de former entre les deux un passage en forme de buse'.'
Un levier d'armement 12' est monté immédia- tement à Itarrière de la mire antérieure sur la pa- roi avant 3 du corps 4. L'extrémité du levier 12 est fixée sur la platine de l'arme près de la mire arrière au moyen du cliquet 13 charge par ressort.
Le c8té supérieur du levier 12 représente de cette manière la ligne de mire. Une tige 14 pivotant sur le levier, est montée dans le passage du cote in- férieur du levier, cette tige enserrant par son ex- trémité élargie 15 le corps 4 et reposant par ses deux pivots contre des contre-fiches 16.Les extré- mités opérantes de ces dernières sont guidées dans des encoches du corps 4 et viennent en prise avec un épaulement ou rainure formé sur le corps du piston 8. Pendant le mouvement ascendant du levier d'arme- ment, elles poussent la bride du piston, en surmon- tant la pression du ressort moteur 17, monté à son extrémité antérieure, contre la paroi avant 3 du corps 4 à son extrémité postérieure contre la tête 9 du piston 8.
Les mouvements de poussée continuent jus- qu'à ce qu'un crochet 19 saisisse par sa patte un
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collier 18 voisin de la tête du piston 8. La tête annulaire 9 du piston 8 est étanchéisée des deux cotés, par rapport au cylindre et au barillet. Un collier de cuir 20 est monté à l'extérieur et serré au moyen d'une calotte 21, étroitement ajustée et serrée en permanence par les chocs du piston contre la platine du barillet qui, afin de réduire les chocs,- comporte un tampon élastique 22 en caoutchouc semi-rigide. A l'intérieur de la tête 9 se trouve une bague en cuir, recouverte par une rondelle, contre laquelle porte un ressort moteur 17.
L'extré- mité libre du cliquet de déclenchement 19 passe à l'arrière, autour de la gâchette et vient en prise avec une encoche formée dans un dispositif de sûreté cylindrique 24. La gâchette 25 comporte un organe de tension 26 qui, lorsque la gâchette 25 a été action- née, est lancé par le ressort de tension contre le crochet de déclenchement 19, qui est libéré du col- lier 18 du piston, en faisant ainsi fonctionner l' arme.
Les projectiles sont extraits du magasin un à la fois, par le dispositif d'alimentation 10, à chaque mouvement de recul, ce magasin étant dis- posé' dans la vis creuse 7. Le dispositif d'alimenta- tion amène par sa pointe le projectile dans le baril- let. Ce dispositif 10 est vissé dans un support 27, monté rigide sur des tringles de guidage portées par un double support 29. Des ressorts 30 sont vissés sur les tringles 28 et fixés à l'une des extrémités, ces ressorts servant au mouvement de recul du dispo-
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sitif d'alimentation, l'autre extrémité du ressort repose contre une saillie du support 29'.
Les extré- mités libres des tringles portent des languettes 31, qui sont guidées dans des cavités du corps et engagent une bride formée à l'extrémité du piston 8. De l'un des cotés du support 29, sous la partie élargie ou prolongement 15 de la tige 14, un levier de verrouillage 32 est monté pivotant en son milieu.
Le prolongement de la tige 14 tend à amener le le- vier de verrouillage en prise avec le support 27 du dispositif d'alimentation 10. Un crochet 33, char- gé par ressort est articulé à l'extrémité du levier 32. Si le levier de verrouillage 12 est actionné le prolongement 15 de la tige 14 libère le levier 32, dont l'extrémité crochue se dégage du support 27 du dispositif d'alimentation et permet son mouvement de recul sous l'action des ressorts 30, afin de venir en prise avec un projectile. Le piston 8 presse avec son segment contre les languettes 31 de la trin- gle 26 et le dispositif d'alimentation est poussé en avant avec le projectile et les ressorts 30 montés sur les tringles 28 sont à nouveau tendus. Ce mou- vement se poursuit jusqu'à ce que le levier 32 vien- ne en prise avec le support 27 du dispositif d'ali- mentation 10.
Si le piston n'est pas complètement ramené à sa place et que l'engagement avec le levier 32 ne se fasse pas, le dispositif d'alimentation est retenu par le crochet articulé 33, dans une position qui empêche d'engager un autre projectile,
Une autre variante du recul du dispositif d'alimentation des projectiles dans un piston, que
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l'on peut utiliser pour le chargement de projectiles à la main, est représente à la figure 5. Dans ce cas, également,. le dispositif d'alimentation 10 du projectile est monté rigidement dans un socle 27 sur une tringle de guidage 28, chargée par res- sort et passant dans le support 29.
Il n'y a ce- pendant pas de levier d'armement, parce que l'arme est armée par une traction directe du barillet vers l'arrière. Pour cette raison le support 29 est fixé à la gâchette 25, au moyen d'un crochet duquel il est libéré après chaque tir, lorsque la gâchette est poussée en avant, jusqu'à ce que le crochet soit libéré du support 29.
De cette manière on per- met le mouvement de recul du socle et du dispositif d'alimentation dans une position qui est représen- tée en pointillés, position dans laquelle un pro- jectile peut être introduit à la main dans le baril- let après que ce dernier a été poussé en arrière, soit en tirant dessus ou en le poussant contre sa bouche, jusqu'à ce que la gâchette engage avec son crochet le support 29 et avec son doigt la tête 9 du piston et revienne à la position antérieure tout en tendant le ressort monté sur la tringle 28 pour un autre mouvement de recul.
La figure 7 montre un autre mode de réali- sation de l'arme à air comprimé,, prête à, tirer une cartouche. Le barillet est vissé dans le corps 34, sous la mire antérieure et aussi près du milieu de sa longueur. Le corps est formé autour de la partie libre du barillet à la manière d'un cylindre de com-
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pression, vissé sur la platine 5 de l'arme. Un pis- ton 8-9 est monte coulissant dans le cylindre, ledit piston étant disposé d'une manière analogue au pis- ton du pistolet décrit précédemnent. Il en est de même pour le dispositif d'alimentation en projectiles; 10 et du passage en forme de buse 11 entre sa pointe et le bout de la partie libre du barillet.
On pré- voit une échelle près de la bouche du barillet, afin de permettre le réglage de l'aire transversale du passage, cette échelle pouvant être placée en re- gard d'un index fixe ; la portée de l'armé peut être réglée de la manière requise, sans qu'il soit né'- cessaire de déplacer la mire postérieure.
Le levier d'armement 12 est monté sous le barillet sur un pivot dans un épanouissement 35 du corps 34, d'où il se prolonge sous le barillet jusqu'à l'extrémité avant et présente la forme d' une poignée 36, qui à l'avant du barillet est cons- tituée en silencieux. Le levier 12 est monté sur le barillet derrière la poignée 36, par l'intermé- diaire d'un collier élastique 37.
L'opération d'arme- ment est réalisée en faisant basculer le levier depuis la bouche du barillet en descendant vers la culasse.' Les tringles 39 sont fixées sur la partie épanouie opérante 38 du levier 12.Les bouts ou oreil- les des tringles 39 sont montés en vue de coulis- ser dans les fentes du cylindre 4 et de venir en prise avec la tête du piston 8 qu'ils tirent de ma- nière uniforme jusqu'à ce que le crochet 40 du mé- canisme de détente saute dans une cavité prévue der-
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rière la bride du piston. Une tige 41 passe à tra- vers le crochet,. cette tige étant fixée à une gâchet- te 42 et portant contre une surface de guidage 43.
La tige est adaptée en vue de retirer le crochet par son extrémité 44 inclinée ou recourbée de manière appropriée, pour le libérer desbrides du piston 8.
La gâchette elle-même est tirée en surmontant la pression d'un ressort fixe, lorsque le crochet cy- lindrique de sûreté 24, destiné à la commande des deux côtés permet cette action.
Le fonctionnement du dispositif dtalimen- tationdes projectiles 10 est également commandé par ressorts, montés sur les tringles de guidage 28 et par un levier de verrouillage 32 comportant un crochet de verrouillage 33, destiné au support 37, du dispositif d'alimentation 10. Le levier 32 porte également un bras 46 au moyen duquel uri axe 47, monté sur le mécanisme de détente 44 est verrouillé des que l'on déplace le levier d'armement 12. Par consé- quent l'arme ne peut pas être utilisée lorsque le levier 12 est actionné au moyen de sa poignée 36, placée à l'avant du barillet.
Le magasin est placé dans une vis creuse 7, servant à serrer la crosse du pistolet sur la platine 5 de l'arme. Le magasin consiste en un tube 51 avec une fente longitudinale se prolongeant sur un côté, en formant une série d'encoches courtes 52 d'une dimension égale à celle,des projectiles. Un doigt d'alimentation ou organe de poussée 53, chargé par ressort, s'engage au moyen de son oreille 54 dans
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des encoches tout comme dans une fermeture à baïon- nette,;-,Le tube 51 est de même muni d'un prolongement @ 55 à sa partie¯ inférieure qui fait saillie dans une cavité formée dans la vie creuse comme dans une fermeture à baïonnette, mais dans la- direction opposée.
Un ressort 56 part de l'organe de poussée ou doigt d'alimentation 53, et est enroulé sur un disque 57, comportant sur sa paroi antérieure une échelle 58, qui indique le nombre de projectiles existant dans le magasin'.
La figure 8 représente un autre mode de réalisation d'une arme à air comprimé du type long, cet arme étant prête pour le tir et ayant aon organe de tension de la détente en position de fonctionne- ment'. Les détails de l'arme sont représentes en coupe longitudinale et en profil aux figures 9 et 10 et en coupe à la figure 11. Le barillet est vissé dans le corps 48 sous la mire antérieure et dans sa partie intermédiaire renforcée 49, à laquelle le cylindre de compression 4 est vissé':
Ce dernier enserre la partie libre du barillet et son bouchon 5, qui à l'encontre du mode de réalisation précédent à ses faces de jonction con- formées d'après le piston mais sans tampon.
Le pis- ton 8,9 le dispositif d'alimentation, des projectiles 10 et le passage en forme de buse 11 sont en liaison entre eux comme dans l'exemple précédent. Directe- ment derrière la mire antérieure un levier 12 est fixe sur le corps 48 et fixé à son extrémité libre près de la mire arrière au moyen d'un crochet 13. Le
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coté supérieur du levier représente la ligne de visée'. Dans la rainure ménagée dans le coté infé- rieur du levier 12, une tige 14 est montée et fixée sur ce levier.
Sur sa partie opérante élargie ou prolongement 15, la tige 14 comporte deux oreilles qui sont guidées dans des cavités du cylindre 4 et viennent en prise avec un épaulement du piston 8 qui, lorsque se soulève le levier 12 pousse la bride en surmontant la pression du ressort moteur jusqutà ce qu'une griffe du cliquet de détente pénètre derrière un épaulèrent du piston 8 et porte contre sa bride. L'extrémité libre du cliquet 19 passe autour de la gâchette et se prolonge jusqu'au crochet de sûreté 24. La gâchette 25 comporte un organe de tension 26 disposé de manière connue.
Lorsqu'on tire sur la gâchette le frappeur de cette dernière est projeté par un ressort de tension con- tre le cliquet 19 qui libère le piston et fait fonctionner l'arme.
Le projectile suivant est amené du magasin par le dispositif d'alimentation 10 pendant le mouvement de recul avec le support 27 ; ce mouvement est causé par les ressorts 30, montés sur les tiges de guidage 28, qui sont disposées sur un support fixe 29. Cette action se produit pendant le mouvement de soulèvement du levier d'armement 12, dès que la tige 14 permet par son extrémité élargie au levier 32 de suivre la pression du ressort 30 de telle sorte que le support 27 du dispositif d'alimentation 10 à l'extrémité postérieure est libéré.
Le mouvement de sortie du dispositif d'alimentation 10 et la
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poussée du projectile dans le barillet sont réali- sés par le piston pendant son mouvement final en venant en prise avec les languettes 31 montées à l'extrémité des tringles 28, avec tension simulta- née des ressorts 30, jusqu'à ce que le support 27 engage à nouveau le levier de verrouillage 32 lors- qu'il est abaissé par le bout 15 de la tige 14. Si le levier 32 ne réussit pas à s'engager, le support est maintenu par le crochet de verrouillage 33 dans une position empêchant la distribution d'un nouveau projectile.
Les figures 12 et 13 montrent respective- ment en coupe longitudinale et en élévation la par- tie antérieure d'une arme à air comprimé, adaptée en vue d'être armée en tirant directement sur une poignée 60, fixée sur une cuvette 61, montée en vue d'opérer un mouvement de glissement sur le corps 62 .
Une tringle 64 est montée dans la cuvette sur des supports 63 et un doigt 65 est fixé à la tringle 64. Le doigt est commande' par un organe de détente qui coulisse sur un axe 67 au moyen de son extrémité fourchue: en portant contre l'axe, il attaque par sa surface inclinée une patte 68 du doigt 65, la patte étant de préférence munie d'un galet,, afin de réduire la- friction lorsque l'on tire la gâchette. Si la poignée 60 est déplacée vers la culasse, la tige 64 déplace une portée 69 guidée sur une paire de trin- gles de guidage 70. Le ressort moteur 61 porte à sa partie antérieure contre la portée 69 et à l'extrémi- tépostérieure conte la tête du piston 8.
Lorsqu'on déplace la portée 69, le ressort est comprimé jusqu'à
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ce qu'un doigt 65 saute dansune rainure dans le piston 8 derrière sa bride après quoi la. totalité du mécanisme d'armement revient en avant avec le piston armé. La patte 68 de la tringle 64 revient à nouveau en prise avec la surface de guidage incli- née de l'organe de détente 66.
Les figures 16 et 17 montrent d'autres variantes du mécanisme de détente, qui - pour sim- plifier - ont été représentées comme mécanismes de détente de pistolet dont l'un correspond à peu près au mécanisme de détente destiné à l'arme à air com- primé' de la figure 8, c'est-à-dire avec un doigt 40 à travers lequel passe une bielle 41, pivotant sur la gâchette 42. La biellette porte contre une surface 43 et,par sa face inclinée 44 dégage le doigt 40 du piston. L'autre mécanisme de détente opère de façon inverse. Une tige de poussée est introduite dans un doigt en fourche 40. Cette tige tourillonne sur la gâchette 42 et porte contre une surface coulissante 43. La patte formée sur la biel- lette 41 agit sur la face inclinée 44 du doigt 40, en libérant ce dernier du piston.
Les figures 18 et 19 montrent en coupe lon- gitudinale la partie centrale d'une arme à air com- primé comportant un barillet subdivisé. La partie antérieure 72 du barillet est vissée rigidement sur le corps à l'extrémité antérieure, sous la mire avant et à l'extrémité arrière dans la pièce 75. La partie arrière mobile 74 du barillet repose normalement contre la partie antérieure 72 par l'intermédiaire d'une ou plusieurs griffes 75 afin de permettre à,
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la partie antérieure de tourner lorsqu'on doit régler le passage de l'air. La partie 74 est montée libre- ment par le fait qu'elle est vissée de manière appro- priée dans une pièce de liaison 76 (vue en coupe de la figure 20) qui, est à son tour vissée dans le cy- lindre de compression 77.
De cette manière on forme un bloc unique mobile avec la partie libre du barillet 74, la pièce de liaison 76 et le cylindre de compression 77. Le corps de piston est cependant rigide et disposé d'une manière analogue à u or- gane de fixation.
La tête du piston 79 est portée par les bras 78 qui sont découpés dans le corps du piston comme des butées. Les bras passent à travers des cavités d'une pièce d'accouplement 76 en forme de croix et sont vissés dans un organe de liaison 73.
La tête du piston sert également de support pour l'extrémité libre du barillet et le bouchon 80 du barillet et le cylindre de compression butent contre la tête du cylindre. Le bouchon e'st muni d'un tampon en caoutchouc semi-rigide. Un dispositif d'alimenta- tion 10 fait saillie par rapport au bouchon 80 dans l'extrémité du barillet. Ce dispositif est monté dans un support 81 avec lequel il achève le mouve- ment de recul jusqu'à une butée 82, comme représenté en pointillés, afin de fournir la salve suivante'.
Le support 81 se prolonge derrière le bouchon 80 dans un tube de guidage 83, qui sert au montage du ressort moteur 84 et comporte une bride attaquée par le levier d'armement. Si ce levier est actionné', le support avec le dispositif d'alimentation sont
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tout d'abord déplacés vers l'arrière jusqu'à la butée 82.Pendant le mouvement ultérieur du levier d'armement, la butée 82 transmet le mouvement au cylindre 77, à l'organe d'accouplement 76 et la partie libre du barillet 74 en surmontant la pression du ressort d'entraînement 84, jusqu'à ce que le doigt 85 saute dans une encoche 86, pratiquée dans le bouchon 80.
Lorsque le levier d'armement est ramené, le support avec le dispositif d'alimentation des projectiles se déplacent en avant, et poussent une nouvelle charge dans le barillet et après cela l'arme est prête pour le tir.
Dans le mode de réalisation de l'arme à air comprimé avec un barillet subdivisé et le ressort d'entraînement monté derrière celui-ci l' arme présente naturellement une longueur considéra- ble. Elle peut cependant être réduite en longueur, comme par exemple dans le cas précèdent, dans lequel le ressort moteur est disposé autour de la partie libre du barillet ou est monté sous cette partie.
L'invention permet une réduction générale des dimensions de l'arme,, une amélioration sensible de la précision du tir, une réduction de poids con- sidérable et une augmentation de l'efficacité.Non seulement la réduction de longueur mais aussi la réduction générale des dimensions obtenues par la disposition resserrée conforme à l'invention est suffisamment évidente d'après les dessins. La dif- fusion probable descoups avec' desarmes de qualité moyenne, pour une portée de 60 mètres, et avec des armes de qualité supérieure pour une portée de 120
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mètres, à la dimension d'un cercle de 15 cm de dia- mètre. Le poids de la nouvelle arme est pour toutes les sortes pratiquement de 0,125 Kg m sec.
L'effi- cacité avec un bon ressort neuf qui avec les armes connues s'élève à 15% pour les pistolets et à 20% pour les armes longues à air comprimé, est augmen- tée conformément à l'invention pour le pistolet à 22% et pour les armes moyennes et longues à 30-35%.
Ainsi par exemple,, une arme à air comprimé suivant la figure 7,ayant un poids total de 2,800 Kg. uti- lisant un projectile du poids de 0,52 g. possède une vitesse garantie à la bouche de Vo= 220 m/sec. qui, cependant,avec un bon ressort neuf atteint effectivement 270 m/ sec. Ces vitesses sont naturel- lement,seulement appropriées pour le tir en plein air, Un grand avantage de l'arme suivant l'invention réside également dans le fait que, par le réglage des dimensions du passage en forme de buse, moyen- nant une simple rotation du barillet, on peut ré- duire pour la même arme la vitesse et aussi l'énergie d'impact des projectiles, comme il est nécessaire à des vitesses appropriées au tir dans une salle.