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BREVET D'INVENTION Franciscus Hendrikus Welschen, à Rotterdam (Pays-Bas) Plancher en matériau pierreux, en particulier pour maisons d'habitation, éléments et procède pour sa construction.
CONVENTION INTERNATIONAIE: Demandes de brevet aux Pays-Bas déposées comme suit : le 4 Juin 1945 sous le No. 120.540, le 28 Juin 1945 " " " 120.464, le 13 Juillet 1945" " " 120.523. La présenta invention se rapporte à la construction des planchers en pierre d'une manière générale et plus particuliè- rement de ceux des maisons d'habitation telles que les habita- tions à bon marché et les appartements moyens ;
alla est fondée sur le principe que, du point de vue économique et technique, on peut obtenir des' avantages très importants en construisant le, plancher, contrairement à la pratique habituelle qui comporte un plancher monolithe en béton arme coul sur place et supporté
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par de la maçonnerie lourde ou des poutrelles en fer de grandes dimensions, sous forma d'une grille de solives sensiblement autoporteuse composée en partie d'éléments préfabriqués et on par- tie d'éléments principaux etauxiliaires coulés sur place ,
cette grille étant couverte par des dalles de plancher de dimensions normalisées supportées le long de leurs quatre eûtes et reliés les uns aux autres et aux éléments de la grille de solives par remplissage des vides séparant les dalles avec du béton ou une autre substance durcissabla. Sous ce rapport il faut considérer que - étant donné que les règlements architecturaux exigent que toutes les pièces d'habitation s'ouvrent sur l'extérieur la dimension totale en profondeur des habitations bon marché et des appartements moyens n'est pas très grande et varie en général entre9,10 et9,50 m de sorte que - en adoptant par exemple une profondeur normalisée de 9,50 m - en choisissant convenablement la disposition des éléments composants de la grille, on peut obtenir une construction de plancher qui, comparée aux constructions connues,
présente un poids faible mais une force et une élasticité élevées et dans laquelle les dalles de plancher et les éléments préfabriqués possèdent des dimensions telles que leur poids demeure dans les limites déterminées par les possibilités de fabrication et la commodité de leur manutention.
En considération de ce qui précède, le plancher en pierre conforme à la présente invention est caractérisé par une grille composée de solives ou de poutrelles en matériau pierreux renforce ou armé, au moins les faces supérieures de ces éléments se trouvant dans un même plan horizontal, cette grille étant
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couverte par des dalles de plancher également en matériau pierreux.
Suivant l'invention cette grille peut consister en solives ou poutres principales d'un seul tenant entre lesquelles sont disposées à angle droit des solives secondaires, des solives tertiaires ou dites "auxiliaires" pouvant en outre être disposées perpendiculairement entre ces dernières. Dans ce cas les dalles de plancher peuvent être reliées entre elles et avec la grille par remplissage des interstices avec du béton ou une autre matière durcissable.
Le procède pour la construction d'un plancher conforme à la présente invention consiste tout d'abord à supporter des solives préfabriquées en béton ou autre, matériau pierreux, bout à bout et côte à côte à égales distances les unes des autres, par leurs extrémités sur des supports provisoires, à compléter ces supports entre les solives par des coffrages pour couler des poutres d'un seul tenant, à placer sur ces solives des dalles préfabriquées en ménageant des interstices sur leurs quatrescttés, à disposer sous ceux de ces interstices qui sont perpendiculaires aux solives des coffrages pour la coulée de solives auxiliaires transversales, et à remplir avec du béton ou une autre matière durcissable ces coffrages et ces interstices pour former une construction monolithe.
Dans ce cas, la dimension normalisée de 9,50 m, après soustraction des façades antérieure et postérieure peut être divisée en trois sections de façon que la grille comprenne deux solives principales ayant,chacune 35 cm de largeur, ce qui laisse 2,80 m dans le sens de la profondeur du batiment pour chacune des sections de plancher ainsi formées, cette cote étant choisie
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comme longueur normalisée pour les solives préfabriquées en béton qui, avec une épaisseur de 7 cm et une largeur de 15 cm, ont un poids de 70 kg environ, c'est à dire un poids qui permet à deux manoeuvres normaux de les manipuler sans fatique excessive pendant une journée complète de travail soit pour les retirer des c.bffrages et les transporter au stockage, soit pour les mettre en place dans le batiment.
Dans le sens de la largeur du bâtiment, chaque surface de plancher peut être divisée en quatre compartiments par les solives auxiliaires de telle façon que les dimensions en longueur eten largeur des dalles de plancher (puisque les solives sont disposées à égale distance les unes des autres, soit 60 cm) sont normalisées, par exemple à 667 x 550 mm, ces dalles ayant une épaisseur de 35 mm. En ménageant des évidements dans la face inférieure de ces dalles, le poids de celles ci peut être réduit à environ 23 kg ce qui permet leur manutention par des manoeuvres normaux pendant une journée entière de travail soit pour la fabrication des dalles et leur mise sur les cadres de séchages, soit pour le transport et la mise en place de ces dalles dans la plancher en construction.
Suivant l'invention, et contrairement avec la plupart des constructions en béton, la hauteur des solives principales est inférieure à leut largeur, qui, dans le cas des dimensions normalisées adoptées ci-dessus, peut atteindre 35 cm mais est au plus égale à l'épaisseur totale du plancher, ce qui permet de réaliser un plafond uni pour l'appartement inférieur, c'est à direun plafond sans poutres apparentes.
La présente invention a également pour objetles éléments
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de construction préfabriqués nécessaires pour la.mise en oeuvre de la dite méthode, c'est à dire les solives et les dalles en béton. Elle englobe également des perfectionnements aux procèdes de construction d'échafaudages et de balcons résultant du nouveau procède de construction de planchers décrite ci-dessus, ces perfectionnements étant très avantageux dans la mise en oeuvre du procédé. Les caractéristiques particulières de ces éléments préfabriqués et de ces constructions d'échafaudageset de balc ons ainsi que des détails du nouveau procédé de construction de planchers et du plancher lui-mme ressortent des descriptions suivantes, avec référence aux dessins annexas.
Dans ces dessins: fig. 1 représente une coupe partielle à travers un plancher conforme à l'invention, dans le sens de la profondeur du batiment; fig. 2 est une vue en plan de ce même plancher ; fig. 3 est une coupe parallèle à la façade; fig. 4,5 et 6 montrent des détails à. plus grande échelle; parmi ceux-ci, fig. 4 est une coupe d'une poutre avec les solives transversales et les dalles de plancher; fig. 5 est une coupe d'une solive auxiliaire et fige 6 une coupe d'une poutre avec son support provisoire en forme de coffrage pour la coulée de la poutre sur place; fig. 7 à 9 représentent en élévation, en plan et de dessous une poutre suivant l'invention; fig. 10 montre une vue de .détail d'une dalle de plancher conforme à l'invention;
fig. 11 et 12 sont des détails de la nouvelle construction d'échafaudage conforme à l'invention; fig. 13 montre schématiquement un mode préféré d'utilisation
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d'un tel échafaudage pour l'érection d'une série de batiments comportant des planchers conformes à l'invention; fig. 14 à 19 concernent la construction de balcons en fonction du procédé de construction de planchers décrit cidessus; fig. 14 est une coupe longitudinale de la partie du plancher en matériau pierreux qui se trouve le long du mur auquel doit être rattaché le balcon, ainsi que le balcon lui- mme; fige 15 est une élévation de profil et fig. 16 une vue en plan d'une poutre cantilever utilisée pour la construction d'un tel balcon ;
fig. 18 montre à plus grande échelle une vue en coupe de cette poutre cantilever etfig. 18 et19 montrent en élévation et en plan également à plus grande échelle le raccordement d'une poutre cantilever de balcon avec la poutre de plancher correspondante.
Comme il ressort des fig. l à 3 des dessins, le plancher conforme à la présente invention consiste en une grille, composée de poutres en béton armé 1 et de solives 2, disposées dans le sens de la largeur du batiment et, associées avec celles ci, de solives de plancher en béton armé 3 disposées côte à ctte à égales distances lesunes des autres et s'étendant dans le sens de la profondeur du batiment, avec, entre elles, des solives auxiliaires 4, cet ensemble étant recouvert de dalles en béton armé 5 supportées par leurs quatre cttés marginaux sur les bords des solives de plancher et des solives auxiliaires,
ces dalles étant séparées par des interstices de par exemple 5 cm sur leurs quatre côtes et étant reliées les unes aux autres et aux solives par remplissage de ces interstices avec du béton ou une autre substance durcissable, de telle façon que la surface
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du plancher comporte des dalles séparées les unes des autres par des bandes de matériau de remplissage 6 colories différemment ou du moins faisant contraste avec la masse des dalles.
Dans les fig. 7 à 9 on voit les poutres représentées séparément, chacune se composant d'une poutrelle préfabriquée en béton dont la longueur, l'épaisseur et la hauteur, pour la construction d'habitation à bon marche' et d'appartements moyens, sont normalisées à par exemple 280, 7 et 15 cm respectivement et sont renforcées par deux fers de 7 et 3 mm de diamètre le long de leur face inférieure dépassant sur les faces extrêmes . et également par un fer de 8 mm d'épaisseur disposé entre les dits fers 7 et infléchi vers les extrémités vers le haut, cette partie infléchie faisant également saillie sur les faces extrêmes de la poutre du côté de la face supérieure de celle ci et étant recourbée en cet endroit pour permettre l'ancrage dans la masse de béton des poutres ou solives principales.
Le renforcement de ces poutres de plancher consiste en outre anneaux 9 (fig. 4) disposés à l'aplomb des solives auxiliaires, leurs extrémités supérieures faisant saillie sur la face supérieure de la poutre et étant pliées vers l'extérieur pour permettre l'ancrage dans le béton de remplissage 6. Grce à ces anneaux en saillie, coopérant avec le remplissage des dalles de plancher, la hauteur de la poutre de plancher est augmentée et par cpnséquent aussi sa résistance aux efforts de flexion.
Le long de leurs deux bords supérieurs, ces poutres sont pourvues de rainures 10, ces rainures, comme on peut le voir en particulier à ia fig. 4, ayant une, section en queue d'aronde dont l'évidement est interrompu de place en place par des butées 11
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pour les dalles de plancher (fig. 7 et 8), ces butées étant arrêtées en deca des faces latérales des poutres. La but de ces caractéristiques sera expliqué plus loin.
Dans la base des poutres de plancher est prise une latte de bois 12 (fig. 4, 5 et 9) qui, grace au âéton qui pénètre dans des rainures latérales 13, est ancrée dans la dite poutre, cette latte servant principalement à faciliter l'extraction de la poutre fraichement moulée de son coffrage dans le cas où. le béton, après par exemple 24 heures, n'a pas encore suffisamment durci, étant donné que cette latte confère à la poutre une rigidité suffisante pour permettre de la soulever par les extrémités en saillie du fer de renforcement 8.
En même temps cette latte peut servir pour recevoir les cavaliers de fixation des étriers en fil de fer 9 pour attacher des éléments de coffrage comme il sera expliqué plus loin et pour empêcher les déplacements longitudinaux de la poutre quand on la dispose sur les supportes provisoires pendant l'opération de construction.
La dite latte 12 peut en outre servir pour y accrocher diverses structures de plafond, par exemple composées de lattes de bois, de jonc et de mortier, de staff, de plaques etc. Finalement cette latte 12 est utile pour fixer des tubes électriquesou autres de petite section, par exemple le tube 14 aux fig. 4 et 5 ; ces tubes pouvant dans ce cas passer sous les poutres de plancher et ne pas affaiblir la structure.
A l'intérieur des poutres de plancher est en outre disposé un fil de for préétiré 15 de 2 mm de diamètre s'étendant dans le sens de la longueur de la poutre le long de sa face supérieure, ce fil n'étant pas strictement nécessaire pour la construction
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de la poutre mais servant particulièrement à maintenir les an- neaux de fil de fer 9 pendant l'opération de moulage et à éviter une rupture de la poutre en cours de transport ou de mise en pla- ce dans le cas où elle serait par inadvertance mise sens dessus dessous. Les deux extrémités du fil 15 qui font saillie des deux eûtes au delà des élargissements 16 formés en ce point sur la poutre sont ancrés dans le béton des solives principales ou dés poutres traversiéres selon le cas.
La fait que l'on utilise des fils de fer pour renforcer les poutres résulte tout d'abord du fait que l'on désire économiser la matière, mais il serait en outre impossible d'utiliser en leur lieu et place des tiges de renforcement étant donné que, vu la manière particulière de supporter les poutres de plancher sur les poutres principales ou sur les poutres traversières sur les fa- çades antérieure et postérieure, ces poutres seraient affaiblies dans une trop grande mesure par l'intersection transversale avec de tels fers, tandis qu'il ne serait pas non plus possible d'insérer les tiges de renforcement de la poutre de plancher entre les tiges de renforcement des structures principales étant donné que, en particulier dans le cas.des poutres principales, il n'y aurait pas assez de place pour le faire.
Les dalles de plancher 5, qui sont montrées séparément dans diverses vues en élévations et en coupe de fig. 10, sont renfor- cées par des fils de fer croisés 17,18 de 2,5 mm de diamètre, par exemple 5 fils dans la longueur et 4 fils dans la largeur.
Ces fils sont saillie sur lesfaces latéralesde la dalle et, dans le plancher termina, sont tordues ensemble au dessus des
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solives et des solives auxiliaires transversales, c'est à dire dans les interstices remplis de béton. On a ménagé dans la face inférieure des dalles des évidements hémisphériques au nombre de 24 (19) et une rainure longitudinale 20 qui, comme on l'a mentionné plus haut, servent à alléger la dalle et à économiser des matériaux. Les faces latérales de la dalle comportent des cavités hémisphériques 21 qui permettent l'ancrage du béton de remplissage des interstices. Les dalles et les solives sont des éléments préfabriqués.
La construction d'un plancher conforme à la présente in- est vention/exécutée comme suit:
On met tout d'abord en place sur l'emplacement du bâtiment les supports ou chandelles provisoires 22 comme le montre la fig.
6. Ces chandelles sont disposées dans l'alignement des poutres principales 1 et des poutres traversières 2 sur les façades antérieure et postérieure, et portent des poutres en bois 23 qui constituent le fond des coffrages pour le moulage des poutres et solives sur place.
Sur ces supports et donc dans le cas présent dans le sens de la profondeur du batiment sont placées par leurs extrémités des solives préfabriquées 3 qui s'étendent donc dans le sens de la largeur du batiment, espacées également les unes des autres de par exemple 60 cm, tandis que l'on dispose des planchas 24 entre ces solives aux points de supports, ces planches constituent las cttds latéraux des coffrages pour la coulée des poutres principales ou traversières.
Après mise en place des solives dans le batiment de la façon décrite ci-dessus, on place les dalles préfabriquées en béton
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armé sur les bords de ces solives avec, sur les quatre eûtes, des interstices de par exemple 5 cm de largeur. Ensuite les extrémités des fils de fer 18 de renforcement des dalles, faisant saillie sur la bord des dalles et les fils 6 faisant saillie sur les solives sont tordus ensemble, ce qui tire les dalles l'une vers l'autre.
Elles ne peuvent toutefois pas venir en contact à cause des buttas 11 ménagées dans les rainures 18 en demi-queue d'aronde, de façon qu'il reste entre ces butées un espace en communication avec les interstices de remplissage entre les faces adjacentes de deux dalles voisines, ces inter- stices communicant également avec les évidements latéraux 21 ménagés dans les dalles, le tout de telle façon que, lors de la coulée de la masse de béton, ce dernier. pénètre dans ces rainures et évidements en unissant ainsi les dalles et les solives en une structure monolithe tandis que, en raison de la forme en queue d'aronde.des rainures, le remplissage da béton ne peut se décrocher ce qui serait possible dans le cas de rainures droites et sans les évidements latéraux'des dalles, en raison du retrait du matériau de remplissage.
Ces butées 11 sont particulièrement utiles quand les fils de renforcement 18 ont déjà été tordus ensemble mais que les dalles n'ont pas encore été fixées par remplissage de l'interstice. Dans ce cas les dalles sont fermement maintenues en position de façon qu'il soit possible de marcher dessus sans qu'il en résulte des déplacements qui pourraient entrainer la bris des coins de la dalle.
On a préféra' les cavités localiseras hémisphériques 21 à des rainures continues qui seraient susceptibles d'être détériorées
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pendant le transport des dalles à tel point que la matériau de remplissage fuirait et qu'il serait difficile de remplir les interstices de manière complète.
Pour conférer une plus grande rigidité aux solives 3 après leur mise en place, on dispose de préférence des fils de fer 26 de par exemple 3 mm de diamètre entre deux dalles adjacentes 5, ces fils étant passés dans des trous managers dans les dites solives et par dessus ces solives et étant tordus ensemble entre les solives. Sous chaque ensemble de fils 26 et entre les solives 3 et les dalles 5 est ultérieurement disposé un coffrage qui est, pour simplifier sa construction, accroché sur une latte transverse de par exemple 4 x 7 cm sur laquelle sont disposés en série les contre-moules pour la couldo des solives auxiliaires transversales 4. La série de coffrages ainsi formée est attachée aux lattes 12 qui sont prises dans les solives comme on l'a vu plus haut.
Pour renforcer l'accrochage des solives 4 avec les solives 3, les faces latérales de ces dernières sont pourvues de saillies 27.
Après la mise en place et la préparation décrites ci-dessus des éléments, la structure entière est remplie de béton jusqu' au bord supérieur des solives 3.
Un avantage très important du procédé de construction de planchers conforme à la présente invention est qu'il permet de couvrir le plancher, par exemple dans leschambres à coucher et dans les living-rooms, avec une couche de matériau clouable en disposant ce dernier pendant la construction des dallas de plancher directement sur le béton de ces derniers, de telles couches permettant de clouer des molletons ou des tapis sur les
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planchers en matériau pierreux.
Pour les cuisines, salles de bains, lavabos, halls et couloirs, c.es dalles peuvent être recouvertes d'une mince couche de parquet sans joint en diverses couleurs, une couleur différente étant choisie pour le remplissage des interstices et pour les solives, ce qui permet d'obtenir un plancher en damier d'aspect très satisfaisant qui, en outre, présente l'avantage que le matériau ne se fissure pas alors que tous les parquets sansjoint posés sur du bâton ou sur un plancher en bois renforce avec de la gaze métallique se fissurent.
Etant donne- que. les dalles de plancher ne se touchant pas mais sont espacées de par exemple 5 cm, ces espaces peuvent servir à éliminer d'occasionnelles petites différences de niveau dans le parquet sans joint posé ultérieurement, de telle sorte que l'on obtient une surface complètement plane qu'il ne serait pas possible d'obtenir avec des dalles directement adjacentes, étant donné que dans ce cas les joints présenteraient inévitablement un bord aigu dû aux légères différences de hauteur des dalles.
L'expérience a montré que le plancher confonne' à l'invention remplit toutes les conditions de charge et, en outre, estflexible. Les surfaces de plancher sont non seulement suffisamment résistantes pour porter les charges de 1'appartement proprement dit, mais peuvent également porter les cloisons des couloirs.
Four supporter les cloisons qui, pour des raisons d'isolement sonore et pour obtenir des cloisons planes, sont continuées jusqu'au plafond et ne comportent donc pas de plaques de construction au dessus des chassis de portes, on peut disposer une poutre en béton armé 28 sur les planchers reposant sur la façade
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antérieure ou postérieure et rattachée aux. colonnes en béton armé supportant les solives principales. Four augmenter la force portante des solives auxiliaires coulées sur place, on peut disposer trois fers pendants 29 qui s'étendent à partir des dites solives auxiliaires dans la direction longitudinale des solives de plancher correspondantes, ces fers étant ancrés dans la poutre 28 susmentionnée (fig. 3).
Il ressort de ce qui précède que, par application du procédé conforme à l'invention, on réalise, en outre des avantages cidessus mentionnés, une énorme économie de matériau, en particulier en ce qui concerne le bois de coffrage, tandis qu'il est possible d'obtenir une construction beaucoup plus rapide et par suite plus économique dans le cas de la structure principale.En outre les matériaux nécessaires sont disponibles actuallemen t en quantités suffisantes tandis que, grâce au fait que l'on a évité les poutres en fer, on peut également se passer de tout ancrage, opérations de soudure et d'échafaudages lourds et moyens de manutention nécessaires pour la construction à grande hauteur.
Jusqu'à présent, dans la construction de bâtiments, il a été nécessaire de construire sur les façades antérieure et postérieure des échafaudages très compliqués et couteux qui ; naturellement prennent beaucoup de temps et accroissent considérablement le prix de la construction, spécialement dans le cas ou le batiment doit être pourvu de grands balcons, la construction d'échafaudages dans ce dernier cas étant très difficile et souvent impossible.
Le procédé de construction de planchers conforme à la présente invention permet d'éviter l'utilisation des échafaudages
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habituels et de leur substituer un échafaudage qui peut facilement être monté à n'importe quelle hauteur désirée et facilite en particulier la construction des balcons.
Le nouvdau procédé de cons tructions déchafaudages, décrit ci-dessous avec référence aux fig. 11 à 13, consiste à attacher à certaines des poutres des planchers 3 du plancher proprement dit, à leur extrémité' adjacente à la poutre traversière, des poutres cantilever ou des potences 30, par exemple en bois, passant à travers le coffrage, de coulée de la traversière, ces poutres cantilever ou potences étant introduites de l'extérieur avant coulée finale; du plancher, par des ouvertures dans le dit coffrage, de sorte que les dites potences 30 reposent en deux points sur les parois antérieures et postérieures du dit coffrage, la fixation de telles potences au plancher étant assurée par un boulon 31 passant dans un trou ménagé à cet effet dans la dite solive de plancher.
Sur ces potences, aux endroits où il ne doit pas être construit de balcon, on pose des planches 32, tandis que l'on peut prévoir un garde fou 33 aux extrémités libres des potences. Aux endroits où doit être construit un'balcon, on fixe sur la face inférieure des dites potences 30 deux poutres ou lattes 34 sur lesqùelles les solives de balcon en béton ou autres sont supportées provisoirement pendant l'opération de construction.
Une partie 36 de ces potences 30 à l'intérieur du coffrage de la poutre traversière 2 est en dépouille en ce qu'elle est taillée latéralement en biseau (fig. 12) tandis qu'en outre on a disposé sur chaque potence une pièce de remplissage en forme de coin 37 (fig. 11) qui' sert en même temps à déterminer la largeur du coffrage. La poutre'de support 34 le long du coffrage est fixée
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par un boulon 36' de façon que cette poutre puisse servir en même temps à empêcher la paroi extérieure du coffrage d'être refoulée vers l'extérieur.
Les potences décrites ci-dessus servent à divers usages. En plus de leur usage comme échafaudage, elles facilitent la mise en place des solives de balcon en béton et pour le coffrage de la poutre traversière. En outre, en combinaison avec le procédé de construction de planchers décrit ci-dessus, elles permettent la construction par étapes d'une série de maisons comme on peutlevoir à la fige schématique 13. Cecipermet une meilleure répartition du travail entre les divers métiers tels que les plombiers, les électriciens, les installateurs de chauffage central, les platriers etc. réduisant ainsi le nombre total d'ouvriers nécessaires étant donné que ces derniers peuventsuivre le batiment dans ses divers stades de construction.
Pour construire une longue rangée de maisons, il est alors possible par exemple que le bâtiment a une extrémité de la rangée soit presque terminé tandis qu'à l'autre extrémité on a seulement fait les fondations. Cette méthode de construction n'est pas possible avecles manieras actuelles d'opérer, étant-donné que, dans celles ci, les plateformes d'échafaudages doivent tre à la même hauteur pour amener les matériaux, tandis que, dans le nouveau procédé, les matériaux peuvent être hissés par la cage de l'escalier de chaque maison par exemple, ce qui est possible puisque le poids de chacun des éléments de construction est si réduit que des engins de levage légers etfacilement transportables peuvent suffire.
En conclusion l'application de telles potences permet des économies considérables de matériaux par rapport aux
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modes habituels de construction d'échafaudages. Les potences sot de préférence faites en bois quoique tout autre matériau puisse être utilisé à condition de veiller à ce que les potences puissent être arrachées du béton des poutres traversières après avoir servi.
Les fig. 14 à 19 montrent la construction d'un balcon en rapport avec le nouveau procédé de construction de plancher et d'échafaudage décrit ci-dessus. ,
L'extrémité' de la solive 3 en béton arme, résultant de la construction nouvelle du plancher en pierre, est noye dans le b-éton de la poutre traversière 2 qui comporte une partie cantilever 38 formée à la coulée. Dans cette partie cantilever 38 et dans la poutre 2 elle-même est coulée l'extrémité arrière d'une potence de balcon 39 en béton armé conforme à l'invention, qui est fixée sur la solive 3 d'une maniera décrite plus loin et qui fait librement saillie en dehors du ,mur du batiment.
Les extrémités libres des poutres potences parallèles successives déterminent des espaces qui sont resouverts comme décrit pour les solives de plancher avec des dalles 5 dont les quatre bords sont portés et espacés par les solives et les potences et sont unies en une structure monolithe avec ces dernières au moment de la coulée finale.
La fig. 15 et 16 et, à plus grande échelle, la fig. 17 montrent respectivement en élévation, en plan et en coupe une poutre potence utilisée pour la construction du balcon.
Elle consiste en une petite solive ou poutre en béton armé avec une extrémité arrière en redan pour fournir une butée 301 qui s'engage sous le redan de support de la solive de plancher
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correspondante et comportant un certain nombre da protuberances 40 en saillie sur chaque ctté pour ancrer la dite extrémité' arrière dans le béton de la poutre traversière 2 et de sa partie cantilever comme le montre la fig. 14.
La partie antérieure libre de la poutre potence est formée sur sa face supérieure de façon identique à la solive de plancher décrite plus haut, ct est à dire avec des languettes ou rainures 41 le long de chacun de ses bords supérieurs, en forme de demi queue d'aronde (fig. 17), ces rainures étant limitées à leurs extrémités par des butées 42 qui toutefois sont arrêtées en deça des faces latérales de la poutre et forment par suite des butées pour les dalles 5 quand alles sont placées sur les poutres 39, de façon que les espaces à queue d'aronde soient laissés libres pour recevoir le remplissage en béton. L'extrémité' postérieure de la poutre 39 comporte à sa partie supérieure une rainure ou cavité dont le but sera expliqué plus loin.
Le renforcement de la poutre potence 39 est sensiblement conforme à celui des solives de plancher etconsista en quatre tiges minces 44 (6 mm) en saillie en arrière, en anneaux de fil deer 45 disposés transversalement et ayant leurs extrémités supérieures pliées vers l'extérieur en saillie sur la partie supérieure de la poutre (fig.
17) pour 1'ancrage dans le béton de remplissage des dalles de plancher et une tige plus grosse 47 (12 mm) continue qui d'une part dépasse au delà de la face postérieure de la poutre et est pourvue en cet endroit d'une cavité 48 sur sa face inférieure, etd'autre part est repliée perpendiculairement pour former une ferrure d'attache 49 en saillie vers le haut sur la face supérieure de la poutre potence à son extrémité an-
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térieure, pour y attacher une balustrade ou un ensemble analogue.
Les poutres potences-sont en outre munies à leur extrémité postérieure de deux trous transversaux 50, 51 respectivement destins au passage d'une tige transversale continue 52 interconnectant les diverses poutres potences et d'une tige transversale courte 53.
Les solives de plancher 3 destinées à coopérer avec une poutre potence de balcon sont d'une manière générale identiques aux solives décrites précédemment, avec toutefois cette différence que, dans leur extrémité correspondant à la poutre potence, elles sont munies d'ouvertures longitudinales 54 et 55 pour l'ancrage des extrémités en saillie des tiges de renforcement de la poutre potence et d'un trou transversal 56 pour la passage d'une tige transversale 57. Le tige principale 8 de renforcement de la solive fait saillie sur la face extrême correspondante et est recourbée en forme de crochet.
Le procédé de construction d'un balcon tel que décrit ci-dessus estle suivant:
Dans la construction du plancher, les poutres de plancher 3 sont disposées sur leurs supports provisoires/formant les coffrages continus, en utilisant pour cela, à l'aplomb du balcon, des solives comportant les caractéristiques supplémentaires mentionnées ci-dessus; dans le prolongement de ces solives spéciales, un nombre de poutres potences dépendant des dimensions du balcon sont supportées par leurs extrmits postérieures sur les coffrages de la poutre traversière 2 de telle façon que la face postérieure de ces poutres potences vienne buter contre l'extrémité de la solive correspondante, avec le redan 301 en-
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gagé sous le redan formé à l'extrémité de la solive.
Dans cette opération, l'extrémité en crochet de la tige principale de ren- forcement 8 de la solive passe dans la rainure 43 de la poutre potence (fig. 18 et 19) et y est ancrée par la tige transversale 20 tandis que d'autre partles extrémités en saillie des tiges de renforcement de la poutre potence entrent dans les ouvertures correspondantes dans la face de la solive, la tige principale 47 étant maintenue en position par le Passage de la tige 57 à tra- vers la solive etdans la cavité 48 ménagée sous la tige 47.
En même temps les poutres potences disposées parallèlement les unes aux autres sont reliées par la tige 52. A leur extrémité antérieure, les poutres potences peuvent reposer sur des supports provisoires (58 dans la fige 14), dans le cas présent sur les supports attachés à l'échafaudage en porte à faux décrit ci-dessus.
Après cette mise en place des solives et des poutres poten- ces, on place les dalles 5 qui peuvent être identiques pour toute la structure étant donné que la partie libre des poutres po- tences est formée de la même manière que les solives, après quoi toute la structure, c'est à dire le plancher et le balcon, sont coulés, ancrant en même temps les dalles sur les poutres. Ainsi l'extrémité postérieure des poutres potences et les tiges de raccordement 52 sont ancrées dans la portion cantilever 38 de la dite poutre traversière 2, assurant de cette manière une structu- re sure dont la résistance sous charge est encore augmentée par l'ancrage des solives de' plancher et des poutres potences les unes dans les autres.
Il est évident qua l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et représentée aux dessins mais se prête à diverses modifications de détail qui sont à la @
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portée de l'homme de l'art sans avoir à être décrites en détail. R É S U M É
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