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DISPOSITIF POUR TENDRE DES FILS METALLIQUES ET DES OBJETS
ANALOGUES.
Pour la mise sous tension de fils métalliques et 'en particulier de lignes aériennes pour la transmission de communications et pour les réseaux de distribution de courant, on utilise actuellement à peu près exclusivement des palans.
L'une des poulies est alors fixée au poteau considéré tandis que l'autre est attachée par l'intermédiaire d'une pince dite à joues, au fil à tendre. La mise sous tension se fait alors de telle manière qu'on attire l'extrémité libre du câble du palan jusqu'à ce que la course du palan soit épuisée. On doit alors interrompre le travail et, après allongement du palan, remettre en position la pince à joues. Ceci doit être répété plusieurs fois dans certaines circonstances, de sorte que la mise sous tension exige beaucoup de temps.
Elle nécessite en outre une dépense de force relativement grande, parce que le rendement des palans usuels est, comme on le sait, très minime.
La présente invention évite ces inconvénients en fournissant un dispositif de tension commode à desservir avec une dépense de travail relativement minime et qui rend possible un travail ininterrompu. Dans ce but le fil à tendre ou l'objet analogue est saisi successivement par plusieurs pinces qui sont fixées à au moins une chaîne sans fin pou-
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vant être mise en mouvement par une manivelle à main dans la direction de la tension, au moyen d'une commande empêchée de reculer, tandis qu'on veille à ce que la pince qui est en avant dans la direction du mouvement soit libérée seulement lorsque la pince suivante a saisi le fil.
D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit et sont protégées par les revendications.
Le dessin représente à titre d'exemple l'invention sous plusieurs formes de réalisation.
Les figures 1 et 2 montrent, en vue de côté et en vue de dessus respectivement, l'idée fondamentale de l'invention sous une représentation plus ou moins schématique.
La figure 3 montre en vue de côté un dispositif de tension réalisé suivant l'invention.
La figure 4 est une coupe longitudinale verticale.
La figure 5 est une vue par un des bouts par lequel le fil à tendre pénètre.
La figure 6 est une coupe verticale par la ligne VI-VI de la figure 4.
La figure 7 est une vue de dessus.
La figure 8 représente un dispositif servant à la suspension de l'appareil de tension.
On a désigné aux figures 1 et 2 par 1 et la deux chaînes sans fin qui se meuvent sur des paires de roues de chaîne 2, 2a et 3, 3a montées sur des arbres communs. La paire de roues de chaîne de droite peut être actionnée à l'aide d'une manivelle à main 4, de manière que le brin supérieur des chaînes se meuve dans la direction de la flèche. C'est dans cette direction que le fil considéré de ligne aérienne ou analogue doit être tendu. Sur l'arbre portant la paire de roues de chaîne 2, 2a, on a monté une roue à rochet 5 dont la denture vient en prise avec un cliquet 6 qui peut
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être dégagé au moyen d'une came 7 contre l'action d'un ressort non représenté.
Entre les deux chaînes, on a prévu à des distances égales l'un de l'autre, des organes d'entraînement ou supports désignés par 8 dans leur ensemble, qui servent à recevoir les pinces au moyen desquelles le fil 9 à tendre est saisi.
Chacun des organes d'entrainement présente une plaque de support 8b d'où partent vers le bas deux pattes 8c au moyen desquelles les organes d'entrainement sont montés sur des boulons 8a communs aux deux chaînes. Du côté supérieur de chaque plaque 8b, on a monté en 8d deux leviers 8g formant les mâchoires de pince,. qui sont attirés l'un vers l'autre par un faible ressort 8f. Les mâchoires de pince 8g se trouvent avec leur extrémité extérieure 8e à portée d'une butée fixe 10 qui est disposée devant la paire de roues de droite et a la forme d'un étrier présentant deux branches verticales 10a dirigées vers le bas.
Le fonctionnement est le suivant : Après que l'extrémité du fil à tendre a été insérée dans la mâchoire de la pince de l'organe d'entrainement 8 se trouvant le plus loin vers la gauche, la manivelle 4 est mise en rotation dans le sens de la flèche. Il en résulte que le brin supérieur des chaînes se meut avec ses organes d'entrainement vers la droite, que le fil 9 est saisi de façon sûre par la pince de l'organe d'entrainement qui, dans le cas représenté, a une forme à retenue automatique d'une manière connue, et que lors de la continuation de la rotation de la manivelle 4, le fil est entrainé et mis.sous tension.
Dès que l'organe d'entrainement est arrivée avec l'extrémité tendue du fil à l'extrémité de droite de la paire de chaînes, les extrémités des mâchoires de serrage 8g heurtent la branche 10a de la butée 10, de sorte que la pince s'ouvre et libère le fil.
Avant que ceci se produise, la pince qui est arrivée entre-
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temps au-dessus de la paire de roues de gauche, a été glissée sur le fil et maintenue en prise avec celui-ci par le ressort 6, de sorte qu'à cause de l'action mentionnée de serrage automatique de la pince, le fil libéré un peu après par la pince située vers l'avant, est maintenu de façon sûre. Si on continue à tourner la manivelle 4, la pince maintenant alors le fil arrive à portée de la butée 10, tandis que la pince suivante serre de nouveau le fil du côté gauche. Le jeu se répète ainsi de telle manière qu'un tirage et une mise sous tension ininterrompue du fil sont possibles par une rotation continue de la manivelle 4.
Dans la réalisation du dispositif de tension représentée aux figures 3 à 7, les organes décrits ci-dessus sont employés de la même manière. Les arbres des roues de chaîne sont ici montés dans les parois latérales 11a d'une caisse désignée par 11 dans son ensemble et qui peut être fermée par un couvercle non représenté. Une différence par rapport à la réalisation des figures 1 et 2, consiste en ce que les mâchoires de serrage 8g ne sont pas ici à retenue automatique,, de sorte qu'elles ne sont pas maintenues fermées déjà par la simple traction du fil tendu.
Les mâchoires de serrage ne sont pas non plus maintenues ensemble par un ressort, mais sont au contraire écartées l'une de l'autre à l'aide de deux ressorts en lame 8h (fig. 7), qui sont fixés en 8i aux mâchoires de serrage 8g et s'appliquent par des côtés différents contre deux broches 8k, 81 montées sur la plaque 8b de l'organe d'entraînement. Les surfaces par lesquelles les mâchoires de serrage s'appliquent contre le fil à tendre lorsque la pince est fermée, s'étendent dans cet état sensiblement parallèlement l'une à l'autre. Pour assurer la retenue nécessaire, les surfaces de serrage sont rainurées, comme on peut le voir à la figure 6, et les surfaces des rainures sont rendues rugueuses.
Les rainures
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n'ont toutefois pas la même profondeur sur toute la longueur de prise '; au contraire leur section transversale, en forme de demi-cercle de préférence, va en diminuant dans le sens du mouvement (voir fig. 7 à gauche) depuis par exemple 4mm. jusqu'à 1,5 mm., en correspondance avec les épaisseurs les plus usuelles de fils de lignes aériennes. On peut employer ainsi un seul et même type de pince pour la mise sous tension de fils de diamètres correspondants sans remplacement des pinces.
Ce mode de constitution des pinces offre en comparaison des pinces à retenue automatique, l'avantage que le dégagement n'offre aucune difficulté. On reviendra plus en détail sur ceci plus loin.
La fermeture des pinces se fait automatiquement au moyen de deux barres de commande 12 dont l'une est reliée à l'aide d'entretoises 12b de façon fixe à la paroi latérale correspondante de la caisse 11, tandis que l'autre barre 12 est réglable de telle manière que, par déplacement parallèle, elle peut être plus ou moins approchée du plan médian vertical de l'appareil. Dans ce but, la barre en question est reliée à des crémaillères 12a guidées dans la paroi correspondante lla de la caisse ; avec les crémaillères viennent en prise des roues dentées 15 qui sont montées sur un arbre commun 16 supporté à l'extérieur de la caisse 11. Cet arbre est prolongé au-delà de la paroi frontale de gauche lla de la caisse et porte en cet endroit une roue à rochet 17 ainsi qu'une tête moletée 18.
Avec la roue à rochet vient en prise-un cliquet 19 (fig. 5) qui peut tourner en 20 et est maintenu en prise avec la roue à rochet 17 par un ressort en lame 21 agissant sur son extrémité de gauche. Par soulèvement de l'extrémité libre 19a, le cliquet peut être retiré, en suite de quoi l'arbre 16 est libéré pour la rotation. Par rotation de l'arbre dans la direction
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non bloquée, la barre correspondante 12 est déplacée vers l'intérieur. La position limite intérieure représentée à la figure 7 pour la barre déplaçable correspond à la position de la barre fixe 12.
Dans cette position les galets de guidage 8m montés sur les mâchoires de serrage 8g viennent en prise avec les extrémités de gauche, un peu repliées vers l'extérieur, des deux barres, de sorte que lors des mouvements des chaînes 1, la dans la direction de la flèche, la pince correspondante est fermée et elle saisit le fil à tendre, Cet état est maintenu de façon permanente par les barres 12 qui s'étendent sur toute la longueur du brin de chaîne supérieur jusqu'à ce que les galets 8m quittent, à l'extrémité de droite, les barres. Les mâchoires de serrage sont alors écartées par les ressorts 8h, de sorte que le fil est libéré, Ceci se produit toutefois seulement après qu'à l'extrémité de gauche la pince suivante qui arrive a serré solidement le fil.
Les barres de commande 12 ou la position de l'endroit de leur entrée en action sur l'extrémité de gauche et de l'achèvement de leur prise sur l'extrémité de droite, doivent être choisies en conséquence.
L'ouverture des pinces à l'extrémité de droite s'effectue très facilement vu que dans la réalisation décrite des pinces, la tension de traction du fil n'a pas d'influence ou en tout cas pas d'influence notable sur la force de traction, contrairement aux pinces à retenue automatique du genre représenté à la figure 2. Dans cette réalisation, il faut pour l'ouverture des pinces des forces très considérables qui, en particulier lorsqu'il s'agit de tendre de longs fils de grand diamètre, obligent à prendre des mesures spéciales pour décharger le tronçon de fil tendu entre deux pinces successives.
Ce déchargement peut se faire, comme le montre la figure 1, par exemple par le fait que l'on desserre seulement
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la pince après que l'endroit où le fil est saisi par elle a dépassé le plan médian vertical passant par la paire de roues correspondante. A l'instant du dépassement de ce plan, la pince s'abaisse en effet avec la paire de roues.
Dès qu'elle a atteint la position indiquée en traits interrom- pus à la figure 1, comme le tronçon de fil se trouvant en- tre elle et la pince suivante prend¯ une inclinaison corres- pondante, cette partie de fil sur laquelle jusqu'à présent la pleine tension de traction reposait, est suffisamment détendue pour permettre une ouverture facile de la pince par la rencontre des. extrémités 8e des branches avec les butées 10a. Dans cette réalisation, le support de pince 8 doit être disposé de la manière visible à la figure 2, en- tre deux chaînes ou organes quelconques.
Une détente de la partie de fil tendue pourrait, en cas d'emploi de pinces à blocage automatique pour la réali- sation suivant les figures 3 à 7, être produite également par le fait qu'on supprime passagèrement le blocage de la commande de la paire de roues de chaîne de droite empêchant le recul. La commande ne se fait pas ici par une manivelle @ montée directement sur l'arbre des roues de chaîne de droi- te ; la manivelle 4 est au contraire montée sur un arbre spécial 22 sur lequel est calée en outre une petite roue dentée 23 qui engrène avec une plus grande roue dentée 24 montée sur l'arbre des roues de chaîne. La commande est du reste facilitée de cette manière.
On pourrait établir le dispositif de telle manière que par exemple moyennant l'em- ploi d'une came déplaçant l'arbre 22 de la manivelle auto- matiquement à 1'instant considéré dans la direction axiale, la prise entre les roues dentées 23 et 24 est interrompue passagèrement. Le brin supérieur des chaînes se détend alors jusqu'à. la suppression de la flèche du brin inférieur et il en est de même également de la partie de fil tendue entre
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les deux pinces, de sorte que le desserrage des pinces n'offre aucune difficulté, même lorsqu'on emploie comme pinces des pinces à serrage automatique du genre représenté à la figure 2.
Pendant la mise hors de prise des roues dentées 23 et 24, le recul des chaînes est empêché par l'encliquetage 5,6 prévu également dans le cas de la réalisation suivant les figures 3 et 7.
Comme le montre en particulier la figure 7, on a prévu au milieu du bord antérieur des plaques d'assises 8b portant les pinces, une encoche 8n qui sert à introduire exactement dans les mâchoires de la pince le fil 9 à serrer. Au lieu d'une encoche de ce genre, ayant avantageusement la forme d'U, on pourrait prévoir également aux bords des plaques 8b deux chevilles s'étendant obliquement vers le haut et vers l'extérieur, à une distance appropriée l'une de l'autre.
Des fentes verticales 25, 26 prévues dans les deux parois frontales llb et 11c du logement du dispositif de tension servent également au guidage du fil. Devant la fente 25 on a disposé encore (fig. 5) deux rouleaux de guidage 27, 28 dont le rouleau supérieur 27 est monté sur une tige 29 qui peut être attirée vers l'extérieur contre l'action d'un ressort 31 à l'aide d'un bouton 30. Il est possible de cette manière d'introduire commodément le fil entre les deux rouleaux de guidage.
Indépendamment de la conformation spéciale décrite cidessus des rainures des mâchoires de serrage, on peut obtenir encore un pincement sûr du fil, qui est indépendant en outre de, la répartition des dents de la roue à rochet 17, par le fait qu'on donne aux barres de guidage 12 ou à l'une d'entre elles une certaine souplesse élastique. Ceci peut s'obtenir par exemple par le fait qu'on dispose du côté intérieur de la barre une surface de glissement particulière, par exemple faite d'une mince lame de tôle d'acier, qui est
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séparép de la barre par une lame d'une matière élastique, par exemple de caoutchouc. La liaison de la lame en tôle d'acier à la'barre se fait avantageusement à l'aide de rivets traversant librement cette dernière.
En cas d'emploi de barres de commande ayant une pareille souplesse élastique, il'n'est pas nécessaire que, lors de la subdivision de la roue à rochet 17, on tienne compte de la gradation d'épaisseur des fils à tendre.
On pourrait également transporter du reste la souplesse dans le mécânisme 1 reliant la barre de commande; 12. à la roue à rochet 17, et relier par exemple de façon qu'il puisse tourner élastiquement l'arbre de roues dentées 16 à la roue à rochet ou aux roues dentées 15.
La possibilité de déplacement d'au moins l'une des barres de commande 12 offre le grand avantage que l'on peut interrompre à volonté l'opération de mise sous tension.
Dans la réalisation représentée aux figures 1 et 2, une interruption est possible seulement lorsque la pince antérieure a dépassé avec son endroit de serrage la ligne des sommets de la paire de roues de chaine correspondante. Il arrive toutefois fréquemment qu'alors la tension du fil est déjà trop forte. Dans la réalisation suivant les figures 3 à 7, on peut donner au fil exactement la tension désirée.
Il suffit de tourner la manivelle 4 jusqu'à ce que cette tension soit atteinte. Même lorsque, à cet instant, la pince antérieure nta pas encore atteint son endroit de dégagement, on peut la dégager sans difficulté par le fait qu'après soulèvement du cliquet 19 (fig. 5), on fait tourner de façon correspondante la tête moletée 18, en suite de quoi la barre de commande 12 déplaçable est attirée en arrière et la pince considérée est libérée, de sorte qu'elle s'ouvre sous l'action de ses ressorts 8h.
Pour empêcher que la pince qui reçoit le fil à ltextré-
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mité de gauche du brin supérieur des chaînes bascule vers le haut par suite de la forte action de traction, ce qui n'est pas empêché complètement par la tension du brin correspondant des chaines, les plaqùes 8b portant les @ pinces sont élargies latéralement (fig. 6) de façon qu'elles s'engagent en-dessous des barres.12. On produit ainsi un guidage sûr des plaques sur toute la longueur jusqu'au dégagement des pinces à nouveau à l'extrémité de droite. Pour guider davantage les plaques de pince, on a prévu, en-dessous des barres 12, d'autres barres 14 qui supportent les plaques de pince vers le bas.
Pour placer l'appareil de tension sur le poteau de. li- gne considéré ou le support analogue, on utilise le dispositif représenté à la figure 8. Celui-ci consiste en une sorte d'étrier 32 dont les branches 32a et 32b sont reliées par une tige 33. A l'une des branches 32a on a fixé au moyen de vis 36 par une de ses extrémités, une chaîne 35. L'autre extrémité de la chaîne 35 peut être glissée au moyen de deux de ses maillons par dessus les chevilles 37 montées sur l'autre branche 32b de l'étrier. On peut immobiliser la chaîne dans cette position par un recouvrement 38 qui consiste en un morceau de cornière monté en 39 par pivot sur une patte de la branche 32b ; le recouvrement est immobilisé dans cette position par un cran à ressort.
On a articulé à la partie inférieure de la caisse (fig.
3) en 39 un appui 40 qui est fait d'un fer U placé avecle côté ouvert vers le haut. Ce fer U est replié deux fois à angle droit à l'extrémité libre, ce qui forme un crochet 40a qui porte sur une traverse 41 une pointe 41a ou une pièce analogue.
Le mode de fonctionnement est le suivant : Le dispositif représenté à la figure 8 est suspendu au moyen de la ti-
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ge 33 à deux crochets 34a (fig. 3) qui sont formés par exemple par repliement des extrémités de deux tirants 34 fixés .à la caisse 11. On passe alors la chaîne 35 autour'du poteau de ligne auquel le fil doit être fixé et on immobilise l'extrémité libre de la chaîne sur les chevilles 37 et cela dans une position telle que le poteau considéré est embrassé solidement par la chaîne. La chaîne est immobilisée dans cette position par le rabattement du recouvrement 38. On soulève alors l'appareil de mise sous tension, qui tourne dans ce mouvement autour de la tige 33, jusqu'à ce qu'il soit à peu près horizontal, et on peut tenir compte à ce moment de la flèche du fil à tendre.
L'appui 40 est immobi- lisé dans cette position contre le poteau par la pointe %la, la longueur de l'appui étant beaucoup plus grande que la distance de son point d'articulation 39 au poteau. La mise sous tension peut alors commencer. Si le dispositif de mise sous tension ne doit pas être disposé sur le poteau luimême mais sur la traverse partant les isolateurs de la ligne aérienne, l'appui est rabattu contre le côté inférieur de la caisse 11 et est immobilisé au moyen d'un recouvrement 42. On suspend alors l'ensemble à l'aide du support 40a, en forme de crochet, de l'appui 40, à la traverse considérée . qui est représentée à la figure 3 par des hachures.
Le sup- port 40a entourant la traverse-peut être disposé directement sur l'appareil de tension au lieu d'être à ltextrémité de l'appui 40, par exemple sous la forme de tronçons de fers U rivés au fond de la caisse 11.
A la place des chaînes sans fin portant les pinces du fil et qui ne doivent d'ailleurs pas être doubles, on peut employer naturellement aussi d'autres organes de traction sans fin, par exemple des rubans, des câbles, etc. En cas d'emploi de chaînes, l'une des deux paires de roues de chaine, celle qui n'est pas actionnée, ne. doit pas consister
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essentiellement en des roues dentées ; ces roues, qui ser- vent au guidage des chaînes ou pièces analogues, peuvent au contraire être lisses également. Le blocage de la commande pour empêcher le recul doit alors agir sur les roues de chaîne dentées.
A la place des deux barres de commande représentées au dessin, on pourrait prévoir également une seule barre qui serait placée alors non pas à côté mais au-dessus du brin de chaîne supérieur.
Lorsque dans ce qui précède ainsi que dans les revendi- cations il est question de la mise sous tension d'un fil métallique, ceci ne doit pas limiter le champ d'application de l'objet de l'invention à la mise sous tension de fils ; on peut envisager au contraire aussi d'autres organes de traction comme des câbles, des cordes, etc. L'expression "fil"doit embrasser tout organe de traction souple, étendu en longueur.
Revendications.
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