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Pompe 'd'injection.
L'invention concerne une pompe, notamment une pompe d'injection pour moteurs à combustion interne, dont le piston masque par sa surface cylindrique, après le début de sa course de refoulement, une gorge annulaire ménagée dans la paroi du cylindre et recueillant le combustible amené à la pompe, après quoi le re- foulement effectif a lieu jusqu'à ce qu'une interruption de la sur- face cylindrique du piston vienne démasquer:-..: une lumière de re- tour de combustible ménagée dans la paroi du cylindre.
Dans une pompe connue, représentée sur la fig. 1 du dessin annexé, le piston commande une ou plusieurs lumière d'aspi- ration de la paroi du cylindre. Avec ces pompes, le débit de com- bustible refoulé croit dans une mesure relativement notable avec @
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le nombre de révolution n du moteur bien que le réglage des organes régulateurs reste le même, l'allure du débit de combus- tible étant représentée en substance par la courbe A de la fig.4.
Cette caractéristique croissante du débit de combustible refoulé est indésirable dans beaucoup de cas, notamment quand la quantité de combustible maximum que peut brûler le moteur à la limite où des fumées commencent à se dégager diminue avec les vitesses de rotation croissantes, par exemple du fait que la charge d'air du cylindre du moteur devient moins complète. On obtient une allure plus plate de la caractéristique de débit en employant au lieu des lumières d'aspiration une gorge annulaire, comme dans la pompe représentée sur la fig.2.
En raison de la grande longueur de cette gorge, il subsiste alors, jusqu'à un instant précédant immédiatement le masquage de la gorge annulaire par la partie de la surface cylindrique du piston, adjacente à sa surface plane, même à une vitesse de rotation élevée, une fente efficace par laquelle le combustible peut s'échapper de la chambre de la pompe sans notable étranglement jusqu'à ce que cette fente soit masquée complètement. Toutefois, la gorge annulaire présente l'inconvé- nient que la pompe a de plus grandes pertes dues aux fuites, com- parativement à la forme d'exécution à lumières d'aspiration sim- ples représentée sur la fig. l, de sorte qu'on obtient, pour les mêmes dimensions et pour le même degré de réglage que dans le cas de la pompe de la fig. 1, une caractéristique de débit corres- pondant à la courbe B de la fig. 4.
Suivant l'invention, on diminue notablement ces pertes dues aux fuites dans les pompes pourvues d'une telle 'gorge annu- laire, en envoyant le combustible à la gorge annulaire par une lumière de communication qu'une seconde interruption de la surfa- ce cylindrique du piston laisse ouverte pendant la première par- tie de la course de refoulement, savoir au moins jusqu'à l'ins- tant où la surface cylindrique du piston vient masquer la gorge annulaire.
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La fig. 3 du dessin annexé représente un exemple .d'exécution de l'invention. Avec cette construction on obtient une caractéristique de débit correspondant en substance à la courbe C de la fig. 4, qui est plus avantageuse que la courbe B au point de vue de la quantité de combustible refoulé et qui en outre a une allure plus plate que la caractéristique A de la pompe connue représentée sur la fig. 1.
Le piston de la pompe, représenté dans chaque cas au point mort bas, est désigné sur les figs. 1 à 3 par la référence a, tandis que b désigne la chemise du cylindre et c les lumières d'aspiration. Au point mort haut, la face plane supérieure d du piston se trouve dans chaque cas au niveau de la ligne en traits mixtes I.
Dans l'exemple d'exécution de la fig. 3, le piston étant au..point mort bas, la lumière d'aspiration c est reliée par une gorge annulaire e de la surface cylindrique du piston, une lumière transversale f et une lumière longitudinale g creusée dans la paroi de la chemise b du cylindre, à une gorge annulaire h interrompant l'alésage de cette chemise, dans lequel est guidé le piston. Une cavité k de la surface cylindrique du piston, cavi- té délimitée par une arête oblique i, communique en permanence, par une lumière transversale m et une lumière longitudinale n du piston, avec la chambre o de la pompe et commande en outre une lumière de retour de combustible p.
Sur la surface plane supérieure de la chemise b insérée dans le carter g de la pompe repose une pièce de guidage r pour une soupape de refoulement s dont la tige-guide, à son extrémité adjacente au cône de soupape, a la forme d'un petit piston t, de façon à constituer un plongeur soulageant la conduite de refoulement.
En partant de la position représentée sur le dessin, dans laquelle la chambre de travail de la pompe est remplie de combustible, le piston exécutant d'abord la première partie de sa
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course de refoulement chasse dans la conduite d'aspiration, par la gorge annulaire h, la lumière de communication g, la lumière trans- versale f et la gorge du piston, le combustible qu'il refoule.
Toutefois, aussitôt que l'arête de distribution d du piston atteint l'arête supérieure de la gorge annulaire h, la pression commence à croître dans la chambre de pompe o; de ce fait la sou- pape de refoulement s se soulève et, aussitôt que le plongeur t de la soupape de refoulement s émerge de son guide, le combustible refoulé par la suite afflue dans la conduite de refoulement jus- qu'à ce que l'arête oblique i de la cavité k du piston vienne démasquer la lumière de retour de combustible p de la chemise du cylindre.
A cet instant, la pression régnant dans la chambre de la pompe peut retomber à travers les lumières du piston jusqu'à la pression d'aspiration, de sorte que la soupape de refoulement se ferme immédiatement, tandis que le plongeur t s'engage dans son guide, augmente d'une quantité correspondant à son volume le volu- me de la conduite de refoulement commençant en aval du siège de la soupape et menant à l'injecteur et soulage ainsi cette conduite après chaque injection. Le combustible refoulé de la chambre de travail de la pompe dans la dernière partie de la course de re- foulement reflue dans la conduite de retour de combustible p par les lumières n et m et la cavité k du piston.
Quand une soupape à bille chargée par un ressort est montée dans la conduite de refoulement, il est désirable que le masquage de la lumière transversale f s'opère aussi tôt que possi- ble après celui de la gorge annulaire h, de façon que les fuites ne puissent pas se propager plus loin que ne le permet le masquage de la lumière transversale f par la surface cylindrique du piston, et que les pertes dues aux fuites soient ainsi diminuées dans une no- table mesure. Par contre, quand on emploie une soupape de refoule- ment à plongeur de soulagement, on peut agencer la distribution de manière que la lumière f ne soit masquée qu'un peu avant que le plongeur de soulagement émerge de son guide.
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De cette manière, en prévoyant la lumière de communi- cation longitudinale g et la lumière transversale f en plus de la gorge annulaire h, on diminue très notablement en comparaison de la pompe de la fig. 2, notamment dans les gammes de vitesse infé- rieure et moyenne, les pertes dues aux fuites, ainsi que le mon- tre un examen eomparatif des courbes C et B de la fig. 4.
REVENDICATIONS ---------------------------
1.- Pompe, notamment pompe d'injection pour moteurs à combustion interne, dont le piston masque par sa surface cylin- drique, après le début de sa course de refoulement, une gorge annulaire ménagée dans la paroi du cylindre et recueillant le combustible amené à la pompe, après quoi le refoulement effectif a lieu jusqu'à ce qu'une interruption de la surface cylindrique du piston vienne démasquer une lumière de retour de combustible ménagée dans la paroi du cylindre, laquelle pompe est caractérisée en ce que le combustible est envoyé à la gorge annulaire par une lumière de communication qu'une seconde interruption de la surfa- ce cylindrique du piston laisse ouverte pendant la première par- tie de la course de refoulement au moins jusqu'à l'instant où la surface cylindrique du piston vient masquer la gorge annulaire.