Procédé radiogoniométrique fournissant des indications directes
par le procédé du goniomètre.
Sur le dessin annexé, donné uniquement à titre d'exemple :
la fig.l est un schéma de montage d'un dispositif de relève:- ment fonctionnant par les procédés connus ;
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sitif ;
la fig.3 représente plusieurs. diagrammes résultant de l'influence des émetteurs parasites
la fig.4 représente une forme de réalisation de l'invention ;
la fig.5 représente l'image obtenue sur l'écran du tube de Braun.
Dans les procédés connus jusqu'à présent, par exemple suivant
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animé d'un mouvement de rotation. on obtient alors à l'entrée du récepteur deux fréquences séparées par l'intervalle de la fréquence de rotation double du goniomètre, c'est-à-dire la modulation de la fréquence de l'émetteur avec un degré de modulation infini. La
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également deux fréquences séparées par un intervalle double du nombre de tours. Cette fréquence intermédiaire ou la fréquence sonore est redressée en R et si les indications sont données au moyen d'un tube de Braun B, les demi-ondes obtenues (fig.2) sont transmises à la grille du dernier tube K sous forme de tension négative. Le courant d'anode de ce tube passe par un dispositif de déviation magnétique Q, qui tourne en synchronisme avec le goniomètre autour du tube de Braun et fournit une image, d'une manière connue, dont la position indique la direction de l'émetteur reçu.
Les considérations qui s'appliquent aux récepteurs radioganiométriques à goniomètre rotatif au sujet de la fixation de la largeur de bande de l'appareil ne sont pas.,_les mêmes que dans les récepteurs radiogoniométriques normaux ; la sensibilité et la sélection ne peuvent être augmentées que dans la mesure où les indications erronées sont évitées ; ces erreurs d'indication peuvent provenir d'un décalage de phase des deux bandes latérales résultant du mouvement de rotation du goniomètre, dans la gamma de réception du récepteur et au moment de la rotation de son dispositif d'accord. Si ce décalage de phase dépasse une amplitude acceptable., il en résulte aussi un déplacement de l'image sur le tube de Braun et une erreur de relèvement inadmissible.
Alors que dans les récepteurs radiogoniométriques normaux une largeur de bande de 3 à 5 Hz serait suffisante, il faut avec les procédés d'indication optique par exemple pour une vitesse de rotation du goniomètre correspondant à 12 Hz, que la largeur de bande atteigne 2.500 Hz, pour que l'erreur de relèvement soit inférieure
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point de vue de la sélection au procédé de relèvement acoustique, malgré ses autres avantages considérables.
Mais la sensibilité du récepteur ne peut pas non plus être mise complètement à profit ; cette sensibilité devient d'autant plus grande que la largeur de bande est rendue plus étroite, car, en raison de l'amputation du seuil des parasites, l'amplification peut être plus forte dans la connexion. Mais ainsi qu'il a déjà été dit, il faut que cette bande soit large, par rapport aux deux bandes latérales, de sorte que, si on reprend l'exemple précité, on est obligé de prendre une largeur de 2.500 Hz au lieu de 3 Hz,
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pas non plus possible d'effectuer par exemple le filtrage qu'on désire avec des filtres à large bande après le redressement. On réalise bien ainsi l'amputation du seuil du bruit et on peut effectuer une amplification plus forte, mais l'augmentation de sensibilité
ne peut être utilisée pratiquement, car les signaux d'émetteurs voisins puissants seraient amplifiés et redressés en même temps à cause de la grande largeur de bande et ne pourraient plus être éliminés par filtrage ultérieur. En conséquence, ces émetteurs parasites agiraient en même temps sur les indications du tube de Braun
(fig.3).
Suivant l'invention, on fait passer la tension de l'antenne dirigée D (appelée ci-après "tension dirigée") modulée par le goniomètre G et la tension de l'antenne auxiliaire U ("tension non dirigée'<1>) par deux canaux de réception séparés et on mélange par multiplication les tensions à haute fréquence des deux canaux de transmission. La fig.4 représente une forme de réalisation choisie à titre d'exemple de l'invention. La tension à haute fréquence ve-
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geur de bande .e.st suffisante pour que le décalage de phase reste compris entre les limites admises.. Le goniomètre peut tourner.à une vitesse constante quelconque. La tension à haute fréquence non dirigée provenant de l'antenne. non dirigée passe par un récepteur Eg" dont la largeur de bande peut être diminuée à volonté. L'oscil-
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gement de fréquence, sont communs aux deux récepteurs. Les tensions à fréquence intermédiaire ou sonore obtenues sont mélangées par mul- <EMI ID=8.1>
mis à un filtre passe-bas F ou à un circuit accordé sur le nombre
de tours du goniomètre, d'une largeur de bande d'environ 3 Hz (par exemple un résonateur mécanique). La tension sinusoïdale obtenue
de la fréquence de rotation du goniomètre est transmise d'une manière connue par l'intermédiaire d'un appareil de commande et d'un amplificateur St, par exemple à un phase mètre de 3600 ou au dispositif de déviation Q tournant synchroniquement avec le goniomètre autour d'un tube de Braun B, de façon à indiquer sans ambiguité la direction de l'émetteur incident.
Le large canal de transmission laisse passer les deux fréquences H + N et H - N engendrées par la rotation du goniomètre.
Par le second canal de transmission dont la largeur doit être fixée à volonté passe la tension H non dirigée, non modulée par la rotation du goniomètre. On suppose que les fréquences sont décalées
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lange par multiplication dans les deux canaux donne :
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Le filtrage ultérieur basse fréquence ampute toutes les fréquences à part N. On a donc à la sortie du filtre une tension telle
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dont la phase est indépendante du décalage de phase des tensions
à haute fréquence qui l'engendrent. Seule son amplitude varie avec cos V . Le signe de N qui indique si l'incidence de l'émetteur provient de l'avant ou de l'arrière (détermination du sens de la di-
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tion, non par le montage en série de plusieurs larges circuits ou filtres de bande, mais après changement de fréquence appropriée suivant l'invention dans un seul circuit, parce que dans ces conditions, le décalage de phase est minimum pour une même largeur de bande. Une présélection reste admissible si elle est plus large d'au moins un ordre de grandeur.
La sélection de la haute fréquence est déterminée dans ce procédé par la largeur de bande du canal le plus étroit, car, en raison du mélange par multiplication, l'amplitude de la tension de la fréquence de rotation du goniomètre disparaît, lorsqu'une des deux hautes fréquences fait défaut. Etant donné. donc que la sélection n'est déterminée que par le canal le plus étroit, la largeur de l'autre peut être choisie assez grande pour que l'erreur de relèvement dépendant de l'accord reste aussi faible qu'on désire. A part cette condition, ce circuit est encore notablement plus large suivant l'invention que le canal de transmission variable étroit dans le cas où il est le plus large.
Par ce moyen, les conditions de la précision du synchronisme des circuits d'accord des deux canaux de transmission sont rendues plus faciles à remplir dans une mesure facile à satisfaire techniquement.
Le bruit est déterminé par la largeur de bande du filtre passe-bas ou du circuit accordé sur la fréquence de rotation du goniomètre après démodulation. Sa largeur de bande doit seulement être suffisante pour que la durée de mise en train de l'oscillation
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Le décalage de phase exact, qui est nécessaire à l'obtention d'un diagramme directeur parfait, entre les tensions dirigée et non dirigée n'a pas besoin d'être produit, comme jusqu'à présent, à l'entrée du récepteur, mais peut être produit dans la partie à fréquence intermédiaire, par exemple par couplage approprié de l'oscillateur qui agit par exemple sur un des canaux de transmission avec une avance de- 45[deg.] et sur l'autre avec un retard de 45[deg.]. Ce moyen permet de simplifier notablement le montage d'entrée du