BE435733A - - Google Patents

Description

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  "Appareil et procédé perfectionnés pour refroidir ou congeler- "des matières liquides ou pour fabriquer des produits comes- "tibles refroidis ou congelés". 



   La présente invention est relative aux; appareils servant à fabriquer des aliments réfrigérés et concerne particulièrement des produits de confiserie et produits analogues congelés ou refroidis qui, en ce qui concerne les produits congelés, sont préparés par une congélation instantanée et sans donner naissance aux gros cris- 

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 taux de glace habituels. Plus particulièrement, la présente invention concerne non seulement l'appareil servant à produire ce nouveau type d'aliment congelé ou refroidi, mais aussi le procédé pour préparer le produit, tant à l'état qui convient pour sa consommation immédiate qu'en vue de son emmagasinage. 



   La présente invention a pour objet un appareil pour la production d'aliments refroidis ou congelés' qui comprend : des moyens pour amener la matière à traiter à une chambre possédant une surface ou paroi refroidie; des moyens placés à l'intérieur de cette chambre et servant à amener la matière à l'état finement divisé au contact de la.dite surface ou paroi refroidie puis à l'en enlever, les moyens mentionnés en dernier lieu agissant également, de façon à fouetter et aérer la matière et à la faire mouvoir à travers la chambre ; enfin, des moyens pour recueillir la matière sortant de la chambre. 



   La présente invention a aussi pour objet un appareil servant à congeler ou refroidir une matière liquide, par exemple un produit de confiserie, comprenant une chambre pourvue d'une surface destinée à être refroidie, des moyens pour refroidir cette surface et des moyens pour effectuer d'une façon continue et simultanée la réduction de la ma.tière à l'état finement divisé et sa distribution sur la surface et pour effectuer successivement son enlèvement de ladite surface par raclage, sa réduction et sa redistribution sur ladite surface, de façon à battre et à aérer parfaitement la matière traitée. 

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   La présente invention comprend aussi un dispositif de ce genre comportant une chambre ou cylindre de réfrigération muni d'une surface ou paroi destinée à être refroidie et un organe ro- tatif disposé concentriquement à l'intérieur de ladite chambre ou cylindre et pourvu d'une série de palettes radiales. 



   La présente invention a en outre pour objet un procédé pour refroidir ou congeler une matière liquide, telle qu'un produit de confiserie, qui consiste à amener la matière à traiter dans une chambre refroidie, à réduire cette matière à l'état finement divisé et à l'amener au contact d'une surface refroidie, continuellement et simul- tanément, à détacher la matière de la surface re- froidie, par raclage, à la réduire et à l'amener de nouveau au contact de la surface refroidie un grand nombre de fois au cours de son passage à travers l'appareil, la matière étant ainsi parfai- tement fouettée, battue et de plus aérée, et à distribuer la matière traitée sous forme d'un produit de confiserie refroidi ou congelé. 



   Un des buts de cette invention est d'é- tablir un appareil pour la fabrication d'aliments congelés ou refroidis, y compris des produits de confiserie congelés ou refroidis de divers genres, grâce auquel la matière est introduite dans une chambre refroidie et sort un très petit nombre de secondes après son introduction de la chambre à l'état fini. 



   Un autre but de l'invention est d'éta- blir un appareil dont le fonctionnement est sus- ceptible de grandes variations et qui peut être 

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 adapté non seulement à la production de portions individuelles, mais aussi à la fabrication continue des produits pour lesquels il a été établi. 



  Dans le champ des applications de cet appareil on indiquera la préparation de portions individuelles de différents aromes ou saveurs, qu'on peut réaliser séparément et successivement sans arrêter le fonctionnement de l'appareil pour un nettoyage complet. 



   Un des avantages particuliers du présent appareil est qu'il permet d'accroître d'une façon très remarquable le volume du produit obtenu, sans en diminuer en aucune façon la qualité ou la valeur nutritive. 



   L'invention a en outre pour objet un procédé et un appareil permettant de préparer un produit congelé ou refroidi qui fait ressortir la saveur ou l'arome des matières utilisées. 



   D'autres buts de l'invention seront mis en évidence au cours de la description qui en sera donnée ci-après en se référant au dessin annexé qui représente le mode d'exécution préféré d'un appareil permettant de réaliser les avantages énumérés ci-dessus. 



   Sur ce dessin :
La figure 1 est une vue de coté de l'appareil, avec coupe verticale partielle;
La figure 2 est une coupe horizontale partielle par la ligne II-II de la figure 1;
La figure 3 est une vue de détail, à plus grande échelle et en perspective, du rotor;
La figure 4 est une vue analogue à la figure 3, représentant une autre position du rotor;

   

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La figure 5 représente une palette à plus grande échelle;
La figure 6 est une vue en plan d'un croisillon de support;
La figure 7 est une coupe à grande échelle du dispositif à cuvette d'alimentation;
La figure 8 est une coupe horizontale par la ligne VIII-VIII de la figure 7;
La figure 9 est une coupe verticale d'une autre forme de rotor et de son montage;
La figure 10 est une vue en perspective d'une autre forme de rotor;
La figure 11 est une vue de   coté   du dispositif d'accouplement à roue libre;
La   figure-12,   enfin, est un détail de ce dispositif. 



   Sur la figure 1, on a représenté l'appareil complet. Cet appareil est établi autour d'un bâti ou coffre 10 qui est de préférence vertical et pourvu d'une embase 11 servant à équilibrer et maintenir l'appareil entier dans une position verticale. Si cela est nécessaire, cette embase peut être pourvue de bossages taraudés 12 propres à permettre de fixer ladite embase à un piédestal ou à un comptoir dans   tout,   autre endroit convenable. 



   Sur le bâti 10 fait saillie une portion ou pièce cylindrique 13 qui, de préférence, fait   'corps   avec ce bâti. Dans la pièce cylindrique 13 est disposée concentriquement une autre pièce cylindrique intérieure à double paroi comprenant des parois 14 et 15. La surface intérieure de la paroi 14 de cette pièce constitue la surface de 

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 congélation ou de refroidissement de la chambre de réfrigération 19. Entre cette paroi 14 et la paroi 15 est ménagé un espace fermé à ses extrémités supérieure et inférieure, lequel espace est destiné à recevoir le mélange congelant et constitue un conduit à saumure pouvant être relié au système de circulation de tout dispositif frigorifique bien connu, les moyens et le procédé n'ayant pas été représentés parce qu'ils ne font pas partie de l'invention.

   Celle-ci envisage l'application d'une surface telle que   14   qui peut être refroidie de façon à congeler ou refroidir les matières qu'on fait passer à travers l'appareil et, par suite, l'invention envisage tout dispositif permettant d'amener ladite surface à la température désirée ou requise. C'est ainsi que la paroi 14 peut être entourée par des serpentins dans lesquels on peut faire circuler le liquide réfrigérant de n'importe quel système frigorifique bien connu, ou qu'on peut utiliser n'importe quel autre dispositif équivalent. Entre la paroi 15 et l'organe cylindrique 13 est placée une matière isolante appropriée 16 servant à diriger constamment les températures appliquées vers la chambre de congélation ou de refroidissement. 



  L'ensemble est maintenu de façon hermétique et sans communication par des chapeaux 17 et 18, qui sont tous deux percés centralement au même diamètre que la surface de congélation ou de refroidissement 14, de façon que leur surface intérieure affleure cette surface. Le chapeau inférieur 18 peut être évidé en 20 pour recevoir les bords d'un récipient 21. 

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   Près de la portion supérieure du bâti 10 est fixée convenablement à cette portion une console 22 qui supporte un moteur 23. Des connexions et interrupteurs appropriés (non représentés) sont prévus pour régir le fonctionnement de ce moteur. 



  Bien entendu, la vitesse dudit moteur peut être réglée par l'un quelconque des divers dispositifs bien connus. 



   Le moteur 23 est destiné à entraîner un arbre de commande 24 qui traverse directement la chambre de congélation ou de refroidissement suivant l'axe longitudinal de cette chambre et de la surface 14 et qui se termine à la partie la plus basse de ladite chambre. En plus des paliers du moteur, la console 22 est munie de paliers appropriés 25 servant à supporter l'arbre 24. Comme le moteur 23 est pourvu d'un arbre de grande longueur, cet arbre 24.est maintenu en alignement parfait pendant sa rotation, S'il était nécessaire d'améliorer l'alignement pour empêcher les trépidations possibles; on pourrait placer dans l'extrémité de sortie de la chambre 19 un croisillon de support 26 muni d'un roulement approprié 27 (figure 6). 



   Sur la longueur de l'arbre 24 qui correspond essentiellement à la partie de cet arbre contenue dans la chambre 19 sont réparties une série de palettes ou pièces en forme de clé 28, représentées clairement sur la figure 3. Ces palettes 28 sont pourvues d'une queue 30 qui, à son extrémité extérieure 31, se termine par un segment de la courbe correspondant sensiblement à la courbure de la surface 14, quoique cette portion 

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 puisse se terminer en tout ou en partie en deçà de ladite surface, pour assurer le supplément de jeu susceptible d'être nécessaire. Ces palettes 28 sont empilées verticalement et, de préférence, sont disposées sur l'arbre 24 en trois rangées verticales ou hélicoïdales obtenues en les décalant successivement de 120  les unes par rapport aux autres.

   Bien entendu, l'invention envisage toute autre disposition permettant de réaliser le même résultat. Ainsi disposées, ces palettes constituent collectivement un rotor hélicoïdal, ou en forme de vis. Si les palettes successives 28 étaient établies d'une seule pièce sans interstices, elles constitueraient un filetage à petit pas et, en tournant, comme on le verra plus loin, elles joueraient, entre autres rôles, le rôle d'une vis transporteuse faisant mouvoir la matière de haut en bas. 



   Les palettes 28 peuvent être disposées en rangées verticales, sensiblement de la façon représentée sur la figure 3, ou avec une torsion hélicoïdale longitudinale, comme représenté sur la figure 4. Avec cette dernière disposition, l'attaque des palettes individuelles en vue du raclage, du battage, de la projection, etc.., est effectuée par les palettes en succession, et non simultanément, et c'est cette disposition qui est préférable pour de nombreuses opérations. 



   Chacune des palettes 28 est biseautée vers le bas et vers l'arrière suivant un angle approprié (un angle de 7  convient pour la plupart des applications) sur son bord ou face d'entrée, de manière que la matière frappée par elle se 

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 trouve déviée vers la portion inférieure de la chambre 19. Près de la partie inférieure du rotor, les palettes peuvent être biseautées suivant un angle plus grand pour assurer une sortie ou distribution plus rapide de la matière. On envisage toutefois de modifier le degré de biseautage, ou la forme, en vue de résultats spéciaux qui peuvent être nécessaires ou désirables. Toutefois, dans la pratique, toutes les palettes 28 sont identiques,   à.   l' exception de la plus haute.

   Cette palette 28a (figure 1) porte une plaque 32 faisant un certain angle avec l'extrémité extérieure de la queue 30. En fonctionnement, cette plaque 32 non seulement dirige vers le bas la matière qui arrive, pour commencer son entraînement, mais empêche en outre cette matière de rejaillir hors de la chambre 19. 



   Une autre disposition de ces palettes est représentée sur la figure 5. Dans ce cas, la palette 28b porte à l'extrémité extérieure de la queue 30b une 'ailette verticale   33   qui est montée de telle manière que les extrémités extérieures fassent partie de la même surface cylindrique que celle précédemment décrite. Ces ailettes verticales 33 peuvent présenter une surface de raclage lisse ou être pourvues de rainures ou crans angulaires 34 pratiqués dans le même sens que le biseau de la queue des palettes. Ces rainures aident à diriger la matière raclée sur la surface 14 de façon qu'elle se meuve vers le bas pour être soumise à l'action des palettes suivantes à mesure que la matière passe à travers l'appareil. 



   Il est facile de se rendre compte que le 

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 débit de l'appareil, c'est-à-dire la vitesse à laquelle la matière à traiter est introduite dans la chambre 19, détermine dans une certaine mesure la, température de la. matière obtenue à l'extrémité de sortie. Pour régler ce débit, on a prévu un dispositif régulateur. Une cuvette ou entonnoir d'alimentation 36 est représenté sur la figure 1 ainsi que par une vue de détail en coupe à plus grande échelle sur la figure 7. Cet entonnoir 36 peut posséder toute forme désirée et peut être établi de façon à contenir une quantité de matière mesurée de façon à donner une quantité déterminée du produit final. On peut le placer dans toute position appropriée sur l'appareil luimême.

   Comme représenté, il est monté à l'aide d'une console 37 sur le support 22 du moteur, lequel support est lui-même assujetti a.u bâti principal 10. Il va de soi qu'on peut utiliser tout mode de montage approprié. La console 37 présente une cavité 38 qui débouche dans un tuyau d'alimentation 40. La cavité 38 est recouverte d'une plaque à orifices 41, représentée à plus grande échelle sur la figure 8. Cette plaque présente une série de trous 42,43, 44 et 45 qui sont de différents calibres calculés de façon à régler lea quantité de matière pénétrant à tout instant   dan@s   le   tyau   d'alimentation 40. L'entonnoir 36 est, muni d'une tubulure d'échappement 46 convenablement orientée pour coïncider avec l'un quelconque des trous de la plaque 41.

   Celle-ci peut être pourvue d'un tenon 47 engagé dans une rainure de clavetage 48 de la console 37 et servant à empêcher sa rotation. Toutefois, le montage de l'en- 

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 tonnoir proprement dit 36 est tel qu'on peut le faire tourner de façon à amener la. tubulure 46 en coïncidence avec l'un quelconque des orifices d'échappement de la plaque 41. A titre d'indication visible de la position des orifices, on a prévu des entailles 50. Ces entailles servent de repère visuel pour permettre à l'opérateur de vérifier la position de la tubulure d'échappement 46 par rapport aux orifices de la plaque 41.

   On voit ainsi que, lorsque l'entonnoir 36 est en place, une simple rotation de cet organe permet de diriger la matière vers un orifice du calibre voulu pour régler le débit, ou de la diriger vers une partie pleine de la plaque, qui se comporte ainsi également à la façon d'un obturateur pour couper entièrement le débit, si on le désire. 



  Bien entendu, on peut inverser les positions relatives des organes rotatifs, de façon à empêcher la rotation de l'entonnoir 36 et à permettre à la plaque à orifices 41 de recevoir un mouvement angulaire pour établir ou supprimer la coïncidence de ses orifices avec la tubulure 46. De plus, on envisage l'application de tout obturateur variable permettant de régir ou de régler le débit de la matière. 



   Avant de décrire le fonctionnement de l'appareil, on remarquera qu'il existe de nombreuses façons d'établir le rotor. Par exemple, on a représenté sur la figure 9 une construction modifiée de cet organe. Dans cette construction, l'arbre 24 du moteur traverse la chambre 19 et est disposé suivant l'axe d'une pièce conique 50 qui est fixe et assujettie au couvercle 17. A 

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 l'extérieur de la pièce conique 50 se trouve le rotor cylindrique 26a, qui est fixé à l'arbre 24 par une plaque 51 et une vis 52.

   Dans'la portion cylindrique du rotor et à l'extrémité inférieure de la pièce conique 50 se trouve un roulement approprié 53 qui, en coopérant avec un autre roulement 54, prévu à l'extrémité supérieure du rotor, réalise une surface d'appui additionnelle pour supporter les poussées latérales possibles ou pour empêcher les vibrations susceptibles de résulter de la grande longueur en porte-à-faux. Les palettes 28c peuvent faire corps avec le rotor cylindrique 26a ou peuvent être établies sous forme de peignes destinés à s'ajuster dans des rainures de clavetage prévues dans le corps du rotor comme on le verra plus loin. 



   Comme on l'a dit précédemment, au lieu de constituer le rotor par une série de palettes individuelles 28, on peut l'établir d'une seule pièce ou le constituer par un corps cylindrique tel que 26a dans lequel sont pratiquées des rainures de clavetage 55 destinées à recevoir les palettes établies sous forme d'un peigne 56, comme représenté sur la figure 10. Bien entendu, comme on l'a dit précédemment, les rainures de clavetage peuvent être établies soit sous forme d'une rainure longitudinale parallèle à l'axe, soit sous forme d'une rainure longitudinale hélicoïdale. 



   On envisage l'application de tout dispositif propre à permettre de supprimer la liaison motrice entre l'arbre 24 et le rotor de façon qu'on puisse enlever le rotor de la chambre 19 en 

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 vue du nettoyage, le dispositif particulier n'ayant pas été représenté. 



   Le jeu ménagé entre l'extrémité 31 des palettes 28, 28c et 56 et la surface 14 est très petit, et l'on a trouvé que, lorsque la machine reste inutilisée pendant un certain temps entre deux distributions ou services consécutifs, alors que le mécanisme frigorifique continue à fonctionner, l'humidité qui se sépare de l'air en se condensant ou la. tendance naturelle à la formation et au développement de cristaux de glace font que les extrémités des palettes ont tendance à se fixer au rotor en raison de   l'accumula.tion   de ces cristaux de glace.

   Pour obvier à cet inconvénient d'ordre pratique, on peut assujettir à la partie supérieure de l'arbre 24 du moteur un vola.nt 58 permettant à l'opérateur de déga,ger le rotor de la paroi 14 par une rotation à la main ou de   s'as@-   surer qu'il peut tourner librement avant de mettre le moteur en marche. 



   Un autre dispositif permettant de remédier à cet état de choses d'une façon indépendante du facteur humain comprend un second moteur plus petit 60 qui permet de faire tourner l'arbre 24 et le rotor à une vitesse réduite, déterminée dans la pratique comme étant de préférence voisine de 100 tours par minute. Si le rotor est maintenu continuellement en rotation a.u voisinage de cette vitesse, l'appareil restera, toujours prêt à servir quel que soit l'intervalle de temps qui s'écoule entre deux services consécutifs. Pour accoupler le second moteur 60 avec le premier, on utilise un accouplement à roue libre de façon que, 

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 lorsque le premier moteur 23 fonctionne à sa vitesse élevée normale, le second   moteur. 60   continue à fonctionner à vide à sa vitesse relativement faible.

   Une façon simple de réaliser ce résultat est représentée sur les figures 11 et 12, mais il est bien entendu qu'on peut utiliser tout dispositif propre à permettre de réaliser ce résultat. Par exemple, au lieu d'assujettir le volant 52 à l'extrémité supérieure de l'arbre 24, on prévoit à cet endroit une poulie 61 qui tourne folle sur un bout d'arbre 63 et qui peut être entraînée par une courroie 62 allant au moteur 60. 



  Autour d'une partie de l'arbre 24 est enroulé un fil métallique ou ressort 64 dont une des   extré-   mités est fixée rigidement à la poulie 61. De cette façon, si le moteur 23 ne tourne pas et qu'on désire faire tourner le rotor à la faible vitesse décrite à l'aide du moteur 60, on et en marche ce dernier qui, en faisant tourner la poulie 61, resserre le ressort 64 en l'obligeant à enserrer plus fermement l'arbre 24 et à faire tourner cet arbre. Au contraire, si le moteur 23 a été mis en marche pour actionner l'appareil, l'arbre 24 tourne à une vitesse beaucoup plus élevée, et le ressort 64 est détendu. Il cesse par suite de serrer l'arbre 24, qui tourne librement à l'intérieur dudit ressort.

   Cet accouplement à un seul sens peut comprendre un collier fait d'une matière telle que celle qu'on utilise pour les garnitures de frein, ce collier étant interposé entre le ressort hélicoïdal 64 et l'arbre 24.

Claims (1)

1. FONCTIONNEMENT Pour décrire le fonctionnement, on supposera que le système frigorifique ait fonctionné pendant un temps suffisant pour amener la surface 14 de la chambre de congélation ou de refroidissement 19 à la température requise pour le traitement de la matière. Il est préférable de munir ce système et sa circulation d'un dispositif de réglage propre à permettre de maintenir la température de la chambre 19 constante entre des limites raisonnables. Ceci assure l'obtention de produits uniformes.

   'Lorsque la machine est mise en marche, le moteur 23 tourne rapidement. On a supposé ici que la vitesse du moteur peut être réglée entre certaines limites, étant donné que différentes matières exigent des traitements légèrement différents, mais des vitesses comprises entre 800 et 3. 000 tours par minute ont donné de bons résultats. Le moteur 23 fait tourner l'arbre 24 et le rotor. Par suite, lorsque le rotor tourne à l'intérieur de la chambre 19, il se comporte à la. fa- çon d'une vis d'Archiméde résultant de la disposition biseautée des palettes successives individuelles, l'entraînement ainsi obtenu étant amplifié si les rangées de palettes sont aussi disposées hélicoïdalement.

   Comme on l'a dit précédemment, l'espace ménagé entre les extrémités des palettes et la surfasse 14 est suffisant pour permettre au rotor de tourner sans toucher la paroi de la chambre.

   La pratique actuelle a montré qu'on obtient des résultats satisfaisants pour la plupart <Desc/Clms Page number 16> des matières avec une vitesse de 2.000 tours environ par minute. A cette vitesse, la matière est reçue dans l'entonnoir 36 soit en quantité dosée, soit d'une façon continue, suivant le cas, et est introduite par l'intermédiaire d'une plaque à orifices appropriés 41 dans le tuyau d'alimentation 40 et la partie supérieure de la chambre 19. En ce point, elle entre immédiatement en contact avec les palettes du rotor, qui l'obligent à se mouvoir vers le bas. Si la palette supérieure est celle décrite et représentée en 28a et est pourvue de la plaque 32, la matière reçoit une impulsion supplémentaire vers le bas.

   En venant frapper la plaque 32 ou les palettes 28, la matière est sollicitée par la force centrifuge contre la surface refroidie 14 où elle est très rapidement congelée ou refroidie, suivant le cas, en raison du fait qu'elle est réduite à un état finement divisé ou même atomisé sous forme d'un nuage de très petites particules.

   Presque aussitôt après, la palette suivante la détache de la surface 14 en se comportant comme un racloir, la divise et la projette contre la paroi du cylindre, de sorte qu'il se produit une action répétée de raclage, de battage, de pulvérisation et de projection de la matière contre la surface refroidie 14, jusqu'à ce que cette matière ait été entièrement convertie par battage et aération en une masse crémeuse qui, à la sortie de la. chambre, à l'extrémité inférieure de celle-ci, est reçue dans le récipient 21.

   Le chemin suivi par la. matière est très compliqué, quoique, d'une façon générale, la ma- <Desc/Clms Page number 17> tière soit soumise à trois genres d'action distincts dans son passage de l'extrémité d'entrée à l'extrémité de sortie de la chambre. La première de ces trois actions est le contact de la matière avec les palettes et la plaque 32. Ceci provoque une projection centrifuge de la matière à l'état finement divisé ou atomisé contre la surface refroidie 14. Ce contact et cette projection continuent sur toute l'étendue du parcours enmison du fait que la matière raclée et enlevée de la surface refroidie est continuellement divisée et de nouveau dirigée à l'état finement divisé vers ladite surface. La seconde action est l'action de raclage.

   La matière congelée ou refroidie est constamment raclée et détachée de la surface refroidie 14 par l'action de la. portion extérieure de chaque palette et, dans la. construction modifiée, par l'action des ailettes verticales 33. Cette action continue jusqu'au moment où la matière est transférée au récipient 21.

   La troisième action à laquelle est soumise la matière est celle relative au mouvement créé par la force propulsive ou action de vis transporteuse résultant de la disposition des palettes ellesmêmes ou (et) de la disposition des rangées de palettes. Cette action fait mouvoir toute la matière hélicoïdalement vers le bas, de l'extrémité d'entrée à l'extrémité de sortie, et ce mouvement s'ajoute à l'effet de la pesanteur.

   Le bâti 10 peut être muni d'une tige 70 sur laquelle est montée une table réglable 71 servant à maintenir et à recevoir le récipient 21 situé à l'extrémité de sortie de la chambre 19. <Desc/Clms Page number 18> De cette façon, lorsque la matière sort de la chambre, elle peut être transférée directement à l'intérieur du récipient collecteur sous forme de portions individuelles complètes et prêtes à être consommées immédiatement.

   Au moment où la matière est reçue par le récipient collecteur, elle a été essentiellement soumise aux trois actions décrites précédemment. Ainsi elle a été refroidie, fouettée, aérée ou congelée à un point tel que le volume de la matière reçue par le récipient est nettement plus grand que celui de la matière introduite, le tout ayant lieu dans un temps très court. La matière recueillie peut être modifiée au gré de l'opérateur de telle sorte qu'on peut l'obtenir sous forme d'une boisson refroidie, d'un lait de poule crémeux ou d'une matière semi-solide ou congelée riche et crémeuse. Dans chaque cas, en plus de l'accroissement de volume, le produit résultant possède une texture remarquable et différente, qui semble amplifier et faire ressortir les saveurs des matières traitées.

   Ce traitement donne un produit qui, bien qu'il possède la saveur complète de la matière initiale donne une sensation entièrement nouvelle et différente au goût.

   Bien entendu, il ressort de l'explication qui précède du fonctionnement que l'appareil est capable de travailler d'une façon continue et que la matière peut être introduite dans l'extrémité d'entrée et expulsé de l'extrémité de sortie d'une façon continue.

   L'action du rotor à l'intérieur de la <Desc/Clms Page number 19> chambre 19 est si complète qu'il est possible d'utiliser successivement des matières de saveurs très différentes sans qu'on puisse observer aucun mélange ou transfert préjudiciable de la saveur d'un produit quelconque au produit suivant. Le raclage de la paroi intérieure de la chambre 19 et de la surface refroidie 14 est si complet que l'appareil expulse sensiblement toute la matière qui a été introduite dans la machine à tout instant.

   Bien entendu, des nettoyages périodiques sont essentiels, non seulement du point de vue du traitement convenable des aliments, mais aussi pour satisfaire aux diverses lois et réglements relatifs aux denrées alimentaires et à la santé publique. Comme il a été décrit, ces nettoyages sont rendus possibles par l'invention.

   On peut aussi, sans sortir du cadre de cette invention, disposer la chambre 19 de façon qu'elle puisse être fermée à la fois à l'extrémité d'admission et à l'extrémité d'échappement. La. raison pour laquelle il peut être désirable de travailler dans une chambre fermée est que ceci permet d'avoir recours à l'expédient bien connu qui consiste à injecter ou introduire sous pression les matières utilisées. De cette manière, la pression nécessaire pour l'alimentation peut être obtenue par de l'air sous pression nettoyé ou par un gaz inerte sous pression. Ceci permet de régler et faire varier en même temps la quantité d'air nécessaire pour l'aération. <Desc/Clms Page number 20>

   REVENDICATIONS 1. Un appareil pour la production d'aliments refroidis ou congelés, cet appareil comprenant : un dispositif servant à amener la matière à traiter dans une chambre réfrigérée présentant une surface ou paroi refroidie; un dispositif placé à l'intérieur de cette chambre et servant à amener ladite atière à l'état finement divisé au contact de ladite surface ou paroi refroidie, puis à l'en retirer, le dispositif mentionné en dernier lieu agissant également de fa- çon à fouetter et aérer la matière et à la faire mouvoir à travers la chambre ; des moyens pour recueillir la matière sortant de la chambre; 2.

   Un appareil pour congeler ou refroidir une matière liquide, par exemple un produit ou mélange de confiserie, cet appareil comprenant une chambre pourvue d'une surface destinée à être refroidie, des moyens pour refroidir cette surface et des moyens pour effectuer d'une façon continue et simultanée la réduction de la matière à l'état finement divisé et sa distribution sur la dite surface et pour effectuer successivement son enlèvement de ladite surface par raclage, sa réduction et sa redistribution sur ladite surface, de façon à battre et à aérer parfaitement la matière traitée; 3.

   Un appareil selon la revendication 2, dans lequel la chambre est pourvue de conduits d'admission et d'échappement et de moyens pour amener la matière à ladite chambre; 4. Un appareil selon la revendication 3, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens <Desc/Clms Page number 21> pour recevoir la matière traitée à l'orifice d'échappement de la chambre; 5. Un appareil selon les revendications 1 ou 2, comportant des moyens rotatifs pour amener la matière à l'état finement divisé au contact de la surface ou paroi refroidie et pour l'en enlever; 6. Un appareil selon les revendications 1, 2 ou 5, dans lequel le dispositif servant à amener la. matière à l'état finement divisé à la surface ou paroi refroidie et à l'en enlever comprend une série de palettes radiales; 7.

   Un appareil servant à refroidir ou congeler une matière liquide par exemple un produit ou mélange de confiserie, cet appa.reil comprenant une chambre ou cylindre de réfrigération dont une surface ou paroi est destinée à être refroidie et un organe rotatif disposé co-axialement à l'intérieur de cette chambre ou cylindre et pourvu d'une série de palettes radiales; 8. Un appareil selon la revendication 7, dans lequel l'organe rotatif est établi de façon à diviser finement la matière, à la projeter contre la surface ou paroi refroidie de la chambre ou cylindre, à l'en racler, à la battre et à l'aérer ; 9.

   Un appareil selon les revendications 6 ou 7, dans lequel les palettes radiales sont espacées de la. surface ou paroi refroidie de la chambre d'une distance juste suffisante pour permettre leur rotation sans qu'elles touchent la dite surface; 10. Un appareil selon les revendica- <Desc/Clms Page number 22> tions 6,7 ou 9, dans lequel les palettes radiales sont successivement espacées de façon à constituer une vis et sont groupées de façon à constituer une hélice longitudinale; 11.

   Un appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un dispositif régulateur assurant l'amenée de la matière à traiter à ladite chambre ou cylindre en quantité prédéterminée par unité de temps; 12. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la chambre ou cylindre est fermé et que des moyens sont prévus pour amener la matière à traiter en quantité réglée à ladite chambre ou cylindre, sous pression, à l'aide d'un gaz ;

   13, Un procédé pour refroidir ou congeler une matière liquide, par exemple un produit ou mélange de confiserie, ce procédé consistant à introduire la matière à traiter dans une chambre refroidie, à la réduire à l'état finement divisé et à l'amener au contact d'une surface refroidie, continuellement et simultanément, à détacher par raclage la matière de la surface refroidie, à la réduire et à l'amener de nouveau au contact de cette surface un grand nombre de fois au cours de son passage à travers l'appareil, la matière étant ainsi parfaitement fouettée, battue et, de plus, aérée, et à distribuer la matière traitée sous forme d'un produit de confiserie refroidi ou congelé ; 14.

   Un appareil pour refroidir ou congeler une matière liquide, par exemple un produit ou mélange de confiserie, construit et agencé <Desc/Clms Page number 23> pour fonctionner en substance comme décrit et comme représenté sur les dessins annexés; 15. Un procédé pour refroidir ou congeler une matière liquide, par exemple un produit ou mélange de confiserie, en substance comme décrit en se référant aux dessins annexés.