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SOCIETE ANONYME DES H9. F0'X & FONDERIES
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DE "pomMA-MOUsSON
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Procédé et dispositif pour le cintrage de
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tuyaux.$ ba1"reSji taLes et autres pièces
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on connaît dol3 prOC6d6l3 dO cintrer de ysua par exemple due tuyau% en fonte, et notamnn en fonte centrl- fugêe consistant en particulier à déplacer à la main un brûleur de jcêohanffage au voisinage du tpva< dans la
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région du coude à obtenirµ cependant que ce tuyau est
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sotimis à un effort de flmaone ils présente inTention a pour objet un procédé perfec- tisonné du type précité pour le cintrage automatique de
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tuyaux en fonte (en particulier en fonte centrifugée) en
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acier$ Terre, ou autre matière quelconque,
et d'une manière 86néralet pour le 1nra@J de pièces de profil quelconque ainsi que de tolop épaisses telles que celles utilisées en
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construction navale.
Ce procédé est remarquable notamment en ce qutil consiste à déplacer automatiquement l'un par l'apport à L'autre, la pièce à cintrer et le ou les brûleurs (ceux- ci étant placé dans un même plan radial du coude à obte- nir) de manière telle que le déplacement soit fonction de l'angle de cintrage déjà obtenu et du ou des rayons de courbure désirés pour le coude ou cintre formé.
Si on désire obtenir un coude circulaire, on déplace le ou les brûleurs ou la pièce à cintrer d'une quantité égale au produit de l'angle précité par le rayon de cour- bure constant désiré.
Si on désire obtenir un coude en orme de spirale on déplace le ou les brûleurs ou la pièce à cintrer sui- vant toute loi désirée en fonction de l'angle précité et des rayons de courbure désirée.
Si on désire obtenir un coude gauche en forme d'héli- oe, on déplace le ou les brûleurs comme ci-*dessus et en outre on fait tourner la pièce à cintrer autour de son axe d'un angLe proportionnel à l'angLe de cintrage déjà obtenu et au pas d'enroulement désiré, ces deux mouve- monta pouvant du reste être remplacés par un déplacement hélicoïdal unique de la pièce à cintrer par rapport au brûleur ou inversement.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, applicable au cas où la pièce à cintrer est tubulaire, on utilise un ou plusieurs brûleurs ou autres dispositifs de chauffage disposés et mobiles à l'intérieur du tuyau ou autre pièce creuse à cintrer.
Ce dernier procédé est particulièrement avantageux parce qu'il permet d'éviter les déperditions de chaleur qui se produisent toujours à l'extérieur du tuyau; on réalise ainsi une économie importante sur la consommation du com-
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buatible; en outre, et pour la marne raison, l'opération est pins rapide.
L'invention a également pour objet un dispositif des-
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tin6 à 1 application du procédé ci-dessus. ce dispositif est remrquab3a notamment en ce qu'il comporte, en combi- naison, un moyen pour maintenir fixe l'une des extrémités (ou l'un des borda) de la pièce à cintrer, une masse suspendue ou tout autre moyen pour effectuer un effort
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de flexion sur cette pièce-,t un ou plusieurs brûleurs, et des moyens pour déplacer ce ou ces brûleurs le long de la pièce à cintrer ou inversement en fonction de l'angLe du cintrage déjà réalisé et du ou des rayons de courbure à obtenir.
En vue d'accélérer la vitesse de cintrage, on peut
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utiliser avantageusement deux groupes de brùleurs tra- vaillant simultanément.
S'autres caractéristiques rés itèrent de la àesgrip- tion qui va suivre.
Aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exem- ple :
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les figa 1 à 6 représentent sohématiquement en fpé- ovation quelques modes de réalisation simples du¯ disposi- tif sttivant l'inventiont avec un seul brûleur ou groupe de brûleurs; ,¯¯ ¯ la fig,> 7 *oLt une vue analogue d'un mode d'exécution dans Isquel on utilise deux groupes de brûleurs; la flgo8 repr6sexite Boh6gatiquemut, en élévation et avec ar hement partiel un dispositif avec brfileur intérieur ¯ ¯ ¯¯ ¯ ,,¯ , ¯ , Dans toutes les fIfflei3t les organes analogies sont désignes par les mêmes chiffres de référence.
Suivant l'exemple cleez6elition présenté à la BLg.1, l'invention est supposée appliquée au cintrage d'un tuyau
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1. Ce tuyau est immobilisé horizontalement à l'une de ses extrémités dans deux mâchoires 5 et 6. A son extrémité libre 7 est suspendu un contrepoids 8 qui exerce un effort de flexion dans les différentes sections du tuyau, et en particulier dans oelle b, placée à l'aplomb d'un brûleur 9 et dans laquelle se produit, à chaque instante le cin- trage du tuyau.
Pour obtenir un cintrage régulier, il faut et il suf- fit que le brûleur 9 soit déplacé sous la partie du tuyau à cintrer, d'une quantité ab égale au produit du rayon de courbure R = Oa désiré, par l'angle x de cintrage déjà obtenu, c'est-à-dire l'angle dont a déjà tourné l'ex- trémi té libre 7 du tuyau.
Ce résultat est obtenu au moyen du dispositif, en- fièrement mécanique, suivant: L'extrémité libre 7 du tuyau porte un collier 10 relié par un jeu de parallélogrammes articulés 11 ou de joints à cardan ou de tous dispositifs équivalents à une manivelle 12 de manière qu'à chaque ins- tant cette manivelle soit orientée parallèlement au collier 10, Cette manivelle 12 est fixée sur un axe 13 portant une série de poulies 14. Chaque poulie 14 a un rayon égal à l'un des rayons de courbure R que l'on désire pouvoir réa- liser.
Sur l'une ou l'autre de ces poulies, peut venir s'en rouler un câble ou autre lien souple 15 qui, âpres être passé sur une poulie de renvoi 16, est fixé, en 17, à un chariot 18 se déplaçant sur un chemin de roulement 19, parallèle à la partie encastrée du tuyau 1. Le chariot 18 porte le brûleur 9.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant: Au cours du cintrage, l'extrémité libre 7 du tuyau 1 s'inflé- chit progressivement dans le sens de la flèche f1 sous l'action de la surcharge 8, la manivelle 12 tourne d t un angle égal dans le sens de la flèche f2 et entraîne par
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conséquent -Le chariot dans le sens de la flèche f5 dune
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quantité qui est;, à chaque instante égale au produit du
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rayon de courbure déssré .8 par I. angla de cintrage a déjà
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réalisée d'une .quantité égale au développe-
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ment oiroonférentiel arb.
Il en mésulte que la courbure
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obtenue en chaque point du tuyau 1 est constante et par conséquent le coude obtenu a la tonne d'un arc de cercle parfaitement régler*
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De pr6fére=o-,$ le dispositif est complété par un moyen permettant dtintorrompre Itopdration dq cintrage dès que la ooarbtn'e désirée est atteinte* ce résoltat est obtenu
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par exemple en disposant sur la trajectoire du chariot 17
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un organe 30 qui est en±9afné par le chariot 18 dès qae le cintrage désiré est atteinte Cet organe 20, qui doit pouvoir être placé en différents points choisis à 1 avance Le long dti ohomin de roulement 19, à une distance de la
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position initiale du chariot 18 correspondant à la longueur
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de coude eèsjrêel, peut actionner par exemple,,
soit une sonnerie électrique qgi attira Inattention de ouvrier
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chargé de la surveillance de la machine, soit même un
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robinet qui coupe l'alimentation du brolenr, et interrompt
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ainsi automatiquement l'opération du cintrage.
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m fiaa représente un autre mode de rêali--Ratlon du
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dispositif selon l'invention* Suivant cet exemple d'exécu-
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tion, à l'extrémité libre dct'tuyau est fixé un collier 10 portant rigidement un bras obli4ue ai qui est terminé par un oeil 22 qui se trouve a une distance oo du tuyau 1 égale an rayon de courbure désiré, le point a étant à l'origine du coude. Dans cet oeil 22, est monté fou un tourillon 23. porté par un brs¯4, ACa bras est maintenu
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par un contrepoids 25 dans une position constamment verti- cale et forme une sorte de pendule.
Sa branche supérieure de longueur légèrement inférieure au rayon de courbure
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désiré porte le brûleur 9.
Le cintrage du coude se produit à chaque instant à partir de la section c dans la section b située au-dessus du brûleur 9 et tout se passe comme si la partie du coude déjà cintrée, le collier 10, le bras 21, l'articulation (22, 23) tournaient constamment autour d'un centre instan- tané de .cotation qui est précisément confondu avec la sec- %ion b. Par conséquente comme cette section b est constam- ment à l'aplomb de l'articulation (22, 23)cette dernière se déplace au cours du cintrage sur une trajectoire X,X' parallèle à la. partie non cintrée du tuyau et par consé- quent de manière telle que la distance ob qui représente le rayon de cintrage est constant.
Ce dispositif très simple permet donc, d'une part, d'obtenir un cintrage absolument régulier, et d'autre part, il assure automatiquement le déplacement du brûleur 9 au fur et à mesure de la progression du cintrage.
Une butée 20 de fin de course peut, comme dans l'exem- ple précédent, être prévue, par exemple sur la trajectoire XX'.
A la fig.3, on a représenté un dispositif qui présen- te de grandes analogies avec le précédent. Le brûleur 9 est porté par un chariot 17 qui se déplace sur un chemin de roulement 19 parallèle à la partie encastrée du tuyau (de la barre ou du profilé) 1 à cintrer, ce chariot 17 por- te un tourillon 23 sur lequel est monté fou un manchon 22 relié par deux barres 21 et 21a à un secteur 26 concentri- que au touzillon 23 et par la barre 21 prolongée à un col- lier 10 fixé à l'extrémité libre 7 du tuyau. La distance verticale ob du tourillon 23 à la partie encastrée du tuyau 1 et la distance oc de ce tourillon à la partie libre 7 du tuyau sont égales entre elles et égales au rayon de courbure désiré.
Le secteur 26 porte un poids 8 par l'in- termédiaire d'Un câble 27 fixé en 28 à l'extrémité
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supérieure du secteur 26.
Le poids 8 exerce donc sur laps barres 21 et 21a et psr suite sur la section du tuyau ou autre pièce en cours de cintrage, un effort de flexion constant. Cette caracté- ristique est particulièrement intéressante parce qu'elle régularise la vitesse de l'opération.
L'opération du cintrage s'accomplit comme précédemment à partir de la section c, le rayon de coubure obtenu est constant, et les légères irrégularités qui auraient pu se produire en pratique, avec le dispositif de la fig.2, dans la trajectoire de l'articulation (22, 23) sont abso- Lumen% évitées, grâce à Inexistence du chemin de roulement 19.
:La barre 21 ayant une orientation constante par rap- port au collier 10, on pourrait remplacer 1'articulation prévue entre ces deux pièces par une liaison rigide.
La fig.4 représente un dispositif analogue à celui représenté à la fig.2, à cette différence que le tuyau 1 (ou autre pièce) à cintrer est placé verticalement. Le contrepoids de cintrage 8 est suspendu par un oeil 29 à un tourillon 30 porté par unu biellette 31, fixée rigide- ment et obliquement à l'extrémité libre 7 du tuyau par un collier 10. :Le contrepoids 8 formant une sorte de pendule sort également à maintenir dans une position horizontale le brûleur 9 par 'un bras 32, fixé rigidement au bras 33 à 90 de ce bras.
Les distances ob du tourillon 30 à la partie du tuyau 1 et oc de ce tourillon à la partie libre 7 du tuyau sont égales au rayon de courbure désirée
Le fonctionnement du dispositif est le même que celui du dispositif ci-dessus décrit; il présente toutefois cette caractéristique que le déplacement du contrepoids 8 étant parallèle au tuyau 1 à cintrer, 1'effort tranchant
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dans la section b en cours de cintrage es t nul et cela con- tribue à augmenter la régularité du coude obtenu.
D'autre part comme la distance du tuyau à cintrer au tourillon 30 est constante, le couple de flexion est égale- ment constant, et ceci sans qu'il soit nécessaire d'utili- ser un secteur comme dans l'exemple précédent.
'Un dispositif d'arrêt automatique peut être placé en 20 en dessous du contrepoids 8 qui descend d'une quantité égale à la longueur de coude obtenue.
'Un autre mode d'exécution est représenté à la fig.5.
Suivant cet exemple, on utilise deux brûleurs 9 et 9a. Le tuyau 1 ou autre pièce à cintrer est placé sur deux sup- porta 34 et 34a. Les brûleurs 9 et 9a sont portés par deux bras 35 et 35a réunis par une articulation 36 et cette articulation elle-même est assujettie à se déplacer dans une rainure 37 verticale, placée à égale distance des supports 34 et 34a.
Les supports 35 et 35a sont rendus solidaires par des bras 38 et 38a de deux manchons 39 et 39a susceptibles de coulisser librement sur les extrémités du tuyau; les man- chons et les bras sont construits de telle façon que les supports 35, 35a soient constamment orthogonaux aux extré- mités du tuyau. Le poids de cintrage 8 est suspendu par exemple au milieu du tuyau.
Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant: Au départ, le tuyau 1 étant droit, les deux brûleurs 9, 9a se trouvent placés au voisinage l'un de l'autre au milieu du tuyau et cette disposition permet d'obtenir très rapidement la mise à température convenable de la section médiane du tuyau.
Dès que le cintrage commence à se produire, les deux brûleurs stécartent l'un de l'autre d'une quantité propor- tionnelle à l'angle de cintrage réalisé et au rayon de cour-
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bure égal à la longueur Ôtes bras 35, 35a.
Ce dispositif est particulièrement avantageux pour le cintrage des tuyaux de grosdiamètre.
Dans cet exemple, le dispositif d'arrêt automatique
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20 petit $tre lié an bras 35 de maaieie à venir en contant avec le bras 35a dès que leangle des de= bras a atteint la valeur désirée* JË*a variante at-ez6etit:Lon représentée à la i'ig.6 ne diffère de la précédente qu4exi ce que les bras 35 et 359 sont réunis et portés par une articulation 36 portée elle*'
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mtme par un bras 40 solidaire d'Un collier 45 fixé au ni- lien de la partie de tuyau à cintrer, les br6ioars sent déplacés par des leviers 41 et 41 solictaires respective- m-ent des bras 35 et 35 gui portent des galets 42 et 42a roulant sur les extrémités da :tuy ur la longneor dn bras 40* celle des leviers 4:
1 et 414 ainsi que lotit orientation, sont telles gue les bras 35 et 35 soient constaaNsnt orthoh gonaux aux extrémités da tayatx, Suivant I$Ixompl,dllex6ouilon représenté à la Ëigt7, Le tuyau (ou autre 9iéog j 1 à cintrer appose sur deux appuis fixes 34y 4 a Me part et d'autre dt plan vertical NM ctiidisGçt des deuz appuie 34# 34a sont placés deax dispositifs A et B de cintrage, smétriqaas par apport au- dit plan, et comportant ohaottn deux brûleurs iShaoun der ces dispositifs comporte un collier 43 de fixation sur le tuyau* Les deux colliers 43 sent fixés sur le tuyau en deux
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points dont la cui3t=ce est égqle à ta moitié du développe- ment du coude à obtenir.
Chacun de ces colliers porte un bras 40 ayant une longueur égale an rayon du coude à obtenir et terminée par
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une articttLation 36 Cette at3attl.atio, porte doux bras 35 et 37 aux extrémités desquelles sont fixés deux brûleurs
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9 et 8. Un système de biellettes 45 detloul6se sur une
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glissière 44 coulissant sur le bras 40, assure aux bras 35 et 37 une position symétrique par rapport au support 40.
Le bras 35 est solidaire d'une tige 41 terminée par un galet 42,,
Les longueurs et orientations desdifférentes tiges sont telles que lorsqu'on place les colliers 43 sur le tuyau droit avant cintrage, et que les galets 42 portent également sur la paroi extérieure du tuyau, d'une part les brûleurs 9, 9a se trouvent au voisinage Immédiat de chaque collier 43; d'autre part, le bras 35 soit orthogonal à l'extré- mité correspondante du tuyau.
Une masselotte 8 est suspendue à chaque collier 43.
Le fonctionnement de chaque dispositif A et B est le suivant: Le cintrage commence au voisinage du collier 43 et se poursuit simultanément vers les extrémités et le milieu du tuyau, les zones de cintrage restant à chaque instant à l'aplomb des brûleurs de telle sorte que l'arti- culation 36 reste à une distance constante des parties droi tes du tuyau et que, par suite, et grâce au galet 42 et au bras 41, le bras 35 reste constamment perpendiculaire à la partie droite correspondante.
Il en résulte que les deux brûleurs s'écartent l'on de l'autre d'une quantité proportionnelle à l'angle de cintrage réalisé et au rayon de courbure égal à la longueur des bras 40, Le bras 35 entraîne le bras 37 par les biellettes 45,
On -coalise deux coudes ayant chacun pour milieu l'un des colliers 43. Au fur.et à mesure de l'opération de cin- trage ces coudes se développent simultanément à droite et à gauche jusqu'au =ment où ils viennent se réunir dans le plan MM pour ne plus former qu'un seul coude. A ce moment les deux brûleurs 9 et 9a se rencontrent. Les deux articu- lations 36 viennent également en contact l'une avec l'autre.
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-L'Uvantage de ce1fte disposition est qu'elle double la vitesse de travail, et quelle permet < d. 0 b ten1.r dans un temps réduit des coudes présentant une forte déviation.
]Les deux groupes de brûleurs pourraient être disposés dans de.? plans différents pour obtenir un coude gauche* les contrepoids 8 peuvent être remplacés par un contrepoids unique, constitué lui-même, au besoin, par le tuyau Lui- même*
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Suivant leexemple deaéation représenté à la ìgl8, l.e tuyau 1 en :ronte-0 centrifugée on au tL'e' on en tout autre matériau analogue. à cintrer. repose sur deÛ appuis 34,
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34 par exemple sur deux muleauxe Ce tuyan doit atre eîn-, tré par flexion vers le bas. L'effort de flexion est exer- cé par un contrepoids 8 suspendu au tuyau 1 par une ferrure 46 prenant appui sur ce tuyau en 47.
Au lieu d'agir direc- tement sur la ferrure 46, le contrepoids 8 est de préfé- rence suspendu à un câble (on chaîne) 48 qui passe sur des galets de renvoi 49, 50, portés par la ferrure 46. Les . ex- trémités du câble sont reliées aux extrémités du tuyau 1
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par des colliers 51 et z ou autrement,, -De préférences le câble 48 est fizé 6lestIquement à l'un des ow.11ers" 5l par exemple, grâce à un ressort 59.
Srâoe à ce câble 48, les génératrices inférieures du tuyau# cfstâdira celles situées à l'ixtéaeur du cintre ou coude sont soumises à tale compression dont la valeur dépend de la masse du contre. poids 8 et des inclinaisons des brins ab et ac du câble.
(A noter qu'un ou plusieurs tendeurs peuvent être prévus).
Sur l'extrémité gauche du tuyau 1 est fixée rigidement par deux colliers 54 ou autrement une potence 55,56. Sur
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cette potence est <4rt1ouI. ¯....u.ur de..1. taxe horizontal ::Il passant par le centre dit cintre à réaliser un, support
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triangulaire 55fi, 56a. Les bras 55 et 55 de ces supports ont une longueur égale au rayon du cintre désiré, Le bras
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55a porte un manchon 58 en matière calorifuge (céramique ou analogue) entourant le tuyau 1. L'autre bras 56a prend appui sur le tuyau par un galet 59, destiné à rouler sur ce tuyau, les dimensions de ce bras et celles du galet étant telles que le bras 55a soit perpendiculaire au trcnçon de tuyau cintrer.
A l'intérieur du tuyau roule un petit chariot 60 por- tant un brûleur 61 à propane ou antre gaz ou fluide combus- tible. Ce brûleur 61 est, de préférence, excentré. Il est situé par rapport à 1'axe du tuyau vers le centre du cintre à réaliser, de manière qu'il chauffe davantage comme désiré les génératrices concaves.
Le chariot 60 est fixé à l'extrémité d'un câble ou autrelien 62 qui sort du tuyau 1 en passant sur un galet de .renvoi 63 porté par ce tuyau-, il passe sur un autre g alet 64 égal ement porté par le tuyau pui s s ur un galet 65 porté par exemple par une ferrure 66 fixée à la potence 55, 56. A l'extrémité du câble 62 est suspendu un contre- poids 67.
Sur ce câble 62 est fixé, en 68 un câgle ou autre lien souple auxiliaire 69, qui, après son passage sur le galet de renvoi 64, est fixé en 70 sur le support oscillant 55a, 56a, Le câble 69 et la partie correspondante du câble 63 (du chariot 60 au point 68) ont des longueurs telles que la brûleur 61 se trouve en permanence, quelle que soit la position du support 55a, 56a, au droit du man- chon calorifuge 58 qui a pour objet de réduire les pertes extérieures de chaleur.
.. Le fonctionnement est le suivant: Au départ, le tuyau 1 étant rectiligne, le support 55a, 56a est accolé par son bras 55a à la potence 55, 56. Au fur et à mesure du cintrage du tuyau, sous l'action de l'effort de flexion dû au contrepoids 8, le support 55a, 56a oscille autour de l'axe 57 dans le sens de la flèche f.
Comme la flexion se
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produit à chaque instant dans le plan dn br6leur et que, , par suite, l'articulation z7 reste à une distance inva- riable du tronçon droit dn tuyau en cours de cintrage le bras 55a reste orthogonal au tuyau 1 et le brûleur 61 suit
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le support 55e, 568 grâce aux ombles 62 et 69 en restant constamment au. droit du manchon calorifuge 58. leur dépba-
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cement ex% égale à chaque instant, au produit du rayon de courbure désirée par l'angle de cintrage déjà réalisé.
Il en résulte que la. courbure obtenue en chaque point du tuyau 1 est constante et par conséquent le coude ou cintre obtenu a la forme d'un arc de cercle parfaitement régulier.
Au lieu de se contenter de chauffer le tuyau 1 par l'intérieur à 1 aide d'un brûleur 61 excentrée on peut
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très bien employer un brûleur placé dans l'axe et provo<" quer une chauffe difféeentlellet en utilisant à l'exté- rieur un ou deux brûleurs auxiliaires 71 agissant sur la concavité.
Dans ce cas, le manchon calorifuge 58 serait naturellement replacé par une enceinte de four extérieur,
Dans le cas du chauffage au propane ou au gaz, il faut éviter évidemment que les produits de la combustion sor-. tent par l'extrémité du tuyan sur le coté gauche de la, fi-
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gure, On peut favoriser le tl,ra, à41 aide,âu.ns cheminée prolongeant le tuyau, d'un a.spirtaar, de fumée.* etc,*.*
Au lieu de chauffer à l'aide d'un brûleur à propane par l'intérieure on peut également chauffer intérieurement à l'aide d'une torche à tâtonnement),
chauffée électrique- ment par résistances* Les résistances peuvent ,avantageuse+ ment être placées suivant les génératrices d'un corps iso- lant et être calculées de façon que le chauffage soit pro- gressif, depuis la zone intérieure convexe jusqu'à la zone intérieure concave. Dans ce cas., on peut conserver à la torche électrique une position parfaitement centrée en ne
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jouant que sur la dissymêtrie dû rayonnement de la torche el1 eméme.
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Dans le cas d'un chantage électrique, le rendement peut être omélioré par un rapport au chauffage par brû- leur, car on peut obturer le tuyau complètement d'un côté et ne laisser de l'autre côté qu'une faible ouverture pour le câbla de traction du brûleur et les câbles électriques.
Dans le cas où on utilise le chauffage électrique on peut utiliser simultanément deux torches électriques distinctes placées symétriquement à l'intérieur du tuyau à cintrer et remplacer, dans ce but, la potence fixe 55, 56par un ensemble symétrique de ressemble (55a, 56a, 58, 60 ; 62, 69) par rapport au plan vertical passant par 1'axe d'articulation 57 entre ces deux ensembles, cet axe étant alors lié rigidement au milieu du tuyau à cintrer.
L'automaticité de cintrage obtenue grâce à l'inven- tion comporte de nombreux avantages et notamment: une grande rapidité du fait que le (ou les) brûleur ne stationne en face de chaque section du tuyau ou autre piège que pendant le temps rigoureusement nécessaire à la mise à température et au cintrage de cette section; dès que ce cintrage est obtenu, le brûleur est entraîné plus loin grâce au dispositif mécanique décrit;
c'est ainsi que temps de le fabri cation de coudes en fonte centrifugée est réduite d'environ 50 à 70% par rapport aux procédés manuels utili- sés jusqu'à présent, une économie importante de combustible due à la grande rapidité de l'opération, une économie sensible de personnel, étant donné que la présence d'un ouvrier pour surveiller la machine n'est nullement nécessaire,, le personnel ayant uniquement à mettre le tuyau ou autre pièce à cintrer en place, à allumes le ou les brûleurs et à enlever la pièce cintrée dès que le dispositif d'arrêt automatique a joué; l'obtention de pièces parfaitement régulières;
le
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rayon de oourbure est rigoureusement constant en raison même du principe de l'invention et:.il peut être fixé à l'avance suivant les nécessités de l'utilisation; la progression régulière du ou des brûleurs le long du tuyau ou autre pièce; l'allure du brûleur peut âtre Biglée au mieux, en tenant compte des dimensions de la pièce et des propriétés métallurgiques du métal.
Par ailleurs, le procédé permet d'obtenir non seule- ment des coudes à rayon constante mais aussi des courbes à rayon variable, telles que des spirales ou des coudes gauches, telles que des hélices.
Sien particulier on se reporte au mode de réalisation représenté à la fig.1, il suffit pour obtenir une spirale que le déplacement du brûleur 9 ne soit pas proportionnel au déplacement du collier 10, mais varie en fonction de ce déplacement suivant une loi prédéterminée. Il suffit pour cela de remplacer les poulies 14 par des cames ayant un profil approprié.
¯ ¯Pour obtenir un coude hélicoïdale ¯il suffit, en même temps qu'on déplace le brûleur 9, de faire tourner autour (le son axe longitudinal et proportionnellement à l'angle de cintrage déjà réalisé la partie rectiligne encastrée du tube ou autre pièce à cintrer.
Naturellement 1 invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits qui n'ont été choisis qu'à titre d'exemple. c'est ainsi que l'on peut, toujours suivant l'inven- tion, cintrer des tubes ou autres,pièces en maintenant le ou les brûleurs fixes et en déplaçant par des procédés automatiques analogues à ceux ci-dessus décrits le tuyau d'une quantité proportionnelle au rayon de courbure désiré et à l'angLe de cintrage déjà obtenu* D'autre part on peut salant les caractéristiques de
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l'opération à effectuer utiliser simultanément plusieurs brûleurs placés au voisinage les uns des autres ou décalés les uns par rapport aux autres.
La ou les brûleurs peuvent être d'un type quelconque et utiliser n'importe quel combus- tible; pétrole, butane, propane, gaz d'éclairage ou de haut-fourneau, etc.. Les brûleurs peuvent même être rempla- cés par d'antres moyens de chauffage tels que des appareils à chauffage électrique.
Dans tous les casl'opération de cintrage peut être facilitée par tous les procédés usuels, eh particulier s'il s'agit de tuyaux en fonte, par compression des fibres internes du tuyau à cintrer.
REVENDICATIONS.
1 .- procédé pour cintrer des tuyaux, barres,pro- filés, tôles métalliques ou non, à l'aide d'un ou plusieurs brûleurs de réchauffage déplacés le long de la pièce à cintrer pendant qu'on soumet cette pièce à un effort de flexion, caractérisé en ce qu'on déplace automatiquement l'un par rapport à l'antre la pièce à cintrer et le ou les brûleurs (ceux-ci étant placés dans un même plan radial du coude à obtenir), de manière telle que le déplacement soit fonction de l'angle de cintrage déjà obtenu et du ou des rayons de courbure désirés par le coude ou cintre formé.
2 .- Procédé suivant 1 , caractérisé en ce que pour obtenir un coude circulaire, on déplace le ou les brû- leurs ou le tuyau d'une quantité égale au produit de l'angle précité par le rayon de courbure constant désiré.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.