<Desc/Clms Page number 1>
" Cage de laminoir ".
Dans les laminoirs, il est important d'assurer non seulement le parallélisme des cylindres lamineurs, mais également la disposition verticale, dans un même plan, des axes de cylindres, afin d'obtenir des laminés d'épais- seur constante, sans aucun défaut superficiel.
En effet, il arrive souvent, dans les coussinets actuellement utilisés, que le montage ne peut être réa- lisé avec une précision suffisante pour assurer la posi- tion exacte des cylindres.
<Desc/Clms Page number 2>
Les coussinets en usage étant d'une seule pièce, il en résulte que, malgré la pression par la vis de serrage, il n'est pas possible d'éliminer le jeu qui se produit après quelques heures de marche, par suite de l'usure du coussinet. Ce jeu s'aggrave constamment, du fait que le oy- lindre, qui est déporté de sa position normale, agit tou- jours d'un côté à l'autre suivant le laminage, et il en résulte que ce genre de coussinets doit être fréquemment démonté, afin de le remplacer par des unités nouvelles ou pour en opérer le réajustage.
Une autre cause de jeu dans les coussinets existants, provient du fait que les sellettes, supportant les coussi- nets proprement dits, ont une largeur moindre que l'ouver- ture de la cage de laminoir. Ce jeu est nécessaire pour le montage et le démontage des coussinets, et est normalement éliminé par la mise en place de tôles entre la sellette et la colonne de laminoir. Ce moyen ne présente oependant pas la précision voulue pour monter le cylindre dans le plan vertical de la cage.
Le but de la présente invention est de réaliser des coussinets, aussi bien pour le cylindre supérieur que pour le cylindre inférieur, qui peuvent se caler automatiquement au fur et à mesure de l'usure des coussinets.
La cage de laminoir, selon l'invention, se caractérise substantiellement par le fait que le coussinet supérieur du cylindre supérieur et le coussinet inférieur du cylindre inférieur, ainsi que leurs sellettes de support, sont sub- divisés en deux moitiés indépendantes, suivant un plan pas- sant par les axes des cylindres.
Il en résulte que chaque moitié du coussinet peut se caler séparément entre le tourillon et le bâti du laminoir, quelle que soit l'usure du palier, de telle manière à éviter
<Desc/Clms Page number 3>
complètement un désaxage du cylindre supérieur ou inférieur, ces deux cylindres restant parfaitement dans un même plan vertical.
L'invention concerne, en outre une disposition pour régler la hauteur du cylindre supérieur, par l'intermédi- aire de cales à plan incliné, disposées sous et supportant le coussinet inférieur du cylindre supérieur, ces cales étant déplacées horizontalement pour le réglage, préférable- ment, au moyen de vis.
Les coussinets sont calés dans la direction axiale au moyen de vis de calage, logées dans des plaques montées sur le bâti de la cage et agissant sur la face antérieure des sellettes.
Enfin, l'invention vise également la disposition de galets horizontaux, destinés au laminage latéral, et qui de sont montés à cet effet d'un côté ou/l'autre des cylindres, entre les coussinets, dans des sellettes de support spéoi- ales.
Des exemples de réalisation sont décrits ci-après, avec référence aux figures des dessins annexés, mais il est entendu que l'invention n'est pas limitée à cette seule con- struotion.
Dans ces dessins : la figure 1 représente une cage de laminoir, compor- tant les sellettes et coussinets selon l'invention, en vue de face; la figure 2 est une coupe verticale suivante l'axe de la cage II - II de la figure 1; la figure 3 est un détail du moyen de réglage des cous- sinets; la figure 4 est une partie d'une cage avec sellettes intermédiaires à galets latéraux;
<Desc/Clms Page number 4>
@ la figure 5 est une coupe suivant l'axe V - V de la figure 4 et la figure 6 est une coupe horizontale suivant l'axe VI - VI de la figure 4 ; la figure 7 est une coupe verticale de la sellette spéciale, établie suivant une variante de construction; la figure 8 est une coupe verticale de la sellette intermédiaire et la figure 9 est une vue en plan de ce même élément.
Référant aux deux premières figures des dessins, on remarquera que les coussinets supérieurs 1 et 2, ainsi que les coussinets inférieurs 3 et 4, sont constitués de deux moitiés, formant approximativement un quart de cercle au- tour du tourillon du cylindre supérieur 5, respectivement du cylindre inférieur 6.
Ces coussinets subdivisés 1,2 et 3, 4, sont montés dans des sellettes appropriées, respectivement 7, 8 et 9, 10.
Il en résulte que ces parties de coussinets sont com- plètement indépendantes les unes des autres, et peuvent se caler entre le tourillon et la colonne du bâti de laminoir.
La cage de laminoir 11 porte, sur la face antérieure, des plaques de guidage 12 et 13, 14 et 15. Le montage de ces plaques est représenté, en détails, dans la figure 3, qui est une coupe suivant III - III de la figure 1.
On remarquera que ces plaques sont fixées par des gou- jons, tels que 16, et comportent, d'autre part, des boulons de calage, tels que 17, avec contre-écrou 18.
Ces boulons 17 servent au calage axial des coussinets, et tout jeu qui se produirait au cours du fonctionnement, dans le sens axial, peut immédiatement être éliminé par un serrage de ces boulons 17.
<Desc/Clms Page number 5>
Par le fait que les coussinets 1, 2, respectivement 3, 4, ainsi que leurs sellettes de support, peuvent se ca- ler entre les tourillons et le bâti, il n'existe plus aucun jeu ni au début ni après un fonctionnement prolongé du la- minoir.
En effet, la vis de serrage 19, par l'intermédiaire de.la plaque 20, ou tout autre dispositif semblable, exerce une pression vers le bas, qui entraîne l'avancement progres- sif des ooussinets, au fur et à mesure de ltusure des sur- faces frottantes.
Comme les deux moitiés de chaque coussinet sont indé- pendantes, le jeu qui se produirait d'un côté, comme c'est le cas normalement, peut être compensé sans être entravé dans cette opération, par l'autre moitié du coussinet.
L'invention se rapporte également au moyen de réglage de la position du cylindre supérieur 5. A cet effet, on a prévu un coussinet inférieur 21, qui est supporté par une sellette 22, pouvant coulisser de haut en bas, sous l'effet de deux clefs ou cales 23 et 24, ayant des plans inclinés et pouvant se déplacer horizontalement, l'une en sens in- verse de l'autre, au moyen de vis et écrous 25, 26 et 27, 28.
L'ouverture dans le bâti 11, livrant passage aux cales 23, 24, est obturée par des plaques 29 et 30, sur lesquelles s'effectue la pression.
On dispose ainsi d'un moyen très précis et aisément accessible, pour faire varier l'espace entre les cylindres.
Subsidiairement, l'invention concerne aussi le montage dtun galet horizontal, de chaque côté des cylindres, entre les coussinets du laminoir.
Dans les figures 4 et 5, on a représenté, entre.les coussinets indépendants décrits ci-dessus, une troisième sellette 31, oomportant un galet 32, pouvant tourner libre-
<Desc/Clms Page number 6>
ment dans un plan horizontal.
Ce galet dépasse vers l'intérieur du laminoir ( figu- re 5 ) et sert au laminage latéral. Le montage de ces ga- lets 32 peut se faire suivant plusieurs constructions.
Le galet 32 peut être monté dans des viroles, telles que 33, en bronze dur, et montées par des plaquettes 34.
La sellette SI supportant le galet, est fixée pax des gou- jons, tels que 35, qui s'engagent dans les trous oblongs 36 des rebords de la sellette.
Le réglage de la position du galet 32, dans le plan horizontal, se fait préférablement par une cale à plan in- cliné 37, semblable à celle utilisée pour le réglage du cy- lindre dans la figure 1.
Une tige filetée 38, et des éorous 39, permettent un déplacement progressif du galet 32 avec son support.
Suivant des variantes de construction, le support du galet peut être fait en deux pièces ( figures 7,8 ), no- tamment une pièce supérieure 40 et une pièce inférieure 41, qui s'emboîtent exactement et sont assemblées par des bou- lons 42, 43.
Les figures 8 et 9 montrent un montage sans rebord de fixation, le bloc étant mobile entre les montants de la oa- ge, tout comme celui de la figure 6.
Le montage du galet se simplifie en ce sens que les manchons, formant un coussinet, peuvent être logés dans des alésages des parties 40 et 41 formant la sellette.
Le coussinet inférieur 44 est disposé dans une rai- nure de la partie supérieure de la sellette 31, respective- ment 40, le têton 45 de l'axe du galet servant de moyen de retenue, pour éviter tout déplacement dans le sens axial.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.