BE410882A - - Google Patents

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BE410882A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D02YARNS; MECHANICAL FINISHING OF YARNS OR ROPES; WARPING OR BEAMING
    • D02GCRIMPING OR CURLING FIBRES, FILAMENTS, THREADS, OR YARNS; YARNS OR THREADS
    • D02G3/00Yarns or threads, e.g. fancy yarns; Processes or apparatus for the production thereof, not otherwise provided for
    • D02G3/22Yarns or threads characterised by constructional features, e.g. blending, filament/fibre
    • D02G3/36Cored or coated yarns or threads
    • D02G3/362Cored or coated yarns or threads using hollow spindles

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Spinning Or Twisting Of Yarns (AREA)

Description


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  BREVET   D'INTENTION   "MACHINE A GUIPER" 
Cette invention est relative   à-des   perfectionnements aux machines du type employé pour envelopper un ruban ou bande étroite de matière isolante ou analogue autour d'une corde ou autre élément filiforme animé d'un mouvement longitudinal, de façon à constituer une tige munie d'un revêtement hélicoïdal composé de spires disposées en contact ou à recouvrement. 



   Un des buts de l'invention est de munir la canette et la broche porte-canette des machines de ce genre d'un type de frein,perfectionné et automatique qui agit de façon à arrêter immédiatement la canette lorsque le ruban vient à se rompre. 



   Un autre but de l'invention est de prévoir, conjointement avec le frein dont il vient d'être question, un frein destiné à la tête de guipeuse sur laquelle est montée la canette, de façon à provoquer également l'arrêt de ladite tête lorsque le ruban casse. 

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   L'invention a en outre pour objet un interrupteur automatique qui, lorsque le ruban casse, se ferme pour arrêter la machine et provoque le fonctionnement des deux freins. 



   Ces divers buts et de nombreux autres buts et avantages de l'invention qui ressortiront de la description qui suit sont réalisés à l'aide du dispositif suivant l'invention, représenté dans les dessins annexés dans   lesquels :   
Fig. 1 est une coupe transversale verticale centrale d'une tête de guipeuse à laquelle est appliquée l'invention, certaines pièces étant représentées en élévation. 



   Fig. 2 est une vue en plan de cette tête, quelques pièces étant brisées. 



   Fig. 3 est une coupe transversale du commutateur. 



   Fig. 4 est uhe coupe transversale verticale centrale à grande échelle de la broche porte-canette et montre en élévation le frein automatique de cette broche. 



   Fig. 5 est une vue en plan de l'interrupteur automatique et du frein automatique de la broche à canette et représente l'arbre en section. 



   Fig. 6 est une coupe transversale suivant 6-6   (fig.   5). 



   Fig. 7 est une coupe transversale suivant 7-7 (fig. 5). 



   Fig. 8 est une vue schématique des connexions de circuit se rapportant à une machine complète dont fait partie la tête de   pulpeuse   représentes et montre le montage 

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 des diverses parties dans une installation dans laquelle les deux bagues collectrices de la tête de guipeuse sont employées. 



   Fig. 9 est'une vue schématique des connexions de circuit d'une partie modifiée du circuit de fig. 8 et montre la disposition dans laquelle on n'emploie qu'une bague collectrice. 



   Fig. 10 représente un autre mode de réalisation ne comportant qu'une seule bague collectrice. 



   Le montant ou console 1 qui supporte la tête de guipeuse est destiné à être assujetti au montant principal de la machine en position convenable et à ce montant est fixé de toute manière appropriée le moteur 2 de la tête de guipeuse. Ce moteur est muni d'un arbre 3, qui est percé de part en part d'un conduit axial dans lequel le fil métallique W passe longitudinalement. A l'extrémité supérieure du moteur est fixé à l'arbre 3 un palier 4 supporté par un bâti 5 faisant partie de la plaque d'extrémité supérieure du moteur, comme représenté. Le bâti 5 est prolongé sous forme d'une plate-forme radiale munie d'une paroi verticale à sa périphérie. Une plaque de base rotative 7, qui possède la forme'générale d'un disque, présente un moyeu central inférieur 8.

   Cette plaque est fixée au palier 4 qui, tournant avec l'arbre 3, fait tourner conjointement la plaque de base. Le moyeu inférieur 8 est muni d'un anneau isolant   périphéri que 9   sur lequel sont montées des bagues collectrices continues 10 et 11. Sur la bague 11 frotte un balai 13 monté pour coulisser dans un tube porte-balai 12. Sur la plaque 6 est monté dans des 

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 supports convenables, comme représenté, de façon qu'il soit isolé de cette plaque à l'intérieur du tube 12, un ressort 14 qui prend appui contre le balai 13 pour le pousser contre la bague collectrice 11 et qui est maintenu en place par un chapeau taraudé isolant 15. Un balai 16 destiné à la bague collectrice 10 est monté d'une manière analogue de l'autre côté de la machine. 



   Sur la plaque de base 7 sont montés à 90  les uns par rapport aux autres les quatre guides rotatifs 17 habituellement utilisés avec les têtes de guipeuses de ce type. 



  La plaque de base 7 présente une cavité centrale 18 débouchant sur sa face supérieure et possédant de préférence une forme circulaire en section. Dans cette cavité est montée sur l'arbre 3 une cuvette cylindrique 19, en fer ou en acier. 



  Cette cuvette tourne avec l'arbre 3 sur lequel elle est mon- tée par un assemblage coulissant à rainure et languette. Des ressorts 19' sont intercalés entre le fond de la cavité et la face de dessous de la cuvette 19 de façon à constituer un siège élastique pour cette dernière. La cuvette 19 renferme un organe annulaire 20 muni d'une nervure circulaire verticale centrale 21 dont le bord supérieur est arrondi, comme on le voit dans la fig. 6. L'organe annulaire 20 est monté pour tourner dans la cuvette 19 sur un roulement à billes 27. 



  Dans la paroi interne de la cuvette 19 est ajusté exactement un enroulement nagnétisable 22 de forme annulaire.      



   L'organe annulaire 20 est relié à la cuvette 19 par un ressort à boudin 23 dont l'extrémité inférieure est logée dans 'une fente de la cuvette   ( voir.fig.   6 ) et-dont 

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 l'extrémité supérieure est logée dans une fente de la pièce annulaire 20. De cette façon, la pièce 20 est verrouillée à la cuvette 19 et à l'arbre 3, mais peut effectuer un certain mouvement relatif par rapport à cet arbre, grâce à l'accouplement à ressort prévu entre ces organes. 



   Entre l'enroulement 22 et la pièce 20 est montée une équerre 26 à laquelle est fixée une vis de butée réglable 25. La position de cette vis est telle qu'elle entre en contact avec un bras 24 fixé à la pièce 20 et muni d'une lèvre inférieure destinée à entrer en contact avec la vis de butée. De l'autre côté de l'anneau 20 est fixé un autre bras   28   auquel est fixé un contact. La position de ce contact est telle qu'il entre en prise avec un contact fixe 29 monté dans un support 30 et isolé de ce support, ce dernier étant fixé à la cuvette 19. Le ressort 23 est disposé de telle sorte qu'il fait normalement tourner la pièce 20 sur son palier de façon à appliquer le contact du bras 20 contre le contact 29.

   Dans la cuvette 19 sont fixés en deux points diamétralement opposés deux supports 31 munis de rebords qui surplombent la pièce annulaire 20.de façon à l'empêcher de se mouvoir longitudinalement sur l'arbre 3. 



   Comme représenté clairement dans la fig. 4, sur une partie voisine de l'extrémité supérieure de l'arbre 3 est montée à l'aide de roulements à galets 34 et 35 la broche 32 de la canette. On utilise ordinairement des broches de ce genre dans les têtes de guipeuses de ce type. Ces   broches'sont   destinées à recevoir la bobine de ruban ou matière analogue destinée à être enroulée autour du fil métallique. A l'extrémité inférieure de cette broche est 

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 fixé un disque de fer ou d'acier 33 dont la position est telle qu'il touche non seulement le bord arrondi de la nervure 21 mais qu'il est alors à proximité immédiate des bords de la cuvette 19.

   L'extrémité supérieure de la broche est en contact avec un roulement à billes 37 qui exerce une pression convenable sur cette extrémité grâce à un écrou à main 36 réglable verticalement. On peut ainsi convenablement régler la pression de la broche et de l'ensemble de la cuvette 19 et de tous ses éléments sur les ressorts 19' de façon à espacer le ruban de la canette sous une tension convenable à mesure que ce ruban se déroule de cette canette. L'extrémité supérieure de l'arbre 3 présente une fente longitudinale, possède une forme conique et est assemblée par un pas de vis avec un écrou réglable 40 conique intérieurement. Grâce à ce dispositif de verrouillage, la filière-guide 38 peut être verrouillée en place. Cette filière est percée centralement d'un petit trou servant à guider le fil métallique.

   A la filière-guide 38 est fixé un nez 41 sur lequel est à son tour monté un oeillet de guidage 42. Ces organes sont également couramment utilisés dans les dispositifs de ce genre. 



   La   plaiue   de base rotative 7 présente une feuillure périphérique constituant un rebord inférieur 7' de section transversale cylindrique sur lequel passent les rubans de frein 43 et 44 qui sont fixés de façon pivotante au rebord de la plaque fixe 6, comme indiqué respectivement en 45, 46 (voir fig. 2). Ces rubans de frein peuvent supporter la garniture de frein usuelle, comme indiqué, et leurs extrémités libres font saillie,comme on le voit dans les fig. 1 et 2. Ces extrémités sont reliées entre elles par un boulon 

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 47 sur lequel des ressorts 48 sont montés de façon à prendre appui contre les faces externes desdites extrémités. Au rebord cylindrique de la plaque 6 est fixée une console 53 sur laquelle repose un ressort 51 qui entoure une tige verticalement mobile 49.

   Cette tige est munie d'une came 52 logée entre les faces latérales extrêmes des prolongements des rubans de frein. L'extrémité inférieure de la tige 49 pivote sur une armature 54, pivotant elle-même sur une console d'acier 55 faisant partie du noyau d'un électroaimant 56. On voit que lorsque cet électro-aimant est excité, l'armature, tirée vers le bas, entraîne la tige 49 et la came 52. Cette came, ainsi forcée entre les extrémités saillantes des rubans de frein, les repousse l'une à l'écart de l'autre et desserre le frein. Chaque fois que l'électroaimant est désexcité, le ressort 51 tire l'armaturè, la tige 49 et la came vers le haut et permet aux ressorts 48 de serrer les freins sur la plaque de base rotative 7. 



   On décrira maintenant en détail'une disposition de circuit complète se rapportant à l'appareil. La machine complète est représentée dans les figs. 1 à 7 inclus. La caractéristique du montage électrique que l'on va décrire et qui est représenté dans la fig. 8 réside dans le fait que deux bagues collectrices sont prévues sur la tête de guipeuse de fig. 1 en combinaison avec des connexions de circuit telles que la bobine de frein est excitée chaque fois que la machine est arrêtée soit.par l'interrupteur de débrayage automatique, soit par un bouton de débrayage à commande manuelle.

   La source de courant principale est dans ce cas un réseau de courant alternatif triphasé, représenté par des conducteurs 60.61 représente l'interrup- 

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 leur de commande principal à l'aide duquel l'appareil entier peut être isolé de la source d'énergie. Les fils 60 passent aussi par un second interrupteur de commande 62 qui est ac- tionné en vue de l'excitation et de la désexcitation du moteur d'enroulement 63. Ce moteur sert à actionner la bobine réceptrice sur laquelle s'enroule le produit fini. 



   Lorsque les interrupteurs 61 et 62 sont fermés, le moteur
63 est directement excité pour tourner à une vitesse déter- minée par le réglage des rhéostats 109 reliés au circuit de rotor dudit moteur par des fils 108. Les fils 60 sont reliés par des fils 64 à l'enroulement de stator ou induc- teur du moteur 65, qui est directement relié à un alternateur et à la poulie de   treuil, ¯ ..   brevet   susmentionné.   



   66 représente schématiquement la génératrice   entrainéepar   le moteur 65. 



   Le rotor du moteur 65 est relié par des fils 67 à des résistances 68, elles-mêmes reliées par des fils 69   et 71   à un des contacts de chacune des deux paires supérieures de contacts d'un relais 70. Les contacts correspondants sont connectés entre eux et par un fil 72 aux trois résistances
68. Ces résistances sont-montées dans un circuit de   potentio-   mètre et sont munies des prises variables 73, 74 et 75 reliées respectivement à trois résistances 78. Ces prises sont respectivement connectées par des fils 79, 81 et 82 aux con- tacts d'un relais 80,   cornue   représenté. Les autres extré- mités des résistances 78 sont connectées par des fils 83,
85 et 86 aux contacts du relais 84, comme représenté.

   En
87 et 88 se trouvent des minuteries électriques qui action- nent les interrupteurs 93 et 92, respectivement. Ces minuteries, de l'une quelc'onque des constructions bien 

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 connues, sont du type susceptible d'être réglé pour fonctionner pendant un temps prédéterminé à l'expiration duquel les interrupteurs qui en font partie se ferment. 



   Une desbornes du   so léno ide   de commande du relais 70 est reliée par un fil 76 à l'une des bornes du solénoïde du relais 80, à l'une des bornes du solénoïde du relais 84, à l'une des bornes de la minuterie 87, à l'une des bornes de la minuterie 88 et au fil   77   qui est relié à l'une des bornes du solénoïde de frein 56 et à l'une des bornes du secondaire 102 du transformateur 100. 



   L'autre borne du solénoïde du relais   70   est connectée par un fil 89 à l'un des contacts de l'interrupteur de mise en marche 90 et au fil   91   qui relie entre elles la seconde borne du solénoide de frein 56 à l'une des bornes de chacun des interrupteurs   92   et 93 des minuteries. Le fil 91 est aussi relié à l'autre borne de la minuterie 88. 



  L'autre borne du solénoide du relais   80   est reliée par un fil 94 au second contact de l'interrupteur 93 et la seconde borne du solénoïde du relais 84 est reliée par un fil   95   à l'autre contact de l'interrupteur 92 et à la seconde borne de la minuterie 87. Une des bornes de l'interrupteur de débrayage normalement fermé 98 est reliée par un fil 99 à l'un des contacts de la deuxième paire de contacts du relais 70, en comptant les paires de haut en bas. Le contact correspondant est relié par le fil 59 au fil 89. Les con- tacts restants des interrupteurs 90 et 98 sont reliés par' un fil commun 96 à l'un des contacts du relais   97.   L'autre contact de ce relais est relié à la seconde borne du secondaire 102.

   Un autre secondaire 103 du transformateur 101 est mis à la terre par une de ses bornes et est relié 

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 par son autre borne à un fil 104 aboutissant au solénoïde du relais 97 dont l'autre borne est elle-même reliée par un fil 105 au balai de la bague 11. Le primaire du transformateur 101 est relié par un fil 100 à l'une des phases de la source de courant principale. Le balai de la bague 10 est relié par un fil 106 à l'un des contacts de la paire de contacts la plus basse du relais 70. Le contact correspondant est relié par un fil 107 à un fil 104. On remarquera que les relais 70, 80. 84 et   97   sont représentés dans la positiondésexcitée. 



   L'enroulement de stator ou inducteur 111 de la génératrice 66 est relié par les fils 110 à la source de courant principale. Cet enroulement est bien entendu du type triphasé. Une des bornes est reliée par un fil 113 direc-   tement   à l'une des bornes de l'enroulement inducteur triphasé 114 du moteur 2 de la tête de guipeuse. Les autres bornes de l'enroulement inducteur 111 sont reliées par des fils 112 au commutateur inverseur 115 et, par l'intermédiaire de ce dernier et de fils 116, aux bornes restantes de l'inducteur 114. De même, les enroulements du rotor de la génératrice sont reliés par un fil 117 à l'une des bornes de l'enroulement de rotor triphasé du moteur 2 de la tête de guipeuse et, par des fils 118 et par l'intermédiaire du commutateur inverseur et de fils 119, aux autres bornesdu rotor de la tête de guipeuse. 



   Le fonctionnement du circuit est le suivant : L'interrupteur inverseur 115 occupe l'une ou l'autre de deux positions, selon le sens de Notation qu'on peut donner à la tête de guipeuse. L'utilité de cette disposition 

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 réside dans le fait que, lorsqu'on pose deux ou plus de deux couches d'isolement sur un fil métallique par un en- veloppement   hélicoidal,   il est désirable que les couches adjacentes soient enroulées dans des sens opposés, ce qui s'obtient en inversant le sens de rotation du rotor de la tête de guipeuse. 



   Les pièces de fig. 8 sont toutes représentées dans la position complètement désexcitée, l'interrupteur
61 étant ouvert. Bien entendu, l'interrupteur de débrayage
28 est normalement ouvert lorsque le ruban ou bande destiné à être enroulé sur le fil est soumis à une tension, ainsi   qu'il   ressort de la description qui précède de l'interrup- teur de débrayage automatique. 



   Lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, les inducteurs du moteur   65   et de la génératrice 66 se trouvent excités, et il en est de même du primaire du transformateur 101. 



   Pour démarrer la machine, on ferme l'interrupteur 62, ce qui excite le moteur d'enroulement 63. On ferme l'interrup- teur de démarrage 90, ce qui fait passer du courant du secondaire 102 par le relais 97, le fil 96, l'interrupteur
90, le fil 89, le solénoïde du relais 70, le fil 76, l'en- roulement de commande de la minuterie 88 et le fil 77 qui ramène ce courant à la seconde borne du secondaire 102. Du courant passe aussi par le fil 76 au solénoide de frein   56   par le fil   91   et le fil 77 aboutissant au secondaire 102. 



   La minuterie 88 a été réglée de façon que l'interrupteur 92 se ferme à la fin d'une période de temps prédéterminée dans un but qui sera décrit plus loin. Les interrupteurs comman- dés par le relais 70 se ferment et le solénoïde de frein reste excité par le circuit comprenant l'interrupteur 98, 

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 le fil 99, l'interrupteur du relais 70, le fil 59, le fil 89 et le fil 91, ce qui desserre le frein de la tête de guipeuse et établit aussi un circuit de blocage destiné au relais 70. Le fonctionnement du relais 70 a pour effet de relier entre elles et avec un point commun les extrémités gauches des résistances 68, par l'intermédiaire des deux paires de contacts supérieures de ce relais, ainsi qu'il est évident. Le circuit aboutissant à la bobine de frein 22 de la broche est coupé à la paire de contacts la plus basse du relais 70.

   Il s'ensuit qu'il suffit d'une fermeture mo- mentanée de l'interrupteur 90. 



   Tant que l'interrupteur 92 ne s'est pas fermé, la résistance du circuit de rotor du moteur 65 est celle de 68, c'est-à-dire maximum. Le moteur 65 commence alors à fonc- tionner et sa vitesse s'élève à une valeur correspondant à la résistance de son circuit de rotor. Lorsque   l'interrup-        teur à temps 92 est fermé par la minuterie 88 à la fin de la période pour laquelle celle-ci a été réglée, le circuit du solénoïde du relais 84 se trouve fermé et l'enroulement de commande de l'interrupteur de la minuterie 87 excité, ce qui provoque la mise en marche de cette minuterie. 



  L'excitation du relais 84 ferme les interrupteurs de ce relais et applique un court-circuit à l'extrémité droite des résistances 78. La résistance du circuit de rotor du moteur 65 est celle des résistances 78 augmentée de la résistance des parties des résistances 68 situées à droite des prises réglables 73, 74 et 75. La résistance des résistances 78 est inférieure à celle des résistances 68. Il s'ensuit que la vitesse du moteur continue à augmenter jusqu'à la fin d'une période de temps prédéterminée, la minuterie.87 fermant 

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 alors l'interrupteur 93. Le relais 80 est ainsi excité, un court-circuit étant appliqué en travers des extrémités gauches des résistances 78.

   Il en résulte que la résistance du circuit du rotor est celle des parties des résistances   68   situées à droite des prises 73,   74   et 75, c'est-à-dire inférieure à celle constituée par le groupe de connexions précédent. Le moteur atteint ainsi sa vitesse de travail finale. Aussitôt que la génératrice 66 commence à fonctionner, le moteur de la-tête de guipeuse commence aussi à fonctionner, son enroulement étant bien entendu excité par la génératrice. La machine continue alors à fonctionner jusqu'à ce qu'on ouvre l'interrupteur de débrayage 98. 



  Lorsque ceci a lieu, le circuit de blocage du relais   70,   lequel circuit comprend le fil 99, se trouve coupé, ce qui ouvre le circuit de rotor du moteur 65. 



   En même temps, la bobine de frein 22 de la broche de la canette est excitée par le circuit suivant : secondaire 103. fil 107, paire de contacts la plus basse du relais 70, fil 106, bague collectrice 110, bobine de frein 22 et terre. Ceci provoque l'arrêt immédiat de la broche à canette, empêche cette broche de tourner sous l'influence de sa force vive et empêche par suite un déroulement fâcheux du ruban porté par la broche à canette. En même temps que s'effectue la rupture du circuit de blocage du relais 70, le circuit du solénolde de frein 56 se trouve coupé, de sorte que les rubans de frein 43 et 44 (fig. 2) peuvent effectuer l'arrêt rapide de la tête de guipeuse. 



   Les mêmes opérations s'effectuent automatiquement si le ruban T vient à se rompre. Lorsque ceci a lieu, l'interrupteur 28 se ferme en raison de sa construction 

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 décrite au sujet des figs. 5, 6 et 7, ce qui établit un circuit aboutissant au solénoide de commande du relais 97 par le fil 105. le fil 104 et le secondaire 103. Le relais 97 s'ouvre alors de nouveau, ce qui coupe le circuit de blocage du relais   70   et le circuit du solénoide de frein 56.

   La disposition qui vient d'être décrite effectue par suite l'arrêt ou débrayage automatique de la machine et empêche la broche à canette de continuer à tourner aussi bien lorsque la machine a été arrêtée de la manière normale par la manoeuvre de l'interrupteur de débrayage 98 que lorsqu'elle a été arrêtée dans une opération d'urgence par la rupture du ruban ou la diminution de sa tension à une valeur assez faible pour permettre la fermeture de l'interrupteur 28. On a représenté dans la fig. 9 une modification partielle de ce circuit pour montrer les connexions qui sont nécessaires lorsqu'il n'existe qu'une bague collectrice sur la tête de guipeuse.

   Dans cette disposition, la bobine de frein de la broche à canette ne s'excite que lorsque la machine est arrêtée par l'interrupteur automatique, cette bobine n'étant pas excitée lorsqu'on ouvre l'interrupteur de débrayage. On n'a représenté dans la fig. 9 que la partie du circuit principal de fig. 8 qui est nécessaire pour faire ressortir le changement apporté aux connexions, mais il est bien entendu que le circuit de fig. 9 n'est qu'une partie de l'installation entière. Dans certains cas, les mêmes nombres de référence ont été utilisés pour indiquer les pièces correspondantes. La source de courant principale est représentée en   60   comme précédemment, et l'interrupteur principal est.représenté en 61.

   Les trois fils 60 sont reliés respectivement à l'un des contacts des trois 

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 paires supérieures du relais 70. Les contacts correspondants sont reliés par des fils 132 à l'inducteur du moteur 65. 



  Dans ce cas, le circuit du rotor contient des résistances réglables 68, mais il est évident que la disposition à potentiomètre de minuterie et de relais reliés entre eux pourrait être appliquée pour effectuer la mise en marche automatique de ce moteur. La disposition de fig. 9 est un équivalent manuel de cette disposition à potentiomètre, la mise en circuit de la résistance dans le circuit du rotor étant effectuée graduellement par une opération manuelle. Le primaire du transformateur 136 est excité par une des phases du circuit principal, à l'aide des fils 135. Une des bornes du solénoïde 70 est reliée par un fil 134 à l'un des fils 60, et l'autre borne est reliée par un fil 133 au fil 137, qui relie un des contacts de l'interrupteur de démarrage 90 à l'un des contacts de la paire de contacts la plus basse du relais 70. 



   Un des   éontacts   de l'interrupteur de débrayage 98 est relié par un fil 138 à l'un des contacts du relais normalement fermé 97, dont l'autre est relié par un fil 139 au second contact de la paire inférieure du relais 70. Les deux autres contacts des interrupteurs 90 et 98 sont reliés par un fil commun à l'un des fils 135. Une des bornes du solénoïde du relais 97 est reliée à la terre à travers le secondaire du transformateur 136, et l'autre borne est reliée par un fil 140 au balai de la bague collectrice   10.   



  Avec cette disposition, lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, le primaire du transformateur 136 se trouve excité. Pour exciter le relais 70, on ferme l'interrupteur de démarrage   90,   ce qui fait passer le courant de la source par l'interrup- 

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 teur 90, le fil 137, le fil 133, le solénoïde du relais 70 et le fil 134 ramenant ce courant à la source. Un circuit de blocage du relais s'établit alors comme   suit :   interrupteur de débrayage 98, interrupteur du relais 97, fil 139, paire inférieure de contacts du relais 70 et fils 137 et 133. 



   Pour arrêter la machine pendant le fonctionnement normal, il suffit d'ouvrir l'interrupteur   98,   ce qui ouvre le circuit de blocage et désexcite le relais 70. Toutefois, la bobine de frein 22 de la broche à canette n'est pas excitée. Si, pendant le fonctionnement de la machine, le ruban déroulé de la canette vient à se rompre, l'interrupteur 28 se ferme, ce qui établit un circuit évident passant par le fil 140 et excitant le relais 97 de façon à couper le circuit de blocage du relais   70.   En même temps, la bobine de frein 22 se trouve excitée, ce qui effectue l'arrêt rapide de la broche à canette. 



   Dans la variante de fig. 10, une seule bague collectrice a été prévue comme dans la disposition qui vient d'être décrite, et la bobine de frein 22 de la broche à canette s'excite lorsque la machine est arrêtée par la ma-   noeuvre   du bouton de débrayage 98 ou par la fermeture de l'interrupteur de débrayage automatique 28. Dans cette disposition, les fils 60 du circuit principal sont encore reliés par l'intermédiaire d'un interrupteur de commande 61 à l'inducteur du moteur 65. Le primaire du transformateur 136 est relié par des fils 135 à la source de courant. Les résistances 68 sont montées dans le circuit de rotor du moteur. Dans ce cas encore, comme précédemment, le circuit de démarrage à potentiomètre automatique représenté dans la fig.   8   pourrait être utilisé.

   Dans la disposition repré- 

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 sentée, une des bornes de la bobine de commande du relais 70 est reliée par un fil 145 à l'un des fils 135 et son autre borne est reliée par un fil 146 à l'un des contacts de l'interrupteur de démarrage 90 ainsi qu'à l'un des contacts dela troisième paire de contacts du relais, en comptant de haut en bas. Un des contacts de l'interrupteur de débrayage 98 est relié par un fil 148, l'interrupteur de relais 97 et' le fil 149 au second contact de la troisième paire de contacts du relais 70. Les autres contacts des interrupteurs 90 et 98 sont connectés par un fil commun 147 à l'autre fil 135. 



  Une des bornes du secondaire mis à la terre du transformateur 136 est connectée à l'une des bornes du solénoïde du relais   97   et à l'une des bornes de la paire de contacts la plus basse du relais   70.   L'autre contact de cette paire est relié à un fil 150 reliant la seconde borne du solénoide du relais 97 au balai de la bague collectrice 10. Une des bornes des résistances supérieure et inférieure 68 est reliée par des fils 151 à l'un des contacts de chacune des deux paires supérieures   du.relais     70.   Les contacts correspondants de ces paires sont reliés par un fil commun 152 à la résistance restante ou médiane 68. 



   Dans cette disposition, les puissances relatives des bobines 22 et 97 sont telles que, lorsque l'interrupteur 28 s'ouvre, le courant qui traverse ces bobines n'est pas suffisant pour faire fonctionner le relais ou pour influencer la bobine de frein   22'de   façon qu'elle exerce une action de freinage sérieuse sur la broche à canette. Lorsqu'on ferme l'interrupteur 61, le primaire du transformateur 136 se trouve excité, et il en est de même de l'enroulement de stator ou inducteur du moteur 65. Pour mettre la machine en 

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 marche, on ferm l'interrupteur 90, ce qui établit un circuit facile à suivre jusqu'au solénoide du relais 70, excite ce solénoide et fait fonctionner le relais. En fonctionnant, le relais établit son propre circuit de blocage par la troisième paire (comptée de haut en bas) de ses contacts.

   On coupe ce circuit de blocage en manoeuvrant l'interrupteur de débrayage 98, pour arrêter le moteur 65, ce qui coupe la connexicn commune avec les extrémités des résistances 68 montées dans le circuit du rotor. En même temps, il s'établit un circuit plus direct entre le secondaire du transformateur 136 et la bobine de frein 22 à travers la paire la plus basse des contacts du relais 70, cette bobine étant alors excitée, ce qui empêche la broche à canette de continuer à tourner sous l'influence de sa force vive et court-circuite direc-   tement   l'enroulement du relais 97. Lorsque la rupture du ruban provoque l'arrêt automatique de la machine, l'interrupteur 28 se ferme et établit le circuit aboutissant au solé-   noide   du relais 97 par le fil 150, ce qui coupe le circuit de blocage du relais 70 au relais 97.

   Dans ce cas encore, le retour du relais 70 à la position de désexcitation représentée court-circuite le relais   97   et relie directement la bobine de frein 22 de la broche à canette au secondaire du transformateur 136. 



   Il ressort de la description qui précède que l'invention est basée sur certains principes de construction qui peuvent être appliqués à d'autres modes de réalisation rentrant dans le cadre de cette invention.

Claims (1)

  1. RESUME 1. Une tête de pulpeuse caractérisée par le fait qu'elle comprend un moteur électrique, un support rotatif actionné par ce moteur, une broche porte-bobine pouvant tour- <Desc/Clms Page number 19> ner sur ce support, un frein magnétique agissant sur la broche pour empêcher sa rotation sur le support lorsque ce frein est excité, un circuit d'excitation destiné à ce frein, ce circuit comprenant un interrupteur de commande, un dispositif sollicitant cet interrupteur vers la position de fermeture et un dispositif, agissant en antagonisme au précédent, pour empêcher la fermeture de l'interrupteur lorsque la tête de guipeuse reçoit un ruban déroulé d'une bobine montée sur la broche.
    Cette tête de guipeuse peut, en outre, être caractérisée par les points suivants, ensemble ou séparément: a) La bobine de ruban ou autre matière d'enveloppement est supportée par une broche pouvant tourner sur une pièce qui est actionnée par le moteur et à laquelle est fixé le dispositif de freinage magnétique dont le circuit d'excitation est commandé par un interrupteur servant à provoquer l'excitation dudit dispositif et à empêcher la rotation de la broche lorsque le ruban casse. b) La broche est constituée par un noyau magnétisable monté pour tourner sur une plaque rotative sur laquelle un enroulement inducteur fixe est monté près de la broche pour arrêter celle-ci lorsque cet enroulement est excité.
    c) Les circuits de commande du moteur de la tête de guipeuse et du frein magnétique agissant sur la broche sont tous deux commandés par l'interrupteur de façon que la fermeture de celui-ci provoque à la fois la désexcitation du moteur et l'excitation du frein.
    2. Une machine servant à munir un fil métallique ou autre élément filiforme animé d'un mouvement longitudinal d'un enveloppement hélicoïdal de ruban ou matière analogue, <Desc/Clms Page number 20> cette machine étant caractérisée par le fait qu'elle comprend, en combinaison avec une tête de guipeuse actionnée par un moteur électrique, un moteur-génératrice pour la commande de ce moteur, des circuits d'excitation pour le moteur de la tête et le moteur-génératrice, ces circuits comprenant des résistances de démarrage pour les deux moteurs, et des interrupteurs à temps agissant automatiquement de façon à introduire graduellement ces résistances dans le circuit du rotor du moteur de la tête.
    Cette machine peut, en outre, être caractérisé par les points suivants, ensemble ou séparément : a) Un dispositif introduit automatiquement des résistances dans les circuits d'excitation du moteur de la génératrice pour élever la vitesse dudit moteur à sa valeur normale après une excitation initiale. b) Les circuits d'excitation de la génératrice et de son moteur comprennent des dispositifs de régulation auxquels est relié un dispositif permettant de les actionner de façon à couper lesdits circuits d'excitation lorsque le ruban casse. c) Les dispositifsde régulation commandent le frein magnétique servant à arrêter la tête de guipeuse lorsque le ruban casse.
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