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"Perfectionnements apportés aux moteurs à combustion interne, plus particulièrement a ceux à soupapes en tête à refroidisse- ment par air?
L'invention est relative aux moteurs à combustion interne (à explosions ou à injection) à refroidissement par air; et elle concerne plus particulièrement, parce que etest en leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt, mais non exclusivement, parmi ces moteurs, ceux dits à soupapes en tête, o'est-à-dire dont les soupapes sont por- tées par le fond de cylindre,
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits mo- tours, que leur fonctionnement soit plus satisfaisant et qu'ils répondent mieux aux desiderata de la pratique que jusqu'à présent.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, les moteurs du genre en question, que la partie de leur cylindre portant les organes de distribution soit noyée dans un
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matelas de matière très bonne conductrice de la chaleur, ledit matelas étant contenu dans une capanité pourvue extérieurement de moyens, tels que des ailettes, pour l'évacuation des calo- ries.
Bile consiste, mise à part cette disposition princi- pale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de pré- férence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plioation, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux:, les moteurs du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, ainsi que les ensembles fixes ou mobiles comportant de tels moteurs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication,
La figure 1, de ces dessins, montre, en coupe axiale; un cylindre de moteur à explosions à quatre temps et à refroi- dissement par air établi conformément à l'invention.
La figure 2, enfin montre, en coupe à 90 de la précédente. un,. cylindre ne différant du précédent que par certains détails.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celui de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un moteur à combustion interne à refroidissement par air par exem- ple à quatre temps, monocylindrique, vertical, et à soupapes en tête, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
En ce qui concerne, tout d'abord, l'ensemble de ce moteur, à l'exception de son cylindre, on a recours, pour le,;' réaliser, à tout mode d'établissement approprié,
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organes de distribution, en l'espèce sa osasse 1, soit no- yée dans un matelas de matière très bonne conductrice de la chaleur, ledit matelas étant aantenu dans une capacité 2 pourvue extérieurement de moyens, tels que des ailettes,pour l'évacuation des calories
A cet effet, on agence avantageusement la paroi ex- terne de ladite culasse ainsi qu'on le ferait pour un moteur à refroidissement par eau dans lequel ladite paroi externe serait baignée par le liquide de refroidissement, ce liquide étant remplacé ici par le matelas dont il vient d'être question et que l'on constitue,
de préférenoe. par de la poudre métalli- que, par exemple de la poudre d'aluminium, très fortement com- primée,
Ainsi la susdite paroi externe est complètement bai- gnée par la matière qui constitue le susdit matelas et les ca- lories qui traversent cette paroi sont facilement évacuées vers l'extérieur.
On obtient de la sorte un bien meilleur refroidisse- ment qu'avec les dispositions jusqu'ici adoptées et selon les- quelles on munissait d'ailettes la paroi de la culasse ainsi que les conduits de distribution portés par cette dernière.
On pourrait, bien entendu, réaliser de multiples manières la disposition venant d'être décrite. Cependant il semble particulièrement avantageux d'avoir recours, pour le faire, au mode de construction ci-après,
Selon ce mode de construction, ayant établi un cy- lindre dont les soupapes soient portées par la culasse, de pré- férenae par allèlement à l'axe dudit cylindre, et dont le fût soit muni d'ailettes de refroidissement ou semblable , on prolonge ledit fût au-delà de la culasse de manière à constituer une sorte de capacité ou cuvette 2 du fond de la- quelle émergent les tiges des soupapes 3 ainsi que les ressorts 4 de rappel de ces dernières, on munit extérieurement d'ailettes les parois latérales
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de ladite cuvette,
on enfile autour des ressorts 4 des gaines 5 que l'on vient fixer par leur base à la paroi externe de la culasse et auxquelles on donne, de préférence, une longueur telle qu'elles se prolongent jusqu'à un niveau supérieur à celui des bords de la cuvette 2 , on bourre de poudre métallique l'espace compris entre les parois internes de cette cuvette et les gaines 5, de façon à constituer un matelas 6 très bon conducteur de la chaleur, la compression de la poudre étant avantageusement poussée jusqu'à correspondre à une densité de 1.6 à 1.8, enfin on vient fermer ladite cuvette, à sa partie supérieure* par un couvercle 7, avantageusement muni d'ailettes de refroi- dissement, percé de passages pour les extrémités libres des gaines 5, et portant, par exemple, les supports pour les axes des culbuteurs devant actionner les soupapes (fig.
2), un joint 8, présentant des rebords propres à s'appliquer contre les parois internes de la cuvette 2 et contre les gaines 5, étant de préférence interposé entre le couvercle 7 et le sus- dit matelas 6 afin d'éviter toute sortie de poudre métallique.
Avantageusement on donne à la cuvette 2 une hauteur telle que seules les extrémités des tiges de soupapes émergent du fond 7, ce qui correspond à une hauteur de l'ordre de 60 à 70mm, pour un moteur de petit alésage, par exemple 55mm.
Dans ce qui précède, il a été supposé que le cylindre, sa culasse et la cuvette 2 étaient réalisés en une seule pièce, par exemple obtenue par fonderie, Cependant on pourrait, bien entendu, procéder différemment et, notamment, adopter le mode de construction représenté sur le dessin et selon lequel on procède comme suit.
On établit, par exemple en un métal léger bon conducteur de la chaleur, tel que l'aluminium une enveloppe cylindrique 9. de hauteur appropriée, pourvue extérieurement d'ailettes de re- froidissement et que l'on munit, à un niveau approprié, d'une
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enveloppe étant, de préférence alésée cylindriquement sur tonte sa hauteur*
On insère à force, dans la base de ladite enveloppe, une chemise la$ par exemple en fonte nitrurée, constituée par un simple tronçon de tube.
On établit la culasse, sous forme d'une sorte de plateau circulaire, par exemple en fonte, propre à être introduit, de préférence à force, dans l'intérieur de l'enveloppe 9 et à venir s'appliquer par sa base contre la tranche supérieure de la che- mise 12. Cette culasse pourrait d'ailleurs être solidaire de la chemise 12 .
On fait comporter à cette culasse des sièges 13 pour ses soupapes, des guides 14 (pouvant être rapportés) pour les tiges de ces dernières, des conduits d'aspiration 15 et d'échappement 16 propres, lorsque la culasse est en place dans l'enveloppe 9 , à venir en coïncidence respectivement avec les susdites tubulures 10 et 11, un orifice taraudé 17 pour y visser la bougie 18, de préfé- renae dans une position inclinée afin qu'elle soit accessible par une échancrure latérale 19 que l'on ménage dans la partie haute de l'enveloppe 9 (fig.2), une cloison 20 en forme de niche, solidaire de la culasse, se raccordant avec les bords de,cette échancrure, ainsi que, avantageusement une embase cylindrique 21 destinée à constituer la partie du cylindre située au-dessus du point mort haut du piston.
On dimensionne de manière telle, les éléments venant d'ê- tre décrits, que, une fois la chemise 12 et la culasse mises en place dans l'enveloppe 9, les parois de cette dernière se pro- longent suffisamment, au-dessus de ladite culasse, pour aonsti- tuer la cuvette 2 .
Enfin on vient terminer le cylindre ainsi qu'il a été indiqué plus haut en constituant le matelas 6 et en fixant en
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place, par tous moyens appropriés, le couvercle 7 .
On a ainsi, de toute façon, réalisé un ensemble dont le fonctionnement et les avantages ressortent suffisamment de ce qui précède pour qu'il soit inutile d'entrer, à son sujet, dans aucune explication complémentaire.
On peut noter cep@ndant que, selon le mode de construction décrit en dernier lieu, il est particulièrement facile d'établir la culasse aux parois de laquelle on peut donner sans difficultés l'épais seur minimum voulue, ce qui permet d'obtenir une bonne évacuation des calories,
Au contraire, avec les dispositions jusqu'ici adoptées et selon lesquelles on faisait porter les ailettes de refroidisse- ment directement par la paroi externe de la culasse, on avait obli- gatoirement de fortes aisseurs de métal en certains points de la culasse, notamment dans la zone située entre les conduits de distri- bution,
En outre, le fait que les ailettes étaient portées par des surfaces de formes compliquées faisait que l'air n'avait pas par, tout un passage libre entre lesdites allaitée et que,
en de nombrou- ses zones, l'air stagnait, ce qui causait des points chaude causes de distorsions.
Ces inconvénients sont complètement évitée selon l'in- vention puisque les ailettes, portées par des surfaces de formée régulières, peuvent être léchées complètement par l'air de refroi- dissement.
Enfin, l'intérêt, présenté par le matelas de poudre métallique ou semblable, par rapport à une culasse épaisse toute en métal bon conducteur de la chaleur, résulte notamment de la compressibilité que présente la poudre métallique tassée (d'où décou- le notamment le maintien constant d'un bon contact thermique entre le matelas et les éléments voisins)et de la. propriété qu'à cette poudre de faire joint étanche à l'endroit ou deux éléments métalli- ques se rejoignent, par exemple entre l'échancrure 19 de l'enveloppe
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elle en embrasseau contraire, toutes les variantes.
Résumé.
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