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Dispositif pourvu d'un accumulateur de chaleur, pour cuire, rôtir etc.
Le titulaire du présent brevet a déjà préconisé un dispositif pourvu d'un accumulateur de chaleur pour cuire, rôtir etc., dans lequel un liquide vaporisable
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de haute chaleur spécifique, de préférence de l'eau distillée, sert d'agent accumulateur et est renfermé dans un ou plusieurs récipients à pression qu'ilremplit à peu prés, de façon telle que pour des températures moyennes de l'agent accumula- teur comprises entre environ 100 0 et environ 30000,la. transmission de la chaleur du ou des récipients aux points où celle-ci est délivrée a lieu par de la vapeur de cet agent, lequel se condense au contact des endroits de déli- vrance de la chaleur.
Avec ce dispositif à accumulation de ohaleur il faut, pour le rôtissage, une température de l'agent accumula- teur d'environ 250 C tandis que pour maintenir la cuisson après que celle-ci est atteinte, des températures de 120 à 200 C suffisent déjà. Pour beaucoup de mets, la température sur la plaque de cuisson ne doit pas descendre beaucoup au-dessous de 240-250 C. Par conséquent, quand dans un fourneau de cuisine il n'est prévu qu'un seul accumula- teur, la température de l'agent accumulateur doit être d'environ 25000 et, en considération du rôtissage, ne doit pas descendre au-dessous de cette valeur.
Il en résulte que le volume de l'accumulateur doit être grand pour une certaine accumulation ou bien que pour un plus petit volume de l'accumulateur, la température d'accumulation maximum doit être portée à environ 280 C. Ces conditions doivent être remplies en cas d'un seul corps accumulateur pour que les conditions nécessaires pour le rôtissage soient également remplies à chaque instant.
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Or, ces deux conditions qui doivent être satisfaites dans le cas d'un seul corps accumulateur ont-pour effet d'augmenter les pertes de chaleur; c'est pourquoi on a prévu deux ou plusieurs récipients accumulateurs présentant des températures différentes, de façon que par ex. le récipient destiné au rôtissage compote des températures variant d'environ 280 à 2200 C tandis qu 'un deuxième récipient travaille à des températures d'environ 220 - 120 C.
Grâce à cette disposition,les pertes d'isolation sont plus petites que dans le cas d'un seul groupe de récipients, du fait qu'une partie seulement des accumulateurs doit être calorifugée pour des hautes températures, tandis que la partie restante des accumulateurs, qui comporte des températures plus faibles, oooasionne des pertes thermiques plus faibles aussi.
Toutefois, les deux corps accumulateurs doivent d'absorption comporter chacun un endroit de chaleur particulier et être pourvuschacun d'un régulateur de température parti- culier et d'une soupape de sûreté particulière.
Cet appareillage devant être prévu en double a l'inconvénient de renchérir le fourneau de cuisine. Comme, de plus, par ex. dans le cas d'une accumulation de chaleur à l'électricité, chaque élément accumulateur ne possède qu'environ la moitié de la puissance électrique totale, il se produit auxmoments de prise de chaleur intense, et ce même dans l'élément à haute pression, des différences dans la température d'accumulation telles que celles indiquées ci-dessus, à moins qu'on ne prévoie un grand volume
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accumulateur qui a toutefois l'inconvénient d'augmenter les pertes.
Ces inconvénients sont 'supprimés par la présente invention par le fait que dans les fourneaux à accumula- tion comportant au moins deux groupes de récipients fermés renfermant un liquide vaporisable, le groupe de récipients accumulateurs qui reçoit la chaleur de l'extérieur est prévu pour délivrer la chaleur à haute température tandis que la groupe de récipients accumulateurs délivrant la chaleur à des températures plus basses reçoit sa chaleur du premier groupe.
Grâce à cette mesure, l'appareillage servant à conduire la chaleur de l'extérieur à l'accumulateur, à interrompre cette amenée de chaleur lorsque la tempé- rature d'accumulation admissible maximum est atteinte, et à la sécurité ne doit être prévu qu'une seule fois, savoir pour le premier groupe de récipients. En conséquence, le fourneau à accumulation devient sensiblement meilleur marché.
D'autre part, du fait que la chaleur venant de l'extérieur n'est conduite qu'au premier groupe de récipients que nous appellerons dans la suite groupe 1 et que, par conséquent, ce flux de chaleur est relativement grand, un abaissement important de la température de ce groupe quantité de ne se produira pas, car la/chaleur qui en est tirée par unité de temps aussi bien pour la cuisson que par le deuxième groupe de récipients, que nous appellerons dans
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la suite groupe 2, n'est pas grande.
Il en résulte que la température d'accumulation maximum du groupe 1 n'a pas besoin d'être supérieure à environ 250 C pour que le rôtissage puisse quand même être effectué à n'importe quel moment. Comme la tempéra- ture maximum n'est pas élevée et le volume accumulateur pas spécialement grand, les pertes de chaleur sont con- séquemment petites.
Le passage de la chaleur du groupe de récipients 1 au groupe de récipients 2 peut être réglé en dimensionnant convenablement les organes prévus pour l'échange de chaleur. Ces organes peuvent être constitués par une liaison métallique entre les deux groupes 1 et 2 de récipients ou bien par un serpentin disposé dans le groupe 2 et communiquant avec le groupe 1. Le dimensionnement de la-dite liaison métallique, ou de ce serpentin est basé sur le fait que la température moyenne régnant dans le groupe 2 doit être encore suffisante pour la cuisson qui incombe à ce groupe; le groupe 2 aura principalement pour rôle de maintenir l'ébullition des mets qui autont été portés préalablement à cette température-là.
Comme déjà dit, la température du groupe 2 sera inférieure à la température du groupe de récipients 1, car pour maenir l'ébullition des mets, destempératures de 120 à 220 C suffiront: encore.
La variabilité des températures d'accumulation du groupe 2 dépendde la quantité de l'agent accumulateur et
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de la prise maximum de chaleur en un temps donné. Etant donné que la température d'accumulation moyenne de ce groupe 2 est inférieure à celle du groupel, les pertes de chaleur sont plus petites que si la tâche de maintenir l'ébullition devait aussi s'effectuer à la haute tempé- rature. D'autre part, la variabilité étendue de la température d'accumulation du groupe 2 qui est admissible pour maintenir l'ébullition des mets permet une grande accumulation de chaleur, ce qui est important en considéra- tion de la grande quantité de chaleur qui est utilisée pouce stade de la cuisson.
Des essais pratiques ont démon- tré que par ex. pour un ménage normal, la quantité de chaleur nécessaire pour maintenir l'ébullition des mets portés préalablement à cette température ainsi que pour la préparation de l'eau chaude pour la cuisine est en moyenne environ cinq fois plus grande que la quantité de chaleur nécessaire pour le rôtissage.
Pour que le fourneau à accumulation convienne également lorsque les quantités de chaleur tirées sont anormalement grandes, il est prévu que pendant ces moments- qunatité de la, la/chaleur passant du récipient 1 au récipient 2 peut être variée, soit en augmentant la section de métal qui conduit la chaleur par l'adjonction d'une section supplémentaire, soit en augmentant la surface du serpentin adjoint au groupe 2 par ex. par l'adjonction d'un serpentin spécial. Il peut alors être avantageux de détemminer une augmentation de la chaleur conduite de l'extérieur au groupe de récipients accumulateurs1.
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Il ne serait pas indiqué de maintenir constant, pour une différence de température donnée entre le récipient accumulateur 1 et le récipient accumulateur 2, le fort passage de chaleur nécessité par les quantités de chaleur anormalement grande tirées du récipient 2, pour la raison qu'alors ce récipient 2 prendrait normale- ment une température moyenne beaucoup plus élevée que celle qui est nécessaire pour le stade de la cuisson consistant 1 maintenir l'ébullition. Il en résulterait une augmentation des pertes thermiques. Ceci n'est pas le cas lorsque, pour les besoins normaux, le dispositif est réglé dès le début pour ne permettre qu'un faible passage de chaleur.
La chaleur peut passer du groupe de récipients 1 à deux ou plusieurs groupes de récipients 2.
Ces dispositions ont encore l'avantage qu'après une interruption de service prolongée du.fourneau à accumulation, par ex. après des vacances, le groupe de récipients 1 atteint au bout d'un court temps pendant lequel la ohaleur lui est conduite de l'extérieur une température permettant d'effectuer à l'aide de ce groupe de récipients la cuisson la plus nécessaire.
Les différents groupes de récipients accumulateurs peuvent se composer chacun d'un seul récipient fermé ou bien de deux ou plusieurs récipients pouvant communiquer entre eux à leur partie supérieure et à leur partie infé- rieure. Ces récipients fermés peuvent affecter diverses
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formes, ils peuvent être hémisphériques ou cylindriques, affecter la forme d'un tube recoupé en carré, de spirales tubulaires etc. ils sont établis de façon telle que l'amenée de la chaleur se fasse principalement par le bas et qu'il puisse se produire une rapide circulation thermique naturelle à l'intérieur de l'agent accumulateur.
La ohaleur est tirée à la partie supérieure de ces récipients, c'est-à-dire là où se trouve la vapeur de l'agent accumulateur. L'espace creux se trouvant directe- ment sous les points de prise de chaleur est rempli de cette vapeur. Lorsque la chaleurest tirée, c'est-à-dire lorsqu'on pose sur la plaque de cuisson l'ustensile froid renfermant le produit à cuire, il se produit une condensa- tion de cette vapeur et l'agent accumulateur chaud peut se vaporiser. Ainsi, il se produit une transmission inten- sive de la chaleur à la plaque de cuisson car, comme on le sait, le coefficient de transmission de la chaleur pour de la vapeur se condensant est très élevé.
On obtient ainsi . entre que la différence/-la température moyenne de l'agent accumulateur et la température de la surface d'appui de la plaque de cuisson est petite même lorsque la chaleur est tirée en grande quantité. Ce qui vient d'être dit s'applique aussi bien au groupe 1 qu'au groupe 2 et influe considérablement sur le rendement du fourneau.
Afin d'avoir la possibilité d'adapter instantanément à la cuisson la quantité de chaleur devant être tirée de l'accumulateur, il est indiqué de prévoir un moyen pour soulever l'ustensile de cuisson de la plaque de cuisson,
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afin d'obtenir une couche d'air entre le fond de cet ustensile et la plaque de cuisson. En raison de la mau- vaise conductibilité de l'air, l'épaisseur de cette couche d'air influe très fortement sur la transmission de la chaleur à l'ustensile de cuisson. Une faible variation d'épaisseur de cette couche d'air a pour résultat de faire varier instantanément la quantité de chaleur tirée.
Ce réglage permet une cuisson économique puisque seule la quantité de chaleur juste nécessaire à la cuisson est tirée de l'accumulateur. Il ne se produit pas de vaporisation inutile du produit soumis à la cuisson, vaporisation qui consomme tant de chaleur.
Pour empêcher que la température de l'agent accumulateur ne dépasse une valeur maximum et, partant, une par tropgrande élévation de pression dans l'accumula- teur, il est prévu un régulateur de température qui interrompt l'amenée de chaleur depuis l'extérieur lorsque cette température maximum est atteinte*
On peut prévoir encore un autre organe de sûreté sous la forme d'un fusible dont le rôle serait d'opérer en cas de non fonctionnement du régulateur de température.
Ce fusible aurait aussi pour effet d'interrompre l'amenée de chaleur depuis l'extérieur. En outre, on peut encore prévoir une plaque se rompant en cas de surpression.
Comme liquides accumulateurs entrent principalement en ligne de compte l'eau, la glycérine, l'ammoniaque etc.
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Le four d'un fourneau h accumulation n'est pas utilisé régulièrement tous les jours ; danscertains cas, suivant les menus à préparer, il peut être laissé une semaine et plus sans être utilisé. Si un tel four devait être toujours prêt à entrer en service, c'est-à-dire s'il se trouvait toujours à la haute température néces- saire, les pertes de chaleur seraient grandes par rapport aux quantités de mets préparées dans ce four.
Au surplus, la surface d'un tel four à calorifuger se trouve être environ cinq fois plus grande que la surface totale des plaques de cuiss/on. Même si ce four était très fortement calorifugé, les pertes occasionnées par lui et les quantités de mets préparés dans le four seraient dans un rapport extrêmement défavorable, IL tel point que le caractère économique du four serait mis en doute.
Pour parer à cet inconvénient, on a essayé de ne chauffer les fours à rôtir que pour y préparer des mets.
Ce chauffage préliminaire était obtenu habituellement par production directe de chaleur depuis l'extérieur, par ex. au moyen d'une résistance électrique. Dans le cas où la puissance développée par cette résistance était relativement faible,-ce chauffage préliminaire du four durait souvent très longtemps jusqu'à ce qu'on puisse introduire les mets. Pouréviter cet inconvénient, la production de chaleur depuis l'extérieur, par ex. dans le cas de la résistance électrique la puissance de celle- ci devait être accrue. Or, dans les fourneaux électriques
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à accumulation, on tâche de réduire autant que possible la puissance installée pour une consommation de courant journaliére donnée, car ainsi on diminue les frais d'in- stallation et même souvent le pris du KWh.
Le chauffage direct depuis l'extérieur du four à rôtir a en outre l'inconvénient qu'en cas d'interruption de courant il ne peut plus être utilisé.
Ces inconvénients sont supprimés par la construction décrite ci-après. La chaleur est tirée à au moins une prise du récipient accumulateur à l'aide d'un récipient fermé qui, avec le serpentin transmettant la chaleur aux mets à cuire ou à rôtir, renferme une petite quantité d'un liquide vaporisable ne contenant pas de gaz et, en cas de besoin de chaleur, ce récipient supplémentaire, établi pour s'adapter sur la prise de chaleur, par ex. une plaque du récipient accumulateur, est amené au contact de cette prise et cette chaleur transmise par conduction est interrompue complètement ou à peu près complètement à la fin de la cuisson ou du rôtissage en éloignant ce récipient supplémentaire de la prise de chaleur.
La petite quantité de liquide vaporisable que ren- ferme ce récipient supplémentaire transmet la chaleur à l'aide de vapeur se condensant par ex. à des serpentins qui, à leur tour, transmettent par rayonnement la chaleur à l'intérieur des fours ou la cède directement aux mets à cuire et à rôtir. L'intérieur du serpentin communique avec l'intérieur du récipient supplémentairel
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Lorsque le rôtissage ou la cuisson sont terminés et que l'amenée de chaleur n'est plus nécessaire, la sur- face par laquelle la récipient supplémentaire s'appuie sur la prise de chaleur du récipient accumulateur est soulevée de cette prise.
La distance à laquelle sont amenées les deux surfaces de contact n'a pas besoin d'être grande pour interrompre presque complètement la trans- alors mission de chaleur qui se produit/par ex. par l'air mau- vais conducteur. Ces deux surfaces de contact peuvent en outre être établies de façon à ne donner lieu qu'à un faible rayonnement thermique; la transmission de la cha- leur est alors encore plus faible. En cas de non emploi du four à cuire et à rôtir, la quantité de chaleur qui luiest transmise est si faible qu'il n'est porté qu'à une température très peu supérieure à celle de l'air environnant, de sorte que même pour une isolation calori- fuge médiocre du four les pertes de chaleur sont faibles.
Le système de serpentins qui communique avec le récipient supplémentaire peut aussi être prévu pour chauffer directement des liquides.
Il est souvent désirable, par ex. avec les fourneaux de cuisine à accumulation, que pendant le temps où elle n'est pas employée la plaque de cuisson n'ait pas une température élevée, afin d'éviter les couvercles calorifuges ou tout au moins d'en réduire les dimensions. Grâce à l'invention, le récipient supplémentaire en question peut être relié à une ou plusieurs de ces plaques de cuisson.
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Aussi bien pour le cas où le récipient supplémen- taire est relié à des serpentins que pour le cas où il est relié à des plaques de cuisson où à d'autres moyens transmettant la chaleur, ce récipient supplémentaire est pourvu avantageusement, en connexion aveo la plaque de prise de chaleur du récipient accumulateur, d'un dis- positif permettant un réglage précis de la distance séparant les deux surfaces de contact. La variation de cette distance a pour effet de faire varier la quantité de chaleur trans- mise. Ainsi, la cuisson ou le rôtissage peuvent être bien réglés.
Afin que la transmission de chaleur de la plaque de prise de chaleur du récipient accumulateur au récipient supplémentaire soit bonne lorsque ce dernier récipient est posé sur cette plaque , les deux surfaces de contact doivent s'adapter exactement l'une sur l'autre. On peut prévoir sur la plaque de prise de chaleur du réoipient accumulateur une couche de liquide non vaporisable aux températures entrant en ligne de compte. Si cette couche de liquide a un coefficient de conductibilité notablement meilleur que l'air, la transmission de chaleur sera bonne même si les surfaces ne sont pas entièrement en contact intime par suite d'irrégularités qu'elles peuvent présenter.
Comme liquides appropriés, des alliages de métaux à bas point de fusion, la glycérine etc. peuvent par exemple entrer en ligne de compte.
La distance entre les deux surfaces de contact peut
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être réglée de façon que l'espace formé entre ces surfaces soit rempli entièrement par le seul liquide, ou bien cet espace peut être rempli en partie par ce liquide et être complété par une couohe d'air située sur le liquide.
De plus, la construction des plaques de cuisson fait partie de l'invention; cette construction est telle que la plaque de cuisson est formée par un corps creux cylindrique à paroi épaisse dans lequel pénètre un tuyau central d'amenée de l'agent accumulateur vaporisé, ce tuyau étant fixé aux deux parois d'extrémité du corps creux et communiquant par des ouvertures latérales avec l'intérieur du corps creux, tandis que prés de la périphérie du corps creux est prévue une autre conduite qui reconduit au récipient accumulateur l'agent accumulateur qui se condense.
La même construction de la plaque de cuisson peut être utilisée pour les deux groupes accumulateurs.
Sur le dessin annexé sont représentées, à titre d'exemples seulement, différentes formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fige 1 représente schématiquement en coupe verticale un fourneau à accumulation comportant deux groupes accumulateurs, la figure 2 en est une vue latérale ; les fige 3 et 4 montrent des moyens permettant de soulever l'ustensile de cuisson de la plaque de cuisson ; la fig. 5 illustre schématiquement le chauffage d'un four à cuire et à rôtir à l'aide d'un récipient accumulateur,
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la fig. 6 représente une plaque de cuisson posée sur une plaque de prise de chaleur d'un réoipient accumula- teur ; la fig. 7 représente une variante de détail; la fige 8 montre une plaque de cuisson en coupe verticale; la fige 9 est une vue de cette plaque de cuisson par en-dessous; les fig. 10 et 11 représentent en plan et en élévation respectivement une autre forme d'exécution d'un fourneau à accumulation oomportant deux groupes de récipient.
Dans la forme d'exécution selon les fig. 1 et 2, qui présente un groupe de récipients accumulateurs 25 à haute température et un groupe 26 à basse température chauffé par le groupe 25, on a admis pour simplifier le dessin que le groupe 25 ne comprend qu'un seul récipient accumulateur 27 une plaque de prise de chaleur 28 et un appendice cylindrique 29 au moyen duquel la chaleur est amenée depuis l'extérieur par ex. au moyen d'un corps de chauffe électrique. Le groupe 26 comprend un récipient accumulateur 30 et deux plaques de prise de chaleur 31.
Ce récipient reçoit sa chaleur du récipient 27 par ex. au moyen de trois liaisons métalliques 32.
Les différents groupes de récipients accumulateurs peuvent, comme on vient de lejmontrer, se composer chacun d'un seul récipient fermé ou bien aussi de deux ou plusieurs
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récipients pouvant communiquer entre eux à leur partie supérieure et à leur partie inférieure, Ces récipients fermés peuvent affecter des formes diverses, ils peuvent par ex. être hémisphériques ou cylindriques, ou être formés par des tubes recourbés en carré ou des spirales tubulaires etc. Ils sont établis de façon que l'amenée de chaleur ait lieu principalement à leur partie inférieure et qu'une rapide circulation thermique naturelle puisse se produire à l'intérieur de l'agent accumulateur.
La chaleur est tirée de préférence à leur partie supérieure, c'est-à-dire là ou se trouve la vapeur de l'agent accumulateur. L'espace creux se trouvant directement sous les prises de chaleur est rempli de cette vapeur.
Lorsque de la chaleur est tirée, c'est-à-dire lorsqu'on pose sur la prise de chaleur l'ustensile de cuise,-on froid renfermant la matière où les mets à cuire, il se produit une condensation de la vapeur et une vaporisation d'une nouvelle quantité de l'agent accumulateur. On obtient ainsi que la différence entre la température moyenne de l'agent accumulateur et la température de la surface de la plaque de cuisson reste faible même lorsque la chaleur est tirée en grande quantité. La température de l'agent accumulateur peut donc être peu élevée et, par conséquent, les pertes de chaleur sont conséquemment petites. Ceci s'applique aussi bien au groupe 1 qu'au groupe 2 et influe considé- rablement sur le rendement du fourneau de cuisine.
Afin d'avoir la possibilité d'adapter instantanément
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à la cuisson la quantité de chaleur devant être tirée de l'accumulateur, il est avantageux de prévoir, comme représenté sur les fig. 3 et 4, un anneau 33 disposé concentriquement autour de la plaque de prise de chaleur 28. Cet anneau 33 présente sur son pourtour des rainures obliques 34 dans lesquelles s'engagent des doigts 35 dont est munie la plaque de prise de chaleur, de façon qu'une rotation de cet anneau ait pour effet de le soulever verticalement. Lorsque l'ustensile de cuisson placé sur la plaque de cuisson est soulevé légèrement par le déplace- ment de l'anneau 33, il se produit entre le fond de cet ustensile et la plaque de cuisson un espace d'air.
L'épaisseur de cet espace influe très fortement sur la transmission de la chaleur à l'ustensile de cuisson, en raison de la mauvaise conductibilité de l'air. Une légère variation de cet espace d'air produit instantanément une variation de la quantité de chaleur tirée. Ce réglage permet une cuisson économique, puisque l'on ne tire de l'accumulateur que la quantité de chaleur juste nécessaire pour la cuisson. Ainsi, une vaporisation inutile de la matière ou des mets soumis à la cuisson, vaporisation qui nécessite une grande consommation de chaleur, est évitée.
Pour empêcher la température d'accumulation de dépasser une valeur maximum et pour éviter une par trop grande augmentation de pression dans le récipient accumula- teur, on a prévu un régulateur de température qui inter- rompt le flux de chaleur venant de l'extérieur lorsque
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cette température maximum est atteinte.
On a prévu encore un autre organe de sûreté sous la forme d'un fusible qui joue son rôle en cas de non fonctionnement du régulateur de tempûature. La fusion de ce fusible a pour effet d'interrompre l'amenée de chaleur depuis l'extérieur.
Sur la fig. 5, 36 désigne un récipient accumula- teur dans lequel est enfermé le liquide vaporisable; c'est principalement dans ce dernier qu'a lieu l'accumu- lation de chaleur. Ce récipient reçoit la chaleur à sa partie inférieure depuis l'extérieur, par ex. d'un corps de chauffe électrique B. Le récipient entier est ca- lorifugé soigneusement contre l'extérieur, d'une'manière non représentée sur le dessin. La plaque de prise de chaleur 37 du récipient 36 peut au besoin être reliée à un récipient 38 qui se pose sur la plaque 37. Le récipient 38 est en communication avec un tube longitudinal 39 fermé à ses deux extrémités. Avec ce dernier communiquent plusieurs tuyaux parallèles 40 recourbés en carré et qui aboutissent à un tube longitudinal 41. Celui-ci communique avec le récipient 38.
Les tuyaux 40 émettent par rayonnement leur chaleur dans le four à cuire et à rôtir 42, tandis qu'ils sont calorifugés vers l'extérieur. Lorsque les deux sur- faces I et II sont amenées l'une sur l'autre en contact, la petite quantité de liquide renfermée dans le récipient 38 se vaporise peu à peu. Cette vapeur est distribuée aux différents -tubes 40 où elle se condense et revient sous
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forme liquide par le tuyau 43 dans le récipient 38 où elle se vaporise à nouveau. La température et la pression montent peu à peu dans tout le système au-dessus de la surface de contact II. La quantité de liquide renfermée dans le récipient'38 étant petite, son chauffage a lieu rapidement vu qu'on s'arrange pour que les autres parties à chauffer ne soient pas lourdes.
Pour interrompre la cuisson ou le rôtissage, les deux surfaces de contact sont écartées. La transmission de la chaleur du récipient accumulateur 37 au récipient supplémentaire 38 est alors pratiquement interrompue.
La transmission de la chaleur accumulée d'une plaque de prise de chaleur 37 à une plaque de prise de chaleur 44 communiquant avec un récipient supplémentaire 38, comme représenté sur la fig. 6, se passe d'une manière analogue à ce qui vient d'être décrit en regard de la fige 5.
On a représenté fig. 7 sur la surface de contact I la couche de liquide non vaporisable.
Le dispositif selon l'invention.peut être utilisé non seulement pour la cuisson, le rôtissage etc., mais aussi pour le chauffage d'un chauffe-eau (boiler) ; on peut concevoir, en outre, des possibilités étendues d'emploi industriel.
La plaque de cuisson représentée sur les fig.
8 et 9 est constituée par un corps creux cylindrique à forte paroi, dont la paroi 46 d'extrémité supérieure est pourvue sur sa face intérieure de nervures circulaires 47;
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48 désigne la paroi latérale cylindrique du corps oreux , qui est d'une pièce aveo l'extrémité 46. La paroi d'ex- trémité inférieure 49 du corps creux est soudée en 50 à la paroi cylindrique 48. Il est prévu en outre trois appuis
51 s'étendant vers le.bas à partir de la paroi plane 46 d'extrémité supérieure et dont l'extrémité inférieure est soudée à la paroi plane 49 d'extrémité inférieure.
Les nervures circulaires 47 et les appuis 51 servent à aug- menter la résistance mécanique de la plaque de cuisson et ont pour effet que la surface externe de la paroi 46 reste toujours plane, ce qui est indispensable pour obtenir un bon contact du fondde l'ustensile de cuisson. Un tuyau central 52 qui amène à la plaque de cuisson l'agent accumula- teur vaporisé s'étend depuis le bas jusqu'à la face interne de la paroi 46 à laquelle il est soudé en 53. Le tuyau 52 est soudé de façon analogue en 54 à la paroi 49. Des ouver- tures latérales 55 pratiquées dans le tuyau 52 font oommuni- quer l'intérieur de celui.-ci avec l'intérieur du corps creux constituant la plaque de cuisson.
Près de la périphérie du corps creux cylindrique est prévue une autre conduite 56 reliée rigidement à la paroi 49 et qui reconduit au récipient accumulateur le liquide se condensant à l'intérieur de la plaque de cuisson. Les nervures 47 augmentent la surface de la plaque en contact avec la vapeur.
Les appuis cylindriques 51 sont percés de part en part et ces trous logent des tiges 57 coulissant axiale- ment qui peuvent être déplacées depuis un même point,
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savoir le bouton rotatif 58, à l'aide d'un système de leviers 59, 60 et 61; ce déplacement axial uniforme et simultané des tiges 57 permet de soulever plus ou moins l'ustensile de cuisson posé sur la plaque de cuisson pour régler la quantité de chaleur transmise au récipient.
De cette manière, on peut obtenir un très bon réglage de la chaleur passant de la plaque à l'ustensile de cuisson.
Dans la forme d 'exécution du fourneau à accumula- tion selon les fig. 10 et 11, 13 désigne le récipient accumulateur délivrant la chaleur à haute température et 11 le récipient accumulateur délivrant la chaleur à de plus faibles températures, ce dernier récipient étant ohauffé à partir du récipient 13 par la liaison métallique 15. Le récipient 13 est chauffé lui-même par un élément de chauffe électrique 62 plongeant à son intérieur et assurant ainsi une bonne transmission de la chaleur engen- drée par cet élément de chauffe. 14 désigne la plaque de cuisson à haute température,reposant sur le tuyau d'amenée 52 et 12 et 12' sont les plaques de cuisson à basse tempéra- ture qui communiquent avec le récipient accumulateur 11 par les tuyaux d'amenée 63.
Les plaques de cuisson 12, 12' et 14 sont construites comme le montrables fig. 8 et 9.
On a indiqué schématiquement un régulateur de température électrique 64 avec fusible,tandis qu'en 65aon a prévu un autre organe de sûreté sous la forme d'une plaque de sûreté qui entre en fonction en cas de pression excessive.
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56 désigne la conduite ramenant au récipient accumulateur 13 le liquide se condensant dans la plaque de cuisson 14 ; cette conduite débouche à la partie inférieure du récipient 13 afin d'assurer une bonne circulation.
On a prévu en outre sur le récipient 13 une plaque de prise de chaleur 37 au-dessus de laquelle se trouve une plaque semblable 38. A cet: dernière sont reliés par l'intermédiaire d'un tube distributeur 39 des tubes 40 recourbés en carré qui entourent une chambre de cuisson et de rôtissage 42. Le corps creux 38 est rempli d'un liquide facilement vaporisable; la vapeur formée circule dans les tubes 40 et le liquide provenant de la condensa- tion de cette vapeur descend dans la conduite 41,d'ou il est reconduit au corps creux 38 par la conduite 43. Des moyens non figurés permettent d'amener le corps creux 38 au contact de la plaque 37 lorsque le four à cuire et à rôtir doit être chauffé. On a prévu en outre encore un élément de chauffe électrique 65 qui peut chauffer le four indépendamment du récipient accumulateur 13.
Un commutateur 66 permet de mettre les corps de chauffe 62 ou 65 sous courant.