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" Perfectionnements apportés aux engins de navigation aérienne, notamment aux aéroplanes ".
L'invention est relative aux engins de navigation aérienne; et elle concerne plus particulièrement, prce qu c'est en leur cas que son application semble d evoir offrir le plus d'intérêt, mais-non exclusivement, parmi ces engins, 'les aéro- planes. (notamment les "autogires") et les dirigeables.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits en- gins, quelle offrent une sécurité-plus grande que jusqu'à pré- sent.
Elle consiste, principalement, à ad j oindre aux engins du genre en question, des moyens indépendants des gouvernes proprement dites et tels qu'ils tendent à ramener au moins cer- taines desdites gouvernes vers leur position neutre lorsqu'elles en sont écartées au moins dans un sens.
Elle consiste, mise à partcotte disposition principal le, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préfé-
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rence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci- après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d 'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, d esdites dis positions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les engins du genre en question comportant application desdites dispositions, ainsi que les éléments spéciaux propres à leur établissement.
Et elle pourra, de toute façon, être bien compris e à l'ai de du complément de description qui suit, ainsi que du d es- sin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La fig. 1, de ce dessin, montre, en vue schématique partielle avec parties arrachées, le poste de pilotage d'un aé- roplane agencé conformément à un premier mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 2 et 3, enfin, montrent, semblablement à la fig. l, le poste de pilotage de deux autres aéroplanes agencés conformément à deux autres modes de réalisation de l'invettion.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon celmt de a es modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisa- tion de s es diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir un aéro- plane, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
Ayant établi l'ensemble de cet aéroplane d'une mnière usuelle quelconque, par exemple de manière telle qu'il comporte, ainsi que connu, un manche à balai a pour, l'actionnement de ses gouvernes de profondeur et de gauchissement, on adjoint à cet ensemble des moyens Indépendants de ses gouvernes proprement dites et tels qu'ils tendent à ramener au moins certaines desdites gouvernes vers leur position neutre lorsqu'elles en sont écartées au moins dans un sans, et, avantageusement, on agence de manière telle, lesdits moyens, que leur action sur les gouvernes soit d'autant plus @
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énergique que la vitesse de l'aéroplane est plus grande.
on sait en effet que, pour une efficacité donnée des gouvernes, l'amplitude de leurs déplacements doit être d'autant plus grande que la vitesse de translation est plus faible. Le pilote doit donc toujours proportionner l'amplitude de ses mou- @ vements à ladite vitesse.
Lorsque l'écart des vitesses extrêmes est considéra- ble, le pilote, dans certains engins (notamment dans ceux dont les gouvernes sont "compensées", ou dans les engins dits "au- togires" dont la voilure tournante .peut subir, sous l'effet des commandes, des déplacements angulaires soit transversaux, soit longitudinaux, soit combinés, autour de son centre de r otation) éprouve une grande difficulté à mesurer l'effort musculaire qu'il doit exercer sur ses commandes.
Passant rapidement de la vitesse minimum, qui exige une grande amplitude de mouvements, à la vitesse maximum, le pilote se trouve exposé à dépasser,pour les grandes vitesses, les amplitudes correctes et peut, de ce fait, mettre son engin dans une position dangereuse.
Ce grave inconvénient se trouve écarté si l'on a re- cours aux moyens susindiqués.
On peut, tien entendu, constituer lesdits moyens en utilisant de nombreuses solutions mais il semble particulière- ment avantageux de choisir celles mettant en oeuvre la vils sse du vent relatif pour créer la résistance variant dans le même sens que la vitesse à opposer au déplacement des gouvernes.
Dans ce dernier cas, on aura, de préférence, recours à l'un des deux modes de réalisation représentés sur le dessin.
Selon le premier de ces modes de réalisation (fig. 1), on dispose de manière telle, en un endroit convenablement choisi de l'appareil, une surface b, que l'on relie de manière elle - même telle à l'une des gouvernes (ou à sa commande) que, lorsque ladite gouverne est écartée au moins dans un sens de sa position neutre, ladite surface soit amenée à être frappée par le vent relatif de fagon à tendre à ramener la gouverne en question dans
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sa position neutre.
C'est ainsi qu'on pourra articuler de manière telle, la surface Il autour d'un axe c, de préférence avec interposi- tion d'un bras d, que, pour la position neutre de la gouverne, la surface b soit dans ledit du vent ou plaquée contre une surface quelcon-
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que de l' a.éroplane, . et,pour les positions de la gouverne se trouvant d'un côté de ladite position neutre, la surface 12 soit amenée à pivoter autour de l'axe c, se présentant alors transversalement, par exemple d'autant plus transversalement que la gouverne est davantage déplacée.
Bien entendu, si l'on désire que la gouverne soit rappelée dans les deux sens, on pourra, par exemple, ou bien, et ainsi que représenté fig. 1, prévoir deux surfaces 12 telles qu'elles soient mises en oeuvre respectivement pour les déplacements dans l'un et l'autre sens de la gouverne, ou bien prévoir une seule surface b telle qu'elle soit déplacée,soit toujours dans le même sens,soit dans l'un ou l'au- tre sens à partir de sa position neutre où elle est dans le lit du vent, selon que la gouverne est elle-même déplacée dans l'un ou l'autre sens.
Dans le premier deces cas s'il s'agit d'obtenir une réaction sur la gouverne de gauchissement, on pourra, par e xem- ple, relier simplement un point du "manche à balai", par des câbles e avec deux guignols 1 prolongeant les bras d portant, deux surfaces b disposées de part et d'autre du fuselage.
Lorsqu'on gauchira dans un sens,l'une des surfaces b sera écartée du fuselage et tendra à ramener le "manche à ba- lai" au centre avec d'autant plus d'intensité que la vitesse se- ra plus forte.
Bien entendu, les diverses caractéristiques de la sur- face b, ainsi que les bras de levier mis en oeuvre seront avanta- geusement déterminés de manière telle que, pour la vitesse mi-
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nimum, les réactions s'exerçant sur le manche à balai soient juste suffisantes pour le ramener au centre.
Selon le second des susdits modes de réalisation (fige 2 et'3), on prévoit, pour exercer la résistance audépla- cement des gouvernes, au moins une capacité déformable ou souf- flet g (par exemple en caoutchouc) dont l'intérieur /Soit relié par un système de tubulure h avec un orifice 1 tourné d ans le sens de la marche (ou en sens opposé), de telle sorte que l'in- térieur de ladite capacité soit soumis à une pression (ou une dépression) d'autant plus forte que la vitesse est plus grande.
On dispose alors ladite capacité ou lesdites capaci- tés de manière telle qu'un déplacement, dans un s ens donné, de la gouverne considérée provoque l'aplatissement ou l'extension de la capacité ou des capacités g.(selon qu'il règne en leur intérieur une surpression ou une dépression).
C'est ainsi que l'on peut, par exemple, prévoir deux capacités g par gouverne, chacune de ces capacités étant aggn- cée de manière à exercer son action de rappel dans un sens s eu- lament.
On constitue alors avantageusement lesdites capacités par des soufflets dont l'augmentation (ou la diminution) de vo- lume sera limitée de manière appropriée. Dans le cas où lesdits soufflets sont soumis à une surpression, on pourra simplement limiter leur extension en disposant en leur intérieur des câ- bles inextensibles j.
S'il s'agit par exemple de la gouverne de profondeur (fig. 2), on peut fixer au "manche à balai" un guignol IL tel que ce soit son extrémité avant ou son extrémité arrière qui s'a- baisse selon que le manche à balai est poussé vers l'avant ou tiré vers l'arrière, et disposer une capacité déformable g sous chacune desdites extrémités, éventuellement avec interposition de moyens de réglage tels que d es vis 1 propre à permettre de régler la position du "manche à balai".
On peut, par exemple encore (fig. 3), avoir recours à june capacité unique coagissant soit avec une seule gouverne,
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soit avec plusieurs.
C'est ainsi, par exemple, que l'on pourra disposer autour du "manche à balai" un anneau creux déformable m, par exemple en caoutchouc entoilé que l'on relie par une tubulure h à un orifice 1 tourné dans le sens de la marche, et fixer au manche à balai & un élément n, prenant appui en temps normal par toute sa périphérie sur l'anneau m, et écrasant ce dernier dès qu'un déplacement quelconque est imprimé au "manche à ba- lai".
Bien entendu, quel que soit le mode de réalisation adopté, on pourra n'utiliser les moyens venant d'être décrits que pour certaines gouvernes, par exemple rien que pour la pro- fondeur et le gauchissement.
De même, pour la profondeur, on pourra ne prévoir les moyens en question que pour ramener les gouvernes de la position de cabré à la position neutre.
C'est ainsi que, dans le cas particulier représenté par la fig. 3, au lieu d'avoir recours à un anneau fermé, on pourra avantageusement utiliser un anneau partiel tel que 1 élé- ment n ne le rencontre pas lorsque le "manche à balai" estdé- placé dans le sens correspondant au cabré mais le rencontre lors des manoeuvres de gauchissement ou de piqué.
En suite de quoi on a réalisé un ensemble dont le fonc tionnement et les avantages ressortent suffisamment de ce q ui précède pour qu'il soit inutile d'entrer, les concernant, dans aucune explication supplémentaire.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs dé- jà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à ce- lui de s es modes d'application, non plus qu'ànceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus particulièrement été explicités; elle en embrasse, au contraire, toutes les va- , riantes.
RÉSUMÉ.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.