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Henri Paret, rue Traversière,30, à Bruges.
Machine automatique à teiller linsétoupes et toute matière fi- breuse,au moyen d'une lame batteuse unique à deux bords teillant à mouvement oscillatoire et à vitesse et course règlable.
Cette machine est combinée avec un appareil broyeur faisant corps avec elle.
Description et Fonctionnement.
Le but envisagé est la construction d une machine simplifiée et pratique .
Elle se compose de deux tambours A-B Fig.I,contenant chacun un arbre de couche(a)Fig.II,sur lequel sont fixé et calé deux bras (bb).Ces bras sont reliés à leur partie supérieure par une entre- toise(c)sur laquelle est monté la lame batteuse(d).
Ces deux bras et l'entretoise peuvent être aussi d'une seule pièce .
Un bouton en acier(e)est fixé au bras à une hauteur convenable, ou à un levier monté à cet effet sur l'arbre de couche.
Ce bouton(e)est attaqué par une bielle(g)recevant son mouvement de va-et-vient du plateau-manivelle(f),place à une distance con- venable sur un même plan.
Ce plateau(f)porte une coulisse(h)qui permet le déplacement du bouton(i)pour régler la course.
L'arbre(k)de la manivelle est commandé par poulie étagée au cône (1)pour réaliser différentes vitesses.
Le plateau(f)entraine dans son mouvement'rotatif la bielle (g) laquelle transmet un mouvement de va-et-vient au bras(b)et par- suite à la lame batteuse (d).
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Le lin ou l'étoupe à teiller se présente devant la lame teilleuse dans une position verticale et suspendue.
Le battage se fait donc suivant un sens perpendiculaire et cela alternativement par les bords teillant(m)et(m').
La course de la lame est réglée suivant la longueur des matières à teiller.
Par l'effet de la réaction succédant au coup de la lame batteuse (d)côté bord (m) le lin prend une position horizontale en dessous de la lame et les extrémitées du lin contournent le bord opposé (m')Au retour de la lame batteuse(d)la même opération se répète sur la face ppposée du lin.
Le transport et présentation des matières à teiller devant les lames batteuses,se fait par l'emploi de ma courroie transporteuse (mono-courroie) ou par des procédés déja en usage.
Toutefois,la toile sans fin employée jusqu'ici pour amener le lin déja préalablement broyé vers cette courroie transpoteuse,est remplacée par une courroie profilée en forme de V(p)Fig.III et par plusieurs cables sans fin(q),placés parallèlement à celle-ci et espacés convenablement.La courroie(p)sert à transporter le lin non broyé entre les cylindres de l'appareil broyeur faisant corps avec la teilleuse. Les cables sans fin (q)dont lavitesse linéaire est égale à celle de la courroie en V doivent simplement tenir et guider les tiges de lin dans une position parallèle aux axes des cylindres broyeurs. Courroies et cables sans fin sont montés avec tendeur automatique.
L'appareil broyeur se compose d'un grand cylindre(n)portant de multiples cannelures circulaires transversales dans lesquelles s'engagent les cannelures de plusieurs petits cylindres(9) La courroie (p)et lescables(q)conduisent le lin entre les canne- lures des cylindres ou le lin est broyé, ils déposent ensuite ce lin sur la courroie transporteuse désrvant la teilleuse.
Comme les petits cylindres sont commandés par,le grand cylindre, auquels ils sont accouplés par engrenages,la vitesse linéaire des cylindres pourra être égale ou différebte suivant que l'on desire obtenir une friction sur les tiges de lin ou l'éviter.
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tour empêcher toute traction nuisible sur les tiges de lin, le calibrage des cannelures de chaque petit cylindre est différent..
Le premier petit cylindre porte des cannelures plus minces que celles du grand cylindre, laissant ainsi entre-elles un jeu néces- saire qui évitera toute traction. Ce jeu est progressivement di- minué dans les petits cylindres qui suivent,afin que le lin soit complètement broyé à sa sortie de l'appareil.Aussi les proportions des cannelures circulaires que portent le grand et les petits cy- lindres sur toute leur surface,ne doivent pas être nécessairement identiques,car il est parfaitement possible d'apporter sur une section de la longueur des cylindres, des calibrages différents qui permettent d'accentuer le broyage,soit des racines,soit du milieu,soit de la tète des tiges de lin.
Somme toute,le lin convoyé par les cables sans fin vers la cour- roie transporteuse,rencontre l'appareil broyeur spécial faisant corps avec la teilleuse.Le passage du lin entre les cylindres broyeurs suffit pour le broyer normalement.
Le broyage se fait donc par degré,chaque cylindre n'effectuant qu'un broyage incomplet pais progressif,et ce n'est que par l'en- semble des opérations,que le broyage s'achève.
La vitesse et partant le débit de la broyeuse est proportionnelle aux besoins de la teilleuse.
Ce nouveau principe de broyage se distinque donc essentiellement par: le transport et guidage des tiges de lin dans leur position parallèle aux axes des cylindres broyeurs,au moyen de courroies et cables sans fin;leur broyage progressif s'effectuant sans trac- tion nuisible. La faculté d'éviter ou de provoquer à volonté,une friction sur les tiges de lin,ainsi que la possibilité d'obtenir suivant les nécessités un broyage plus intensif de l'une ou l'au- tre section des tiges. La présentation immédiats et régulière du lin broyé à la courroie transporteuse desservant la teilleuse.
Ce broyage progressif sans traction nuisible peut encore se faire par l'emploi de petits cylindres spéciaux n'ayant que des canne- lures circulaires sur une partie seulement d e leur longueur,tan- di,sque leur section non cannelée est lisse et a un diamètre tel
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qu'aucun broyage ne s'y produit.
Comme l'emplacement des cannelures et des parties lisses varie d'un petit cylindre à l'autre,le broyage se fait progressivement par section sans tiraillement,et la somme des opérations succes- sives complète le broyage.
Cette dernière combinaison permet également d'effectuer un broyage variable de l'une ou l'autre section de longueur des tiges par l'apport aux cylindres de cannelures de dimensions ou calibrages différents.
REVENDICATIONS.
Je revendique comme ma propriété : I. Le mécanisme teilleur décrit plus haut suivant dessin Fig.I et II,caractérisé principalement par sa lame unique à deux bords teillants mouvement oscillatoire règlable,employé comme moyen nouveau pour réaliser mon principe et méthode de teillage.
2. Lemécanisme nouveau constituant mon appareil broyeur faisant corps avec la teilleuse,appareil décrit et présenté par la Fig.III, dont les parties et dispositions essentielles sont :un et plusieurs petits cylindres broyeurs à cannelures circulaires trans- versales .
3. L'apport aux cylindres de cannelures de dimentions différentes sur toute la longueur des cylindres ou bien sur une de leurs par- ties ou sections.
4. L'alternance des parties cannulées et des parties lisses.
5. Les diverses dispositions des cannelures permettant un broyage progressif régulier et aussi un broyage plus intensif de l'une ou l'autre section des tiges de lin.
6. La disposition des courroies et cables sans fin servant à trans- porter et guider le lin entre les cylindres broyeurs; la position des tiges de lin étant parallèle aux axes des cylindres.
7. La possibilité de donner aux divers objets décrits, les dimen- tions, formes et angles nécessaires et utiles,et d'adopter toute combinaison facilitant les diverses opérations.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
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Henri Paret, rue Traversière, 30, in Bruges.
Automatic scoring machine for worms and any fibrous material, by means of a single threshing blade with two scoring edges with oscillatory movement and adjustable speed and stroke.
This machine is combined with a crusher device integral with it.
Description and Operation.
The envisaged aim is the construction of a simplified and practical machine.
It consists of two drums AB Fig. I, each containing a layer shaft (a) Fig. II, on which are fixed and wedged two arms (bb). These arms are connected at their upper part by a spacer ( c) on which is mounted the threshing blade (d).
These two arms and the spacer can also be in one piece.
A steel knob (e) is attached to the arm at a suitable height, or to a lever mounted for this purpose on the layer shaft.
This button (e) is attacked by a connecting rod (g) receiving its back and forth movement of the crank plate (f), placed at a suitable distance on the same plane.
This plate (f) carries a slide (h) which allows the movement of the button (i) to adjust the stroke.
The crank shaft (k) is controlled by a stepped pulley at the cone (1) to achieve different speeds.
The plate (f) drives in its rotating movement the connecting rod (g) which transmits a back and forth movement to the arm (b) and subsequently to the threshing blade (d).
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The linen or the scutching tow comes in front of the scutching blade in a vertical and suspended position.
The threshing is therefore done in a perpendicular direction and that alternately by the scuffing edges (m) and (m ').
The stroke of the blade is adjusted according to the length of the material to be scutched.
By the effect of the reaction following the blow of the threshing blade (d) on the edge side (m) the flax takes a horizontal position below the blade and the ends of the flax go around the opposite edge (m '). thresher blade (d) the same operation is repeated on the facing side of the flax.
The transport and presentation of the materials to be scutched in front of the threshing blades, is done by the use of my conveyor belt (single-belt) or by processes already in use.
However, the endless canvas used until now to bring the flax already crushed to this conveyor belt, is replaced by a profiled V-shaped belt (p) Fig.III and by several endless cables (q), placed in parallel The belt (p) serves to transport the unshredded flax between the rolls of the crusher apparatus which is integral with the scutching machine. Endless cables (q) whose linear speed is equal to that of the V-belt simply need to hold and guide the flax stalks in a position parallel to the axes of the crushing rolls. Endless belts and cables are fitted with automatic tensioner.
The crusher apparatus consists of a large cylinder (n) carrying multiple transverse circular grooves in which the grooves of several small cylinders engage (9) The belt (p) and cables (q) lead the flax between the canes - rolls of the cylinders where the flax is crushed, they then deposit this flax on the conveyor belt which detaches the scutching machine.
As the small cylinders are controlled by the large cylinder, to which they are coupled by gears, the linear speed of the cylinders may be equal or different depending on whether one wishes to obtain friction on the flax stems or to avoid it.
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turn prevent harmful pulling on the flax stems, the sizing of the splines of each small cylinder is different.
The first small cylinder has splines that are thinner than those of the large cylinder, thus leaving a necessary clearance between them which will prevent any tension. This play is gradually reduced in the small cylinders which follow, so that the flax is completely crushed when it leaves the apparatus. Also the proportions of the circular grooves which the large and small cylinders carry over their entire surface, do not necessarily have to be identical, because it is perfectly possible to bring on a section of the length of the cylinders, different calibrations which make it possible to accentuate the crushing, either of the roots, or of the medium, or of the top of the stems of linen.
All in all, the flax conveyed by the endless cables to the conveyor belt meets the special crusher unit which is part of the scutching machine. Passing the flax between the crusher rolls is enough to crush it normally.
The grinding is therefore carried out by degrees, each cylinder effecting only incomplete grinding, gradual, and it is only through all the operations that the grinding is completed.
The speed and hence the flow rate of the grinder is proportional to the needs of the scutching machine.
This new grinding principle is therefore distinguished essentially by: transporting and guiding the flax stalks in their position parallel to the axes of the grinding rollers, by means of endless belts and cables, their progressive grinding taking place without harmful traction. The ability to avoid or cause friction on the flax stems at will, as well as the possibility of obtaining, as required, a more intensive grinding of one or the other section of the stems. The immediate and regular presentation of the crushed flax to the conveyor belt serving the scutching machine.
This progressive grinding without harmful traction can also be carried out by the use of small special cylinders having only circular grooves over only part of their length, while their non-grooved section is smooth and has a diameter. Phone
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that no grinding occurs there.
As the location of the grooves and smooth parts varies from one small cylinder to another, the grinding takes place gradually in sections without pulling, and the sum of successive operations completes the grinding.
This latter combination also makes it possible to carry out a variable grinding of one or the other section of length of the rods by providing the cylinders with grooves of different dimensions or calibrations.
CLAIMS.
I claim as my property: I. The scutching mechanism described above according to drawing Fig. I and II, characterized mainly by its single blade with two scoring edges adjustable oscillatory movement, used as a new means to realize my principle and method of scutching.
2. The new mechanism constituting my crusher apparatus forming part of the scutching machine, apparatus described and presented in Fig.III, the essential parts and arrangements of which are: one and several small crusher cylinders with transverse circular grooves.
3. Providing the cylinders with splines of different dimensions over the entire length of the cylinders or on one of their parts or sections.
4. The alternation of cannulated and smooth parts.
5. The various arrangements of the grooves allowing a regular progressive grinding and also a more intensive grinding of one or the other section of the flax stems.
6. The arrangement of endless belts and cables used to transport and guide the flax between the crushing rolls; the position of the flax stems being parallel to the axes of the cylinders.
7. The possibility of giving the various objects described the dimensions, shapes and angles necessary and useful, and of adopting any combination to facilitate the various operations.
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