<Desc/Clms Page number 1>
Tube à revêtement interne .
La présente invention est relative à un tube à revêtement interne, et consiste principalement dans le fait que l'on em - ploie pour ledit revêtement interne, des matières connues mais cependant non encore proposées à' cet effet, notamment des pel - licules de cellulose non fibreuses, ou des pellicules de cellu- lose revêtues de pellicules métalliques et également connues.
L'utilisation de ces matériaux permet d'employer toutes les sortes de tubes en caoutchouc, étoffes caoutchoutées, de même que les tubes métalliques flexibles et autres, à la canalisation de gaz ou de liquides qui auraient sans cela attaqué la matière nue constituant le tube, le liquide ou le gaz canalisé étant alors lui-même, dans la plupart des cas, attaqué ou souillé.
Cet inconvénient se fait particulièrement sentir dans les tubes canalisant la benzine, qui dissout le caoutchouc.
<Desc/Clms Page number 2>
Par pellicules de,,cellulose, on entend les minces feuilles de cellulose, dépourvues de fibres, connues dans le commerce et nommées communément viscoses, par exemple les pellicules d' hydrate de cellulose, de même aussi que tous autres produits analogues, fabriqués en feuilles en partant des différents dérivés de cellulose (par exemple.l'acétate de cellulose).
Par collage de ces pellicules de cellulose aveo de minces feuilles métalliques, par exemple d'aluminium, en utilisant des adhésifs appropriés, par exemple la colle d'amidon, la colle d' os, les solutions de gélatine, de celluloïd, de colophane, de caoutchouc, ou de gutta-percha, ou des solutions de résines artificielles ou naturelles, on obtient, comme on le sait, une pellicule métallo-cellulosique mince, mais extraordinairement résistante.
Des brevets antérieurs du même inventeur ont également fait connaître que l'on peut établir, en partant de bandes de ces pellicules de cellulose, ou métallo-cellulosiques, des corps creux, en enroulant lesdites bandes en plusieurs épais - seurs sur une forme, les différentes couches étant éventuelle - ment collées. Ce procédé de fabrication de corps creux, et les corps creux en eux-mêmes, peuvent être utilisés avec un avan - tage tout particulier aux fins de la présente invention.
En employant ces matériaux, connus en eux-mêmes, comme gar- niture de tubes, on obtient un tube dans lequel conformément à l'invention, le revêtement interne consiste en une ou plusieurs couches de pellicules de cellulose. Au moins une de ces épais - seurs peut être reliée par collage à une pellicule métallique.
Conformément à une forme de réalisation préférée, la garniture se compose de plusieurs épaisseurs de pellicules de cellulose, ou métallo-cellulosiques, enroulées cylindriquement, et éven - tuellement collées entre elles. Lorsque le revêtement interne est enroulé en plusieurs couches, un collage desdites couches n'est pas désirable, car les différentes épaisseurs non collées
<Desc/Clms Page number 3>
peuvent alors mieux suivre les mouvements du tube. En utilisant seulement, ou partiellement, des pellicules métallo-cellulosi - ques, l'étanchéité de la garniture est notablement accrue, et l'on s'opposer un froncement de la pellicule de cellulose.
Il a été constaté qu'il est judicieux de choisir le diamè- tre de la garniture plus fort que le diamètre interne du tube, si bien que la garniture qui y est introduite accuse des plis longitudinaux. De même, il est judicieux d'utiliser aussi des garnitures de tubes dont la longueur développée est plus forte que celle du'tube, si bien que ladite garniture comporte des plis transversaux. Une telle garniture suit tous les pliages et allongements du tube sans se casser.
Le mode de fixation de la garniture aux parois internes du tube est très varié. Par exemple, on peut la mettre en place dans le tube, sans aucune fixation, et ne la réunir aux dits tubes qu'aux extrémités seulement. Cette façon de procéder se prête en particulier à l'obtention de tubes de caoutchouc très flexibles. La garniture du tube peut aussi être reliée au tube de caoutchouc sur toute sa longueur, grâce à l'utilisation de colles appropriées. Cet assemblage ne se prête cependant qu'à la fabrication de tubes rigides, ou ne devant pas être trop repliés, car la pellicule de cellulose possède bien une certaine faculté d'allongement, mais une élasticité presque nulle, et, par suite, la garniture pourrait se casser lors d'un pliage trop accentué.
On a constaté qu'il était spécialement avantageux de ne relier la,garniture à la surface interne du tube que par en - droits, par exemple par collages localisés. Suivant une forme particulière de réalisation, la fixation localisée à la surface interne du tube s'effectue à l'aide d'organes de fixation an - nulaires, par exemple des anneaux métalliques, des ressorts spirales, etc...
La fabrication du tube conforme à l'invention peut avoir
<Desc/Clms Page number 4>
lieu de façons très différentes. Par exemple, on peut introduire la garniture dans le tube terminé, c'est-à-dire que, tant le tube que son revêtement interne, sont fabriqués séparément. Il est également possible de fabriquer le tube de la façon sui - vante : le revêtement interne est d'abord enroulépar exemple sur un mandrin, puis, et par exemple par enroulement, la partie interne du tube est disposée sur la garniture.
Dans les tubes où la fixation du revêtement interne a lieu au moyen d'organes de fixation annulaires, par' exemple d'anneaux métalliques, de ressorts en spirale, et autres, les anneaux métalliques, ou les spirales, sont d'abord disposés sur un man- drin, et les pellicules de cellulose simples, ou les pellicules de cellulose combinées à des pellicules métalliques, destinées à la garniture, sont enroulées sur lesdits organes ;
l'envelop- pe extérieure, constituée par exemple de caoutchouc ou de tissu caoutchouté, y est ensuite enroulée, et éventuellement vulcani- sée sous pression. Si , après la vulcanisation, on retire le mandrin du tube, on obtient un tube de section longitudinale ondulée, qui, en raison des ondulations de la garniture de cellulose, ou de métallo-cellulose, possède une grande flexibi- lité. C'est particulièrement le cas,lorsque l'enroulement de la pellicule de cellulose ou de métallo-cellulose est effectué @ cabs collage des différentes épaisseurs. La garniture est alors forcée et maintenue dans les ondulations par les anneaux métal- liques ou par le fil métallique spiralé.
Un collage de la gar - niture aux parois internes du tube n'est absolument pas néces - saire dans cette forme de réalisation.
L'utilisation de garnitures de tubes conformes à l'inven- tion assure aux tubes métalliques flexibles un avantage parti - culier, car les moyens d'étanchéité des enroulements du tube métallique, autrement nécessaires, peuvent complètement dispa - raitre. Le revêtement interne conforme à l'invention permet d' atteindre ce but avec beaucoup plus de perfection.
<Desc/Clms Page number 5>
Si l'on utilise des pellicules métallo-cellulosiques, il est dans beaucoup de cas avantageux d'employer la pellicule métallique comme couche interne extrême de la garniture.
Le dessin annexé montre sohématiquement quelques exemples de réalisation de l'invention.
La figure 1 représente un tube de caoutchouc 1, possédant une garniture 2 en pellicules de cellulose ou de métallo-cellu- lose.
Dans la figure 2, la garniture 2, plus longue que le tube lui-même, est ainsi montée qu'elle, présente des plis transver - saux. Ces plis sont, aux points 3, collés à la paroi interne du tube.
La figure 3 montre un tube qui , de la façon décrite plus haut, a été obtenu par enroulement sur un mandrin. Sur celui-ci on a d'abord placé une spirale métallique 4, puis, de la manière connue, on a enroulé la garniture 2 en pellicules de cellulose ou de métallo-cellulose, sans collage des épaisseurs. Sur la garniture terminée, et de façon également connue, le tube pro - prement dit 1 a été ensuite obtenu, par exemple par enroulement de feuilles de caoutchouc à insertions de toile, puis vulcanisé.
Un tube de ce genre présente une très grande flexibilité, quoi - que le revêtement interne en pellicules de cellulose ne possède en elle-même aucune élasticité. En raison de son pliage ondulé, le revêtement peut cependant suivre les torsions du tube, du fait que les ondulations se déforment, sans que des cassures se produisent au moment du pliage.
Il est connu de revêtir des tubes de caoutchouc à l'aide de tubes métalliques spiralés, dits tubes métalliques souples, et de jointer les spires de ceux-ci à l'aide de garnitures d' amiante, ou autre matière analogue. Outre le fait que ces tubes à garniture métallique sont extrêmement lourds, ils présentent encore l'inconvénient que, malgré le jointement soigneux des spires, il est inévitable que le liquide, avec le temps, par - vienne cependant jusqu'à la paroi du tube, et l'attaque.
<Desc / Clms Page number 1>
Tube with internal coating.
The present invention relates to an internally coated tube, and consists mainly in the fact that for said internal coating, materials known but not yet proposed for this purpose are used, in particular cellulose pellets. non-fibrous, or cellulose films coated with metal films and also known.
The use of these materials makes it possible to use all kinds of rubber tubes, rubberized fabrics, as well as flexible metal tubes and the like, to the pipeline of gases or liquids which would otherwise have attacked the bare material constituting the tube. , the liquid or the piped gas then being itself, in most cases, attacked or soiled.
This drawback is particularly felt in the tubes channeling gasoline, which dissolves the rubber.
<Desc / Clms Page number 2>
The term “cellulose films” is understood to mean the thin sheets of cellulose, devoid of fibers, known commercially and commonly called viscoses, for example cellulose hydrate films, as well as all other similar products, produced in sheets. starting from the different cellulose derivatives (e.g. cellulose acetate).
By gluing these cellulose films with thin metallic sheets, for example aluminum, using suitable adhesives, for example starch glue, bone glue, gelatin, celluloid or rosin solutions, rubber, or gutta-percha, or solutions of artificial or natural resins, we obtain, as is known, a thin metallocellulosic film, but extraordinarily strong.
Previous patents by the same inventor have also made it known that it is possible to establish, starting from strips of these cellulose or metallocellulosic films, hollow bodies, by winding said strips in several thicknesses on a form, the different layers possibly being glued. This method of manufacturing hollow bodies, and the hollow bodies themselves, can be used with very particular advantage for the purposes of the present invention.
By employing these materials, known in themselves, as the lining for tubes, a tube is obtained in which according to the invention the internal coating consists of one or more layers of cellulose films. At least one of these thicknesses can be bonded to a metal film.
According to a preferred embodiment, the lining is composed of several layers of cellulose or metallocellulosic films, rolled up cylindrically, and optionally glued together. When the internal coating is rolled up in several layers, a bonding of said layers is not desirable, because the different thicknesses not bonded
<Desc / Clms Page number 3>
can then better follow the movements of the tube. By using only, or partially, metallocellulosic films, the seal of the packing is significantly increased, and wrinkling of the cellulose film is prevented.
It has been found that it is judicious to choose the diameter of the gasket larger than the internal diameter of the tube, so that the gasket introduced therein shows longitudinal folds. Likewise, it is judicious to also use fittings for tubes the developed length of which is greater than that of the tube, so that said fitting comprises transverse folds. Such a packing follows all the bends and elongations of the tube without breaking.
The method of fixing the packing to the internal walls of the tube is very varied. For example, it can be put in place in the tube, without any fixing, and only join it to said tubes at the ends. This procedure lends itself in particular to obtaining very flexible rubber tubes. The tube liner can also be connected to the rubber tube over its entire length, through the use of suitable adhesives. This assembly, however, lends itself only to the manufacture of rigid tubes, or one that must not be folded too much, because the cellulose film does indeed have a certain capacity for elongation, but almost no elasticity, and, consequently, the lining. could break when bending too much.
It has been found that it is especially advantageous not to connect the lining to the internal surface of the tube except by - rights, for example by localized gluing. According to a particular embodiment, the localized fixing to the internal surface of the tube is effected by means of annular fixing members, for example metal rings, spiral springs, etc.
The manufacture of the tube according to the invention may have
<Desc / Clms Page number 4>
take place in very different ways. For example, the packing can be introduced into the finished tube, that is, both the tube and its internal lining are manufactured separately. It is also possible to manufacture the tube as follows: the internal coating is first wound, for example on a mandrel, then, and for example by winding, the internal part of the tube is placed on the liner.
In tubes where the attachment of the inner liner takes place by means of annular fasteners, for example metal rings, spiral springs, and the like, the metal rings, or spirals, are first disposed on. a core, and single cellulose films, or cellulose films combined with metallic films, intended for the lining, are wound on said members;
the outer casing, made for example of rubber or rubberized fabric, is then rolled up therein, and optionally vulcanized under pressure. If, after vulcanization, the mandrel is removed from the tube, a tube of corrugated longitudinal cross-section is obtained which, due to the corrugations of the cellulose or metallocellulose liner, has great flexibility. This is particularly the case when the winding of the cellulose or metallocellulose film is carried out @ cabs bonding of the different thicknesses. The packing is then forced and held in the corrugations by the metal rings or by the coiled metal wire.
Bonding of the filling to the internal walls of the tube is absolutely not necessary in this embodiment.
The use of tube gaskets according to the invention gives flexible metal tubes a particular advantage, since the sealing means of the windings of the metal tube, otherwise required, can disappear completely. The internal coating according to the invention makes it possible to achieve this object with much more perfection.
<Desc / Clms Page number 5>
If metallocellulosic films are used, it is in many cases advantageous to employ the metal film as the outermost inner layer of the liner.
The appended drawing shows sohematically some embodiments of the invention.
FIG. 1 shows a rubber tube 1, having a lining 2 of cellulose or metallocellulose films.
In FIG. 2, the gasket 2, which is longer than the tube itself, is thus fitted as it has transverse folds. These folds are, at points 3, glued to the internal wall of the tube.
FIG. 3 shows a tube which, as described above, was obtained by winding on a mandrel. A metal spiral 4 was first placed on it, then, in the known manner, the lining 2 was wound in cellulose or metallocellulose films, without sticking the layers together. On the finished lining, and in a manner also known, the tube properly known as 1 was then obtained, for example by winding sheets of rubber with canvas inserts, then vulcanized.
Such a tube exhibits very great flexibility, although the internal cellulose film coating itself does not possess any elasticity. Due to its corrugated bending, however, the coating can follow the twists of the tube, because the corrugations deform, without any breaks occurring at the time of bending.
It is known to coat rubber tubes with the aid of spiraled metal tubes, called flexible metal tubes, and to join the turns thereof with the aid of asbestos linings, or other similar material. Besides the fact that these metal-lined tubes are extremely heavy, they still have the disadvantage that, despite the careful jointing of the turns, it is inevitable that the liquid, over time, however, reaches the wall of the tube. , and attack.