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"Perfectionnements apportés aux procédés pour la décoration d'articles à l'aide d'ailes de papillons ou semblables".
L'invention est relative aux procédés pour la décoration d'articles à l'aide d'ailes de papillons ou semblables.
Elle a pour but, surtout, d'étendre le champ d'application de la décoration par ailes de papillons.
Elle consiste, principalement, à appliquer l'aile ou le traînent d'aile à utiliser sur une surface recouverte d'un adhésif, ladite surface pouvant, par la suite, ou bien être utilisée telle quelle dans un but décoratif si elle est transparente, ou bien être utilisée comme support provisoire pour transporter sur un autre support, par un procédé analogue à la décalcomanie, les écailles qui y sont collées.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'applica- tion, ainsi que certains modes de réalisation,desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits
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industriels nouveaux, les procédés du genre en question comportant application desdites dispositions, les articles décorés en ayant re- cours aurdits procédés, ainsi que les ensembles, fixes ou mobiles, comprenant de tels articles.
Et elle pourra. de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit lequel est, bien entendu, donné surtout à titre d'indication.
Selon l'invention et, plus particulièrement, selon celui de son modes d'application, ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquelles il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant de décorer des articles à l'aide d'ailes de papillons ou semblables, on s'y prend comme suit ou de façon ana- logue.
On applique les ailes ou fragments d'aile à utiliser sur une surface recouverte d'un adhésif et, ou bien, on utilise ladite surface telle quine dans un but décoratif si elle est transparente, ou bien on l'utilise comme support provisoire pour transporter sur un autre support, par un processus analogue à la décalcomanie, les écailles qui y sont collées.
Selon le premier des susdits modes de réalisation, on procède avantageusement de la façon suivante.
Sur une surface transparente, rigide ou souple, plane ou non, (colorée ou non par exemple verre, celluloïd, acétate de cellulose, cellophane, gélati- ne, etc., on étant, du cet' opposé à celui devant être, par la suite, lui-même coloré ou non) exposé aux regards, un adhésif transparant que l'on constitue, par exem- de la ple, soit par un corps (tel que/colophane, du benjoin, de la glu, de la poix) dissous dans un solvant approprié, soit par un colloïde quelconque (tel que de la gélatine, du sucre, de la gomme) additionné de glycérine, soit par tout autre corps ou mélange de corps convenable.
On applique aux endroits appropriés sur la couche d'adhésif ainsi constituée les ailes ou fragment d'ailes à utiliser et on les y maintient, avantageusement sous pression, jusqu'à parfaite adhérence.
Eventuellement, alors, après avoir laissé sécher, on sépare des écailles qui restent collées à l'adhésif,la surface chitineuse na- turelle qui constitue le squelette de ltaile. @ @
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On applique enfin directement sur lea ailes, fragments d'ailes ou écailles restant collées sur la surface à décorer)un support protec- teur pouvant être constituée ou bien par un enduit opaque de peinture ou semblable, ou bien par du papier, de la toile, de la porcelaine, du bois, du métal ou toute autre matière, auquel cas on constitue, de préférence, ledit support de manière telle qu'il puisse d'appliquer en tous ses points contre la surface décorée, un adhésif approprié,
par exemple le même que celui susindiqué étant utilisé et assurant le contact Intime entre ledit support protecteur et la surface décorée.
En suite de quoi on obtient un tout constitué par des ailes, entières ou non, ou des écailles)interposées entre une surface transpa- rente et un support, donc protégées de part et d'autre et n'étant pas susceptibles d'être détériorées par le déplacement de la surface trans- parente puisque les adhésifs utilisés empêchent tout déplacement.
On conçoit que le procédé susindiqué est susceptible de nom- breuses applications, le support protecteur pouvant être constitué par l'objet à décorer lui-m&me ou par tout autre élément propre à être ap- pliqué sur les objets à décorer. De plue, la surface transparente peut être pourvue par tous moyens appropriés, par exemple dessin, peinture, photographie, d'une décoration que les ailes de papillons compléteront par la suite.
Selon le second des modes de réalisation susindiqués, on pro- cède avantageusement de la façon suivante.
On applique l'aile ou le fragment d'aile à utiliser sur un support provisoire recouvert d'un adhésif de manière à produire l'adhé- rence des écailles sur ce support, puis on sépare la matière chitineuse et on applique le support provisoire portant les écailles sur l'objet à décorer lui-même enduit d'un adhésif tel que les écailles adhérent sur l'objet à décorer et que le support provisoire puisse être éliminé.
On a,de préférence,recours, comme support provisoire) à. une feuille d'une matière souple et susceptible d'être tout au moine légè- rement imbibée par les liquides, par exemple à du papier ou à de la cellophane.
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On enduit ladite feuille d'une colle légère et de préférence soluble dans l'eau, par exemple de colle de pâte ou d'amidon addition- née ou non de sucre ou de miel ou semblable, puis on laisse sécher cette colle.
Au moment d'utiliser le support provisoire ainsi constitué, on en place la face ne portant pas de colle sur une nappe d'eau et on le laisse dans cette position le temps nécessaire pour obtenir une cer- taine imbibition dudit support. Avec @@ papier erdinaire. une à deux minutes suffisent généralement.
On retire et on égoute ledit support, par exemple en le fai- sant frotter rapidement contre le bord du récipient contenant l'eau qui a servi à l'opération d'imbibition.
On amené en contact de la surface encollée du support ainsi humidifié les papillons ou portions de papillons à utiliser, et, ap- puyant l'ensemble contre une surface lisse et rigide, on exerce sur lui une pression régulière propre à provoquer une bonne adhérence des écailles sur le support et à chasser tout excédent d'eau.
Bien entendu on peut opérer simultanément les deux faces des ailes en ayant recours à deux feuilles support.
De toute façon on exerce la pression du côté de la feuille support et non sur le papillon afin de ne pas abimer ce dernier.
Ceci fait on fait sécher le tout, par exemple dans une étuve, à une chaleur douce de 40 à 50 .
Apres séohage, on constate que les écailles restent adhérentes à la feuille support et se séparent en bloc de la surface chitineuse na- turelle qui les soutient et forme le squelette des ailes.
On obtient ainsi une sorte de report provisoire sur une feuille souple portant les écailles dont l'envers est prêt . être collé sur l'ob- jet'à décorer, que ce dernier soit rigide, souple, plan ou non. pour provoquer l'adhérence définitive des écailles sur l'objet à décorer, on a recours par exemple . un vernis gras ou poisseux, de préférence non soluble dans l'eau, par exemple à de la glue dissoute dans de la benzine ou de l'alcool, à du vernis de doreur, à de la colle d'or, etc..
ll y a lieu, -en effet, de remarquer que les deux adhésifs
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successivement utilisés doivent, de préférence, ou bien admettre des solvants différents ou bien être solubleà des degrés différents dans un même solvant, la colle utilisée pour la première opération étant alors la plus soluble.
On applique donc fortement la feuille support portant les écailles sur l'objet à décorer avec interposition d'un adhésif tel que ceux susindiqués et, ensuite, il suffit de décoller ladite feuille sup- port d'avec les écailles qui restent adhérera l'objet à décorer, ce décollage s'effectuant, par exemple, en imbibant l'ensemble avec le sol- vant du premier adhésif lequel solvant, ainsi que supposé plus haut, ne dissout pas le second adhésif.
On nettoie, si nécessaire, les taches laissées par le premier adhésif par le solvant approprié, de l'eau dans le cas susindiqué.
On laisse enfin sécher l'objet à décorer et les écailles y adhérentes et on complète, si on le juge utile, l'ornementation par tout procédé approprié, peinture, dessins, etc..
On constate que, grâce au second adhésif qui a pénétré entre les égailles, lesdites écailles ont perdu leur fragilité et supportent fort bien le toucher et les chocs. On peut d'ailleurs encore accroître leur résistance en étendant par vaporisation ou tout autre procédé, sur la surface qu'elles décorent, un vernis ou semblable approprié aux in- tentions décoratives de l'artiste, par exemple un vernis ne modifiant @ pas l'aspect ou la couleur des écailles, ou bien encore un vernis, en soi connu, modifiant de façon appropriée lesdits aspect et couleur.
On conçoit que le procédé venant d'être décrit permet de déco- rer les objets les plus divers, étoffes, cuirs, objets solides, etc..
Comme il va de soi,et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses di- verses parties ayant plus particulièrement été envisagés; elle en em- brasse, au contraire, toutes les variantes.