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Perfectionnements aux moteurs à explosion .
La présente invention a pour objet des perfectionnements aux moteurs à explosions, et elle a en particulier pour objet la suppression du carburateur proprement dit, la carburation de l'air étant opérée dans le cylindre mène, éliminant ainsi tous les inconvénients habituels du carburateur (perte de charge et de puissance, laminages) tout en assurant,par la vaporisation de l'essence dans le cylindre, un refroidissement de celui-ci. Un autre objet de l'invention est de réaliser une circulation d'huile assurant la lubrification parfaite de tous les organes, y compris circulation d'huile entre cylindres et pistons par bi-joint en remplacement des segments habituels.
L'invention s'applique à tous les types de moteurs à explosions ou à combustion interne ; à titre d'exemple non limitatif, on l'a représentée, au dessin annexé, comme appli -
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quée à un turbo-moteur,c'est-à-dire-à-un"moteur comportant un . nombre quelconque de paires de cylindrée parallèles, montés aux extrémités d'un diamètre d'un bâti carter tournant, avec les cylindres, autour d'un arbre central creux fixe. Un tel moteur a été décrit dans ma demande de brevet déposée le 2 novembre 1928.
Fig.l est une coupe verticale d'un bi-joint.
Fig.2 est une coupe axiale de l'arbre central et des parties y combinées.
Fig.3 est une coupe diamétrale du pulvérisateur d'alimen- tation.
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Pig.4 est une coupe diamétrale de la fig.2 par A.:13.
Fig.5 est une vue de eôté de la fig.3.
Fig.6 représente schématiquement une cloche de compres - sion.
Fig.7 représente schématiquement un réservoir d'alimenta - tion et enfin,
Fig.8 est la coupe d'un dispositif montrant la circula - tion d'huile entre pistons et cylindres.
Le dispositif de la fig.l est connu et a été décrit dans mon brevet du 7 avril 1928 ; pour plus de facilité on en donne ci-dessous un exposé succinct.
1' désigne un corps cylindrique, par exemple fermé à un bout, et coulissant, entre certaine limites, dans le corps cylindrique extérieur 2'.
Dans la paroi de ce corps 2' est pratiqué un évidement annulaire 3' rigoureusement régulier, s' étendant éventuelle - ment sur toute la partie de la paroi interne du corps 2' où l'étanchéité doit toujours être assurée pour toutes les posi - tions des corps 1' et 2'.
Dans ce logement sont logées deux couronnes 4' en cuir embouti en forme d'U ; ces couronnes s'appuient contre les fa- ces parallèles du logement 3' et ont leurs ouvertures en re - gard l'une de l'autre. L'écartement entre ces couronnes est
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maintenu constant par une bague ou manchon 5' insérée entre elles au fond des U ; cette bague, absolument rigide, est peroée d'une multitude de petits trous (c'est pourquoi dans la figure, on n'a pas indiqué de traits de coupe). La paroi de fond du logement 3' est percée de deux ouvertures 6' et 7' s'ouvrant dans le logement et à l'extérieur ; ces ouvertures sont disposées aux extrémités d'un même diamètre.
Si on place l'ensemble de telle manière que les deux ouvertures se trou - vent sur la verticale, et qu'on introduise de l'huile par l' ouverture inférieure dans le logement Il¯, on comprend que, lorsque l'huile s'écoule par l'ouverture supérieure, le loge - ment 3 1 ne renferme plus d'air et est rempli uniquement d' huile. On obture alors hermétiquement les ouvertures 6' et 7'.
On constitue ainsi un joint parfaitement étanche, à tam- pon d'huile incompressible, l'huile pouvant être remplacée par tout autre liquide non volatil,., ou par une graisse fluide ou consistante voire même par du mercure.
Dans la desoription qui va suivre, le dispositif de la fig.l fréquemment employé est désigné d'une manière générale par " bi-joint ".
En se référant à la fig.2, 1 désigne l'arbre creux cen - tral d'un turbo-moteur tel que décrit à ma demande de brevet du 2 novembre 1928 ; 42 désignent des fraisures latérales de ce tube qui traverse un arbre 39 rigide monté dans un support 40. Sur une partie de sa longueur, l'arbre 1 est entouré d' une poulie 37 dont la face interne est pourvue de rainures hélicoïdales 38 servant de chemin à l'arbre 39 dont les bouts se.terminent par des sabots de glissement (non représentés) en forme d'olives engagés dans ces rainures.
La poulie.37. peut être prolongée par une poulie folle 371, et elle pourrait être remplacée par un tambour cylindrique sur lequel seraient taillées des dents d'engrenages démultipliant avec l'axe du moteur en proportions convenables pour satisfaire les besoins de l'alimentation de ce moteur. Une denture pour
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chaîne pourrait également recevoir la. commande de ce tambour.
Il est bien entendu que la poulie folle 371 n'est utile que pour un fort moteur qui commanderait l'appareil par courroie, mais cet ajustage n'a aucun caractère indispensable et ne figure ici qu'à titre d' exemple. La poulie active 37 et la poulie folle 371 tournent autour de l'arbre support 1 par les contacts de quatre roulements à billes 70 équidistants et répartis sur une circonférence en des alvéoles creusées dans le corps de ces poulies à chacune de leurs extrémités et mon - tés sur des axes 71.
Le chemin hélicoi'dal 38 est parcouru par l'extrémité de l'arbre 39 maintenu dans son support 40 par l'axer qui le traverse ainsi que par les plats coudés 72 terminant cet arbre 39 et placés dans un rectangle 73 ouvert en travers du milieu de ce support.
Ce support glisse lui-même, entraîné par l'arbre 39 au travers des fraisures latérales 42 ; pour éviter les frotte - ments durs sur ces fraisures, chaque extrémité de l'arbre 39 porte un roulement à billes 74 qui suit alternativement l'une et l'autre des flasques des fraisures 42 logées et maintenues dans une alvéole du support 40 par l'arbre 39.
L'axe 43 est d'une construction toute spéciale : .Apres sa tête 75 épanouie au diamètre du tube 1 il bute contre le support 40 par un petit épaulement 76 ; après avoir traversé le support 40 et les deux extrémités coudées 72 de l'arbre 39 il porte une plaque 77, vissée à bloc sur un petit retrait fileté, ladite plaque 17 étant fixée immuablement par une goupille fendue 78 qui traverse l'axe 43. Enfin celui-ci se termine en tige de piston 44 pour le service de la pompe M.
La tête 75 et la plaque vissée 77 de l'axe 43 portent à l'in- térieur un bi-joint composé des cuirs 79 et 791 séparés par une entretoise tubulaire 80 laquelle est fendue latéralement pour laisser le passage.du support 40 ; un système de bi-joint
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renforce par les cuirs 81 et 82 maintenus, le premier par la plaque vissée 83 arrêtée par la via à large tête 831 traver - sée elle-même par goupille fendue 832 et le second par l'embou- ti 84 maintenu par la goupille fendue 78. En bout de l'axer le piston 44 plonge dans son corps de pompe M au travers du bi-joint métallique 85 maintenu en place par l'entretoise 86 et le bouton vissé 87 arrêté par vis coincée 88.
La pompe M dont le diamètre de base est celui de l'alésage du tube 1 porte à l'intérieur face au bi-joint renforcé 82 un joint 89 maintenu dans son siège par l'anneau coudé vissé 90 que main - tient en place la vis coincée 91. La pompe M; est maintenue en place par les vis latérales 92, elle porte en bout fixés sur le fond d'une chambre commune 93 la soupape d'aspiration 94 munie de son raccord et celle de compression 95 également avec raccord d'assemblage.
En face la tête 75 de l'axe 43 se trouve une plaque de fermeture 96 du tube support 1 laquelle porte deux orifices l'un d'aspiration.!! et l'autre de refoulement 98 obturés chacun dans le sens voulu pour son fonctionnement par des billes 99 que pressent des ressorts 100.
La poulie active 37 porte à ses extrémités et après les roulements 70 un système de bi-joint composé des cuirs 101 et 102, le premier maintenu en place par la flasque circulaire en 2 pièces 103 vissée sur sa face et engagée dans une fraisure circulaire 14 de l'arbre support 1, pour servir de butée aux efforts latéraux de la poulie37 résultant du travail des rainures hélicoïdales 38 parcourues par l'arbre 39. Le second cuir 102 est maintenu par une flasque circulaire 105 en deux pièces vissée à l'autre extrémité de la poulie et ayant les mêmes caractéristiques et fonctions que 103.
Il résulte de ce dispositif que le lubrifiant introduit à l'intérieur du méca- nisme ci-dessus décrit ne peut s'évader ni à l'intérieur du
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tube support 1 maintenu par le bi-joint 79 -179 , ni à l'exté- rieur de ce tube, retenu par le bi-joint 101 -102.
De plus l'axe 43 auquel le mécanisme décrit imprime un mouvement alternatif de va-et-vient à l'intérieur du tube support 1 constitue par le bi-joint renforcé 81 et 82, un véritable piston qui par l'effet de la pompe :Il obture ce tube de son bâti, rendant l'obturation étanche par lejoint 89 et constitue une ohambre étanche 106.
Par les conduits 107 d'aspiration et 108 de refoulement fermés chacun en bonne place par les cônes 109 -110 qu'une lame flexible 111 et 112 vissée sur le tube support 1 main - tient, cette chambre 106 sert de pompe à huile, qui pour l'exemple envisagé de turbo-moteur, conjuguée avec la pompe à vis sans fin /' , solidaire des axes des pignons satellites et du cuir des flasques-butées de ces pignons, maintient une circulation plus active du lubrifiant au travers des organes dans l'une des têtes du moteur située du côté de la pompe M.
Pour l'autre côté, l'autre tête du moteur bénéficie de la circulation créée dans la chambre 114 par la tête 75 de l' axe 43 agissant par les organes ci-dessus décrits de la plaque obturatrice 96.
L'installation du compresseur d'essence M et de la double pompe à huile dans le tube support 1. étant bien décrite dans ce qui précède il reste à voir l'emploi de ces moyens pour arriver à la suppression du carburateur de même qu'à la lu - brification parfaite du moteur comprenant une circulation d' huile entre les pistons et les cylindres.
L'organe qui remplace avantageusement tout carburateur est un pulvérisateur qui pulvérise le carburant d'une façon continue devant les orifices d'aspiration des cylindres qui, d'une façon également continue aspirent l'air par l'intérieur du tube support 1 et le chargent de carburant pour le cylindre du moteur.
Ce pulvérisateur-, fig. 3 - se compose principalement d'un
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bâti 66 épousant en deux points la courbure de l'alésage du tube 1 sur lequel il est fixé par les vis 115. Une tuyère 116 hermétiquement close par le pointeau 65 est alimentée de car- burant en pression arrivant de la cloche de compression 45 (fig.6 ) par le tube qui lui est raccordé en h et aboutit au canal 117 lequel, en amenant le carburant dans une cavité annulaire 118 autour du pointeau 65, se prolonge par le canal 119 pour permettre au carburant d'exercer sa pression sur la tête d'un petit piston compensateur à bi-joint 120 lequel, dans le cylindre 121 et par le canal 122,
maintient dans le système bi-joint métallique 123 une pression d'huile propor - tionnelle à la pression du carburant en charge, assurant ainsi 1'étanchéité absolue de la tige du pointeau 65.
Cette tige qui porte un engrenage 124 commandé par un pignon 125 solidaire de l'arbre de commande 126 , est mainte - nue par un support 127 fixé au bâti 66. Un manchon 128 fixé à ce support empêche le pignon 125 de s'écarter de sa posi - tion.
L'air arrive aux orifices d'aspiration du cylindre en passant fige 5 autour du pulvérisateur par les larges ori - fices 129 et 130.
Pour ce qui concerne la circulation d'huile ainsi que décrite ci-dessus on oomprendra, par l'exposé de la fig.8 l'effet pratique de son application à l'établissement d'une circulation d'huile entre cylindres et pistons.
A cet effet, le corps supérieur 131 du piston porte une bielle 132 dont la tête est retenue par l'axe 133 lequel est retenu en place par une plaquette lA! que maintient une vis 135 immobilisée elle-même par une goupille fendue 136. Cir - culairement, en place de segments, ce piston porte un bi-joint métallique 137 maintenu avec son entretoise 138 par une partie inférieure vissée 139 laquelle porte la chambre d'explosion concave 140 du cylindre 2 . Des conduits diamétralement oppo -
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ses 141 et situés dans un plan passant par l'axe du tube support 1 se trouvent obturés par leur contact avec le cylin- dre 2 mais débouchent à l'autre extrémité dans l'intérieur du bi-joint 137.
A fond de course du piston les ouvertures des conduits 141 obturés se trouvent respectivement en face de deux ouvertures l'une 143 qui communique par la tubulure 142 avec l'une ou l'autre des ouvertures de compression 98 ou 107 -fig.2- suivant sa position ; l'autre 144 qui débouche dans le creux collecteur d'huile du carter 4 assemblant les cylin- dres et renfermant les organes qui lient ceux- ci à l'arbre 1.
On conçoit dès lors que l'action de la force centrifuge et l'effet des larges pompes à huile aidant, chaque fois que le piston sera à son point mort à fin de course entre les ouver- tures 143 et 144 une circulation active d'huile se fera par les conduits 141 au travers du bi-joint 138 qui déversera son huile chaude dans la grande surface de refroidissement du carter 4 pour revenir d'un cycle continu lubrifier tous les organes, nettoyer les cylindres et, comme aucune déperdition même minime de compression ne peut se faire au travers du bi- joint, permettra une consommation de carburant bien inférieu- re pour une force égale.
A la fig.6 , le tuyau 11 est muni d'une soupape ou valve autorégulatrice, le tuyau qui relie la clocher au réser- voir 45' est muni d'une soupape ou clapet réglé à une pres - sion déterminée qui livre passage à l'essence quand la pression est dépassée pour la refouler au réservoir 45'.
REVENDICATIONS.
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