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faisant l'objet d'un brevet d'invention deposé aux Etats Unis sous le n en date du 31 mars 1928.
L'invention a trait à des perfectionnements aux appareils distributeurs de liquide-d'un système propre, en particulier, à la distribution de l'essenoe, des huiles etc..,
L'invention, en vue d'une utilisation complète de ses dispositions, est représentée réalisée dans un distri- buteur dit à cylindre jumaux, du typeà jaugeage visible, bien.que certains détails, comme on le fera ressortir plus loin, soient ou puissent être indépendents du dispositif à cylindres jumeaux. L'emploi d'une paire de cylindres de jauge est, toutefois, préférable parce que l'un de ceux-ci peut se remplir pendant que l'autre se vide. Les deux cy- lindres sont alternativement approvisionnés en-liquide sous
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pression, par un moyen quelconque approprié tel au'une pompe.
La vidange et le remplissage des cylindres sont réglés au moyen d'une valve qui fonctionne automatiquement aux moments voulus. L'agent chargé du service n'a simple- ment qu'à pomper ou à surveiller le pompage, toutes les autres opérations étant automatiques. Le liquide est jau- gésous les yeux du consommateur et débité en un courant pratiquement ininterrompu aussi longtemps que l'on conti- nue à pomper.
Ce type général de distributeurs se rencontre dans la pratique sous diverses formes. La présente invention vise des perfectionnements à ces appareils qui permettent un fonctionnement plus rapide avec une plus grande exacti- tude dans le jaugeage du l'iquide distribué.
L'un des objets de l'invention est le piston pla cé dans chacun des cylindres de jauge, lequel piston est soulevé par le liquide affluant, lors du remplissage du cylindre, les deux pistons étant reliés entre eux de telle sorte que quand l'un monte 1'autre descend, ce quidétermine le débit forcé du liquide à grande vitesse. Ce dispositif est accouplé à un mécanisme de valve à action rapide dont le mouvement est commandé par la position des pistons dans leurs cylindres, mais qui se poursuit indépendemment du Diston, une fois que le mouvement à commencé. Le mouvement de la valve, qui est pratiquement instantané, a lieu exacte- ment à la fin de chaque course du piston.
Le jaugeage, par, déplacement effectif du liquide, au moyen d'un piston, au delà d'un certain niveau, n'offre d'exactitude que lorsque le piston est relié à la valve, laquelle se renverse presque instantanément à, fin de course du piston. L'expulsion forcée du liquide d'un cylindre de jauge assure un débit
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rapide et l'évacuation d'un des cylindres aussi prompt que le remplissage de l'autre. Diverses dispositions de détail qui contribuent à réaliser l'invention ressorti- ront de la description qui va suivre.
Un mode d'exécution de l'invention est représenté à titre d'exemple aux dessi.ns annexés dans lesquels:
La fig. 1 est une élévation de face d'une co- lonne pour l'appareil distributeur.
La fig. 2 est une coupe horizontale par la ligne
2-2 de la figure l, à plus grande échelle.
La fig. 3 est une coupe horizontale partielle à échelle encore plus grande, par la ligne 3-3 de la fig.1, l'enveloppe extérieure de la colonne représentée par la figure 1 étant supprimée.
La fig. 4 est une vue semblable à la fig, l,mais les portes de la col.onne étant ouvertes pour montrerl'an- pareil distributeur.
La fig. 5 est une élévation latérale, à plus grande échelle, la colonne étant représentée en coupe et une partie de l'enveloppe de la colonne, dans la partie infé - rieure de l'appareil, étant arraohée.
La fig. 6 est une coupe de l'appareil par la ligne 6-11 de la figure 5.
La fig.7 est une coupe transversale dans un plan à angle droit par rapport au plan de la coupe de la fi.g.6.
La fig.3 est une élévation de face, suivant la ligne 8-8 de la figure 7', tracée à beaucoup plus grande échelle, représentant la valve et lemécanisme commandant le compteur.
La figeest une coupe par la ligne 9-9 de la
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La fig. 10 est une ooppe horizontale par la ligne
10-10 dela fig. 7.
La figure 11 est une coupe par la ligne 11-11 de la figure 10.
La figure 12 est une vue partielle d'un détail prise à angle droit par rapport à la figure 11.
La figure 13 est une élévation partielle par la ligne 13-13 de la figure 8.
La figure 14 est une coupe horizontale par la ligne 14-14 de la figure 6.
La figure 15 est une vue partielle en plan repré - sentant le support de la soupape d'échappement du. piston.
La figure 16 est une coupe horizontale passant juste sous le support en question et représentant le gui- dage de la valve du piston.
L'appareil de dis,tribution comprend deux cylindres de jauge transparents 18 (figs.4 et 6), disposés côte à côte, leurs axes étant parallèles, et montés sur une base commune 19. A cette base est fixée une enveloppe 20, de section carrée (fig.3), située sous le plateau 19; elle renferme la pompe, le mécanisme de commande de la valve, le mécanisme commandant le compteur, ainsi que tous les 'organes auxquels il n'est pas nécessaire d'avoir accès or- dinairement. Camme on le voit sur la figure 4, l'indica- teur 21, la poignée de manoeuvre 22 de la pompe, une manet- te 23 qui commande la valve, enfin l'orifice de sortie 24 des cylindres distributeurs de trouvent à l'extérieur de l'enveloppe 20.
Les organes de l'appareil distributeur ont été dis- Posés SOUS ,une forme très-condensée pour économiser le volume en vue des transports, Le but de l'invention est de faire un bloc de l'appareil distributeur représenté par
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les,figures 6 'et 7 et de laisser à l'acheteur la faculté de supporter et de renfermer cet appareil suivant ses propres désirs. L'enveloppe indispensable pour placer les cylindres de jauge à une certaine hauteur est forcé- ment encombrante,- par conséquenteen aménageant l'appareil distributeur en forme de bloc séparé de l'enveloppe, on relise une grande économie en ce qui concerne les trans- ports.
Aussi l'appareil distributeur peut-il être stan- dardisé indépendamment de son enveloppe et être établi de manière à répondre,aux désirs des différents acheteurs.
Les figures 1,2,4 et 5 représentent, à titre d'exemple, la manière dont l'appareil peut être supporté et renfermé.
Un piédestal creux, en tôle métallique, 25, de section transversale hexagonale, est monté sur un socle
26 et surmonté d'un chapeau hexagonal 27.
Deux des,pans du piédestal sont constitués par des panneaux mobiles, montés sur des charnières 28 et formant des portes 29 qui peuvent être rattachées l'une à l'autre et verrouillées comme on.le voit qur la figure 1.
Quand ces portes sont complètement ouvertes, elles donnent accès au levier 22 de la pompe, (fig.5), levier qu'un peut manoeuvrer en arrière et en avant (de la droite à la gauche tel qu'on le voit sur la figure 4 à partir de la position donnée à ce levier 22 sur cette figure).
Le chapeau 27 présente un rebord vertical circulaire 30 auquel est fixé le bord inférieur d'une enveloppe cylindrique 31. Au bord supérieur de cette enveloppe est fixé, de la même façon, un chapeau 32 disposé, comme on le voit, pour recevoir une pièce ornementale indiquée en 33 sur la figure 1.
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L'enveloppe 31, sauf dans ses parties supérieure et inférieure qui sont cylindriques et pleines, est dé- coupée en ne laissant subsister que deux bandes 34, à section en'arc, diamétralement opposés (figs.2 et 5).Deux portes 35, coulissant sur des glissières circulaires 36 et 37 respectivement, peuvent se mouvoir à partir de la position représentée dans les figures 1 et 2, position dans laquelle elles concourent, avec les bandes verticales
34, à former une enveloppe complètement close de l'appareil représentée dans la figure 4, sur laquelle l'appareil est fi.guré découvert.
L'appareil peut être porté par l'enveloppe qui vient d'être décrite au moyen de deux 'attaches 38 (fig.4) con - venablement reliées à l'enveloppe interne 20 et fixées aux' parties 34 de l'enveloppe extérieure.
Comme le montre la figure 6, chacun des cyli.ndres de jauge 18 est entouré d'un anneau 39. Le cylindre est maintenu entre cet anneau et le plateau de base 19 par deux tiges 40 (fig.') vissées par leur bout inférieur dans la.pièce 19 et pourvues, à leur extrémité supérieure, d'un écrou 41.
Les tiges 42, représentées sur la figure 6, sont des pièces sans utilité, uniquement disposées pour l'as- pect.
Une barre transversale 43 (fig.7), placée transver- salement au-dessus des cylindres 18, est supportée à ses extrémités par les tiges 40 et fixée sur celles-ci par des écrous 44. AU centre de la traverse 43 est disposé un organe.de butée réglable,. sous forme d'une vis d'arrêt 45.
Cette vispénètre dans le fond supérieur du cylindre de
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jauge correspondant par une ouverture ménagée dans le disque de fermeture 46 lequel porte, sur l'anneau 39 auquel il est fixé. Les deux cylindres 18 sont reliés entre leurs parties supérieures par un tube 47, monté, comme on le voit sur les dessins, sur les disques 46 et portant un conduit central 47' (fig. 7) qui s'ouvre dans l'atmosphère.
Ce conduit est de préférence muni d'une crépine, telle que
48, pour empêcher l'entrée de la poussière et de la 'boue; de plus on dispose l'orifice de telle façon que l'eau ne puisse y pénétrer que difficilement.
Chacun des cyli.ndres 18 renferme un piston compre- nant un corps 49 (figs.6 et 14) qui porte à la circonfé - rence une gorge servant à loger un ressort 50. Ce ressort est constitué par une longueur convenable d'une spirale à enroulement serré dont les extrémités sont rapprochées J'une de l'autre et convenablement raccordées ; il forme ainsi. une bague de diamètre intérieur approprié pour se loger dans la gorge du piston.
Le ressort 50 est enveloppé par la partie cyli.ndri- que d'un cuir embouti 51. La partie circulaire plane de ce cuir repose sur la face supérieure du corps-49 du piston.
Celui-ci comporte une partie centrale cylindrique surélevée
52 (figs. 2 et 6) qui traverse l'ouverture,intérieure du cuir embouti. Une bague 55. qui entoure la partie cylindri- que 52 et repose sur le dessus de la partie annulaire pla- ne du cuir embouti du piston, est fixée sur le corps 49 de celui-ci par des vis 54 (figs. 14,15 et 16).
Le ressort 50, qui se comprime dans une certaine mesure quand on introduit le piston dans le cylindre, exerce une pression vers l'extérieur dans le sens du rayon en de nombreux points de la partie cylindrique de la garniture de
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cuir 51 du piston et tend à maintenir celle-ci appliquée contre les parois du cylindre de verre. La pression du liquide sous le cylindre contribue au même effet.
L'appareil est disposé de manière qu'il y ait un joint liquide étanche entre le -piston et le cylindre de ,verre, bien que ce dernier puisse être quelque peu.. ir - régulier de forme et non exactement circulaire. Le dedans du ressort 51 est garni d'un bourrage 55 qui empêche un certain volume de liquide,de'pénétrer dans cet espace et, dans certaines conditions, de donner lieu à de,^-. différer - ces dans le jaugeage, comme on le verra plus loin.
Le corps 49 du pi.s.ton présente, sur sa face infé - ri.eure, un évidement cylindrique profond 56 et, au-dessus de celui-ci, un trou 57 qui s'ouvre sur le dessus du pis- ton. L'évidement 56 et le trou 57 forment un passage à travers le piston pour permettre l'échappement de l'air du dessous du piston et constituer un dégagement pour la partie du cylindre qui se trouve sous ce piston. Sur le cercle de raccordement de l'évidement 56 et du trou 57, est disposé un siège de valve 58 aménagé pour recevoir une valve tronconique 59 portée par un flotteur de liège 60.
Au dessus de cette valve et fixé à celle-ci,est un guidage 61 (fig.16) à troisbranches formant entre elles des angles égaux et rayonnant autour d'un moyeu commun: ce gui- dage glisse dans une cavité cylindrique 57. Une plaque rectangulaire mince 62 (fig.15) d'une longueur supérieure au -diamètre du trou 57, est fixée en son milieu par une vis 63, à l'extrémité supérieure du guide de la valve.
La plaque 62 sert à supporter la valve, le guide et le flotteur quand la valve est ouverte dans la position re - présentée. Le liquide, en arrivant au flotteur, fera remon-
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ter la valve qui interceptera le passage de l'air. Le flo- tteur doit remplir à peu près l'évidement 56 pour des rai- sons analogues à celles qui ont été précédemment exposées.
La face supérieure de la bague 53 est inclinée en dedans, de façon que les molécules de liquide qui peuvent éven - tuellement être entrainées dans la conduite d'air, lorsque l'air est expulsé, seront ramenées dans la con.duite. La face inférieure du corps 49 du piston est parfaitement plane et, pour éviter que de l'air soit retenu sous cet organe, on y a aménagé sur sa face inférieure une série de rainures 64, pour faciliter l'écoulement de l'air. Ces rainures dont on peut, si l'on veut, augmenter le nombre, rayonneht autour de l'évidement 56. Ces rainures sont très étroites et augmentent progressivement en profondeur de- puis un minimum à la périphérie jusqu'à un maximum au bord de l'orifice 56.
Les corps de piston 49 sont fixés au bout supérieur d'une tige65, munie d'un épaulement, au moyen d'un écrou spécial 66 disposé de façon à rencontrer l'extrémité infé- rieure du butoir 45 qui limite le parcours du piston vers le haut. Dans sa course descendante, le piston est arrêté par la rencontre de sa face inférieure avec la face supé - rieure du plateau 19; de cette façon tout le liquide restant entre ces deux surfaces est complètement chassé du cy - lindre sauf le très petit volume qui peut occuper l'espace existant autour du ressort 50, du flotteur 60 et dans les rainures 64. Si on laisse le piston stationner dans sa position la plus basse, le petit volume de liquide dont il vient d'être question sera aussi chassé parce que la valve d'évent 59 aura le temps de s'ouvrir.
En conséquence, il peut y avoir une petite différence dans le jaugeage suivant
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les conditions dans lesquelles se fait l'opération. Si. le piston remonte immédiatement,-les petits volumes dont il s'agit ne seront pas débités, tandis que si le piston stationne dans la position inférieure, ces volumes seront débités. Ceci explique pourquoi l'on restreint ces volumes au minimum et pourquoi, dans le présent appareil, on les a réduits à un point tels qu'ils rentrent dans les diffé- rences de jauge tolérées.
Chacun des cylindres 18 communique, par son fond inférieur, avec un conduit67 dans leplateau 19 et qui sert à faire entrer et sortir le liquide. Ces conduits
67 communiquent, en des points diamétralement opposés, avec .l'intérieur du boiseau de valve 68 qui fait corps avec le fond 19. Un conduit d'adduction 69 communique avec le côté inférieur du boisseau 68 en un point situé à 90 des orifices des conduits 67. Le conduit 69 est relié ,par. un tube 70, à l'orifioe de.refoulement d'une pompe 71 dont le tuyau d'aspiration 72 traverse en descendant le fond de la colonne 20 pour se relier à une source fournissant le liquide (fig.6).
Un conduit:¯.d'évacuation 73 (fig.7) part du boisseau 68 en un point diamétralement opposé au conduit 69, se dirige vers le haut et en avant et coranique avec la tu- bulure de décharge 24. Celle-ci est, d'un côté, boulonnée sur le plateau de fond 19 et, de l'autre côté est disposée pour se raccorder au tuyau de distribution ordinaire. il est préférable qu'une partie 74 de la tubulure 24 soit transparente pour que l'acheteur puisse constater l'écou- lement du liquide.débité. Le conduit d'évacuation est pour- ' vu de la valve d'admission d'air ordinaire 75 laquelle peut être de tout type convenable pour. empêcher l'effet de
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siphonage.
Le conduit 73 se termine par un déversoir 76 situé au niveau du bord inférieur de la paroi verticale des cylindres 18, de sorte que ces cylindres ne peuvent se vider que jusqu'à ce niveau.
Le boisseau de valve 68 (fig.7) renferme une valve
77 de forme tronconique qui présente des deux côtés entre ses extrémités des évidements qui ne laissent subsister qu'une cloison médiane 77', indiquée en coupe sur la fig.6.
Le boisseau de la valve présente, à l'arrière, un fond ferme et porte à l'avant un chapeau 78 (fig.8) fixé par des vis à tête 79. La valve 77 est munie d'une queue 80 qui pénètre, après avoir traversé un presse-étoupe ap - proprié, dans le chapeau 78 et sur lequel est fixé un le - vi.er 81. Sur le chapeau 78 est fixée, par la paire su - périeure de boulons à tête 79 (fig, 8) une barre hori - zontale 82 qui porte de part et d'autre des taquets 83 disposés obliquement qui limitent le déplacement angulaire du levier 81 qui actionne la valve. Comme on le voit, la valve peut tourner de 90 ; sa cloison médiane 77' oc- cupe la position indiquée sur la fig. 6 quand le levier
81 vient buter contre le taquet 83 de droite représenté sur la fig. 8.
Quand la cloison 77' de la valve occupe la Position indiquée par la fig. 6, le cylindre 18 de gauche coranique avec Je conduit d'évacuation 73 et le cylindre 18 de droite avec le conduit d'adduction 69. Quand le le- vier 81 tourne dans le sens anti-horologique jusqu'à buter contre le taquet 83 de gauche, la cloison 77' se trouve dans la position pou'L laquelle le conduit d'adduction 69 est relié au cylindre 18 de gauche et le conduit d'évacuation 73 au cylindre de droite.
Les tiges 65 des pistons sont reliées entre elles
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de telle sorte que l'un des pistons est soulevé par le liquide refoulé dans le cylindre correspondant tandis que l'autre piston est poussé vers le bas de façon à chasser rapidement le liquide du cylindre, ce qui détermine un débit plus rapide du liquide qu'on ne pourrait :)'obtenir par le seul effet de l'écoulement sous ludion de la pesanteur. D'autre part, la valve 77 est cordée par un mécanisme dépendant de la position du piston, - comme on l'expliquera plus tard en détail, - de sorte que la posi - tion de la valve est inversée chaque fois que la butée
66 d'un piston rencontre la butée fixe 45.
Lorsque le piston est au haut de sa course, le cylindre contient; entre la face inférieure du piston et la paroi supérieure de la pièce 19, un volume déterminé de liquide, soit
5 litres ou un gallon, Théoriquement la course des deux pistons devrait être égale, mais, dans la pratique, les cylindres de verre étant rarement exactement calibrés.il est nécessaire de prévoir un moyen, tel que les vis d'arrêt
45, de rendre la course de l'un des pistons différente de celle de l'autre. Il est également nécessaire d'insérer dans les organes de connexion reliant les deux pistons un dispositif qui rende possible des courses de longueur différente.
En ce qui concerne les derniers dispositifs men - lionnes ci-dessus, on voit que chaque tige de piston porte une console 85 (figs. 6 et 8) dans laquelle passe une tige 86 pouvant glisser parallèlement à la tige du piston. A l'extrémité inférieure de chacune des tiges 86, se trouve une butée 87 et, près de l'extrémité supérieure des mêmes tiges, est montée, avec faculté de réglage, une butée 88 sous la forme d'un écrou vissé sur la tige. Un ressort 89
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est interposé entre l'écrou 88 et la 'face supérieure de la console 85; il tend à maintenir la butée 87 en contact avec la face inférieure de la pièce 85.
Les d'aux butées 87 sont reliées entre elles par un organe flexible tel qu'une chaîne de transmission 90, convenablement guidée par une paire de rouleaux à empreintes 91- tournant sur des axes
92 montés sur un support 93, fixé sur le tuyau 70.
On remarquera, sur la figure 6, que, lorsqu'un riston est arrêté dans sa course descendante en butant contre la pièce de fond 19, l'autre pi.ston ne peut pas arriver au bout de sa course ascendante sans comprimer d'abord les ressorts 89. Ces ressorts cédent à la pression de manière à compenser la différence de la course des deux Pistons; ils peuvent n'être utilisés que dans ce seul but ou encore dans le but accessoire qui sera indiqué plus loin.
La longueur de la chaîne 90 est telle que lorsqu'un des pi.stons est arrivé au bas de sa course et bute contre le plateau 19, l'autre piston a encore à parcourir une cer- taine distance avant d'arriver au haut de sa course as - cendante. A ce moment les butées 45 et 66 sont séparées . par l'intervalle représenté sur la fig. 6, pour le cylindre de gauche. Le liquide continuant à entrer dans ce cylindre sous la pression de la pompe, le piston continue à monter, les ressorts 89 se comprimant de manière à permettre ce mouvement. Le piston monte jusqu'à la rencontre des butées.
A ce moment la valve 77 se renverse brusquement et prend la position représentée par la figure 6, dans laquelle elle relie le cylindre de gauche au conduit d'évacuation 67.
Aussitôt, les ressorts 8 peuvent se dilater de nouveau et se dilatent effectivement, en imprimant ainsi au piston de.gauche une impulsion brusque qui le porte à la position figurée. Le liquide se trouve ainsi rapidement mis en mou-
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vement; c'est là un dispositif d'une grande imnortance en ce qu'il contribue à accélérer le débit, même par un tube replié ou étranglé. La valve 77 s'étant renversée, comme il a été expliqué plus haut, le liquide rénètre dans le cylindre de droite, soulève le piston de celui-ci et fait ainsi baisser le piston de gauche jusqu'à ce que ce dernier vienne toucher le plateau de fond 19. Bn conséquence, le piston de droite continuera à monter jusqu'à ce que les butées 45 et 66 se touchent en comprimait de nouveau les reports 89.
Lorsque les butées se rencontrent la valve
77 tourne de façon à faire communiquer le cylindre de droite au conduit d'évacuation et les ressorts 89 se di - latent et mettent rapidement le piston de droite en mou- vement dans le sens de la course ascendante.
La valve 77 est actionnée, très rapidement, par des organes élastiques mis en tension par le mouvement des tiges de piston et dont l'action ne se relâche pas jusau'à ce qu'un piston arrive à la fin de sa course ascendante.
Dans les figures 3 et 8, lebout extérieur du levier de valve 81 est muni d'une pièce 94 formant gâche disposée pour entrer en prise avec l'une ou l'autre des pièces 95 formant loquet, montées chacune près d'un bout de la barre transversale 82. Chacune de ces pièces est articulée sur une cheville 96 fixée à la barre transversale et porte une rigole qui reçoit l'extrémité supérieure 97, coudée en aoant, d'une tige 98 montée de manière à pouvoir glisser verticalement dans un manchon fixé à la traverse 82. L'extra mité.inférieure des tiges 98 est filetée pour recevoir une bague 'de butée réglable 99 pourvue d'une fente 100. Une goupille 101 qui traverse cette fente et la tige 98 main, - tient .la butée en position.
Un ressort 102, enroulé autour
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de la tige 98, exerce son action entre la'partie supérieure de la 'butée 99 et l'extrémité inférieure du manchon fixé à la tige 98; ce-ressort tend à faire descendre cette tige et à maintenir la pièce 95 dans la position ou elle forme loquet. Cette position est déterminée par la rencontre du bout 97 de la tige 98 avec un arrêtoir ,103 disposé sur la barre transversale 82 (voir aussi fig.9). Chacune des butées 99 se trouve sur le trajet de l'une des consoles 65 de manière à entrer en contact avec la face supérieure 104 ' de ces consoles.
Lorsque le piston dé droite monte, la face 104 de la console 85 de la tige du piston de droite rencontre la butée 99, presque à la fin de la course ascendante, et déplace le loquet 95 pour libérer le levier 81 à la fin de cette même course. Il suffit d'un très petit déplacement angulaire du loquet pour libérer le levier. En réglant la position de la butée 99 sur la tige 98, le levier peut être libéré au moment même où la butée 66 du piston ren- contre la butée 45 située au-dessus. Lorsque le loquet est dégagé, le levier 81 oscille vers la gauche, comme on le voit sur la figure 8 il est alors rôtenu par le loquet de gauche jusqu'à ce qu'il soit de nouveau libéré, à la fin de la course ascendante du piston de gauche, d'une manière semblable à celle qui a été précédemment décrite.
L'organe élastique, servant à porter le levier 81 de l'une à l'autre de ces deux positions consiste en un ressort 105 enroulé autour d'une tige 106. Gelle-ci porte. à l'un de ses bouts, une tête 106' (fig.3) articulée sur un levier 107. L'autre bout de la tige peut glisser dans un étrier 108 qui peut tourner sur lelevier de valve 81.
Ce ressort exerce son action entre l'étrier 108 et la tête
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106, en tendant à les écarter l'un de l'autre. Le levier
108 est monté, en un point intermédiaire entre ces extré - mites, de manière à tourner sur une pièce 109 qui fait saillie en avant sur le moyeu 110 d'une pièce transversale
111, fixée au chapeau.78 du boisseau 68 de la valve, au moyens de la paire inférieure de vis à tête 79.
Le bout inférieur du levier 108 est pourvu d'une rainure 112 dans laquelle pénètre un galet 113 monté à l'extrémité supérieure d'un levier 114. Ce levier est fixé sur le bout.antérieur d'un arbre 115 (figs.7 et 13) monté sur une console 116, attachée, comme on le voit sur la figure 7, au tube d'adduction 70. A son extrémité inférieure le levier 114 se partage en deux bras divergents 117 (fig.
8) qui sont recourbés en arrière (figs.7 et 13) de façon à se trouver sur le trajet d'une pièce 118 qui fait saillie en avant sur la console 116. Les oscillations du levier
114 sont limitées par la rencontre des bras 117 avec la pièce 118 et, comme on le voit, le bras de droite est main- tenu contre la pièce 118 par la pression du ressort moteur
105.
L'extrémité arrière de l'arbre 115 est carrée (figs 6 et 8) et pénètre dans un trou carré ménagé au milieu d'un levier 119 contre lequel l'arbre 115 est tenu par un écrou 120 (fig.7). A ses deux bouts ce levier est coudé en ar rière et ses extrémités se trouvent sur le trajet des ties de piston 65 (figs 3 et 6); chacune de ces extrémités est reliée, par un organe d'articulation 121, à une pièce 122 qui entoure librement la tige de piston adjacente.
Sous chacune des pièces coulissantes 122 se trouve un ressort 123 qui entoure la tige du piston et s'appuie sur une bague 85. Lorsque la tige de piston de droite 65 (fig.6) monte, le ressort 123 qui l'entoure agit sur la
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pièce coulissante 122 qui se trouve au-dessus et pousse celle-ci vers lehaut en faisant ainsi tourner le le'vi'er
119 dans le sens anti-horplogique. Ce mouvement du levier
119 (fig.S) fait, par l'intermédiaire du levier 114, tourner lelevier 107 dans le sens horologique en comprimant leressort 105.
La tige 106 glisse dans une pièce 108 pour per - mettre le mouvement ci-dessus. La tension du ressort 105, quand la tige de piston de droite monte, se maintient jusqu'à ce que le bras de gauche 117 du levier%encontre la pièce 118. En conséquence, le petit mouvement supplé - mentaire de l.a tige du piston, nécessaire pour amener la butée 66 contre la vis d'arrêt 45, comprime simplement le ressort 123. Ce dernier ne cède pas à la pression, au moins d'une façon notable, jusqu'au moment où le bras 117 ren - contre la pièce 118.
L'arrêt, provoqué par la rencontre de ces deux derniers organes, est nécessaire paroe que le point d'ar- ticulation du levier 107 avec la tige 106 setrouve sur la ligne des centres qui relie la pièce 109 au centre d'oscil- lation de la fourche 108. Cette rencontre sur la ligne des centres a lieu à peu près à la fin de la phase de compres- sion du ressort 105 et a pour effet de changer la direction dans laquelle ce ressort agit sur la fourche 108. Le res - sort tend alors à pousser le levier de valve 81 vers la gauche mais il en est momentanément empêché par le loquet 95. Le ressort tend aussi à porter le levier 107 plus loin dans le sens horologique, mais il est empêché par la rencontre des pièces 117 et 118.
Aussitôt que le loquet 95 est libéré, le ressort 105 se détend et Pousse le levier 81 très rapidement à sa position de gauche dans laquelle il est aussitôt retenu par
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le loquet de gauche 95.
Quand la tige de piston 65 de gauche effectue un mouvement ascendant, le levier 119 tourne dans le sens
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horologi.que d'où résulte un mOUve:r1ent anti-horologique du levier 107 qui détermine une nouvelle compression du res- sort 105; vers la fin de ]a phase de cor-pression, ce 1e - vier sera incliné de telle sorte qu'il tendra à. pousser le ] évier de valve 81 vers la droite.
Le compteur 21 est disposé de façon à indiquer le nombre d'unités de volume jaugées en comptant Je nombre de mouvements du levier de la valve. Ce compteur est porte sur trois appuis 124 fixés à la console 116 ci-dessus mention- née. Au dos du compteur 21 est fixé (fig.7) un cadre 125 sur lequel est monté l'axe qui commande le conteur. Cet axe (fig.8) porte une roue à rochet 127. Derrière celle-ci
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est fixé un levier 128 en.forme d'Y (f'ig.8Y qui peut os ciller librement dans l'espace compris entre le bout Antéri eur de l'arbre 115 et le }::Qut r;Lère de J.' ,rbre 186, (f'ig.13).: l ue des ,deux: branches' divergean es du levier 128 porte un, o1!J:quet 130 qui agit sur la roue à rochet 127.
Un cliquet d'arrêt 131 est articulé sur le tourillon 129, les deux cliquets sont reliés l'un à l'autre par un ressort
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spiral 132 placé devant la roue à rochet {fig, 13) et qui tend à maintenir les deux cliquet, en prise avec cette roue.
L'autre branche du levier en Y est reliée, par une bielle 133, à un étrier 134. Ce dernier est vissé au bout d'une tige 135 qui peut effectuer un mouvement de glissement dans le moyeu 110 décrit plus haut. Le bout supérieur de la tige 135 se trouve sous l'une ou l'autre d'une paire de cames 136 dont cet munie l'élit. inférieure du levier
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de valve 81 et est maintenu en prise avec ce 1 evi er par un
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ressort 137 qui relie un bouton placé sur le moyeu 110 à la tige d'articulation 133.
Le mode de connexion entre la tige 135 et l'étrier
134 permet d'augmenter ou de réduire la longueur effec- tive de ces deux pièces combinées. Quand le levier de valve 81 passe de l'une à lautre de ses positions extrêmes,, l'une ou l'autre des deux cames 136 agit sur la tige 135 et fait tourner le levier dans le sens anti-horologique.
Ce mouvement du levier fait agit le cliquet 130 à l'effet de faire tourner la, roue à rochet 127 d'une dent, et cette roue, à son tour; par l'intermédiaire du mécanisme usuel (non figuré) du compteur 21, détermine un mouvement de la sur
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; aWeFFe 2le du compteur, représentwla fîg. 4.
La roue à rochet ne tourne que pendant la première moitié de chaque course du levier 81 ; l'autre moi- tié, la tige 135 peut monter sous l'action du ressort 137, ce qui fait revenir le rochet 131 à sa position primitive, la roue à rochet 127 étant retenue par le cliquet 131.
Il arrive parfois que l'on demande une quantité de liquide moindre que celle qui est débitée par l'un des deux cylindres 18. Pour satisfaire à une demande de ce genre, on a disposé un cylindre de jauge transparent sup- plémentaire 138 qui peut, par exemple, avoir une conte - nance d'un quart de gallon oudd'un litre. Ce cylindre est logé en arrière, entre les deux grands cylindres (figs.2 et 7). Il est muni d'un chapeau séparé 139 et est fixé sur le plateau de fond 19 par une longue tige 140 qui tra- verse le chapeau et le cylindre et est vissée sur le fond 19. Le chapeau 139 est muni d'une soupape d'échappement 141 qui fonctionne comme les soupapes 59 des pistons 49.
Cette soupape permet à l'air de sortir du cylindre pendant que celui-ci se remplit elle se ferme quand le liquide a
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rempli le cylindre et s'ouvre pour laisser rentrer l'air dans le cylindre pendant qu'il se vide de son contenu. Un conduit 142 traverse leplateau 19 et aboutit au fond du cylindre 138: il sert à la fois pour l'adduction et pour l'évacuation du liquide.. Sur leconduit d'adduction 70 est intercalé, entre la pompe 71 et le boisseau de valve 68, un autre boisseau de valve 145 qui contient une valve 144 munie d'une tige 145 qui sort du boisseau et, passant par un presse-étoupe approprié, pénètre dans un chapeau 146.
Un levier 147 est fixé, en un point situé entre ses extrémités, à la tige 145; le bras inférieur de ce le- vier porte la pièce 23, précédemment décrite, qui passe à travers l'enveloppe extérieure 20. La pièce 23 occupe normalement la position indiquée dans la fig. 4, nais peut être portée, vers.la gauche, à la position marquée "remplissage" et, ensuite, vers la droite, à la position marquée "évacuation" pour permettre au cylindre 138 de se rempli'r et de se vider.-
I,a valve 144 (fig.7) est munie, près de son extré- mité avant, d'un conduit 148 qui relie, quand la manette
23 occupe la position indiquée sur la fig. 4., les deux sections du tube d'adduction 70 de la façon qui ressort de la fig. 6.
Près de l'extrémité arrière de la valve 144, se trouve un conduit courbe 149 qui, lorsque la manette 123 est à la position de remplissage, relie un orifice 150 à un orifice 151, et, quand la manette est à la position d'évacuation, relie l'orifice 151 à un orifice 152. Les orifices 150,151 et 152 sont pratiqués dans la paroi du boisseau 143, en des points distants angulairement de 90 , et l'orifice 150 est en communication permanente aveo la section inférieure .de la conduite d'évacuation 70 par un conduit transversal-153 (fig.7). L'orifice 151 est relié, ,ce.
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par un tuau 154, au conduit 142 du cylindre 138.
Le tracé de cetteconduite est complètement indiqué dans la fig. 6 et sa connexion avec le cylindre 138 ressort de la fig. 7.
. L'orifice 152 est relié au tube fixe 155 (fig. 7) qui oon - duit au dehors de 1.'enveloppe 20; ce tube est relié, comme le montre la fig. 5, par un tuya,u flexible 156 au conduit d'évacuation 24. De cette façon, lorsque la manette 23 est mise à la posi.tion de remplissage, le conduit 148 ne s'ouvre plus dans les deux sections du tuyau d'adduction 70 et la partie inférieure de ce tuyau sera reliée au tuyau 154, ce qui permettra le remplissage du cylindre 138. Lorsque le liquide est monté suffisamment pour fermer la valve d'échappement 141, l'agent préposé au service de l'appareil ne peut plus continuer de pomper et est ainsi averti que le cylindre'138 est entièrement rempli.
Alors il tourne la manette 23 à la position d'évacuation, ce qui permet au cylindre 138 de se vider jusqu'au niveau de la face supérieure du plateau 19. La tuyauterie 154,155 et 156 est évidemment toujours pleine de liquide sans qu'il puisse en être débitée par l'orifice de décharge 24.
L'enregistrement des quantités débitées par le cy-, lindre 138 s'opère au moyen d'un compteur distinct 157 du . type ordinaire à cyclomètre. Ce compteur est convenablement monté sur un support 158 attaché au levier 145 (figs.7,8 . ' et 10) et porte la roue en étoile habituelle 159. Celle-ci quand elle tourne dans le sens anti-horologique, comme.on . le voit sur la fig. 10, actionne ce compteur Une cheville cylindrique 160 est située sur .le trajet des¯¯dents .de la roue en étoile. Cette cheville est articulée sur une fourche
161 fixée à la pièce inférieure 124 et peut osciller dans le sens anti-horologique comme on le voit sur la fig. 8, 'quand la roue en étoile 159 est portée vers la droite par le
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mouvement du levier 147, à la position de remplissage.
Il ne s'ensuit pas de rotation de la roue en étoile et la cheville 160 retombe dans une position verticale. Cette cheville ne peut pas tourner dans le sens horologique au delà de cette position. En conséquence, quand la roue en étoile est portée vers la gauche, par l'action du levier
147, à la position d'évacuation, elle tourne d'un cinquième de circonférence lorsque l'une de ses dents entre en prise avec la cheville 160. Lorsque le levier 147 revient à, sa positi.on neutre, la roue en étoile ne peut plus tourner.
Pour éviter une manoeuvre intempestive de la valve
144, on a aménagé un mécanisme qui. oblige 7.'agent à se servir du levier 147 dans les conditions suivantes.. par exemple, il doit d'abord porter le levier à la psoition de rempli*sage, le mouvement en sens inverse ne pouvait pas avoir lieu; ensuite il doit amener complètement le .évier à la position de remplissage avant de pouvoir le porter à la position d'évacuation; en troisième lieu, le levier, ayant commencé à se porter vers la position d'évacuation, doit toujours être poussé dans ce sens, avant de pouvoir être ramené à la position neutre. On obtient ces résultats à l'aide d'un cliquet réversible 163 qui agut sur un segent strié 164 qui fait partie du chapeau 146.
Le cliquet 163 est articulé sur l'extrémité supérieure du levier 147 ; il est percé de manière à recevoir le bout externe d'un -sert 165 qui, de l'autre bout, est attache au levier 147 comme on le voit le mieux sur la fig. 12. Le ressort 165, quand il n'est pas incurvé, est rectiligne et tend à tenir le cliquet 164 la pointe verticale en dessous de son pivot. Comme on le voit sur la fig. 11, le mouvement vers la droite du bras supérieur du levier 147 est empêché
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par le cliquet 163, tandis que le mouvement vers la gauche qui fait tourner la valve à la position de remplissage, peut avoir lieu.
Il est évident que le cliquet empêchera ce bras du levier de se porter vers la droite tant que lelevier n'a pas Preuve achevé son mouvement dans cette direction. Lemouvement du levier 147 est limité par une paire de taquets 166 disposés sur une traverse 167 fixée au chapeau 146. Quand le levier 147 bute contre le' taquet
166 de droite, le cliquet se sera écarté de l'extrémité gauche du segment 164 et aura été ramené par le ressort 165 à une position radiale par rapport au centre du levier 147.
Le mouvement du levier 147 vers le taquet de.droite dans la fig. 11 pourra alors avoir lieu mais une fois-.que ce mouvement est commencé, le cliquet empêchera le mouvement, en sens inverse. L'agent se trouve ainsi obligé de porter le levier à la position d'évacuation et de manoeuvrer le compteur dans la mesure voulue. Quand le levier 147 vient buter contre la pièce de droite, le cliquet 163 monte sur l'extrémité de droite du segment et laisse le levier reve- nir à sa position neutre.
Pour rendre accessible le mécanisme de commande de la valve 77, l'enveloppe 20 est pourvue d'une porte amo - vible 168, qui est maintenue en place par une paire de vis à chapeau 169.Ces vis sont, de préférence, évidées pour recevoir un fil 170 qui traverse leur tête. Les bouts du fil 170 sont fixés comme on levoit en 171.
Il va maintenant être procédé à la description du fonctionnement de l'appareil, étant supposé que les organes occupent les positions respectives indiquées sur la fig.6, c'est-à-dire que le cylindre de gauche est rempli de li- quide jusqu'au niveau de son piston 49 et que celui-ci
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effectué une partie de sa course descendante sous l'effet de la dilatation des deux ressorts 69 qui étaient compri- més pendant la dernière partie de la précédente course ascendante de ce piston. L'autre piston 18 est au bas de son cylindre et la valve 77 a été mise en position pour relier le cylindre de droite au tube d'adduction 70 et le cylindre de gauche au tuyau d'évacuation 24. Quand on ma- noeuvre la pompe 71, le liquide entre dans le cylindre de droite et en soulève le piston.
L'ascension du piston de droite détermine, par l'intermédiaire de l'organe flexible
90, la descente'du piston de gauche en chassant ainsi le liquide du cylindre de droite dans le conduit 24. Quand le piston de gauche a achevé sa course d'évacuation et vient en contact avec .le plateau de fond 19, le piston de droite n'a pas encore atteint,le bout de sa course ascendante.Si l'on continue à pomper, le piston de droite est forcé de monter jusqu'à ce que sa butée 66 vienne toucher la butée supérieure 45 qui se trouve au-dessus. Entre temps, comme le piston de gauche ne peut pas descendre davantage,les ressorts 89 seront comprimés.
Pendant que le piston de droite monte, le ressort 1
123 entre en contact avec la pièce coulissante 122 et la soulève, en faisant tourner lee levier 119,114 et 107 et en comprimant le ressort de la valve 105 entre les pièces 106; et 108. A la fin de la course ascendante du piston de droite, -la pièce 104 rencontre la butée 99 et la repousse assez loin pour séparer le levier 81 du loquet 95. La se - paration se fait immédiatement dès l'entrée en contact de la butée 66 du piston de droite avec la butée 45 qui se trouve au-dessus.
Quand le levier 81 est libéré, il est poussé, par l'expansion du ressort 105, vers sa position de gauche (fig.8), et, par suite, la valve 77 tourne de façon à relier le cylindre de droite au tuyau d'évacuation 24
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et le cylindre de gauche au tuyau d'adduction 70. Le piston de droite est alors mis en mouvement par l'expansion des ressorts 89 et commence sa course d'évacuation. Le piston de gauche commence aussitôt à monter, et le piston de droi- te continue à'descendre, son mouvement ayant été lancé par les ressorts 89.
Il ne se produit pas d'interruption dans le mouve- ment de descente des pistons, mais il y a un à-coup initial au début de ce mouvement, sous l'impulsion donnée par le ressort, qui met les pistons rapidement en mouvement et communique un ébranlement à la colonne liquide pour en accélérer l'évacuation. Le cylindre de gauche se trouve rempli, et, à la fin de la course ascendante du piston de gauche, la valve 77 se retourne d'une manière semblable à celle qui a été précédemment décrite.
Le mode de fonctionnement qui vient d'être exposé continue aussi longtemps qu'on continue de pomper, chacun des deux cylindres se remplissant et se vidant alternati - vement, 1.'un se remplissant pendant que l'autre se vide et vice-versa. :Il en résulte que l'appareil débite un courant de liquide pratiquement continu.
La rapidité du débit est due à l'emploi de pistons qui exercent une pression pour hâter la vidange des cy - lindres; elle diffère de celle que donne l'écoulement par le seul effet de la pesanteur.
On peut, par exemple, débiter de 50 à 60 litres par minute avec l'appareil; cette vitesse est rendues possible par le mouvement automatique de la valve et le dispositif qui permet de chasser le liquide de l'un des cylindres aussi vite qu'il est refoulé dans l'autre cylindre. Ce système constitue un perfectionnement par rapport à celui dans le- quel la force affectée à expulser le liquide d'un des cy-
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lindres est transmise à l'autre cylindre par l'intermédiai- re d'une colonne d'air. L'air se comprime en effet dans une forte proportion et ne donne pas un rendement aussi efficace nue la transmission non élastique que comporte l'invention.
De plus, quand les pistons sontlancés au dé- but de leur course descendante, comme il est pr@férable que cela ait lieu, cette impulstion contribue beaucoup à, accélérer le débit duliquide, spécialement quand il se rencontre des conditions défavorablen comme celles ré - sultant de ce que le tuyau est ployé et forme un étrangle- ment.
En ce qui concerne maintenant la mise à l'arrêt de l'appareil,- sauf dans ledispositif où chaque piston subit un arrêt à la fin de la course d'évacua- ti.on, il serait difficile pour l'opérateur d'interrompre lepompage de telle sorte que les pistons s'arrêtent juste à fin de course. En conséquencele dispositif d'arrêt en fin de course a l'avantage qu'il permet à 1'opérateur, sans beaucoup de peine, de cesser le pompage au moment voulu.
En effet l'opérateur peut arrêter le pompage à tout moment dans l'intervalle entre le contact d'un des pistons 'avec le fond 19 et la rencontre de la pièce 66 de l'autre piston avec l'arrêtoir 45. Toutefois cela n'est pas indispensable sauf pour assurer le débit rapide des derniers litres, parce que .l'appareil est aménagé de telle sorte-que les derniers litres peuvent être évacués par le seul effet de la pesanteur.
Si l'on admet parexemple, que le client a reçu 45 des 50 litres débités par l'appareil quand les organes sont dans la position.indiquée sur la fig. 6, l'opérateur peut c'esser de pomper, à n'importe quel moment, pendant le
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mouvement d'ascension du piston de droite et les derniers litres s'écouleront du cylindre de gauche par l'effet de la pesanteur grâce au fait qu'il existe une valve d'échap- pement dans le piston. Généralement le client. désire que les derniers litres soient débités plus lentement pour ne pas faire déborder son réservoir quand celui-ci est presque plein.
Cependant, si l'on veut aller vite, l'opérateur peut évaluer rapidement le volume au'9.1 pompe de sorte que, dans l'exemple mentionné, le piston de droite s'arrêtera un peu avant, mais tout près de la vis d'arrêt 45 en chas- sant ainsi tout ce qui reste des derniers litres. Le li - quide pompé dans le cylindre de droite, pour assurer l'ex - pulsion rapide des derniers litres, est prêt à être fourni au client suivant.
Par ce qui précède, on voit que, normalement, il reste un peu d'air sous l'un des cylindres en dessous du piston. Cet air est expulsé par l'évent du piston commandé par la valve, quand la pompe 71 est de nouveau mise en marche, Si l'on admet,par exemple,que le cylindre de gauche est resté partiellement rempli. d' air, sous son piston, et que le cylindre de droite est partiellement rempli de liquide,lorsqu'on recommence à pomper, la plus grande partie de l'air sera'-chassée par la valve d'échap- pement, alors ouverte ,pendant la courte descendante du piston de gauche;
la valve restes-ouverte jusqu'à ce que le liquide afflue et chasse le reste de l'air pendant la première partie de la course ascendante de ce piston .Les valves 49 fonctionnent généralement seulement. pendant la première et la dernière phase d'une suite d'opérations.Il s'ensuit,que les valves laissent s'échap- per l'air des cylindres à la mise en route de¯la pompe,et permettent l'extraction des derniers litres..
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Les valves peuvent, ou non, fonctionner pendant les opéra - tions intermédiaires suivant que les pistons stationnent, ou non, à, leur position inférieure. Comme on l'a représenté sur les figures, chaque piston stationne dans sa position la plus basse et sa valve 49 reste ouverte de telle sorte que tout le liquide, y compris celui qui se trouve dans les rainures 64, dans l'intervalle entre les spires du ressort
50 et autour du flotteur 60, est ..débité.
Ce dispositif est préféré, non seulement par ce qu'il permet au ressort de donner une impulsion aux pistons mais parce au'il tend à. établir un régime de débit uniforme du liquide, par les cylindres, en toute circonstance.Par suite, comme l'un des pistons doit se vider, au moins partiellement, par écoulement sous l'action de la pesanteur, à l'a fin de la dernière phase d'une suite d'opérations-, chacun des pistons a un arrêt pendant les opérations intermédiaires .de la série. De cette :façon, la valve 49 s'ouvre à la fin de chaque course des - cendante du piston, que le contenu du cylindre soit expulsé de force, ou qu'il s'écoule par l'effet de la pesanteur.
Ainsi le client reçoit tout le liquide refoulé dans le cy- lindre, y compris celui contenu dans '-'les rainures et les espaces nuisibles.
Néanmoins, l'appareil peut fonctionner en régime commercialement satisfaisant, même si l'on supprime le sta- tionnement du piston à la fin des courses de débit, et, conjointement, l'impulstion donnée par le ressort, bien que ces deux dispositions soient importantes et qu'il soit pré - férable d'y recourir.
Moyenne les ajustements convenables, l'un des pis- tons .peut être amené à sa limite supérieure quand l'autre atteint sa limite inférieure, dans ce cas il n'y a de sta-
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tionnement ni de l'un ni de l'autre piston, jusqu'à ce qu'on cesse de pomper. Alors les valves 49 ne s'ouvrent pas à la fin des courses de débit, sauf pour la dernière de la série. En conséquence, le liquide contenu dans les rainu- res 64 et les espaces nuisibles mentionnés ci-dessus ne sera pas débité sauf avec le dernier volume de liquide évacué.
Il s'ensuit que, dans ces conditions, il y aurait une différence dans le jaugeage suivant que le liquide est chassé de force par les pistons ou qu'il s'écoule sous l'ac- tion de la pesanteur: Il est donc important que le volume total de tous les espaces nuisibles de chacun des pistons, existant au-dessus du niveau de la face plane inférieure de celui-ci, et dans lesquels le liquide peut pénétrer, soit réduit au plus petit volume possible. Si l'on supprime les rainures 64, 'on obtient une diminution de ce volume,mais alors il pourrait se faire qu'un peu d'air fût emprisonné en dessous du piston, ce quu pourrait entrainer une erreur de jaugeage qui dépasserait en importance celle afférente au petit volume de ces rainures.
Comme il a été dit précédemment le volume de ces rainures est extrêmement faible et la dif- férence à laquelle il pourrait donner lieu, éventuellement dans certaines conditions, est inappréciable, étant bien en deçà des tolérances de jaugeage admises. En conséquence, comme les rainures ont une réelle utilité, en ce qu'elles empêchent que de l'air soit emprisonné soùs les pistons et qu'elles facilitent l'expulsion de l'air des cylindres, il - faut considérer qu'elles offrent un avantage et qu'il est pré. ' férable de les employer.
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