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FOUR A TUNNELS POUR LA CUISSON ET IE SECHAGE DES PRODUITS CERAMIQUES DE TOUS GENRES ET EN PARTICULIER
DES MATERIAUX EN CLINKER" /L'invention est relative a un four à tunnels de cuisson et de séchage avec sole mobile se composant de wagon- nets alignés et servant au séchage et¯\ la cuisson de produits céramiques de tous gpenres et en particulier des matériaux ou briques de mâchefer ou en clinker, four dans lequel les tun- nels de séchage et de cuisson sont juxtaposés et sont reliés ensemble par une chambre commune fermée de tous côtés à 1' endroit d'une paroi de front ou alieu le passage du produit séché du tunnel de séchage au tunnel de cuisson.
Comme four de cuisson, on utilise ce que l'on est convenu d'appeler un four,, tunnel % travers lequel le produit à cuire, mis,en oihuches, passe, sur des wagonnets ou chariots, devant un ou plusieurs foyers fixes disposés les uns à côté- des autres.Le four est isolé'de l'extérieur à ses extrémités
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par une double écluse ou vanne, par une chambre spéciale, ou par tout autre moyen équivalent.
Le four de cuisson à tunnels comports un ou plusieurs foyers, disposés les uns a côté des autres et fermés d'une fafon parfaitement hermétique, foyers dans lesquels l'enlève- ment des cendres s'opère également d'une manière continue à l'abri de l'air ce qui fait que l'air nécessaire à la com- bustion est amené, en quantité réglable, sans que l'air dont la quantité n'a pas été réglée, puisse arriver au foyer. La cuisson de réduction s'opère donc d'une faóon sûre dans un foui avec foyer hermétiquement fermé. Comme foyer, on peut envoyer tout foyer à grille, ou bien des grilles avec foyers à secousses qui sont établis sous la forme de grilles tournantes avec parties en formes de trappes ou plapets, oqbien sous la forme de grilles baladeuses.
L'enlèvement des cendres depuis le cendrier s'opère d'une facon continue, voire même aussi à de certains intervalles à l'abri de l'air au moyen de vis transporteuses. A la place des foyers a grilles, on peut également employer d'autres foyers, comme par exemple des foyers à gau ou des foyers à pétrole.
Les foyers peuvent être disposés sous le tunnel de suisson de faon , ce que les gaz de combustion agissent par des canaux cctrespondants depuis l'un des côtés ou les µeux côtés se faisant face sur le produit qu'il s'agit de cuire.
Lorsqu'il est fait usage de grilles rotatives ou baladeuses, celles-ci sont disposées des deux cotés du tunnel et le combustible est amené aux grilles par des trous de déversement.
Conformément à l'invention, une partie des gaz de combustion quittant le tunnel de cuisson est ramenée à l'extré mité d'entrée au tunnel de cuisson afin qu'il n'Y ait aucune baisse de température et qu'aucun air froid he puisse être
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aspiré lorsqu'on ouvre le tunnel, tandis que l'autre partie des gaz de combustion est utilisée pour le chauffage de la sole du tunnel de séchage. En outre,le chauffage du tunnel de séchage est ef@ectué par introduction ditecte d'air chaud dans le tunnel. De l'air frais est refoulé ou aspiré â travers un canal en commu- nication avec l'air extérieur placé sous la sole du tunnel de cuisson dt passant entre le foyer et la sole.
L'air frais re- froidit la sole du four, se réchauffage dans son passage a trav le canal en question et, finalement, est amené de bas en haut au tunnel de séchage par l'intermédiaire d'un ventilateur.
Afin que la chaleur rayonnante des produits cuits puis- se être soustraite plus rapidement, le bout extérieur extrême du tunnel de cuisson, c'est-à-dire la zone de refroidissement, est pourvu d'une chambre disposée au-dessus de lui et qui com- munique, d'un côté, avec le tunnel de cuisson au moyen d'ouer- tures pratiquées dans le plafond. Les trous sont de préférence décalés les uns par rapport aux autres, Ce dispositif permet de soustraire plus rapidement la chaleur émise par myonnements sans produire dentirage et sans que le produit puisse se fendilç ler ou se crevasser par suite de l'admission d'air froid. Grâce à la disposition de la chambre au-dessus de la zone de refroi- dissement, celle-ci peut être raccourcie.
La zone constituant le foyer du four à tunnels,peut être formée d'un certain nombre de chambres à feu disposées les unes 1 côté des autres et séparées par des cloisons, ces chambres pouvant être disposées aussi bien sur l'un des côtés longitu- dinaux que sur les deux côtés du four à tunnel. Les chambres en question,qui sont pourvues de systèmes de grilles de construc- tion quelconque, permettent le réglage de toute composition de gaz de famme désirée, telle qu'une flamme oxyldante ou réduc- trice. Le dispositif est établi de telle faéo qu'avec une cham- bre à feu, voire également avec un groupe de ces chambes, il soit
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possible de cuire dans des tunnels juxtaposés aussi bien par oxydation que par réduction.
A cet effect, il est prévu, de cha- que côté du four a tunnels, dans la zone de feu par exemple, six chambres bien. closes pourvues de systèmes de grilles quelconques. Trois chambres a feu juxtaposées sont destinées à la cuisson par oxydation alors que les deux chambres attenan- tes servent à la cuisson par réduction. Toutes les chambres à feu sont isolées du tunnel de cuisson per une cloison pourvue de passages de flamme répartis sur toute la surface. Les cham- bre-s qui sont destinées au développement des gaz de flammes oxy- dantes sont séparées par une cloison pleine des chambres des- tinées aux flammes réductrices.
Les diverses cloisons de sépara- tion des chambres à feu pour la cuisson oxydante sont pourvues d'ouvertures de passage de sorte que toutes les chambers en ques- tion, trois dans le présent cas, communiquent ensemble gour permettre le passage des gaz de chauffage, ce qui fait que, sur toute la longueur des chambres, des gaz à un degré de chaleur uniforme, sortent dans la chambre de cuisson, La quantité d'air primaire nécessaire est amenée aux gaz de flamme engendrés par les foyers. Les cas échéant, on peut également mélanger à la flam- me de l'air secondaire chaud en vue d'obtenir des températu- res très élevées. Les chambres à feu pour la production de flam- me réductrice se raccordent aux premières chambres et sont sépa- rées par une cloison ou paroi pleine.
Les chambres sont de pré- férence établies sous la forme de chambres individuelles sépa- rées les unes de autres et vien fermées: elles peuvent tou- refois communiquer les unes avec les autres au moyen d'ou- vertures prévues dans les cloisons de séparation en vue de per- mettre le passage des gaz d'une chambre à l'autre. La combus- tion par réduction se trouve ainsi facilitée par ce fait qu'au- cun air n'a accès au gaz de combustion de ces chambres à feu.
Pour assurer la cuisson par réduction telle qu'elle est né-
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-cessaire, par exemple lorsqu'il s'agit de cuire des matériaux. en clinker, on secoue de nouveau le foyer et on le ferme her- métiquement, de pui permet d'effectuer de la façon la plus sûre la cuisson par réduction.
Pour assurer une cuisson bien réglée sous tous rapports, il est nécessaire que, d'une part, la charge qui se trouve sur laplateforme du chariot ou wagonnet soit stable de manière à résister également' aux secousses au- quelles est soumis le wagonnet et, d'autre part, que les gaz de combustion provenant du foyer se répartissent uniformément sur toute la surface du tas oupile et puissent pénétrât dans les intervalles entre les unités du tas en léchant ainsi uniformé- ment toutes les unités individuelles telles que des pièces mou- lées pour permettre d'obtenir des pièces cuites d'une manière uniforme.
Ces conditions se trouvent remplies par le charge- ment des wagonnets ou chariots selon l'ihvention par ce fait que les pièces moulées sont placées de champ les unes . côté des autres sur le wagonnet en question avec un léger écar- tement entre elles de 1 à 2 c/m environ, par exemple, alors que les diverses couches sont séparées les unes des autres par des plaques intercalaires. Ces plaques assurent la stobi- lité.tu tas. La charge est formée de telle manière que la cou- che la plus basse soit constituée par des pièces moulées posées de champ sur lesquelles on commence par appliquer une couche de revêtement constituée par une plaque.
La couche qui vient ensuite est de hauteur double de celle de la couche infé- rieure par ce fait que d'eux pièces moulées sont placées de champ l'une au-dessus de l'autre. Ces couches ne sont formées que sur les côtés longitudinaux du chariot ou wagonnet alors que la rangée intérieure de ces pièces moulés est dis- posée transversalement aux premières. Par ce moyen, on obtient également des fentes'd'entrée de longueur double sur les côtés
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longitudinaux du chariot destiné a la cuisson pour permettre l'entrée des gaz de cuisson et, dans le sens longitudinal deu chariot ou waggonnet, des canaux la traversant de part en part.
La couche double est de nouveau recouverte de plaques. Vient ensuite une couche double qui est finalement couverte par des briques posées a plat. Le nombre des couches superposées est choisi de telle façon que la hauteur du tas correspond approci- mativement a sa lageur? De cette manière, on obtient un tas parfaitement stable qui est uniformément parcouru de tous cô- tés par les gaz de combustion.
Pour obtenir également, à l'aide de produits à paro- mince, comme par exemple des bassines ou cuvettes, des poêles, des tuyaux, des tuiles à ongltes, des tuiles pour toitures ou autres produits équivalents, un chargement de chariot stable par- couru uniformément sur toute la hauteur et sur toute la lar- geur des tunnels, il est nécessaire de donner au? produits un support ferme aux quatre doins du wagonnet au moyen d'un châs- sis en terre réfractire dont les compartiments sont garnis des produits à cuire tandis que les espaces libres restant entre les châssis ou bâtis en matière réfractaire sont garnis par cou- ches de produits posés de champ lesquels sont séparés par des plaques de recouvrement.
Les châssis en matière réfractaire se composent de plusieurs casiers individuels susceptibles d'être posés les uns au-dessus des autres, dont les parois latérales ou pieds sont pourvus de dispositifs tels que des rainâtes et des languettes, ou leur équivalent, pour empêcher les produits de bouger par rapport a ces châssis.
Au-dessus du four à tunnels on peut également disposer un dispositif de séchage pour l'argile ou terre ente qui est éta- bli au-dessus du four de cuisson sons la f rme d'un dispositif de séchage ou étuve, le séchage de l'argile e faisant dans de cas
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sous l'action de la chaleur émise par rayonnement par la maçonnerie du four. Comme moyens pour faire avancer l'argile brute, au-dessus du four de cuisson, on emploie par exemplge des courroies ou tabliers transporteurs sans fin auxquels sont fixés, le cas échéant, des récipients en forme de pelles au de rigoles, lesquels tmnsporteurs prennent la terre ou l'argile d'un réservoir d'approvisionnement et la font passer lentement par-dessus le four, en sorte que cette argile se trouve être séchée par la chaleur rayonnante.
A l'autre bout, les récipients sont amenés basculer par un dispositif appropié et l'argile séchée et déversée dans un récipient qui se trou- ve placé endessous.
Dans les dessins annexés, on a représenté, . titre d'exemple, une forme d'exécution du four de cuisson et de séchage a tunnels comportant un tunnel pour la cuisson et un tunnel pour le séchage, y compris les autres accessoires tels: que foyers, garniture des chariots ou wagonnets. Il va de soi qu'on peut, titre de variante, disposer les uns a côté des autres plusieurs tunnels de ce genre.
Fig. 1 montre en plan, partie en coupe, la partie cen- trale d'un four a tunnels de cuisson et de séchage.
Fig. 2 montre en élévation et en coupe l'extrémité de gauche du four en question.
Fig. 3 montre de la même façon l'extrémité de droite du four en question.
Fig. 4 est une coupe transversale suivant la ligne A-A de la fig. 1.
Fig. 5 est une coupe transversale suivant B-B de la fig. 1.
Fig. 6 est une coupe transversale suivant C-C de la fig. 1.
Fig. est une vue de côté d'un extrémité de four
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avec la chambre de communication.
Fig. 8 montre un foyer en coupe transversale t une plus grande échelle.
Fig. 9 montre une autre forme d'exécution du foyer avec frille tournante en coupe transversale.
.Fig. 10 montre une coupe verticale suivant B-B de la fig. 9-
Fig. 11 montre schématiquellement le foyer, selon la fig. 9; avec grille baladeuse.
Fig. 12 est une coupe horizontale prise par une autre forme d'exécution d'un foyer selon la ligne B-B.
Fig. 13 montre une coupe transversale selon la ligne A-A de la fig. 12.
Fig. 14 montre une vue de côté du chargement sur la plateforme du chariot ou wagonnet, laquelle est tounée vers le foyer.
Fig. 15 reproduit en. vue de frai le chargement se- lon la fig. 14.
Fig. 16 est une coupe horizontale selon la ligne.
1-1 des figs. 14 et 15.
Fig. 17 est une coupe suivant les lignes 2-2 et 3-3.
Fig. 18 montre en plan la position résultant de l'application de pièces intermédiaires.
Fig. 19 est une poupe suivant 4-4 et 5-5 des figs.14 et 15.
Fig. 20 montre la couche de revêtement.
Fig. 21 est une vue de côté da chariot avec charge- ment de matyriaux à parois minces.
Fig. 22'est une vue de face du chariot ou wagonnet selon la fig. 21.
Fig. 23 est- une coupe suivant la/ ligne A-A de la fig.
21.
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Fig. 24 est une vue de côté du chariot ou wagonet pour un chargement de tuyaux de drainage.
Fig. 25 est une coupe suivant la ligne B-B de la fig. 24.
Fig. 26 est une vue de front de la fige 24.
Fig. 27 montre en coupe longitudinale le disposi- tif de séchage prévu au-dessus du four.
Fig. 28 montre le dispositif vue de face.
Fig. 29 montre une autre forme d'exécution avec vis sans fin transporteuse.
Le tunnel de séchage g et le tunnel de cuisson a, figs. 1, 2 et 3, sont disposés parallèlement l'un à l'autre et sont reliés ensemble à l'extrémitée de front par une chambre et sont reliés ensemble à l'extrémité de front par une chambre close de tous côtés. Les produits à sécher placés sur des wa- gonnets D, fig. 2 sont enfoncés dans le tunnel de séchage g, par un dispositif pousseur ou d'avancement qui n'est pas re- présenté davantage. Les wagonnets ou chariots avez les produits qu'ils portent parcourent le tunnel dans le sens de la flèche 1 est quittent le tunnel de séchage en E. Dans la chambre s, les waggnnets sont de nouveau dirigés, au moyen de voies et de plaques tournantes, vers le tunnel de cuisson a dans lequel les wagonnets sont introduits au moyen d'un dispositif pous- seur.
Les wagonnets avec le produit qu'ils portent parcourent le tunnel de cuisson a dans le sens de la flèche 2. Le produit cuit quitte le dit tunnel a en B comme on le voit à la fig. 2.
Le foyer, qui peut être d'un système quelconque, sera décrit d'une manière plus détaillée ci-après et est dé- signé par G. L'aspiration des gaz de la combustion provenant du tunnel de cuisson 2 s'obtient au moyen d'un aspirateur c et du tunnel ± qui débouche dans la zone de chauffage préala- ble du tunnel de cuisson. Une partie de ces gaz est de nouveau ramenée au tunnel de cuisson à., l'extrémité d'entrée, en e,
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pour éditer l'entrée d'air froid et par cela. même un abais- sement de températeure à l'ouverture du tunnel de cuisson.
L'autre partie des gaz de combustion aspirée par le venti- lateur-aspirateur c est refoulée en vue du chauffage de la sole du tunnel de séchage g à travers un donduit de passage f dans un anal h ptévu au-dessous de la sole de la chambre de séchage g et enfin passe enfin à lair libre a traverse une cheminée t.
L'introduction d'air chaud dans le tunnel de séchage g est assurée par un ventilateur k. Celui-ci ospie de l'air frais à travers le canal 1. lequel air s'étend sous la sole de la chambre de cuisson a sur une longueur quelcon- que et même sous le foyer. L'air refroidit la sole, s'y ré- chauffe et est refoulé finalement par le ventilateur k,dans un canal m qui s'étend jusqu'au-dessous du tunnel de sécha-
1 ge g d'oû il passe par des orifies m dans le tunnel de sé- chage g.
Le canal transversal i entre le tunnel de sécha- ge g et le canal ou tunnel de cuisson a sert à équilibrer les températures entre les deux tunnels ou à la translation des gaz de fumées. Les gas d'échappement pénétrant en 1 dans le tunnel de séchage, parcourent celui-ci dans le sens opposa à celui des chariots ou wagonnets et le quittent, concurremment avec l'Air pénétrant en m à l'endroit de l'ouverture d'entrés D.
L@air de refroidissement pénètre en F dans la zone de refroidissement du four.
Pour pouvoir évacuer plus rapidement la chaleur des produits cuits, dans la zone de refroidissement du canal ou tunnel de cuisson a. sans qu'il y ait production de courant d'air, il est prévu, au-dessus de la zone de refroidissement une chambre qui est en communication par des ouvertures v
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avec le tunnel de cuisson a et dont le plafond est pourvu d'orifices ou ouvertures d'évacuation js. Les ouvertures v et r sont éventuellement décalées les unes par rapport aux autres.
Dans le tunnel a, sont disposés trois foyers à grille b pui peuvent être établis sous la forme d'un sim-
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ple foyer a grille (voir aux figs. 5 a 8). La fig. 8 montre a une plus grande échelle un foer de ce genre. Au-dessous du tunnel de cuisson a est monté le foyer a grille d1 d'ou. partent deux canaux fi s'élevant vers canal tunnel partent deux canaug f1 s'élevant vers le canal ou tunnel de cuisson 1 qui amèment les gaz de cuisson au produit à cuire g1 qui est placé sur les wagonnets. Pour obtenir une distri-- bution uniforme des gaz de guisson sur la totalité de la
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charge, il est prévu une parai perfor6eh des deux côtés de la charge. L'air peut être amené a l'état réglé a travers des ouvertures pourvues de soupapes e1 au foye 1.
Undispositif d'arrivée deaîr peut également être aménagé dans la p8tei de fermeture du cendrier.
1
L'enlèvement de la cendre du cendrier clos 1
2 est assuré par une ou plusieurs vis transporteuse i . A travers un tuyau de branchement 11 muni d'un clapet obturateur
1 1 k , la cendre de tous les foyers arrive dans une ri@ole m disposée transversalement dans laquelle se trouve également une vis transporteuse i2. Grâce à ces dispositifs, un isole- ment hermétique parfait de tous les foyers se trouve assuré.
La fig. 9 montre un foyer . secousses aved gril-
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les tournantesq . Les dites grilles tournantes se trouvent ici placées des deux côtés du tunnel de cuisson a 'et sont
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alimentées en combustible par les trous de chargement il10 Dans l'exemple qui est représenté 4a la fig. 9, 1 les grilles tournantes se composent d'étoiles tournants s qui sont montées sur un arbre r1 et auxquelles sont fixés
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d'une manière articulée des plateaux a barreaux de grille s
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recourbes en forme d'arc de cercle.
Les plateaux s 2 formés de barreaux de grille qui se trouvent être en bas au moment con- sidéré dans le mouvement de rotation de l'étoile pendent librement, de sorte que les cendres peuvent passer librement à travers les barreaux et tombent dans le rigole de transport
1. d'ou elles sont évacuées par les vis transporteuses 1 . Le
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cendrier est fermé en avant par une plaque ¯& . Celle-ci re- çoit en un point quelconque l'ouverture susceptible d'être réglée par des soupapes e 2 ou leur équivalent et destinée à l'introduction de l'air de combustion. Les cendres entraînées
1 en avant par les vis transporteuses i arrivent par le tuyau
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z 1 dans une Pigole z 2 disposée devant le foyer et comportant une vis transporteuse i2.
Le tuyaux z2 sont munis d'un sys- terne de ferme%e , a clapet ou â sope 1 . qui ne s'ouvre que dans les intervalles pendant une courte durée et livre les
2 cendres accumulées à la vis i en vue de la continuation de son transport. Le système de fermeture peut également compor- ter des clapets ou poupapes doubles en sorte que l'entrée de l'air peut être empêché au moment de la vidange.
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L'arbre r de la grille tournante 21est action- né d'une manière quelconque, par exemple par une roue hé-
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licoidale et une vis u 2 .¯La vis transporteuse il reçoit éga- lement sa commande d l'arbre r1 par l'intermédiaire de la
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roue a chaîne y ou autre moyen analogue.
A la place des grilles tournantes 0 montrées aux figures 9 et 10, on peut également employer les elles
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baladeuses j en soi connues. Le reste du dispositif demeure le même que dans la forme d'exécution qui a été décrite pré- cédemment.
Dans la forme de construction du oyer du tunnel de cuisson qui est montrée aux figures 12 et 13, les charoits
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ou wagonnets de cuisson qui ne sont pas spécialement représentés circulent dans le tunnel de cuisson a dans le sens de la flèche+
I tandis que les gaz de flammes parcourent le tunnel dans le sens de la flèche il.Toute la zone de feu est divisée en un nom- bre quelconque de chambres à feu 1 a 10.Chaque chambre compor- te une grille de cuisson d'un système quelconque. Les chambres
1 1,2,3 et 4,5 et 6 avec les grilles correspondantes b1 cons- tituent les chambres pour la formation de la flamme oxydante.
Les cloisons de séparation h1 sont pourvues d'ouvertures de passage k1 dans le but de permettre aux gaz de passer d'une des chambres dans l'autre, pour provoquer ainsi une température uniform des gaz de la zone d'oxydation. Les chambres là 6 sont séparées par une cloison fixe 02 des chambres de réduction 7,8 et 9. Après le tunnel de cuisson, toutes les chambres sont fer- mées par des cloisons d qui sont pourvues, sur la totalité de la longueur et de la hauteur, d'ouvertures de passage.2 1. pour les gaz chauds.
L'air nécessaire à la combustion est amené à l'état
1 d'air primaire aux chambs 1 à 3, 4 à 6, sous les grilles b.
Des précautions peuvent également être prises pour amener aux gaz, par un système de canalisation qui n'a pas été représenté spécialement, de l'air de combustion chaud à l'etat d'air secon-
1 1 daire avant.le passage par les ouvertures e1 des cloisons d.
Les chambres à feu 7, 8 et 9, 10 servent à effectuer la cuisson réductrice et sont hermétiquement fermées de tous côtés. Aucun air n'est amené aux gaz de la combustion. Les cloisons de séparazion f1 se présentent sous la forme de cloi- sons pleines, mais peuvent également être pourvues de plusieurs ouvertures e2, de la même manière que les cloisons de séparation,
1 h afin que, pour assurer une distribution uniforme de la flamme les gaz de cuisson puissent passer d'aune cambre dans l'autre.
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Le chargement des chariots ou wagonnets est effectué- comme suit :
La couche b2 placée sur la plateforme a2 du chariot se compose (voir les figs. 16 à 20) de pièces moulées posées de champ qui sont posées les unes à côté des autres sur trois rangées, avec entre elles des intervalles relativement étroits d'environ 1 à 2 centimètres. Chaque rangée compte 14 pièces mouleés. Il se forme par suite de cette dispositif dans le sens longitudinal du chariot, des canaux de passage un peu plus larges c2.
Sur cette couche ou assise de pièces, on dispose
2 plusieurs plaques d, au nombre de quatre dans la disposition données à titre d'exemple, Sur ces plaques de recouvrement, on place alors une double couche e2composée d'environ 15 pièces posées de champ et cela de telle manière qu'on obtient ainsi deux rangées extérieures, voir à la fig. 17, tandis que l'espa- ce intérieur entre les deux rangées est rempli par trois ran- gées de pièces moulées b 2 disposées transversalement. Chaque rangée se compose de 5 pièces b2 par ce fait que les inter- valles sont plus grands qu'avec les gangées extérieures. Sur la couche doubler , on pose de nouveau quatre plaques de couver-
2 ture dpour assurer un soutien ferme au tas. La couche double qui se trouve posée par-dessos f2 est formée de la même manière que la couche double précédente .
Les pièces moulées 1 de la couche la plus haute sont un peu inclinées en vue du guida- ge du feu. Le tas ou pile ainsi formé est couvert de brigues ou pièces moulées b2 posées à plat, comme le montre la fig. 20.
Les figs. 21 à 26 montant l'établissement d'un chargement de chariot ou wagonnet avec produits à parois minces.
Sur la plateforme a2 du wagonnet pour la cuisson, on monte aux quatre coins des bâtis dont l'ensemble est désigné par b3 est qui composent petits ' bâtis individuels b 4 posés par b est qui se composent de petits bâtis individuels b posés les uns sur les autres. Les parois latérales ou les pieds des
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petits bâtis individuels sont pourvus d'un assemblage a rainure ' et à languette, ou son équivalent, pour empêcher tout déplacement latéral. Les casiers c3 des bâtis en terre réfractaire b3 sont garnis de produits à cuire, à parois minces, par exemple des tuiles pour toitures ou autres articles similaire que l'on pose de champ les uns à côté des autres en les séparant par de légers intervalles.
Dans l'espage libre b5 qui existe entre les bâtis b3 on pose également de champ les produits a cuire à savoir de telle façon que ses produits soient entassés parallèlement à ceux qui se trouvent dans les bâtis b3, tandis que les pro- duits qui se trouvent dans le couloir central d3s'étendant dans le sens longitudinal du wagonnet ou chariot sont décalés de 900 par rapport à ceux des côtés longitudinaux et sont placées les uns derrière les autres en plusieurs tas.
Les produits contenus dans les espages b5 et d3 sont superposés en plusieurs couches qui sont séparées les unes des autres par des plaques intermydiaires 3 Qui s'ap- puient latéralement contre les bâtis. gomme plaques intermédi- aires, on emploie pour chaque pile ou tas, au nombre de trois à la fig. 22, des plaques individuelles.2 Pour le couloir ou passage, central d3, on peut également faire usage d'une plaque traversante ou s'étendant d'un bout à l'autre, tandis que les autres tas, sont séparés par des plaques individuelles.
Grâce a ce mode de chargement de waggonnets, les gaz provenant des foyers latéraux du tunnel de duisson arrivent sur des passages répartis uniformément par-dessus la totalitée des côtés du wa- gonnet alors que le noyau intérieur du tas ou pile est parcouru dans le sens opposé par des canaux longitudinaux s'étendant d'un bout à l'autre.
Dans la disposition qui *est montrée aux figs. 24 à 26, on a représenté des chariots ou wagonnets chargés de tuyaux de drainage f4. La disposition des bâtis aux coins du wagon-
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net ainsi que la mise en place des tuyaux dans les casiers c3 des bâtis sont les mêmes que dans la construction qui a été décrite en premier lieup.
Au-dessus du tunnel de four a est disposé un tablier transporteur sur lequelsont prévues des auges ou des réci- pients en forme de pelles c5. Dans la rotation du tablier ou courroie transporteur b5,les dits récipients en forme de pelles c5 prennent les matériaux depuis l'auge du réservoir d'ap- provisionnement d5. Sous l'action de la chaleur rayonnante du tunnel a, le produit a sécher qui se trouve dans les auges c5 et qui chemine par-dessus le plafond du four est séché gra- duellement. A L'extrémité opposée du four, les récipients c5 sont amenés automatiquement dans la position de basculement par un disposait à levier ou autre dispositif analogue et le produit séché est déversé dans des récipients e5 placés au-des- sous.
Pour permettre une utilisation absolue de la chaleur rayon- nante, le tablier transporteur ceut être enfermé dans unse en- veloppe 13.
La variante de la fig. 29 comporte une auge ou rigo- le h qui se trouve au-dessus du four a et dans laquelle le produit arrive depuis un réservoir d'approvisionnement ouf d'alimentation d . Une vis transporteuse amène graduellement le produit à l'extrémité de sortie k5. Le dispositif peut éga- lement être aménagé de telle sorte que plusieurs vis transpor- teuses se trouvent disposées les unes à côtés des autres dans l'auge ou rigole.