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Disposition de moteur à combustion interne ".
L'invention est relative aux moteurs à combustion interne et concerne en particulier les moteurs de'ce genre à mouvement circulaire continu.
Elle a pour objet une disposition de moteur comprenant essentiellement un ou plusieurs ensembles de cylindres disposés les uns à la suite des autres suivant une ou plus d'une ligne générale circulaire et un ou plusieurs ensemble de pistons tra- vaillant dans ces cylindres, la ou les couronnes des cylindres et la ou les couronnes des pistons étant reliées entre-elles d'une manière telle que les deux ensembles sont entraînés l'un par l'autre en un mouvement circulaire autour d'un axe commun.
En particulier la disposition peut être telle que pour chaque ensemble unitaire cylindre-piston, le,fonctionnement se produit suivant le cycle à quatre temps connu, c'est-à-dire qu'à supposer le piston rapproché du fond de cylindre après évacuation des gaz brillés, il se produit tout d'abord un écartement du
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piston relativement au ¯cylindre, correspondant à une aspiration avec remplissage du cylindre en mélange) ensuite un rapprocher ment du piston et du fond de cylindre avec compression du mélange aspiré) ce mélange enflammé, il se produira un nouvel écartement relatif du piston et du fond de cylindre avec dé- tente simultanée, et finalement un nouveau rapprochement cor- respondant à l'échappement.
Si deux ensembles "unitaires" semblables sont montée -- les organes semblables rapport à/ les organes semblables accouplés-- convenablement par/l'un centre commun, on voit immédiatement que l'on poura su/per- poser dans le temps la course de-détente de l'un à la course de compression de l'autre, et si l'on combine deux systèmes comprenant, chaque, deux ensembles unitaire en décalant d'un temps de fonctionnement l'un des ensembles d'un système par rapport à un ensemble de l'autre système, on voit que l'on obtiendra pour la combinaison des quatre ensembles une impul'- sion motrice pour chacune des quatre périodes du cyole de l'un quelconque des ensembles.
Revenant au système de deux ensembles "unitaire" sembla- bles,montés de part et d'autre d'un axe, les cylindres étant accouplés entre=eux et les pistons étant accouplés entre-eux aux extrémités de deux diamètres relativement mobiles, on comprendra que ces deux diamètres s'écarteront et se rappro= cheront tour à tour.
Si l'on suppose réalisme entre chaque.piston et son cy- lindre, une liaison mécanique qui permette au dit piston de s'écarter du fond de cylindre, et force ensuite ce cylindre à rapprocher son fond du dit piston ou vice versa et que l'on accouple le dit piston, ou le dit oylindre, à un organe fixe de telle façon que, par rapport à ce dernier, seule les mou= vements d'avancement dans une direction donnée puissent se produire, on voit que l'on obtiendra un moteur dont les cylin dres et les pistons se déplaceront simultanément par rapport
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à. cet organe, et, ce dernier supposé contrat, le moteur sera un moteur tournant, travaillant suivant le oyole à quatre temps.
mt afin de faire bien comprendre comment semblable moteur peut pratiquement être réalisé, on se référera dans la suite aux dessins schématiques annexés dans lesquels:
Fig.1 est un schéma explicatif.
Fig.2 est un autre schéma explicatif.
Fig2.3 et 4 montrent,deux coupes transversales pratiquées suivant AB et CD de la Fig 5.
Fig. 6 montre,en coupe longitudinale partielle, un moteur comprenant, accolés, les deux ensembles des figs. 3 et 4.
Fig.6 est un diagramme d'un moteur à deux couronnes de cylindres et de pistons.
Comme le montre la fig 1, supposer que sur un axe 0 on 'monte une roue dentée fige, H, et d'autre part un.bras radial mobile,R, relié, à son extrémité, au piston p travaillant dans le cylindre 0, lequel est assujetti à suivre la ligne circu- laire T; que l'on monte ensuite une roue dentée 1 de telle façon qu'elle engrène avec la roue en se déplacant circulai- rement enconcordance avec le cylindre C, et que l'on relie finalement un maneton N de la roue I à une point M du bras ra- dial R, par une bielle Q on voit aisément que le déplacement circulaire de la roue 1 et du cylindre c autour du centre 0, détermine, par tour, un certain nombre de courses alternatives du piston dans le,cylindre C.
Si le rapport des diamètres des roues i et H est 1/2 on obtiendra, par tour, deux déplacements alternatifs du piston.
C'est le cas prévu fig.2.-On y remarque, qu'à supposer le piston P. au point mort haut dans la position (x) le piston occupera la position P.1 lorsque le cylindre, sera venu en 0.1 et successivement les positions P.2 et P.3 lorsque le cylindre aura passé en 0.2. C.3.pour revenir à sa position de départ après achèvement de la révolution.
. En P.c. et O.c on a indiqué les positions respectives du
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piston et du cylindre correspondant à l'écart maximum et don- nant la valeur de la course L.
La fig 2. permet de voir que si l'on monte en couronne autour de l'age 0, quatre cylindres tels que C,C.1, C.2, et 0.3, supposés munis de soupapes d'admission, d'échappement et de moyens d'allumage d'un mélange explosif, et quatre pistons, p, P.1, P.2, P.3, aux extrémités de deux diamètres R et R.1 mobiles autour de l'axe 0, en combinaison avec quatre roues dentées telles que I, des manetons N et des bielles ±, on ob- tient un moteur à queatre temps et quatre cylindres représenté en coupe transversale à la fig.3, et la partie gauche de la fig 5,
Dans ces figures, la bielle D correspondant au diamètre R est solidaire en son centre d'un manchon E enfilé sur l'axe 0, lequel manchon porte deux bras radiaux K munis de manetons de manivelle M.
Une autre bielle D.1 correspond au diamètre R.1 Cette bielle¯porte un manohon E.1 solidaire de bras K.l munis de manetons M.
D'autre part sur ce manchon et sur 1'axe 0 tourne un carter F solidaire de la couronne des cylindres et, en regard de chacun de ces derniers, on monte, dans le carter un coudé tel queµ.
Sur l'axe ± on monte encore une roue.dentée! en engrène ment constant aveo des pignons 1 respectivement calés sur les coudés G, des biellettes de longueur appropriée 3 reliant les manetons M aux manetons N des arbres coudés.
On voit clairement aux figures 3 et 6 comment le carter F est agencé pour former les cylindres et les espaces libres permettant les déplacements des bielles D et D.1.
Des chambres de soupapes toiles que 5, sont prévues pour l'aspiration et l'échappement. A la figure 5, seules les cham- bres de soupapes d'aspitation ont été représentées, et ces
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chambres communiquent par des tuyauteries T.1 avec des enve= loppes tournantes E communiquant, par des passages E.ll,avec des perforations axiales E.2 des bouts de l'axe 0.
Cet axe est supporté dans des paliers fixes U et des dis= positifs de carburation indiqués par les tubulures V sont mon- tés aux extrémités.
Le carter F.ext monté sur des roulements W,ainsi que des poulies Y raccordées au carter par des bras 2.
La distribution est assurée par une came fixe 10 et l'in= termédiaire de culbuteurs 11.
En se reportant à la figure 4, on voit que l'on y a re= présenté le même ensemble que celui de la figure 3, mais ayant subi une rotation de 90 et,en se reportant à la fig 6,on voit que cet ensemble de la fig 4 à été accolé à l'ensemble décrit précédemment.
Les phases de fonctionnement du moteur de la fig. 4 dont décalées en arrière d'un temps par,,rapport à celles du moteur de la fig. 3, toutes autres chose égales, et l'on obtient ainsi, comme le montre la figure %, un moteur compact à huit cylindres, ne comportant qu'une seule roue dentée! et un train de quatre roues dentées I.
La figuré 6 montre schématiquement que l'agencement pour- rait être différent et que la seconde couronne des cylindres pourrait ètre montée concentriquement à la première, les bielles D et D.1 portant chacune quatre pistons
En adoptant cette disposition concentrique pour les deux ensembles accolés de la figure 5 on obtient un moteur à seize cylindres, etc.-*
Somme il va de soi, et comme du reste on l'a déjà laissé entendre, il est bien entendu que l'invention n'est nullement limitée aux réalisations particulières plus spécialement décri= tes et représentées, mais qu'elle oomprend également les Varian- tes ét les modifications basées sur les mêmes principes.