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Description


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 formée par:. 
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  La Société Jaroslav*s Erste Glimmerwaren-Fabrik in. 



  Berlin, à Berlin, R&ichenbergerstr.79/S0. 



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 procédé de fabrication de masses plastiques avec des matières- aliiîmineuses, telles que' la caséine".. 

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   Dans le traitement de matières albumineuses, telles que la caséine, le sang, la colle de boyaux, etc., on se   heurte â   un inconvénient notable qui consiste en ce que l'addition de formaldéhyde est rapidement limitée du fait que dans ce traitement les matières albumineuses sont précipitées de la solution. D'autre part   lorsqu'on   place un pain de caséine dans un tain de formaline, la durée du traitement doit être très prolongée pour que la formaldéhyde pénètre dans l'ensemble de la. masse et qu'on obtienne ainsi un produit durci .de part en part de manière uniforme. 



   Or on a trouvé qu'il est possible d'empêcher la précipitation par l'aldéhyde à condition de travailler en présence d'ammoniaque, soit en dissolvant la matière albumineuse, par exemple la caséine, dans de l'ammoniaque, soit en ajoutant de l'ammoniaque simultanément à. l'addi- tion d'aldéhyde.   On   peut ainsi ajouter des quantités de formaldéhyde aussi grandes qu'on désire et obtenir dans un temps très court, par chauffage ou par addition de précipitants, des produits complètement traités, Les produits ainsi fabriqués se distinguent par des proprié- tés mécaniques, chimiques et électriques remarquables, et ces propriétés ne le cèdent en rien   Moelles   des masses préparées de la manière indiquée ci-dessus par un traite- ment de longue durée des pains ou gâteaux de caséine par de la formaldéhyde.

   Vis-à-vis de ces masses, les produits de l'invention offrent encore l'avantage particulier de permettre de fabriquer de la manière indiquée des plaques, des baguettes ou joncs et d'autres pièces profilées 

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 d'épaisseur quelconque, ce qui n'est pas possible avec 'le procède connu, car avec une trop forte épaisseur du pain de caséine,. la. formaldéhyde ne peut pas pénétrer complètement ce pain, de sorte que le produit n'est pas parfaitement durci dans son ensemble. 



     L'alcali,   par exemple.de   l'ammoniaque,   servant pour la solution, peut d'après le présent procédé, être remplacé en totalité ou en partie par des amines, telles que notamment l'urée, ou la. thiourée, ou leurs dérivés. 



  Les masses ainsi obtenues se distinguent des masses fa- briquées avec de l'ammoniaque libre principalement du fait qu'elles sont plus solides et peuvent en conséquence être employées pour des applications pour lesquelles le pro- duit fabriqué en caséine, etc., avec de l'ammoniaque sans addition d'urée, n'est pas utilisable. 



   On obtient des produits particulièrement précieux lorsqu'on ajoute du phénol ou ses homologues, tels que les crésols,   à.   la caséine avant ou pendant le traitement à l'aldéhyde. Les masses ainsi obtenues sont tout. d'abord solubles dans l'esprit de vin.   Vis-à-vis   des résines ar- tificielles fabriquées avec des phénols et des aldéhydes, sans utilisation conjointe de caséine, les résines fa- briquées d'après le présent procédé comportent l'avantage que les produits .durcis peuvent, à rencontre des résines. artificielles durcies être tournés et fraisés, absolument comme les masses de corne artificielle fabriquées de- ma- nière connue en caséine sans addition de phénol.

   Mais   vis-à-vis   de ces masses et aussi des produits fabriqués d'après le présent procédé sans addition de phénols, etc., 

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 les produits fabriques avec une addition de ce genx' comportent davantage d'un pouvoir isolant plus élevé. 



   Suivant la quantité d'addition de phénol et la quantité de l'addition d'esprit de vin utilisé le cas échéant on peut obtenir de cette manière des produits plus mous ou plus durs. 



   Que l'on travaille avec ou sans addition de phénols, on peut ajouter au mélange des résines naturel- les, de l'huile de térébenthine, de l'huile de bois ou de lin, ou leurs vernis, ou des hydrocarbures, ou le tri- crésyl phosphate ainsi que des mélanges de ces corps. 



  Les niasses peuvent aussi être travaillées en combinaison avec des matières fibreuses, notamment avec du papier et des tissus, en forme de plaques, de tubes et de pièces profilées. De plus on peut ajouter des matières de rem- plissage de provenance organique ou inorganique, telles que le   kaolin,   la farine de bois, etc., ainsi que dea matières colorantes. 



   On peut obtenir les produits terminés de la ma- nière indiquée soit par pressage, soit par coulée, avec durcissement subséquent, le cas échéant sous pression. 



   Comme aldéhyde pour la mise en oeuvre du présent procédé c'est surtout l'aldéhyde formique qui entre en ligne de compte et les substances séparant cette aldé- 
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 hyde, ainsi que 1 hexaméthylènetétramine. Nais on peut; aussi employer d'autres aldéhydes, telles, que l'aldéhyde. acétique et d'autres corps séparant cette aldéhyde. Com- me phénols ce sont surtout en plus du phénol lui-même, 

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 ses homologues supérieurs, notamment les crésols, les xylénols, etc., soit seuls, soit en mélange qui entrent en ligne de compte. 



   Exemples  d'exécution.   



   1) On humecte 100 gr. de caséine avec de l'es- prit de vin, on mélange à   500   cm3 d'eau et on dissout dans un alcali tels que de la lessive de soude ou de l'ammoniaque. On ajoute peu à peu à la solution 50 gr. de paraformaldéhyde,   qui est   mélangée à de l'eau avec addition, de 50 cm3   d'ammoniaque.   Au début de l'addition la masse- s'épaissit tout d'abord de la 'manière usuelle dans le procédé connu; dans la suite de l'addition de l'aldéhyde   ammoniacale-,   cet épaississement disparaît de nouveau. Après terminaison de l'addition l'ensemble est chauffé et concentré, puis est coulé sous forme de joncs ou de plaques et est séché. 



     Au.   lieu de procéder à la séparation par chauf- fage, on peut aussi précipiter la solution formée par un acide, par exemple de l'acide.. chlorhydrique. On obtient alors un produit floconneux, qui peut être sécha et broya, après quoi. on peut le travailler comme masse destinée à être   pressée à.   chaud en pièces profilées de type quelcon- que. 



   Avant précipitation ou chauffage, on peut ajou-   ter à   la solution des substances particulièrement durcis- santés et insensibles à   l'eau,   telles que les résines naturelles, l'huile de térébenthine, l'huile de bois, l'huile de lin, etc. Ces additions provoquent un épaississe- ment et   accélèrent   l'opération de séchage, 

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2) On humecte 100 gr. de caséine avec de l'esprit de vin de la manière indiquée dans l'exemple 1, on mé- lange à 500 cm3 d'eau et   on.   dissout dans l'alcali.. Après dissolution on ajoute 50 gr. de crésol, on précipite avec un acide et on débarrasse de l'eau le produit de précipitation dans la mesure du possible.

   A la masse pressée ou essorée on ajoute de nouveau 50 gr. de crésol, 
10 gr. d'hydrate de sodium dissous dans de   l'eau,     et .   



    @   
50   gr.   d'esprit de vin. Lorsque la masse est dissoute, en ajoute 20 cm3 d'ammoniaque et 40 gr. de paraformaldéhyde, on chauffe jusqu'à clarification et on verse la solution dans des moules dans lesquels la masse est amenée à dur- cir. Le séchage se fait à une chaleur modérée. 



   La solubilité de la masse de caséine dans l'es- prit de vin déterminée par l'addition de crésol, a   une   importance particulière car on réussit ainsi, par   préci-   pitation intermédiaire de la caséine additionnée de cré- sol,   etc., à   enlever aisément toute l'eau avant l'addition de l'aldéhyde et   re-dissolution   de la masse dans   l'esprit '   de vin, eau dont l'expulsion serait sans cela beaucoup plus difficile. 



   3) On procède tout d'abord comme dans l'exemple 2 et on ajoute à la masse. de caséine, précipitée par des acides avant le traitement à l'aldéhyde, 250 gr. de cré- sol, 200 gr. d'esprit de vin et 10   gr.   d'hydrate de sodium ; on dissout la masse. en chauffant, on ajoute, si la masse est encore trouble, encore de l'esprit de vin jusqu'à clarification, et on mélange ensuite la solution 

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 à 20 cm d'ammoniaque et 100 gr. de paraformaldéhyde. 



   On chauffe-ensuite jusqu'à production de la réaction et à la formation de résines, on verse dans des moules et ce suivant les températures employées dans des moules ouverts, ou sous pression, et on laisse durcir la masse dans ces moules. 



   4) On dissout 100 gr. de caséine avec 50 cm3 d'eau et 10   gr.   d'hydrate de sodium. Après dissolution on ajouta 20 gr. de crésol, on évapore   1eau   dans la mesure du   possible,   on ajoute: de l'esprit de vin jusqu'à clarifi- cation, et ensuite. 20 gr, d'ammoniaque et 70 gr. de pa-   raf ormaldehyde.  La. suite du traitement se fait alors com- me dans   le.   3e exemple, le chauffage de la masse dans les moules pour le durcissement pouvant se faire avec ou sans application de pression suivant le degré du chauffage ou la durée de travail. 



   5) On mélange 100 gr. de sang à 5 gr. de lessive de soude, et on ajoute 5 gr. de paraformaldéhyde avec 20 cm3 d'eau et 10 cm3 d'ammoniaque. On précipite ensuite avec un acide tel par exemple que l'acide chlorhydrique. 



  Le produit de précipitation est séché et pressé. - 
6) 100 gr. de sang sont mélangés à 5 gr. de lessive de soude et on ajoute 10 gr. de crésol.   On   pro- cède ensuite au traitement avec de la paraformaldéhyde et de l'ammoniaque ainsi   qu'à   la précipitation avec un aci- de et à la suite du traitement comme dans le 1er exemple. 



  Les masses ainsi obtenues sont solubles dans l'esprit de vin avant durcissement et peuvent en conséquence être également employées sous la forme de leurs solutions al-   0-0 oli que:s .    

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   La fabrication des masses plastiques en colle de boyaux se fait absolument de la même manière que celle des masses en   sang.   



   7) 20 gr. de caséine sont dissous dans 100 cm3 d'eau avec 100   gr.   d'urée. On ajoute 250 gr. de solution de formaldéhyde (à 40 %) et 40 cm3 d'ammoniaque aqueux. 



   La masse est ensuite modérément chauffée jusqu'à ce qu'un certain épaississement se produise par évaporation de l'eau. On ajoute ensuite 5 cm3 d'acide sulfureux aqueux, et on verse la masse dans des moules et on la sèche au four, si on le désire en procédant à une aug- mentation de pression. Au lieu de l'acide sulfureux, on peut aussi employer d'autres acides, tels que l'acide chlorhydrique, etc., des substances séparant des aci- des, telles que le chlorammonium, ou des sels acides.   @   
8) On mélange 100   gr.   de caséine avec 10 gr. d'hydrate de sodium dans 50 cm3 d'eau et on ajoute 200 gr. de crésol. Après évaporation de l'eau on ajoute 20 gr. de glycérine, 15 gr. d'anhydride phtalique acide- et d'alcool jusqu'à clarification. On ajoute ensuite 20 gr. d'armoniaque et 70   gr.   de paraformaldéhyde.

   La suite du traitement se fait alors conformément au 3e exemple. 



   Dans cet exemple d'exécution on peut- supprimer la glycérine et au lieu de l'anhydride phtalique acide: on peut employer de l'acide phtalique libre ou un autre- acide bibasique, ou son anhydride.

Claims

RESUME Procédé de fabrication de matières plastiques avec des matières albumineuses, procédé comportant les carac- téristiques ci-après : 1. Les matières albumineuses, telles que la caséine, le sang, la colle de boyaux, etc.., sont mélan- gées, le. cas échéant après dissolution ou traitement dans l'alcali, avec de l'ammoniaque, et une aldéhyde, notamment la formaldéhyde, ou avec des corps cédant de l'aldéhyde, tels que l'hexaméthylènetétramine, après quoi la masse 'est figée après concentration par ébullition, ou bien est séparée au moyen de précipitants, tels que l'acide chlorhydrique, etc..; 2. avant action de l'aldéhyde, on ajoute du phénol ou ses homologues, et le cas échéant on dilue la solution avec @e l'esprit de von;

3. on remplace en totalité' ou en partie l'alcali ou l'ammoniaque, par de l'urée, de la thiourée pu leurs dérivés.; 4. on ajoute un acide bibasique ou son. anhy- dride, tel que l'anhydride phtalique, et le cas échéant un alcool polyatomique, tel que la glycérine; 5. on ajoute au mélange des résines naturelles, de l'huile de térébenthine, de l'huile de. bois et de lin, ou leurs vernis ou le, tricrésyl phosphate, ou des hydro- carbures et des mélanges de ces corps;

<Desc/Clms Page number 10> 6. on mélange des matières de remplissage ' @ de provenance organique ou inorganique, telles que le kaolin, la farine de Dois, des matières colorantes, EMI10.1 StiG * # des Joncs des tubes, des p1siue;a{ ds ;a y, ta l pièces profilées de type et de dimes1ons,;.q1îcih41r. sont fabriquées en versant la. masse <îanavi'eat."lpe& ,#># ' convenables; # ; - -#,.,*. convenables; 8. les masses fabriquées a.vec a:: : -' t .: .S' ',,' . .", ; les masses fabriquées avec &n 8iaM["]Ba.- ¯r H , 4,' tiares de remplissage par chauffage ou pré:a1pità:tion,. sont broyées et pressées;

9. les masses obtenues par-chauffage sont coulées dans un deuxième processus dans des moules en forme de joncs, de tubes, de plaques, de pièces pro- filées de type et de dimensions quelconques, et sont chauffées, le cas échéant sous pression, jusque ce qu'on obtienne une masse pratiquement infusible.