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Machine à découper les ardoises.
Lors de la fabrication des ardoises pour tableaux ou toitures, ces ardoises sont tracées d'abord au gabarit pour être découpées ensuite à la main lelong du contour tracé. Ce découpage peut être effectué \ l'aide d'un marteau ou d'un outil analogue qui permet d'enlever la partie de l'ardoise faisant saillie sur le tracé, l'ardoise elle-même prenant alors appui sur l'arête d'un support fixe. On effectue également ce découpage au moyen d'une cisaille a deux branches dont l'une fixe, sert d'appui à l'ardoise, tandis que l'autre branche, qui est mobile, est manoeuvrée par l'opéra- teur.
Ce dernier mode de découpage qu'on utilise exclusivement \ l''heure actuelle entraine des déchets considérables qui s'expli- quent par le fait que l'ardoise tend, de manière générale, \ se casser aux endroits où la ligne de coupe aboutit à un angle déjà amo rcé.
La présente invention permet de remédier à cet inconvénient.
Conformément à l'invention on utilise des lames de ciseaux dé- coupant simultanément l'ardoise en deux sens contraires* Chaque coté de l'ardoise est travaillé suivant deux lignes de coupe qui partent des extrémités opposées du bord pour aboutir au milieu ou à peu près. Les lames individuelles qui jouent le rôle de lames de ciseaux viennent se placer l'une au dessus de l'autre au point de
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leur rencontre tout en étant reliées l'une à l'autre par une liai- son rigide appropriée. Dans ces conditions si l'angle d' attaque des lames précitées reste toujours identique,une des lames aura fini le découpage avant l'autre et les portions des lignes de coupe respectives, en fin de découpage, seront disposées l'une au dessus de l'autre .
L'invention a également pour objet l'application des lames de ci seaux du type précité aux machines à découper les ardoises, machi- nes dans lesquelles le découpage de l'ardoise sur tout son pour- tour est obtenu par une course ascendante et descendante des lames coupantes. Il n'est pas absolument nécessaire que toutes les lames coupantes faisant partie du cadre mobile des machines précitées soient organisées de manière à pouvoir effectuer deux découpages en sens inverse.
On peut en effet concevoir un mode de réalisation de la machine dans lequelles lames de ciseaux à tranchant rectili- gne soient mises en fonctionnement l'une après l'autre pour décou- per les différents bords de l'ardoise, sauf en ce qui concerne la dernière ligne de coupe qu'on obtient au moyen d'une paire de la- mes établies conformément à l'invention. Toutefois il semble plus utile de donner toutes les lames de la machine l'organisation particulière qui fait l'objet de la présente invention et qui per- met d' effectuer simultanément deux découpages en sens inverse.
Grâce à une telle disposition il devient possible de faire fonc- tionner à la fois toutes les lames de ciseaux, sans que la ligne de coupe aboutisse à un angle déjà amorcé et sans que les ardoi- ses ainsi découpées viennent se casser au cours de l'opération.
Sur le dessin annexé on a représente: a titre d' exemples plu- sieurs modes de réalisation de lames de ciseaux, de même qu'une for- me d'exécution de la machine pour- découper les ardoises*
Les figures 1 à 3 sont des vues schématiques de diverses lames de ciseaux destinées . découper les bords des ardoises en deux sens contraires en partant des extrémités opposées du bord pour aboutir à son milieu.
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La figure 4 est un schéma montrant le mode de découpage qui a été utilisé jusqu'à ce jour @
La figure 5 est un schéma du mode de découpage dans lequel tous les bords de l'ardoise sont découpés à. la fois en deux sens op-' posés par le moyen de lames mobiles dont la partie qui entre d'a- bord en fonctionnement est terminée par un couteau susceptible de faire des entailles , tandis que l'autre lame qui entre en jeu aprs la partie précitée,
vient se superposer à cette dernière* On voit également sur cette figure les lignes de coupe obtenues par la mise en fonctionnement d'un cadre mobile muni de quatre lames également mobiles et découpant les bords de l'ardoise en deux sens opposés
La figure 6 est une vue schématique d'un cadre mobile agencé de manière à pouvoir effectuer le découpage montré sur la figure 4 et comportant une seule lame susceptible de découper en deux sens op- posés le dernier bord de l'ardoise .
La figure 7 est une vue latérale d'une machine à découper les ardoises à contour quadrangulaire ; cette machine comprend quatre lames mobiles travaillant en sens opposés et un cadre fixe porte- lames dont le contour correspond à celui de l'ardoise finie et qui sert de support %. l'ardoise au cours de l'opération de découpage .
La figure 8 est une vue de face de la machine précitée, la lame mobile tournée vers l'observateur étant enlevée, de meme que ses dispositifs de guidage et de commande ..
La figure 9 en est une vue en plan avec coupe partielle .
La figure 10 est une vue en plan de la plaque de serrage .
La figure 11 en est une vuede coté.
@
Les figures 12 et 13 sont respectivement des vues de coté et en plan du cadre fixe porte-lames.
Les figures 14 et 15 sont des vues respectives analogues de la lame mobile
La figure 4 montre le mode de découpage des ardoises tel qu'il est pratiqué jusqu'ici* Ainsi qu' on le voit sur cette figure on travaille d'abord le bord A en enlevant la portion de gauche à ha-
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chures obliques allant de droite % gauche. On découpe ensuite le bord B en éliminant la saillie a hachures obliques ( allant de gauche . droite ). On travaille ensuite le bord C pour enlever la portion de droite de l'ardoise à hachures horizontales. Enfin, on travaille le long du bord D en enlevant la portion hachures verticales.
La ligne de coupe aboutit à un angle déjà aronrcé; en effet, elle nerencontre pas, en fin de découpage, de portion d'ar- doise qui fasse saillie vers le bas sur le bord A. Il en résulte qu'en cet endroit l'ardoise tend à se casser et cette cassure se produit d'autant plus facilement que la matière se trouvant au voi- sinage de cet angle est fragile, par exemple, lorsqu'elle comporte en un point quelconque des cone occlusions d'acide silirique ou de pyrite* Cette cassure au voisinage du dernier angle peut être évitée si, au lieu de découper l'ardoise en une seule opération lelbng de la ligne D, en allant toujours dans le même sens, d'une extrémité du bord à l'autre, on procède aux découpages partiels effectués en sens contraires,
les lignes de coupe ainsi obtenues partant respectivement des extrémités du bord D pour aboutir en un endroit situé entre ces deux extrémités. Conformément à l'invention le mode de découpage des bords A,B et C importe peu. Ces bords peu- vent être découpés soit de manière habituelle) c'est à dire dans un sens unique , soit de manière analogue à ce qui a été fait pour le bord D, c' est , dire suivant des lignes de coupe partielles par- tantaendeux points extrêmes pour se rencontrer en un point intermé- diaire du bord découpé. Le dernier mode de découpage est représen- té, à titre d'exemple, sur la figure 5.
Cette figure "montre l'état dans lequelse trouve l'ardoise lorsqu'une des deux lames découpant le même bord a déjà fini le travail de découpage, tandis que le travail de l'autre lame n' est pas encore fini. La même figure montre qu'après le découpage rectiligne fait le long d'une partie du bord, la première lame y fait une entaille, ainsi qu'on l'expliquera dans les lignes suivantes
La caractéristique essentielle de ce mode de découpage consiste
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dans le fait que sur aucun bord de l'ardoise l'extrémité de la li- gne de coupe ne coïncide jamais avec un angle déjà anorcé.
Les lames de ciseaux montrées de manière schématique sur les fi- gures 1-3 permettent de réaliser le découpage suivant deux lignes de coupe dirigées en sens contraires. Elles se prêtent donc au dé- coupage du dernier bord D montré sur la figure 4. Elles peuvent de plus être utilisées avantageusement pour le travail de tous les bords du pourtour de l' ardoise. On pratique alors,sur tous les bords, des lignes de coupe dirigées en sens contraire.
La dispositif pour découper les ardoises qui est montré sur la figure 1 est constitué par deux portions de lame a,b coopérant avec une lame fixe commune S ; ces portions de lame forment une espèce de toit pour l'ardoise et se déplacent simultanément dans le sens de la flèche tout en conservant leurs positions respectives et leurs in clin ai son s.
L'extrémité intérieure de la lame a est disposée au dessous de l'extrémité correspondante de la lame b, de sorte que lorsque ces deux lames sont mises en fonctionnement, la lame finit le travail de découpage sur le pourtour extérieur de l'ardoise T avant l'autre lame b. En raison du fait que la lame a se trouve au dessous de la lame b les lignes de coupe respectives de ces lames ont une portion commune, de telle manière que lorsque la lame a aura effectué le découpage partiel de l'ardoise, la portion extrême de sa ligne de coupe sera effleurée à nouveau par la lame b qui est destinée a. dé- couper le bord de l'ardoise lorsque la lame,a a cessé de fonctionner.
La longueur de la portion qui est ainsi découpée à deux reprises par les lamss a et b est désignée par la lettre s. Il est recommandé de donner a la distance t qui sépare les lames a et b une valeur telle quelle corresponde au moins a, l'épaisseur maximum de l'ardoise qu' il s'agit de découper, afin que la lame a ait quitté complètement l'ar- doise avant que la portion commune ¯µ de la ligne de coupe soit tra- vaillée pour la deuxième fois par la lame b.
Le mode de réalisation montré sur la figure 2 diffère de celui de la figure 1 en ce sens que la partie coupante al de cette lame
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affecte la forme d'un coin, cette partie coupante étant suivie d'une autre portion a2 émoussée et entaillée de manière à former un outil à surface parallèle destiné à percer le bord de l'ardoise ou à y faire des entailles. Cette organisation de l'extrémité de la lame a a pour effet que la portion de l'ardoise qui est travaillé ensuite par l'autre lame b. ne casse pas et ne part pas en éclats, lors du découpage.
On voit en effet . l'examen de la figure 5 que l'extrémité de la lame a fait des entailles ou des rainures u dans les bords de l'ardoise, ces rainures ou entailles étant limi- tées vers l'extérieur par une saillie faisant partie de l'ardoise.
Cette saillie n'est enlevée que par l'autre lame b affectant sur toute sa longueur la forme d'un coin tranchant. Dans ces condi- tions la lame b vient travailler en fin de découpage la portion commune du bord qui fait partie de la ligne de coupe de la lame a.
Ce mode de découpage au moyen d'une lame terminée par une extré- mité appropriée au travail de perçage a donné en pratique des ré- sultats remarquables car la lame b effectuant un découpage supplé- mentaire vient travailler la partie faisant saillie sur le bord de l'ardoise en parant ainsi efficacement au danger qui consiste dans la formation de cassures sur les bords de l'ardoise a l'ex- trémité de la ligne de coup e .
La figure 5 montre l'état d'une ardoise au moment où la lame a a fait l'entaille u, tandis que la lame b n' a pas encore fini sa ligne de coupe. Cette figure se rapporte a une ardoise à contour rectangulaire dont les, quatre bords sont découpés par des lames mo- biles effectuant sur chaque bord deux découpages suivant des lignes de coupe dirigées ensens inverse .
La figure 3 représente une autre variante de lame permettant -de découper le bord de l'ardoise en deux sens opposés. Les portions de lame a et b viennent se rencontrer suivant uns arête oblique a3, de manière à former au dessous de l'extrémité intérieure de la lame b une saillie a4 en forme de dent de scie, les dimensions de cette saillie était choisies suivant la longueur ±! qu'on désire don- ner aux extrémités des lignes de coupe dirigées en sens contraires,
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extrémités venant se superposer l'une à l'autre vers le milieu du bord découpé. Dans ce mode de réalisation la partie coupante a' de la lame .a a également une section en forme de coin ; il en est de même de la lame b dont la partie coupante b' s'étend sur toute la longueur de la lame.
Il est bien entendu que dans le mode de réalisation de la figure 3 on peut donner 11. l'extrémité de la lame a une organisation analogue à celle de la partie a2 ( figure 2 ), de naière à permettre à cette partie d'entailler la partie cor- respondante du bord
Dans les lignes précédentes on a déjà exposé que pour obtenir un bon découpage de l'ardoisée il est nécessaire qu' au moins le dernier bord soit découpé par deux lames travaillant en sens con- traires, les autres bords étant travaillés conformément à la figu- re 4
Pour la mise en oeuvre de ce procédé, l'invention prévoit l'application d'un cadre fixe porte-lames ayant le même pourtour que celui de l'ardoise finie T et d'un autre cadre porte-lames qui est mobile,
l'ensemble formé par ces cadres permettant de décou- per 1' ardoisée en une seule course de travail. Un tel cadre mobile porte-lames est montré sur la figure 6, Quant au cadre fixe coopé- rant avec le cadre mobile et qui n'est pas montré sur le dessin,il est constitué par quatre lames dont les extrémitésrespectives se touchent, le quadrilatère ainsi formé ayant les mêmes dimensions que l'ardoise découpée qu'il s'agit d'obtenir
Ainsi qu'on le voit sur la. figure 6, le cadre mobile comporte quatre lames v1,v2,v3,v4 qui, vues en plan, ont le même profil rectangulaire que l'ardoise convenablement découpée* Sur ces lames, trois v1,v2 et v3 ont un tranchant rectiligne.
En raison de l'incli- naison et de la disposition différante dans le sens de la hauteur qu'on a donné ci ces lames elles découpent successivement et dans le même sens les trois bords A,B et C de l'ardoise ( figure 4 ), tandis que la lame v4 qui est destinée à travailler le dernier bord D est constituée par deux portions de lames mobiles découpant le bord
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suivant deux lignes de coupe partant des extrémités du dit bord pour venir se superposer vers son milieu. Cette dernière lame peut évidemment 'être réalisée d'auprès une quelconque des varian- tes décrites précédemment.
Les figures 7 à 10 montrent une machine à découper les ardoi- ses, machine dans laquelle le découpage des bords s'effectue en une seule course de travail. Dans cette machine les quatre bords de l' ardoise sont travaillés par un cadre fixe et par un cadre mo- bile porte-lames, ce dernier cadre étant formé par quatre lames mobiles découpant les bords en deux sens inverses, la portion de le lame effectuant le découpage préalable étant pourvue, sur son extrémité, d'un dispositif destiné à entailler l'ardoise.
Sur le socle 1 du bâti de la machine est disposé un cadre 2;ce dernier est constitué par un support 3 affectant la foreed'une corbeille et comportant des surfaces extérieures obliquant vers le bas et quatre lames 4 '4 ,4,4 fixées au bord supérieure du support précité, ces lames formant ainsi un quadrilatère ayant les mêmes dimensions que l'ardoise découpée qu'il s'agit d'obtenir, les fa- ces supérieures de ces lames étant légèrement inclinées vers l'in- térieur. Le cadre fixe 2 portes-lames sert de support à l'ardoise qu'il s'agit de découper. Cette ardoise prend appui seulement par le bord à découper ; quant à la partie médiane de cette ardoise, elle n' est pas supportée par le cadre fixe porte-lames.
Les lames fixes 41 à 44 correspondent aux pièces S ( montrées sur les figu- res 1 à 3); ces pièces sont destinées a. guider par leur surface extérieure les lames mobiles, tandis que leur bord supérieur forme ensemble avec la partie coupante de la lame mobile des ciseaux dé- coupant les bords correspondants de l'ardoise. Chaque lame fixe de ciseaux ( 4 1 à 44 ) comporte de plus un prolongement 51 à 54 diri- gé dans un sens déterminé et qui sert d'appui a l'ardoise non en- core travaillée.
Ce prolongement est séparé de la lame correspondan- te 41 à 44 par une chambre intermédiaire 61 à 64 dont le rôle pour le découpage proprement dit sera expliqué dsnsles lignes suivante Pour le moment, il suffit de mentionner que ces chambres intermé-
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diaires 61 à 64 sont inclinées vers l'intérieur dans le même sens que les parois extérieures du cadre fixe porte-lames 41 à 44 ( figures 7,8,12 et 13 )
Sur l'extrémité supérieure dû bras 7 du bâti de la machineest monté un arbre rotatif 8 qui est pourvu sur l'une de ces extré- mités d'une poulie 9 à courroie, tandis que l'autre extrémité de cet arbre comporte un plateau manivelle 10 qui, par l'intermédiai- re du tourillon Il de la pièce intermédiaire 12,
d'un deuxième tourillon 13 de la traverse 14 et d'un certain nombre de montants
15 fait déplacer, le plateau 16 vers le haut ou vers le bas, sui- vant le cas Le pbteau 16 est guidé sur les tiges 17 qui sont, reliées respectivement en haut et en bas aux plaques 18 et 19.
La plaque 19 est liée rigidement au support 20. Cette plaque porte une colonne centrale 21 sur laquelle coulisse le moyeu
22 du plateau 16 et qui est fixé par sa partie supérieure à la plaque 18. Un bloc23 est disposé au dessous de la plaque 19. Il comporte quatre supports 24 auxquels viennent se fixer des glis- sières 25 dans lesquelles se déplaçant les lames mobiles* Les glissières 25 sont disposées obliquement de telle manière que lorsque le plateau 16 descend, les lames mobiles passent devant les faces extérieures inclinées des lames fixes 4 ci 4' en coupant ainsi les bords de l'ardoise suivant une ligne oblique dirigée vers le bas.
L'expérience a montré en effet qu'il importe de ne pas couper les bords de l'ardoise non pas perpendiculairement à la face supérieure de l'ardoise, car autrement la pression exercée par l'outil coupant sur la matière dont est faite l'ardoise peut provoquer une cassure du bord ou le faire partir en éclats.
Les lames mobiles 261 à 264 sont montées dans des coulisseaux 27 auxquels le plateau 16 communique, par l'intermédiaire de tou- rillons 28,29 et de tiges 30, un mouvement de va et vient.
Dans la colonne fixe 21 est montée une tige 31 mobile dans le sens vertical, l'extrémité supérieure de cette tige étant reliée par le moyen d'un plateau 32 aux ressorts 33, dont l'autre extré- mité est fixée au plateau inférieur 19 ; ces ressorts tendent cons-
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temment à déplacer la tige 31 vers le bas. On a muni d' autre part la tige 31 d'une clavette % 34 disposée dans la rainure 35 du moye
22 du plateau, de telle manièrequ'elle viennes'introduire dans le fond de la rainure lorsque le plateau 16 s'est déplacé suffi- sauraient vers le haut pour permettre aux lames mobiles 26 1 -26 4 de se placer au dessus de l'ardoise qui vient d'être découpée.
La co- lonne 21 comporte sur son extrémité inférieure une plaque de ser- rage 36 qui est montrée en détail sur les figures 10 et 11 et qui est destinée à. serrer l'ardoise lors du découpage contre le cadre fixe porte-lames* Lorsque les lames mobiles sont entraînées par la plaque 16 dans sa course descendante les ressorts 33 entrainent à leur tour la plaque de serrage 36 jusqu'au moment où elle vient se poser sur l'ardoise à découper. A ce moment et avant que les lames mobiles 261-264 soient mises en fonctionnement, le mouvement descendant de l'ensemble formé par la plaque de serrage 36 et le plateau 16 cesse.
En effet le plateau 16 continue alors à sedépla- cer seul vers le bas, tandis quela plaqu e 16 vient s'appliquer intimement contre l'ardoise, sous l'action des ressorts 33 précités
Comme on le voit sur les figures 10 et 11, la plaque de serrage est constituée par un certain nombre de plaques élémentaires 37 ( quatre dans l'exemple représenté ). Ces plaques 37 sont assem- blées élastiquement par un dispositif approprié quelconque et par exemple par une bague 38. Ellessont soumises . l'action de ressorts
39 interposés entre les plaques élémentaires 37 et une plaque de support 40 qui est fixée à la colonne 31 ; chacun de ces ressorts est enroulé autour d'une tige de guidage 41.
La plaque 40 porte de plus un certain nombre de pièces 42 faisant saillie et destinées à guider les plaques élémentaires 37, ces pièces comportant chacune une face inclinée 43 de sorte qu'elles servent de surfaces d'appui et de guidage pour les lames 261-264, lorsque la plaque de serrage
36 est posée sur l' ardoise. En d'autres termes, lorsqu'il existe un jeu quelconque entre les glissières 25 et les coulisseaux 37, les pièces 42 empêchent les lames mobiles de changer leur orienta-
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lion, lorsque la matière a travailler est excessivement dure, et de venir ainsi se croiser avec les lames fixes du cadre.
Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 7 à
15, les quatre lamas 261-264 destinées à coopérer avec le cadre fixe porte-lames et qui permettent de découper les bords de l'ar- doise en deux sens opposés, présentent une construction concordant te dans leurs parties essentielles. Ces lames forment un cadre mobile qui va en se rétrécissant tant que le plateau 16 descend et dont les lames individuelles sont destinées à affleurer les faces extérieures das lames fixes correspondantes 41,44, qui for- ment le cadre fixe 2, après découpage de l'ardoise dont le oon- tour doit alors correspondre à celui du cadre fixe précité.
Il en résulte que les quatre lames mobiles sont disposées de maniè- re à former un quadrilatère et elles sont agencées de telle façon que la position d'une des lames mobiles qui est destinée à effec- tuer le découpage préalable fasse un angle droit avec celle des portions de la lame mobile voisine, qui effectue le découpage ultérieur. Ainsi qu'on le voit sur les figures 14 et 15 les cou- lisseaux 27 comportent une extrémité inférieure qui est plus large que le corps du coulisseau logé dans la glissière 25. Cette extré- mité est rendue solidaire d'une portion de lame 26a pour le décou- page préalable et d'une autre portion de lame 26 b pour le dé- coupage ultérieur.
Les deux portions de lames précitées viennent se rejoindre de manière à former au point de rencontre une saillie 26a4 affectuant la forme d'une dent de scie et destinée à entailler le bord de l'ardoise tandis que les parties coupantes respectives 26a1 et 26b1 des deux portions de lame 26a et 26b ont une section en forme de coin. En outre les lames précitées sont organisées de manière q que la portion 26a puissenon seulement finir le découpage avant qui la lame 26b ait fini de découper la portion du bord qui lui est as- signée , mais encore qu'elle entre en fonctionnaient avant la lame 26b précitée. A cet effet la partie coupante de la lame 26a est placée plus bas que la partie correspondante de la lame 26b.
De
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plus les portions de lames 26a comportent une saillielatérale suffisamment grande pour qu'elledécoupe, lors de l'abaissement de la lame, la partie correspondante du contour tracé sur l'ar- doise non découpée. Les inclinaisons respectives des lames 26a et 26b de même que leurs @ positions respectives ont été pré- vues de manière que la lame 26b pour le découpage ultérieur n' en- tre en jeu que lorsque la lame pour le découpage antérieur ( qui fait avec elle un angle droit puisqu' elle fait partie de la lame mobile voisine ) a été suffisamment abaissée. Il en résulte que le découpage de 1* ardoise par la lame entrant ultérieurement enjeu s'effectue sur un bord qui a déjà été travaillé en partie par la lame voisine.
Lors de la descente du plateau 16 le découpage de l'ardoise non encore travaillée est effectué d'abord en quatre en- droits et exclusivement au moyen des portions de lames 26a dont les prolongements, vers le bas, sont plus accentués. C' est vers ces lames 26a pour le découpage antérieur que convergent les barres 51-54 qui prolongent le cadre fixe 2 porte-lames 2 et qui sont des- tinées à supporter l'ardoise aux endroits où s'effectue le décou- page ultérieur, c' est à dire le découpage se produisant à la suite du travail préalable des extrémités prolongées des lames 26a
Quant au travail de découpage au moyen des lames 26a il n' exia- ge pas Inapplication de barres dappui car la partie de l'ardoise travaillée par ces lames est supportée sans cela par le cadre fixe 2 porte-lames.
Les lames à découpage préalable sont de plus munies d'échancrures 44 à l'endroit où ces lames sont destinées à venirse placer au dessus des espaces intermédiaires 61 à 64, lors de la descente du plateau 16 ; échancrures sont organisées de ma- nière que l'extrémité extérieure des lames 26b pour le découpage ultérieur puisse passer à travers elles lorsque ces lames se dé- placent vers le bas a travers les espaces 61 à 6 précisés.
Pour l'enlèvement automatique de l'ardoise découpée, on a prévu un support mobile 46 pourvu d'une brosse 45. Ce support est porté par une barre 47 qui peut coulisser dans les paliers 48 et 49 d'une console 50 et qui peut être amenée à sa position initiale par le
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moyen d'un ressort de rappel 51
Ce ressort prend appui, d'une part, contre une butée 52, et d'autre part, contre la palier fxce 48. Sur la butée 52 Ment se fixer un câble 53 qui passe sous un galet 84 monté sur le palier 48 et qui vient se fixer ensuite à un levier 54. Le levier en ques- tion est relié, par une transmission appropriée, au levier de manoeuvre 56 qui est articulé en 55 sur la plaque fixe 19. Le levier 56 est à deux bras.
Il est pourvu 'd'une poignée, d'une part, et il comporte une came 57 au voisinage du tourillon 55, cette ca- me coopère avec une rampe 59 ménagée sur le plateau 16, de telle manière que lorsque le plateau 16 précité se déplace vers le bas, la rampe 59 !Soit mise en rotation par la came 57, sans que le le- vier 56 soit mis en rotation. Au contraire, lorsque le plateau 16 monte, la rampe 59 s'engage au dessous de la lame 57 et il dé- termine une rotation en sens inverse du levier 56, ce qui a pour effet de pousser la barre 47 en avant tandis que le support mobile 46 est déplacé en arrière avec l'ardoise découpée. Cette ardoise est amende ensuite à un transporteur automatique non représenté sur le dessin.
En même temps que se produit l'évacuation de l'ardoise finie, la surface supérieure du cadre fixe porte-lames est nettoyée au moyen de la brosse 45. On libère ainsi le cadre fixe de la poussière d'ardoise qui aurait pu s' y déposer. Quant aux autres déchets d'un volume plus important, ils sont évacués par l'ouver- ture 60, soit automatiquement, soit à l'aide d'un dispositif appro- prié. Ces déchets sont dirigés ensuite sur un transporteur disposé au dessous du socle 1 de la machine .
Lorsque le plateau 16 continue sa course descendante, la rampe 59 passe devant la came 57, de sorte que le levier 56 est libéré et qu'il peut être ramené à sa position initiale après que le sup- port mobile 46 est ramené également à sa position initiale par le ressort de rappel 51
Il est utile de disposer le cadre fixe porte-lames sur le socle 1 de la machine, de telle manière qu'il puisse être aisément amovi-
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ble et que la machine puisse se prêter au découpage d'ardoises de dimensions quelconques .
Dans ce cas, il faudra évidemment modifier en conséquence le réglage des lames mobiles. Il faudra également que les lames mobi- les elles-mêmes susceptibles de découper les bords de l'ardoise en deux sens opposés, soient amovibles. Cette disposition n'a pas été montréesu rie dessin qui a été simplifié, afin de rendre l'inven- tion intelligible. Toutefois ce dispositif comporte de nombreux modes de réalisation. Pour les mêmes raisons qui viennent d'être indiquées on n'a pas représenté non plus sur le dessin tous les dispositifs de sécurité qui peuvent être appliqués à la machine dé- crite précédemment et qui sont destinés à éviter tout accident au personnel. Ainsi on peut appliquer a la machine un dispositif de s sécurité empêchant l'introduction dans cette machine d'une ardoise, lorsque le plateau 16 descend vers le bas.
De manière générale, on organisera le dispositif de commande du plateau 16, de telle facon que sa course descendante soit suffisamment lente, tandis que sa course ascendante doit se produire, au contraire,avec une vitesse beaucoup plus grande. Ces détails qui sont d'une importan- ce secondaire pour l'invention n'ont pas été montrés sur le dessin.