BE1025643B1 - Composition comprenant au moins un composant d'une bacterie probiotique de la division firmicutes et destinee a etre utilisee dans le traitement de maladies urogenitales - Google Patents

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BE1025643B1 BE2017/5732A BE201705732A BE1025643B1 BE 1025643 B1 BE1025643 B1 BE 1025643B1 BE 2017/5732 A BE2017/5732 A BE 2017/5732A BE 201705732 A BE201705732 A BE 201705732A BE 1025643 B1 BE1025643 B1 BE 1025643B1
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Abstract

La présente invention porte sur une composition comprenant au moins un composant d’une bactérie probiotique de la division Firmicutes et étant destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de maladies uro-génitales, en particulier destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de la vaginose bactérienne et de la cystite bactérienne classée parmi les UTI’s, en particulier de la vaginose causée par la bactérie Gardnerella vaginalis et des UTI’s causées par le Escherichia coli, ledit au moins un composant provenant du contenu cellulaire de ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes.

Description

Composition comprenant au moins un composant d’une bactérie probiotique de la division Firmicutes et destinée à être utilisée dans le traitement de maladies urogénitales
La présente invention porte sur une composition comprenant au moins un composant d’une bactérie probiotique de la division Firmicutes et étant destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de maladies uro-génitales, en particulier destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de la vaginose bactérienne et de la cystite bactérienne classée parmi les infections du tractus urinaire (UTI - Urinary Tract Infections), en particulier de la vaginose causée par la bactérie Gardnerella vaginalis et des UTI’s causées par le Escherichia coli.
Les maladies uro-génitales, dont les maladies uro-génitales non sexuellement transmissibles, sont classiquement dues à une infection bactérienne, virale, mycosique ou parasitaire. Parmi celles-ci, on retrouve notamment les infections dues à des germes comme les Colibacilles provenant de l’intestin et pouvant causer des UTI’s telles que la cystite ou encore la vaginite causée par la levure Candida albicans. Parmi les germes provenant de l’intestin et étant responsables du développement de UTI’s, on retrouve dans 80 % des cas la bactérie Escherichia coli. Les UTI’s sont des infections aiguës ou chroniques et peuvent toucher plusieurs organes du systèmes urinaire (la vessie, les reins, l’urètre ou la prostate). Pour des raisons anatomiques, les femmes sont plus souvent touchées par ces infections. En effet, chez la femme, le méat urinaire est proche de l’anus où sont toujours présentes la bactérie Escherichia coli qui peut remonter le long de l’urètre vers la vessie et proliférer dans l’urine.
Les urines constituent en effet un bon milieu de culture pour ces germes. L’organisme se défend contre l’infection urinaire par la vidange de la vessie : un apport d’eau suffisant pour assurer un bon débit urinaire est donc primordial. Les causes principales de l’apparition d’une infection urinaire, chez la femme, sont un défaut d’hygiène local, une
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BE2017/5732 constipation et un manque d’apport d’eau. Plus rarement, une infection urinaire peut être causée par une malformation de l’appareil urinaire (par exemple, une remontée des urines de la vessie vers le rein). Chez l’homme, il est fréquent qu’aucune cause à l’infection urinaire ne soit trouvée. Cependant, certains facteurs peuvent favoriser son apparition tels qu’une hypertrophie de la prostate (chez l’homme plus âgé) qui engendre une stase de l’urine dans la vessie, tout obstacle à l’écoulement de l’urine (calculs rénaux, maladie du col de la vessie, rétrécissement de l’urètre,...) et certains dysfonctionnements neurologiques de la vessie ainsi que toute infection des organes voisins (appareil gynécologique ou anus).
Parfois, les UTI’s n’entrainent aucun symptômes, en particulier chez les personnes âgées, ou se traduisent par une fièvre isolée. Toutefois, typiquement, l’infection de la vessie, également appelée « cystite », ainsi que l’infection de l’urètre ou « urétrite » se manifestent par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d’uriner. Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou malodorantes. L’infection du rein ou « pyélonéphrite » est responsable de signes généraux tels que la fièvre, les frissons, l’altération de l’état général et les douleurs lombaires qui peuvent être bilatérales. L’infection de la prostate aussi appelée « prostatite » se traduit par des brûlures en urinant, des besoins fréquents et des faibles volumes urinés ainsi que des signes grippaux (douleurs musculaires ou articulaires).
Parmi les analyses réalisées pour détecter une infection du tractus urinaire, la bandelette urinaire oriente le diagnostic en une minute et révèle la présence de polynucléaires neutrophiles (globules blancs) et de nitrites. L’examen cytobactériologique des urines confirme le diagnostic en identifiant la bactérie dont la sensibilité à plusieurs antibiotiques est testée. Lorsqu’une septicémie, un infection généralisée, est suspectée, un prélèvement sanguin est également réalisé.
Le traitement des UTI’s repose traditionnellement sur l’antibiothérapie, la majoration des boissons et le traitement des facteurs
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Parmi les maladies urogénitales, on distingue également des infections urogénitales causées par des bactéries faisant partie de la flore vaginale et qui peuvent parfois, dans certaines conditions, devenir pathogènes et donc être responsables d’une affection des voies urogénitales. Ce type d’infections uro-génitales, c’est-à-dire causées par des bactéries faisant partie de la flore vaginale, est très fréquent et ce traduit le plus souvent par une vaginose. La vaginose se traduit par un déséquilibre de la flore bactérienne du vagin dont les causes sont multiples : excès d’hygiène, carences oestrogéniques, antibiotiques,... Elle se caractérise plus particulièrement par la disparition des lactobacilles et la multiplication de germes anaérobies tels que Gardnerella vaginalis. La réduction de l’activité lactobacillaire entraîne une élévation du pH vaginal qui dépasse 5 (donc plus basique). Ainsi, il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible, la vaginose témoignant plutôt d’un déséquilibre de la flore vaginale avec la disparition de l’effet protecteur du bacille de Döderlein.
La vaginose est la cause spécifique la plus fréquente d’infections uro-génitales chez la femme puisqu’une femme sur cinq est
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Le diagnostic de la vaginose bactérienne est le plus souvent réalisé sans examen complémentaire devant des pertes vaginales grisâtres et fluides et devant une mauvaise odeur qui est due à la production par les germes anaérobies de substances odorantes d’autant plus volatiles que le pH vaginal augmente. En cas de doutes, un prélèvement vaginal peut être demandé et permet de confirmer le diagnostic. Un diagnostic positif se traduit par une élévation du pH qui est alors supérieur à 5 et par un score de Nugent supérieur à 6. Le score de Nugent permet d’évaluer la qualité de l’écosystème bactérien vaginal par un examen microscopique en étudiant la présence de lactobacilles, de certains germes anaérobies et de Gardnerella vaginalis. Un score de Nugent compris entre 0 et 3 est synonyme d’une flore vaginale normale, un score compris entre 4 et 6 correspond à une flore intermédiaire, alors qu’un score compris entre 7 et 10 traduit une vaginose bactérienne.
Comme expliqué plus haut, la vaginose est principalement causée par la multiplication de la bactérie Gardnerella vaginalis. Cette dernière est la seule espèce du genre Gardnerella (famille des Bifidibacteriaceae, ordre des Bifidobacteriales, classe des Actinobacteria). Cette bactérie se présente sous la forme de bâtonnets pléiomorphes et puise son énergie de l’oxydation de composés organiques et est donc caractérisée comme étant une bactérie chimio-organotrophe. La bactérie Gardnerella vaginalis est considérée comme étant une bactérie anaérobie facultative, à savoir une bactérie qui peut utiliser le dioxygène en présence dans le milieu. Ainsi, en présence d’oxygène, cette bactérie peut utiliser la respiration aérobie, alors qu’en son absence, une partie fermente et l’autre effectue la respiration anaérobie. La paroi de la bactérie Gardnerella
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BE2017/5732 vaginalis ressemble à celle des bactéries Gram positif (coloration mauve au microscope), mais du fait de la faible épaisseur de sa paroi, la coloration peut toutefois apparaître Gram négatif ou Gram variable. La coloration de Gram repose sur les caractéristiques membranaires et de paroi de la bactérie et est un facteur déterminant dans la taxonomie bactérienne.
Des traitements contre la vaginose sont actuellement connus. En effet, des traitements à base de secnidazone (Secnol©) en dose unique de un sachet de 2 g en prise orale ainsi qu’à base de metronidazole (Flagyl©) en prise orale de 1 g par jour pendant 7 jours sont largement prescrits. Ces antibiotiques efficaces à court terme connaissent toutefois un taux d’échec surprenant à moyen terme avec un taux de récurrence atteignant les 80% à trois mois. Une des explications de ces récidives réside dans le fait que le principal agent infectieux impliqué dans la vaginose, à savoir la Gardnerella vaginalis, est résistante à ces deux types d’antibiotiques entre autre car elles sont susceptibles de produire des biofilms les protégeant de l’action d’antibiotiques.
En effet, un biolïlm bactérien est un amas structuré de cellules bactériennes enrobé d’une matrice polymérique composée d’exopolysaccharides, de protéines et d’acides nucléiques et attaché à une surface qui, dans le cas de la vaginose, est biotique. Le biofilm protège les bactéries et leur permet de survivre dans des conditions environnementales hostiles. Les bactéries du biofilm peuvent résister à la réponse immunitaire de l’hôte et sont beaucoup plus résistantes aux antibiotiques et aux désinfectants. La présence de biofilms lors d’infections demande donc de nouvelles méthodes de prévention, de diagnostic et de traitement.
Afin de lutter plus efficacement contre la vaginose, il est également recommandé d’associer, aux antibiotiques, des traitements restaurateurs de la flore vaginale tels que des traitements à base de prébiotiques et/ou de probiotiques ainsi que de minimiser les facteurs
2017/5732 favorisant le déséquilibre de la flore vaginale tels qu’un excès d’hygiène ou encore une carence oestrogénique.
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries ou levures) et peuvent être par exemple, dans le cas du traitement contre la vaginose, des lactobacilles qui vont remplacer la flore naturelle défaillante puis créer les « conditions écologiques » propices à la recolonisation du vagin par cette flore naturelle.
En ce sens, le document EP1824500 divulgue une souche bactérienne probiotique appartenant au genre Lactobacillus qui a la capacité de coloniser le vagin humain et de préserver ou d’améliorer la santé vaginale lorsqu’elle est administrée par voie orale, rectale ou vaginale. La souche bactérienne selon ce document antérieur appartient à une espèce choisie dans le groupe comprenant le Lactobacillus plantarum, le Lactobacillus crispatus et le Lactobacillus gasseri. En outre, une souche bactérienne selon le document EP1824500 présente une adhésine spécifique au mannose ou d’autres mécanismes d’adhésion permettant à la bactérie de lier la surface interne du vagin, du tractus intestinal ou de la vessie urinaire. Ce document antérieur décrit l’utilisation d’une telle souche de bactérie probiotique appartenant au genre Lactobacillus pour la fabrication d’un médicament pour le traitement prophylactique et/ou thérapeutique de la vaginose bactérienne.
Dans ce document antérieur, les termes « souche bactérienne probiotique » se rapportent à un microorganisme vivant qui confère un bénéfice pour la santé de l’hôte lorsqu’il est administré en quantité adéquate. En outre, toujours selon ce document antérieur, lorsque la souche est prise oralement, celle-ci doit survivre au passage à travers le tractus gastro-intestinal. De même, lorsque la souche bactérienne selon ce document antérieur est administrée par voir vaginale ou rectale, la souche doit coloniser le vagin et le rectum, respectivement. Selon le document EP1824500, le terme « coloniser » signifie que la quantité de Lactobacillus viables dans le fluide vaginal et/ou les fèces est au moins augmentée
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2017/5732 après la prise de la souche bactérienne en comparaison à la quantité totale de Lactobacillus initiale.
Malheureusement, même s’il est vrai que le document EP1824500 démontre que certaines souches bactériennes de Lactobacillus peuvent survivre au passage du tractus gastro-intestinal et coloniser le vagin, aucun effet des souches bactériennes selon ce document antérieur n’est démontré sur le traitement et/ou la prévention de la vaginose.
Par ailleurs, il existe de nombreux produits à base de probiotiques pour la prophylaxie des vaginoses ainsi que des UTI’s. Cependant, il n’existe, à ce jour, aucun traitement prophylactique et/ou curatif qui soit performant contre ces deux maladies urogénitales les plus fréquentes.
L’invention a pour but de pallier les inconvénients de l’état de la technique en procurant une composition pour le traitement préventif et/ou curatif de maladies urogénitales qui soit performant et efficace à long terme, qui ne présente pas de résistance aux biofilms, qui entraîne peu ou pas de récurrence et qui soit rapide, en particulier destinée à être utilisée pour le traitement préventif et/ou curatif de la vaginose bactérienne et de la cystite bactérienne classée parmi les UTI’s, en particulier de la vaginose causée par la bactérie Gardnerella vaginalis et des UTI’s causées par le Escherichia coli.
Pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l’invention, une composition telle qu’indiquée au début, caractérisée en ce que ledit au moins un composant est un composant du contenu cellulaire de ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes.
Par les termes « maladies urogénitales», on entend au sens de la présente invention les maladies et troubles des voies urinaires et des organes génitaux féminins qui sont causés généralement par des infections dues à des germes. Parmi les maladies urogénitales, on retrouve les maladies urogénitales non sexuellement transmissibles qui
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2017/5732 sont des maladies urogénitales qui sont causées par des infections dues à des germes qui ne sont pas transmissibles sexuellement.
Par les termes « contenu cellulaire », il est entendu au sens de la présente invention le contenu d’une bactérie vivante, c’est-à-dire l’ensemble du contenu délimité par la paroi bactérienne et la membrane cytoplasmique. Particulièrement, le contenu cellulaire bactérien équivaut au cytoplasme, à l’appareil nucléaire, et éventuellement aux plasmides.
Le cytoplasme est un hydrogel colloïdal comprenant un phase dispersante (sels minéraux et composés solubles de nature lipoprotéique) et une phase dispersée formée de nucléoprotéines et de lipides. Le cytoplasme bactérien contient des ribosomes, des acides ribonucléiques, des substances de réserves et quelques organites spécialisés.
L’appareil nucléaire bactérien n’est pas entouré d’une membrane, contrairement au noyau de la cellule eucaryote, et ne comporte généralement qu’un seul chromosome. L’appareil nucléaire est en relation avec le mésosome où sont concentrés les sites enzymatiques qui permettent à l’ADN d’exprimer ses différentes fonctions.
Enfin, certaines bactéries peuvent également contenir des plasmides qui sont des éléments génétiques extrachromatiques capables d’autoréplication. Il s’agit de petits fragments d’ADN (acide désoxyribonucléique) environ cent fois moins volumineux que l’ADN chromosomique. Une de leurs propriétés est de conférer aux bactéries des résistances aux antibiotiques ou aux métaux lourds. Les plasmides bactériens peuvent aussi être responsables de la synthèse des bactériocines, des substances de nature protéique ayant un pouvoir bactéricide puissant. Enfin, certains plasmides (appelés transposons) peuvent s’intégrer au chromosome bactérien et ainsi lui conférer les propriétés dont ils sont porteurs.
Dans le cadre de la présente invention, il a été démontré de façon surprenante que le contenu cellulaire d’une bactérie probiotique de
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2017/5732 la division Firmicutes entraîne une réduction significative de la quantité de Gardnerella vaginalis, principale responsable de la vaginose. En effet, l’utilisation du contenu cellulaire d’une telle bactérie permet d’obtenir des résultats supérieurs en comparaison à ceux observés avec des compositions comprenant des cellules des mêmes bactéries probiotiques entières vivantes ou encore avec des compositions comprenant le surnageant isolé de la culture de telles bactéries. En effet, il a été observé de façon surprenante qu’une composition selon l’invention, c’est-à-dire qui comprend au moins un composant provenant du contenu cellulaire d’une bactérie probiotique de la division Firmicutes, est efficace et assure une inhibition de la présence de la bactérie Gardnerella vaginalis dont la multiplication est la principale cause de la vaginose, considérée comme étant la maladie urogénitale non sexuellement transmissible la plus fréquente chez la femme.
Précisément, dans le cadre de la présente invention, il a été mis en évidence une diminution statistiquement significative du nombre de bactéries Gardnerella vaginalis lorsque celles-ci sont mises en contact avec une composition selon l’invention, à savoir avec une composition comprenant au moins un composant provenant du contenu cellulaire d’une bactérie probiotique de la division Firmicutes. Par exemple, lorsque les bactéries Gardnerella vaginalis sont mises en contact avec une composition comprenant au moins un composant du contenu cellulaire de la bactérie probiotique Lactobacillus crispatus, cette diminution est de 4 à 80 fois plus importante que dans le cas où les bactéries Gardnerella vaginalis sont traitées (mises en contact) avec des compositions comprenant des cellules de Lactobacillus crispatus entières vivantes ou encore avec des compositions comprenant le surnageant isolé de la culture de telles bactéries.
En effet, il a été démontré dans le cadre de la présente invention que la composition selon l’invention, c’est-à-dire qui comprend au moins un composant du contenu cellulaire d’une bactérie probiotique de la
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2017/5732 division Firmicutes, est plus active que les mêmes bactéries probiotiques seules (bactéries vivantes) et agit de manière plus directe que des antibiotiques sur les germes responsables des maladies urogénitales telles que la vaginose bactérienne et la cystite bactérienne, la composition selon 5 l’invention pouvant par conséquent être utilisée comme traitement prophylactique (préventif) mais également comme traitement curatif des maladies urogénitales telles que la vaginose bactérienne et la cystite bactérienne.
De préférence, selon l’invention, ledit composant du contenu 10 cellulaire est un composant issu du cytoplasme, de l’appareil nucléaire ou des plasmides de la bactérie probiotique de la division Firmicutes.
Avantageusement, la bactérie probiotique de la division Firmicutes est une bactérie de la famille des Lactobacillaceae.
Dans une forme particulièrement avantageuse selon l’invention, la bactérie probiotique de la division Firmicutes est une bactérie du genre Lactobacillus.
De plus, dans une forme particulière selon l’invention, la bactérie probiotique de la division Firmicutes est choisie dans le groupe constitué du Lactobacillus crispatus, du Lactobacillus gasseri, du 20 Lactobacillus iners, du Lactobacillus acidophilus, du Lactobacillus brevis, du Lactobacillus rhamnosus, du Lactobacillus reuteri, du Lactobacillus plantarum, et de leurs mélanges.
Avantageusement, selon l’invention, ledit au moins un composant est un composant du contenu cellulaire de la souche 25 Lactobacillus crispatus LMG 29995.
Avantageusement, la composition selon l’invention se présente sous la forme d’une poudre. En effet, la composition selon l’invention est séchée par lyophilisation, séchage à lit fluide ou tout autre procédé adéquat permettant d’obtenir une poudre. Cette poudre sèche 30 peut alors être utilisée sous toutes les formulations possibles.
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De préférence, la composition selon l’invention comprend en outre au moins un excipient.
Préférentiellement, selon l’invention, la composition est administrée par voie vaginale.
De plus, dans une forme particulière, la composition selon l’invention est administrée sous la forme de comprimés vaginaux, de capsules vaginales, de crèmes, de gels, de mousses, d’onguents, d’applicateurs, de dispositifs vaginaux, de tampons, ou toute autre forme administrable par voir vaginale.
De préférence, selon l’invention, la composition comprend en outre un matériau véhicule.
Dans une forme particulièrement avantageuse selon l’invention, la composition se présente sous la forme d’une composition pharmaceutique.
De plus, dans une forme particulière, la composition selon l’invention se présente sous la forme d’un produit d’hygiène.
Préférentiellement, selon l’invention, la composition se présente sous la forme d’un dispositif médical.
Avantageusement, selon l’invention, ledit matériau véhicule est au moins un véhicule pharmaceutiquement acceptable.
D’autres formes de réalisation d’une composition suivant l’invention sont indiquées dans les revendications annexées.
Exemple
Evaluation de l’effet inhibiteur de la bactérie Lactobacillus crispatus sur ia bactérie Gardnerella vaginalis via la méthode de diffusion sur disque d’agar
La souche LMG 7832 de la bactérie Gardnerella vaginalis sous forme lyophilisée a été cultivée dans un milieu de culture (avec du
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Il a ensuite fallu sélectionner le milieu agar adéquat pour réaliser l’essai d’inhibition, ce milieu devant permettre la croissance de la souche de la bactérie Garnerella vaginalis et de la bactérie Lactobacillus crispatus. Dans ce but, les deux types de bactéries ont été cultivées dans un milieu de culture et déposées sur un agar de différents milieux :
- l’agar MRS (milieu optimal pour le Lactobacillus crispatus) ; et
- l’agar MH (Mueller-Hinton) qui est le milieu standard pour la réalisation d’études d’inhibition quand différents types de bactéries sont utilisées.
Les résultats ont démontré que les deux types de bactéries se développent sur l’agar MH, ce pourquoi il a été décidé de réaliser l’essai d’inhibition avec de l’agar MH.
Pour l’essai d’inhibition proprement dit, les deux types de bactéries ont été cultivées sous des conditions optimales. Après une nuit de croissance :
- la bactérie Gardnerella vaginalis a été centrifugée, la bactérie a ensuite été resuspendue dans du PBS (phosphate buffered saline) pour obtenir une concentration de 108 CFU/ml et la suspension résultante a été déposée sur 22 disques d’agar MH pour permettre la croissance de la souche ; et
- la bactérie Lactobacillus crispatus a été divisée en différents aliquots (correspondant chacun à une condition différente) :
• surnageant centrifugé et filtré tel quel ;
• surnageant centrifugé et filtré pour lequel le pH a été corrigé à 6,5 ;
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La sonication a pour effet de libérer le contenu de la bactérie, à savoir de libérer le cytoplasme, l’appareil nucléaire et les plasmides de la bactérie. Bien entendu, toute autre technique permettant de libérer le contenu de la bactérie est envisagée dans le cadre de la présente invention.
Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, le procédé de sonication utilise des ultrasons afin d’obtenir un lysat complet des bactéries vivantes.
L’effet antimicrobien de différentes dilutions de la composition comprenant le Lactobacillus crispatus pour chacune des quatre conditions a été testé, à savoir pas de dilution, dilution 1/2, dilution 1/10, dilution 1/100 et dilution 1/1000. Chaque dilution de chacune des conditions a été déposée (selon un point de 10 mm de diamètre) au centre d’un disque d’agar MH qui était couvert entièrement de la suspension de Gardnerella vaginalis mentionnée plus haut. Deux disques d’agar MH ont été utilisés comme des contrôles négatifs. Les résultats sont présentés au Tableau 1 ci-dessous.
Premièrement, les résultats démontrent que les disques correspondant aux contrôles négatifs sont bien complètement recouvert de la bactérie Gardnerella vaginalis. Par ailleurs, une réduction du nombre de CFU (colony-forming units) est mise en évidence pour toutes les conditions dérivées de Lactobacillus crispatus. Selon les différentes conditions testées, il est démontré que la réduction la plus importante est observée avec les cellules soniquées de Lactobacillus crispatus par rapport aux cellules vivantes (entières) et par rapport au surnageant de celles-ci, ceci pouvant être le résultat du largage d’agents antimicrobiens internalisés.
Ces différents résultats sont représentés dans le tableau 1.
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Tableau 1 : Nombre de cellules Gardnerella vaginalis (CFU) dans un cercle de 30 mm de diamètre autour du point de 10 mm contenant les différents types de suspensions de Lactobacillus crispatus.
Condition Dilution CFU
Surnageant Non corrigé Pas de dilution 2160
Dilution 1/2 3240
Dilution 1/10 3240
Dilution 1/100 4325
Dilution 1/1000 4325
Corrigé à pH 6,5 Pas de dilution 109
Dilution 1/2 800
Dilution 1/10 450
Dilution 1/100 225
Dilution 1/1000 500
Cellules de Bacillus crispatus soniquées Pas de dilution 22
Dilution 1/2 51
Dilution 1/10 228
Dilution 1/100 250
Dilution 1/1000 250
Cellules vivantes de Bacillus crispatus lavées Pas de dilution 1800
Dilution 1/2 650
Dilution 1/10 1800
Dilution 1/100 2500
Dilution 1/1000 1800
Contrôles négatifs A / >5000
B / >5000
Il est bien entendu que la présente invention n’est en aucune façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des
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BE2017/5732 modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications annexées.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS
    1. Composition comprenant au moins un composant d'une bactérie probiotique de la division Firmicutes et étant destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de maladies urogénitales, en particulier destinée à être utilisée dans le traitement préventif et/ou curatif de la vaginose bactérienne et de la cystite bactérienne classée parmi les UTI's, en particulier de la vaginose causée par la bactérie Gardnerella vaginalis et des UTI's causées par le Escherichia coli, ladite composition étant caractérisée en ce que ledit au moins un composant est un composant du contenu cellulaire libéré de ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes.
  2. 2. Composition destinée à être utilisée selon la revendication 1, ledit composant du contenu cellulaire étant un composant issu du cytoplasme, de l'appareil nucléaire ou des plasmides de ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes.
  3. 3. Composition destinée à être utilisée selon la revendication 1 ou 2, ledit contenu cellulaire étant libéré de ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes par sonication.
  4. 4. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes est une bactérie de la famille des Lactobacillaceae.
  5. 5. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes est une bactérie du genre Lactobacillus.
  6. 6. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite bactérie probiotique de la division Firmicutes est choisie dans le groupe
    BE2017/5732 constitué du Lactobacillus crispatus, du Lactobacillus gasseri, du Lactobacillus inners, du Lactobacillus acidophilus, du Lactobacillus brevis, du Lactobacillus rhamnosus, du Lactobacillus reuteri, du Lactobacillus plantarum, et de leurs mélanges.
  7. 7. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, ladite composition étant caractérisée en ce que ledit au moins un composant est un composant du contenu cellulaire de la souche Lactobacillus crispatus LMG 29995.
  8. 8. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une poudre.
  9. 9. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un excipient.
  10. 10. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est administrée par voie vaginale.
  11. 11. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications précédentes, laquelle est administrée sous la forme de comprimés vaginaux, de capsules vaginales, de crèmes, de gels, de mousses, d'onguents, d'applicateurs, de dispositifs vaginaux, de tampons, ou toute autre forme administrable par voir vaginale.
  12. 12. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une composition pharmaceutique.
  13. 13. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un produit d'hygiène.
  14. 14. Composition destinée à être utilisée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un dispositif médical.
    TRAITE DE COOPERATION EN MATIERE DE BREVETS
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