BE1023303B1 - Mécanisme de blocage de rampe de robinets - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un système de rampe de robinets comprenant une rampe (7) muni d’une pluralité de robinets (2) comprenant chacun au moins un doigt ou maneton (4), d’une pièce d’accouplement d’actionneur mécanisé (5, 10) pour chaque robinet (2) et un système de maintien conçu pour que chaque accouplement (5, 10) maintienne individuellement le robinet (2).

Description

MÉCANISME DE BLOCAGE DE RAMPE DE ROBINETS Objet de l'invention [0001] La présente invention se rapporte à un mécanisme de maintien d’une rampe de robinets ou de robinets individuels sur des accouplements d’actionneurs mécanisés, par exemple rotatifs, automatisés ou non. État de la technique Définitions [0002] On appelle rampe de robinet (en anglais : « stopcock valve manifold ») un composant, réalisé en matière quelconque, constitué d'un corps de rampe muni de raccords d’entrée/sortie de fluide, liquide ou gaz, dans lequel sont inclus un ou plusieurs robinets. Ce type de composant est souvent conçu pour être à usage unique.

[0003] Il s’agit notamment d’un composant permettant, moyennant un actionnement manuel ou automatisé des robinets, de gérer des flux de liquides et/ou de gaz dans le cadre de manipulations généralement associées aux domaines pharmaceutique et médical.

[0004] Des exemples sont montrés sur les figures 1 et 2. En particulier la figure 2 montre un corps de rampe de robinets 1 avec des raccords d’entrée/sortie 3, sur lequel sont montés trois robinets 2, ayant chacun au moins un doigt de robinet ou maneton 4 (ici en l’occurrence trois). Voir par exemple www.nordsonmedical.com, US 2011/0011474 A1, etc.

Arrière-plan technologique et problème à résoudre [0005] Des dispositifs d'actionnement mécanisé, automatisés ou non, des robinets de rampes de robinets ont été mis sur le marché dans divers domaines d’application, notamment en chimie radio-pharmaceutique afin de : - protéger l'opérateur d'éventuels dangers, par exemple lorsque certains fluides sont radioactifs ; - faciliter la tâche de l'opérateur, les vannes étant actionnées par des moteurs ou des vérins ; - sécuriser des procédés qui peuvent inclure des séquences d’actionnement complexes.

[0006] Quel que soit le champ d'application, le principe consiste à accoupler les robinets avec des actionneurs rotatifs, par l’intermédiaire de pièces d’accouplement adaptées à la forme des manetons des robinets qui servent à transmettre le mouvement de rotation au robinet.

[0007] Que la rampe de robinet soit placée horizontalement ou verticalement, elle ne tient pas spontanément en place dans les accouplements à cause des forces de gravité et des mouvements transmis aux robinets par les accouplements lors de leur actionnement. Il convient donc de la maintenir en place au moyen de l'un ou l'autre dispositif adéquat.

Art antérieur [0008] Les rampes de robinets sont de diverses origines commerciales et ont des formes et dimensions variables. On ne connaît donc pas de mécanisme de fixation/blocage universel.

[0009] Comme représenté sur les figures 3 et 4, la solution usuellement adoptée consiste à insérer les robinets 2 dans des accouplements rotatifs à encoches ouvertes 5 (avec ou sans centrage) et à maintenir la rampe de robinets 7 dans les encoches au moyen d'un loquet 6 actionné manuellement ou automatiquement et qui maintient la rampe dans son ensemble. La figure 4 montre respectivement les étapes d’insertion (A) de la rampe de robinets 7 dans les accouplements à encoches ouvertes 5, l’actionnement du loquet 6 (B) et la position bloquée de la rampe (C).

[0010] L'opérateur doit donc effectuer le placement de la rampe de vanne en deux étapes: - insérer la rampe de robinets dans les accouplements d’actionneurs et l’y maintenir ; - actionner le mécanisme de loquet.

[0011] Les robinets ne sont pas directement maintenus par les accouplements eux-mêmes, mais par le truchement de pièces de maintien de l’ensemble de la rampe, souvent encombrantes et ne garantissant pas toujours de manière absolue l’insertion de chaque maneton de robinet dans son accouplement.

[0012] Pour ce qui concerne les rampes de robinets montées sur les appareils commercialisés par exemple dans le domaine pharmaceutique et médical, il y a souvent des appuis situés à l’avant de la rampe de robinets, tels que des molettes, permettant un blocage dans la direction de l’axe des robinets. Le mécanisme de maintien est alors souvent constitué d’une plaque mobile qui peut soit se déplacer selon l’axe des robinets, soit être escamotable par pivotement.

[0013] Un autre exemple de mécanisme de maintien, représenté sur la figure 5, est monté sur appareil commercialisé par la demanderesse (TRASIS UniDose™).

Buts de l'invention [0014] La présente invention vise à fournir un dispositif qui permette de s’affranchir des inconvénients de l’état de la technique.

[0015] En particulier, l’invention a pour but d’assurer un placement aisé d’une rampe de robinets et de permettre le maintien de cette rampe de manière fiable en position d’utilisation.

[0016] L’invention vise encore à proposer une solution originale pour maintenir une rampe de robinets en place, directement intégrée aux accouplements eux-mêmes.

[0017] L’invention vise encore à fournir un mécanisme où chaque accouplement maintient son propre robinet.

Principaux éléments caractéristiques de l’invention [0018] La présente invention se rapporte à un système de rampe de robinets, comprenant une rampe muni d’une pluralité de robinets, ayant chacun un moyen de contrôle rotatif d’ouverture/fermeture comprenant au moins un doigt ou maneton, d’une pièce d’accouplement d’actionneur mécanisé rotatif pour chaque robinet, l’axe rotatif de ladite pièce d’accouplement correspondant en utilisation à l’axe de rotation dudit moyen de contrôle, l’accouplement avec le robinet étant produit par insertion de chaque maneton dans une encoche réalisée dans ladite pièce d’accouplement et d’un système de maintien conçu pour que chaque pièce d’accouplement maintienne en place individuellement le robinet correspondant, caractérisé en ce que : - la pièce d’accouplement comporte une encoche fermée, apte à recevoir un des manetons du robinet correspondant, de sorte que ce maneton puisse s’insérer dans la pièce d’accouplement correspondante en inclinant la rampe vers l’avant et en la redressant ensuite à la verticale, jusqu’à butée sur un premier appui, dit appui avant, se trouvant au niveau de l’encoche fermée ; - un loquet permet de maintenir la rampe dans son ensemble en position redressée verticale, par pression d’une extrémité dudit loquet sur la rampe, définissant un second appui, dit appui arrière.

[0019] On notera que, dans la configuration de l’invention, la position normale d’utilisation de la rampe de robinets est la position verticale, c’est-à-dire correspondant à un écoulement vertical. La position « avant » désigne une position proximale de l’appareil et la position « arrière » désigne une position distale de l’appareil.

[0020] Ainsi, une des encoches ouvertes des pièces d’accouplement, communément utilisées dans l’état de la technique, est remplacée par une encoche fermée. Selon l’invention, une fois le maneton introduit obliquement dans cette encoche fermée, le bord de l’encoche va faire office de butée et va empêcher tout mouvement de retour du maneton vers l’arrière (butée « avant »). L’autre point d’appui sera constitué par l’extrémité du loquet qui pousse sur une partie arrière de la rampe (butée « arrière »), ce qui empêche tout mouvement de la rampe vers l’avant. Comme les deux points d’appui se trouvent à des postions verticales distinctes, aucun couple ne peut plus faire tourner la rampe.

[0021] Selon des formes d’exécution préférées de l’invention, le système de rampe de robinets comporte en outre une des caractéristiques suivantes, ou encore une combinaison appropriée de plusieurs d’entre elles : - le loquet est un loquet passif, du type à ressort ; - le loquet à ressort est une languette conçue pour s’écarter de son point d’équilibre lorsque la rampe, en s’insérant obliquement dans les encoches fermées des pièces d’accouplement, vient pousser simultanément sur l’extrémité précitée du loquet et pour revenir à son point d’équilibre une fois que la rampe a été redressée à la verticale, tout en bloquant la rampe par butée au niveau de son appui arrière ; - le loquet est un loquet actif ou automatisé ; - le loquet comporte un détecteur de position de la rampe et un actionneur déclenchant un poussoir lorsque le détecteur détecte la position redressée de la rampe.

Brève description des figures [0022] Les figures 1 et 2 montrent des exemples de rampe de robinets selon l’état de la technique.

[0023] La figure 2 montre le principe général d’un accouplement à encoches ouvertes, selon l’état de la technique.

[0024] La figure 3 montre les différentes étapes de l’accouplement à encoches ouvertes.

[0025] La figure 4 montre un exemple de mécanisme de loquet selon l’état de la technique.

[0026] La figure 5 montre un exemple de mécanisme de maintien d’une rampe de robinets selon l’état de la technique, au moyen d’une pièce de maintien de l’ensemble de la rampe.

[0027] La figure 6 montre le principe général d’un accouplement à encoche fermée, selon une forme d’exécution de la présente invention.

[0028] La figure 7 montre les différentes étapes de l’accouplement à encoche fermée et lame ressort, selon une forme d’exécution de la présente invention.

Description d'une forme d'exécution préférée de l'invention [0029] L’invention consiste en la mise en œuvre d’un principe de maintien des rampes de vannes sur le mécanisme d’actionnement dans lequel les robinets sont individuellement maintenus dans leur accouplement. La mise en place de la rampe de vanne s’effectue en un seul et simple mouvement.

[0030] Le dispositif consiste en la combinaison d'éléments suivante (figures 6 et 7) : - l’une des encoches ouvertes 12 de la pièce d’accouplement 10 est remplacée par un trou fermé 11. Lors de la mise en place de la rampe, un des doigts 4 de chaque robinet 2 s'insère dans ce trou 11. La rampe est approchée obliquement pour permettre l’insertion. Une fois le robinet 2 inséré dans l’accouplement 10, la rampe est basculée à la verticale de telle sorte que la pièce rotative du robinet 2 qui porte les doigts se place dans l’axe rotatif de l’actionneur. Chaque robinet 2 est alors maintenu dans son accouplement 10, avec un appui 14 à l’avant de la rampe, au niveau du bord du trou fermé 11 ; - un loquet 13 par exemple sur ressort ou automatisé vient alors s’appuyer à l’arrière 15 du corps de la rampe de robinets, ce qui empêche alors la rampe d’effectuer un mouvement de rotation qui lui permettrait de sortir des accouplements 10. La rampe est donc strictement maintenue en place dans les actionneurs par le truchement de deux appuis simples, situés respectivement à l’avant 14 et à l’arrière 15 de l’appareil ou la rampe de robinets.

Avantages de l’invention [0031] L’invention procure notamment les avantages suivants : - mise en place en un tour de main selon un mouvement unique, simple et naturel ; - mécanisme de blocage simplifié, qu’il soit passif (sur ressort) ou actif (actionné automatiquement) : • dispositif de loquet plus facile à manipuler ; • dispositif de loquet facile à automatiser ; • pas de risque d'oubli d’actionnement.

Repères de référence 1 Corps de rampe de robinets 2 Robinet 3 Raccord d’entrée/sortie 4 Doigt de robinet ou maneton 5 Accouplement d’actionneur rotatif à encoche(s) ouverte(s) 6 Loquet de blocage de rampe 7 Rampe de robinets 10 Accouplement d’actionneur rotatif à encoche fermée 11 Encoche fermée ou « trou » 12 Encoche ouverte 13 Loquet passif (ressort) ou actif (automatisé) 14 Appui avant 15 Appui arrière

Claims (5)

1. REVENDICATIONS

   1. Système de rampe de robinets comprenant une rampe (7) munie d’une pluralité de robinets (2), ayant chacun un moyen de contrôle rotatif d’ouverture/fermeture comprenant au moins un doigt ou maneton (4), d’une pièce d’accouplement d’actionneur mécanisé rotatif (5, 10) pour chaque robinet (2), l’axe rotatif de ladite pièce d’accouplement correspondant en utilisation à l’axe de rotation dudit moyen de contrôle, l’accouplement avec le robinet (2) étant produit par insertion de chaque maneton (4) dans une encoche (11, 12) réalisée dans ladite pièce d’accouplement (5, 10) et d’un système de maintien conçu pour que chaque pièce d’accouplement (5, 10) maintienne en place individuellement le robinet (2) correspondant, caractérisé en ce que : - la pièce d’accouplement (10) comporte une encoche fermée (11), apte à recevoir un des manetons (4) du robinet correspondant (2), de sorte que ce maneton (4) puisse s’insérer dans la pièce d’accouplement (10) correspondante en inclinant la rampe (7) vers l’avant et en la redressant ensuite à la verticale, jusqu’à butée sur un premier appui, dit appui avant (14), constitué par le bord de l’encoche fermée (11); - un loquet (13) permet de maintenir la rampe (7) dans son ensemble en position redressée verticale, par pression d’une extrémité dudit loquet (13) sur la rampe (7), définissant un second appui, dit appui arrière (15).
2. 2. Système de rampe de robinets selon la revendication 1, caractérisé en ce que le loquet (13) est un loquet passif, du type à ressort.
3. 3. Système de rampe de robinets selon la revendication 2, caractérisé en ce que le loquet à ressort (13) comporte une languette conçue pour s’écarter de son point d’équilibre lorsque la rampe (7), en s’insérant obliquement dans les encoches fermées (11) des pièces d’accouplement (10) vient pousser simultanément sur l’extrémité précitée du loquet (13) et pour revenir à son point d’équilibre une fois que la rampe (7) a été redressée à la verticale, tout en bloquant la rampe (7) par butée au niveau de son appui arrière (15).
4. 4. Système de rampe de robinets selon la revendication 1, caractérisé en ce que le loquet (13) est un loquet actif ou automatisé.
5. 5. Système de rampe de robinets selon la revendication 4, caractérisé en ce que le loquet (13) comporte un détecteur de position de la rampe et un actionneur déclenchant un poussoir lorsque le détecteur détecte la position redressée de la rampe.