BE1021653B1 - Dispositif de couverture d'une surface comprenant un tambour mobile couvert d'un caisson de protection. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (1) de couverture d'une surface (3) dont le contour définit un plan de surface, ledit dispositif comprenant : (a) Une couverture (10) sensiblement rectangulaire, enroulée sur, (b) un tambour (2) monté à rotation sur un chariot apte à enrouler ou dérouler la couverture (10) par déplacement du chariot dans une direction longitudinale de la surface et permettant ainsi le déploiement ou retrait de la couverture de la surface (3), (c) Un caisson de protection (20) monté sur ledit chariot, caractérisé en ce que la distance entre le rebord du caisson et le plan de surface varie entre une première position, dp, de stationnement, et une deuxième position, dm, de mouvement, lorsque le chariot déplace le tambour au-dessus de la surface (3), et en ce que, dm > dp.

Description

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0025] Ces aspects ainsi que d’autres aspects de l’invention seront clarifiés dans la description détaillée de modes de réalisation particuliers de l’invention, référence étant faite aux dessins des figures, dans lesquelles :

Fig. 1 est une vue d’ensemble en perspective d’une surface avec le tambour protégé par un caisson en position telle qu’une partie de la surface seulement est recouverte par une couverture.

Fig.2 est une vue latérale du chariot supportant le tambour et sur lequel est monté un caisson de protection par l’intermédiaire de vérins.

Fig.3 illustre un mécanisme de fixation d’un bourrelet dans l’ouverture d’un rail par l’intermédiaire d’une courroie flexible ;

Fig.4 ; montre un exemple de bourrelet adapté à la présente invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS

[0026] Tel que représenté à la Fig. 1, le dispositif automatique de couverture (1) d’une surface (3) selon l’invention comprend une couverture (10) destinée à protéger ladite surface (3). Le dispositif (1) permet de couvrir notamment des surfaces définies par le contour d'un bassin d'eau tel qu’une piscine, bassin de traitement d'eau, station d'épuration d’eaux usées, bassin de rétention, station de désalinisation etc. Cependant, l’invention pourra être mise en œuvre dans tout domaine nécessitant la couverture d’une surface, comme par exemple un terrain de tennis en terre battue ou en gazon, une caisse de véhicule, une surface vitrée de serre, de fenêtre de véhicule tel que train ou bus, ou de jardin d’hiver, etc. D’une manière générale, on entend donc dans la présente demande par « surface » toute zone délimitée par un périmètre.

[0027] Le dispositif (1) comprend un tambour (2) qui présente une longueur au moins égale à la largeur de la couverture (10), celle-ci devant être de largeur et de longueur suffisantes pour couvrir toute la surface à protéger (3) lorsqu'elle est déployée. Le tambour (2) est monté sur un mécanisme de translation longitudinale comprenant un chariot supportant le tambour. Comme illustré dans les Figures 1 à 3, il est avantageux que le mécanisme de translation longitudinale comprenne aussi des rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3) afin de guider le chariot sur sa trajectoire. Le tambour (2) a deux sens de rotation : le premier sens de rotation lui permettant de dérouler la couverture (10) pour la déployer et couvrir la surface à protéger (3), et le second sens de rotation lui permettant d'enrouler la couverture (10) afin de la retirer et de donner accès à ladite surface (3).

[0028] Pour des raisons esthétiques et pour protéger le tambour et les parties mécaniques et électriques du mécanisme de translation longitudinale, un caisson de protection (20) est monté sur ledit chariot. Le caisson a la forme d’une boîte ouverte sur une face, contenant le chariot et tambour. En particulier la face ouverte du caisson est celle faisant face à la surface (3) à couvrir. Le caisson forme ainsi une jupe définissant une cavité contenant le chariot et le tambour, le caisson comprenant un rebord définissant le périmètre de sa face ouverte. Afin d’assurer une translation longitudinale du chariot et caisson sans encombres, il est indispensable qu’un certain écart, dm, existe entre le rebord du caisson et la surface balayée par le caisson lors de sa translation longitudinale. L’écart, dm, doit être au moins plus grand que la plus grande hauteur, h0, des obstacles se trouvant sur la trajectoire du caisson. De tels obstacles peuvent être de natures différentes. Par exemple, dans le cas d’une piscine, il peut s’agir d’un rebord surélevé de la margelle, tel que représenté schématiquement à la Figure 2 ou d’un couvercle de filtre ou de canal de drainage. L’inconvénient d’un tel écart, dm, est que dans sa position déployée, la couverture n’est pas plaquée contre l’extrémité transversale de la surface à couvrir se trouvant du côté du tambour. CeCi peut être particulièrement inconvénient pour des applications comme les caisses de véhicules ou les piscines, car le vent peut s’engouffrer sous la couverture en passant par l’écart, dm, entre le caisson et la surface à couvrir écartant ainsi la couverture et permettant l’introduction sous la couverture de corps étrangers indésirables.

[0029] La présente invention résout ce problème en montant le caisson de protection (20) sur le chariot par l’intermédiaire de moyens (22) de variation de hauteur, permettant de varier la distance, d, la plus courte séparant le plan de surface du rebord du caisson entre une première position, dp, de stationnement, lorsque le chariot se trouve en bout de course à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la surface, et une deuxième position, dm, de mouvement, lorsque le chariot déplace le tambour au-dessus de la surface (3). Il est entendu que, dm > dp. Dans le présent contexte, le plan de surface est défini par la surface entourant directement la surface à couvrir et sur laquelle repose et se déplace le chariot. Il est parallèle au plan que définirait la couverture déployée en l’absence de flèche de fléchissement. Si le chariot se déplace sur des rails (6) posés de part et d’autre des cotés longitudinaux de la surface à couvrir, le plan de surface est défini comme le plan supportant les deux rails. La hauteur, h0l de tout obstacle en saillie du plan de surface se trouvant sur la trajectoire du caisson est donc mesurée par rapport à ce même plan de surface. Si le rebord autour du périmètre du caisson définit un plan (c’est-à-dire que le rebord est rectiligne sur tout son périmètre) il est préférable que ce plan soit parallèle au plan de surface. Cette variante devient particulièrement avantageuse si la position de stationnement, dp, est inférieure à 15 mm, voire sensiblement égale à zéro, ce qui correspond à un contact de tout le périmètre du rebord du caisson avec le plan de surface, assurant ainsi une fermeture du côté transversal de la surface couverte où se trouve le tambour. Il est avantageux aussi lorsque la surface est découverte et que le tambour se trouve de l’autre côté transversal de ladite surface car, dans le cas d’une piscine, un tel caisson peut avantageusement servir de banc, dont la stabilité sera accrue si le rebord de celui-ci repose sur le plan de surface, plutôt que d’en être écarté d’une distance, dm, comme c’est le cas dans l'art antérieur. De manière alternative, une portion seulement du rebord du caisson fait contact avec le plan de surface dans sa position de stationnement, dp. Par exemple, si seul le côté transversal du rebord du caisson adjacent à la surface couverte lorsque la couverture est déployée est parallèle au plan de surface, l’étanchéité entre le bord transversal de la couverture et le coté transversal correspondant de la surface couverte est assurée, tout en maintenant une circulation d’air dans le caisson par les autres bords qui ne sont pas en contact. Cette variante est avantageuse car le rebord transversal du caisson appuie sur la couverture qui peut ainsi être maintenue bien tendue. On peut aussi obtenir une étanchéité en assurant par exemple que tous les côtés du rebord du caisson, sauf le coté transversal adjacent à la surface couverte lorsque la couverture est déployée sont parallèles au plan de surface. Dans tous les cas de figure, qu’il y ait un, plusieurs côtés ou tous le périmètre du rebord du caisson qui font contact avec le plan de surface en position de stationnement, dp, un contact plus étanche peut être obtenu si la portion du rebord qui contacte le plan de surface est munie d’un joint d’étanchéité.

[0030] Si le dispositif comprend des rails (6) en saillie du plan de surface, le rebord du caisson reposera avantageusement sur la surface des rails et sera ainsi séparé de la surface de plan par l’épaisseur des rails, qui est généralement inférieure à 15 mm. Dans une variante alternative, le rebord du caisson peut comprendre des créneaux de forme et position adéquates pour entourer les rails en saillie du plan de surface lorsque le caisson est en position de stationnement, dp. Si une étanchéité parfaite est avantageuse dans le cas par exemple de couvertures de caisses de véhicule, une certaine ventilation peut être désirable dans des applications telles que des piscines, où l'excès d’humidité accumulée dans la cavité du caisson peut être dommageable à la mécanique et système électrique du dispositif. Une ventilation peut être obtenue, par exemple, en faisant reposer le caisson sur les rails en saillie, comme discuté plus haut. En l’absence de rails ou si les rails sont placés dans des canaux et ‘que leur surface apparente est au même niveau que la margelle, le rebord du caisson peut ne pas être rectiligne et comprendre des merlons et créneaux formant avec la surface de la margelle des ouvertures permettant la circulation d’air dans le caisson. Sinon, des trous d’aération peuvent être aménagés n’importe où sur les surfaces, préférablement latérales, du caisson.

[0031] Les moyens (22) de variation de la hauteur du caisson comprennent avantageusement au moins un vérin électrique, mécanique ou pneumatique. Si la translation longitudinale du chariot (21) est assurée par un moteur électrique (avantageusement alimenté par un panneau solaire, alors on peut profiter de l’alimentation électrique disponible pour activer le vérin.

Alternativement, un vérin pneumatique, par exemple alimenté par une pompe manuelle, ou un vérin mécanique peuvent fonctionner sans alimentation électrique. D’autre moyens (22) de variation de hauteur du caisson peuvent comprendre un système de levier, permettant de passer d’une position à l’autre, par exemple par rotation d’une came, ou peuvent comprendre une vis sans fin. Pour des raisons de confort d’utilisation, il est préféré d’utiliser au moins un vérin, en particulier un vérin électrique, fixé à chaque extrémité, du chariot (21).

[0032] Comme la position de stationnement, dp, du caisson, qui est inférieure à la position de mouvement, dm, est généralement inférieure à la hauteur maximum, h0, d’un obstacle se trouvant sur la trajectoire du caisson, dp < h0 < dm, il faut empêcher que le chariot (21) se mette en mouvement et quitte une des ses positions de stationnement à une ou l’autre extrémité transversale de la surface alors que le caisson est encore en position de stationnement, d„. Pour cette raison, il est avantageux de munir le dispositif de la présente invention d’un moyen empêchant le mouvement du chariot tant que le caisson n’a pas atteint sa position de mouvement, dm. Par exemple, si la translation longitudinale du chariot est assurée par un moteur électrique muni d’un système d’activation pour sa mise en marche, il suffit de d’empêcher la mise en marche du moteur électrique tant que le caisson n’est pas en position de mouvement, dm. Ceci peut se faire à l’aide d’un interrupteur ne s’enclenchant qu’une fois le caisson dans sa position de mouvement, dm, ou à l’aide d’un détecteur, indiquant au système d’activation du moteur la position du caisson. Par exemple, le système d’activation du moteur peut être programmé, au cas où le caisson est en position de stationnement, dp, pour d’abord activer électriquement les vérins (22) pour soulever le caisson à sa position de mouvement, dm, avant d’activer le moteur électrique de translation longitudinale du chariot (21).

[0033] Le dispositif (1) comprend en outre un système de fixation d’un premier bord transversal de la couverture situé à une extrémité transversale de la surface à couvrir et permettant d’entraîner par tension sur la couverture ainsi fixée la rotation du tambour (2) pour dérouler la couverture (10) au-dessus de la surface à couvrir (3) lorsque le chariot (21) s’éloigne dudit premier bord transversal. Tout type de système de fixation connu et convenant aux critères de contraintes et de sécurité selon l’application peut être utilisé à cet effet. Par exemple, le système de fixation peut comprendre une pluralité de sangles solidaires de l’extrémité transversale apparente de la couverture (10), lesdites sangles étant par exemple munies de crochets d’ancrage qui se fixent sur la partie transversale du contour délimitant la surface à couvrir (3). De manière alternative, on peut munir l’extrémité à fixer de la couverture d’œillets qui viennent se fixer au bord transversal de la surface par l’intermédiaire d’une série de pitons, de vis, d’un câble ou tout autre moyen. Ces moyens d’ancrage maintiennent immobilisée l’extrémité transversale apparente de la couverture (10) ce qui permet de générer sur celle-ci une traction longitudinale et de la dérouler sans devoir motoriser la rotation du tambour (2) lorsqu’il se déplace pour couvrir la surface (3).

[0034] La couverture peut être en toute matière convenant à l'application en question : matériaux textiles synthétiques ou naturels, films polymériques, lattes en polymère, en métal ou en bois, etc. Elle peut être transparente, opaque ou translucide et peut former une barrière à des fluides ou au contraire être poreuse, voir même comprendre des mailles telles que dans un filet. Par exemple, pour des applications de piscines ou de bassins de traitement d’eau ou similaire, il est avantageux si la couverture comprend des trous de drainage permettant ainsi à l’eau de pluie de ne pas s’accumuler sur la couverture et évitant ainsi la formation de poches d’eau sur la surface de la couverture.

[0035] Une tension longitudinale peut être appliquée à la couverture lors de son déploiement simplement en s’assurant que la vitesse de déroulement de la couverture par la rotation du tambour soit inférieure à la vitesse de translation longitudinale du tambour, soit par l’intermédiaire d’un frein ou d’un ressort dans le système de rotation du tambour, soit par un contrôle motorisé différencié des mouvements de rotation et translation du tambour. Si ces deux vitesses sont synchrones, la couverture sera déployée sans d’autres tensions que celles générées par son poids propre dans le cas de la couverture d'une surface comprenant une cavité telle qu'une piscine.

[0036] Le dispositif (1) objet de l’invention peut avantageusement comprendre un système de verrouillage continu des bords longitudinaux de la couverture (10) dans des rails (6) qui s'étendent de chaque côté longitudinal de la surface à couvrir et sur lesquels se déplace le chariot (21). Les bords longitudinaux de la couverture peuvent ainsi s’enclencher au fur et à mesure de son déroulement et se déclencher lors de son enroulement. De tels systèmes de verrouillage sont décrits par exemple dans W02010010152 et WO2010054960, dont le contenu est inclus dans la présente demande par référence. Un système de verrouillage préféré auquel s’applique la présente invention comprend : (a) deux rails (6) s’étendant le long des cotés longitudinaux et de part et d’autre de la surface à couvrir. Les rails sont constitués d’un profilé ayant une ouverture (14) vers l’extérieur, (i.e., orientée à l’opposé de la surface à couvrir) sur une de ses faces et comprenant une ou deux ailes fermant partiellement de part et d’autre ladite ouverture (14) (s’il n’y a qu’une aile (6a) elle est située du côté adjacent à la surface à couvrir) ; (b) les bords longitudinaux de la couverture (10) comprennent chacun au moins un bourrelet (12). Per exemple, tel qu’illustré à la Figure 4, le bourrelet peut être formé par un cœur (12c) de géométrie sensiblement prismatique, de préférence sensiblement cylindrique, contenu dans et préférablement fixé à un fourreau tubulaire (12t) muni sur tout son long d’une bande (12b) fixée à au moins une face de la couverture; d'autres types de bourrelets, par exemple moulés, peuvent bien entendu être utilisés ; (c) des moyens d’engagement (13, 15a, 15b) permettant d'engager ledit bourrelet (12) dans l’ouverture (14) formée par la ou les ailes (6a) du rail (6) et de le glisser sous une des ailes et des moyens de fixation (31) pour empêcher que le bourrelet puisse sortir de ladite ouverture (14), de sorte que la couverture (10) soit verrouillée au rail (6) (voir p.ex., Figure 3).

[0037] Un tel système de verrouillage permet de glisser le bourrelet (12) dans l'ouverture (14) du rail (6) et de l’y coincer entraînant ainsi la fixation continue dans ledit rail (6) du bord longitudinal correspondant de la couverture (10) et de maintenir par celui-ci la couverture (10) au-dessus de la surface à couvrir (3) même en cas de sollicitations mécaniques très élevées dues par exemple à une dépression ou à la gravitation. Dans le cas des piscines, il confère la sécurité en cas d'accès (autorisé ou non) sur la couverture. La résistance du système de verrouillage peut facilement atteindre une plage de 5 à 10 kN/m (500 à 1000 kg/m) qui est suffisante pour de nombreuses applications. Selon les matériaux utilisés, de plus hautes résistances de verrouillage peuvent être atteintes.

[0038] Dans une forme préférée, le système de verrouillage (11) du dispositif de couverture (1) comprend des moyens d’application d'une tension transversale à la couverture, qui guident aussi le bourrelet vers l’ouverture du rail correspondant. Tel que représenté à la Figure 2, de tels moyens comprennent de préférence deux paliers tenseurs (15a, 15b) séparés l’un de l’autre d’une distance supérieure à l’épaisseur de la couverture et inférieure à l’épaisseur du bourrelet (12), afin d’appliquer une tension transversale à la couverture. Les moyens comprennent également de préférence au moins un palier de renvoi (13) sensiblement cylindrique monté à rotation selon un axe parallèle à la direction transverse de la couverture, ledit palier de renvoi ayant une extrémité distale, éloignée de la surface à couvrir, et une extrémité proximale, adjacente à ladite surface, la couverture enveloppant partiellement ledit palier (13) afin de changer d’orientation, de sorte que le bourrelet (12) dépasse outre l’extrémité distale du palier. Si le système comprend deux paliers tenseurs (15a, 15b), ceux-ci sont placés entre le palier de renvoi (13) et le tambour, afin de positionner le bourrelet de la couverture lorsqu’il atteint le palier de renvoi (13) outre le bord de son extrémité distale.

[0039] Dans une variante particulièrement préférée de la présente invention, le système de translation et de verrouillage sont tels que décrits dans W02010054960 et représenté à la Figure 1, et comprend un chariot (21) monté sur les rails (6) et surplombant transversalement la surface (3) à couvrir et supportant le tambour (2). Le chariot supporte le tambour contenant la couverture et est surmonté d’un caisson de protection tel que décrit plus haut. Ledit chariot comprend à chacune de ses extrémités: (a) une roue d'entraînement (9) dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour (2); les deux roues d’entraînement (9) sont de préférence motorisées ; (b) au moins deux roulettes (33) reposant sur les rails (6) et permettant la translation longitudinale du chariot (21), et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement (9), et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement (9) forme le sommet supérieur; et [0040] le mécanisme de translation et fixation comprend deux courroies flexibles (31) fixées uniquement à chacune de leurs extrémités (35) aux quatre coins de la surface à couvrir, chacune des deux courroies (31): (c) étant disposée dans l’ouverture (14) des rails (6) dans les sections latérales (31a) comprises entre un point de fixation (35) et la roulette (33) la plus proche dudit point de fixation, et (d) coiffant sans glissement la roue d'entraînement (9) dans la section centrale (31b) comprise entre les deux roulettes (33).

[0041] Un tel système est très avantageux car il remplit de multiples fonctions. Il permet tout d’abord de déplacer le chariot le long des rails. Comme le segment angulaire de la roue d’entraînement (9) coiffé par une courroie flexible (31) telle que décrite ci-dessus est bien supérieur à celui couvert par une crémaillère droite, par exemple posée au fond du rail, les risques de glissement d’une roue d’entraînement sont considérablement réduits. Un tel glissement d’une roue d’entraînement provoquerait la mise en travers du chariot et le blocage du système. Un deuxième avantage d’un tel système est que entre le chariot et les coins (35) de la surface à couvrir, l’ouverture (14) est obturée par la courroie (31) qui est insérée dans le rail dans ses portions (31a). Ceci permet de diminuer l’entrée de corps étrangers dans les rails, tels poussières, graviers, brindilles, etc., et aussi d’éviter qu’une personne s’y coince un orteil, par exemple dans le cas d’une piscine. Enfin, et ceci concerne plus particulièrement la présente invention, les courroies permettent de fixer le bourrelet (12) sous l’aile (6a) d’un rail au fur et à mesure que le bourrelet est introduit sous l’aile (6A) du rail.

[0042] La Figure 3 illustre un système de fixation du bourrelet sous l’aile (6a) d’un rail. Comme discuté plus haut, le bourrelet (12) est guidé dans l’ouverture (14) du rail correspondant par des paliers tenseurs (15a, 15b) et de renvoi (13). Une fois dans l’ouverture (14), le bourrelet en ressortirait à la première sollicitation s’il n’y était pas fixé. L’introduction de la courroie (31) dans l’ouverture du rail directement après l’introduction du bourrelet (12) permet de fixer celui-ci sous l’aile (6a), empêchant ainsi qu’il n’en ressorte. Lorsque la couverture est retirée de la surface, la courroie est préalablement retirée, ce qui libère le bourrelet qui peut ressortir. En résumé, le système de fixation fonctionne comme suit : (a) lors du déroulement de la couverture (= déploiement de la couverture), le bourrelet (12) de chaque bord longitudinal de la couverture est inséré dans l’ouverture (14) du rail (6) correspondant au fur et à mesure que le chariot avance et y est bloqué par l’insertion immédiatement après dans la même ouverture de la section latérale (31a) de courroie directement adjacente à la roulette (33) en aval du sens de translation du chariot.et (b) lors du ré-enroulement de la couverture (= retrait de la couverture), la section centrale de courroie (31b) directement adjacente à la roulette (33) en amont du sens de translation du chariot est retirée de ladite ouverture (14) du rail, permettant ainsi au bourrelet (12) de se dégager du rail et rendant possible le ré-enroulement de la couverture sur le tambour (2) du chariot.

[0043] Le déplacement du tambour le long d’une surface à couvrir ou découvrir se produit généralement à une vitesse constante. Les roues d’entraînement (9) doivent donc tourner à une vitesse de rotation sensiblement constante. Cependant, surtout pour des surfaces de dimensions longitudinales importantes, le diamètre extérieur du tambour peut varier considérablement selon que la couverture est déployée ou retirée. Comme la vitesse de déploiement/retrait de la couverture dépend de la vitesse de rotation des roues d’entraînement (qui demeure généralement constante) et comme le diamètre extérieur du tambour varie avec la portion de couverture qui y est enroulée, il s’en suit que le tambour et les roues d’entraînement (9) ne peuvent tourner à la même vitesse lors de la translation du chariot. Pour des couvertures de petites dimensions, il est possible de compenser les différences de vitesse par une traction sur la couverture. Pour des couvertures de dimensions longitudinales plus importantes, comme pour une piscine ou une remorque d’un semi-remorque, il est nécessaire de prévoir des moyens de modification de la vitesse relative de rotation entre le tambour d’enroulement/déroulement de la couverture et l’axe de rotation des roues d’entraînement (9). Ces moyens peuvent inclure un ressort spiralé placé à l’intérieur du tambour permettant de compenser la différence entre la vitesse de rotation des roues d’entraînement, qui doit rester sensiblement constante, et la vitesse de rotation du tambour, qui varie avec le diamètre extérieur du tambour au fur et à mesure que la couverture est enroulée/déroulée. Lors du déploiement de la couverture, le tambour tourne spontanément dû à la tension créée par la couverture qui est fixée à un bord latéral de la surface à couvrir. Si le ressort spiralé se tend pendant le déploiement de la couverture (10) sur la surface, il n’est pas nécessaire de motoriser la rotation du tambour non plus lors du ramassage et ré-enroulement de la couverture autour du tambour, dont la rotation est conduite par la détente du ressort spiralé. Ce système est très avantageux car il ne nécessite pas de deuxième moteur ou d’un système d’engrenages ou de contrôle électronique pour tourner le tambour à la vitesse adéquate.

[0044] Un système de couverture selon la présente invention est particulièrement adapté au recouvrement de surfaces telles que : (a) un bassin rempli ou non d’un liquide tel qu’une piscine, un bassin de rétention, de traitement ou de désalinisation des eaux ; (b) un terrain de sports, tel un terrain de tennis ou de cricket ; (c) une caisse de véhicule, telle une remorque, (d) une surface vitrée telle une serre, un jardin d’hiver ou une fenêtre de véhicule.

[0045] Le caisson de protection (22) à positions variables selon que le chariot (21) est en mouvement, dm, ou qu’il est stationné, dp, à une extrémité de la surface à couvrir permet d’ajouter au chariot protecteur une fonction additionnelle de fixation du bord transversal de la couverture se trouvant du côté du tambour (2), lorsque celle-ci est déployée. Une telle fixation est fort avantageuse, voire essentielle, dans des applications de piscines ou de bâches de semi-remorques, où la couverture peut être exposée à des courants d’air importants qui peuvent facilement soulever son bord transversal se trouvant du côté du tambour et ainsi créer une ouverture indésirable.

DISPOSITIF DE COUVERTURE D’UNE SURFACE COMPRENANT UN TAMBOUR MOBILE COUVERT D’UN CAISSON DE PROTECTION

DOMAINE DE L’INVENTION

[0001] L’invention se rapporte à un dispositif de couverture d’une surface, aisé à mettre en œuvre et répondant au mieux aux exigences de l’application concernée. En particulier, la présente invention concerne un dispositif de couverture du type à tambour mobile, comprenant un caisson de protection particulièrement efficace..

ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE

[0002] On applique des couvertures sur des surfaces pour des raisons qui dépendent de la nature de ces surfaces. Ainsi, dans le cas d’un bassin tel qu’une piscine la couverture peut éviter la pollution par des feuilles ou des animaux, peut faire économiser de l'énergie, de l’eau et des réactifs et peut ou doit assurer la sécurité des personnes en particulier des enfants. Dans un bassin de dessalement ou d'autres traitements d’un fluide, une couverture permet d’éviter la dilution de liquide due à la pluie ou l’évaporation excessive due à la chaleur.

[0003] Lorsqu'il s'agit d'un terrain de sport tel qu'un terrain de tennis externe en terre battue ou gazon, une couverture permet de le protéger contre les intempéries, et en particulier une pluie intermittente. Par ailleurs, une caisse de véhicule est couverte notamment pour assurer la stabilité de la charge à la dépression causée par le déplacement du véhicule et la protéger contre les intempéries. On utilise également des couvertures en tant que stores pour serres, jardins d’hiver ou fenêtres de véhicules afin d’éviter toute surchauffe à l’intérieur, et en tant que protection solaire pour auvents de terrasse.

[0004] Dans tous les cas de figure, on recherche généralement un dispositif de couverture économique permettant une mise à couvert et à découvert aisée, sûre, reproductible et rapide, nécessitant un minimum d’intervention humaine et, surtout, ayant une durée de vie aussi longue que possible. De nombreux dispositifs de recouvrement d’une surface ont été développés, allant des modèles basiques aux plus sophistiqués. Parmi ces derniers, on peut citer les dispositifs à tambour mobile.

[0005] Dans un dispositif de couverture à tambour mobile le tambour motorisé est monté sur un mécanisme de translation longitudinale. Celui-ci déplace le tambour au-dessus de la surface à couvrir ce qui permet littéralement de « poser » la couverture sur la surface, lors de son déploiement, en la déroulant simultanément du tambour pendant son déplacement longitudinal, puis de la soulever, lors de son retrait, en l’enroulant simultanément sur le tambour. La couverture ne glisse donc pas sur la surface ni lors de son déploiement ni lors de son retrait. Le dispositif de couverture comprend également un système de fixation de la couverture à une première extrémité transversale de la surface à couvrir de sorte que la translation et la rotation du tambour entraînent le déroulement ou l’enroulement de la couverture au-dessus de la surface à couvrir.Des exemples de dispositifs automatiques de ce type sont divulgués par exemple dans les documents suivants: W02005/026473, FR2900951, DE2257231, FR2893651, FR2789425, FR2743502, EP1719858, et sur le site www.kimbay.fr. Par ailleurs, une variante complètement manuelle du tambour monté à translation longitudinale est illustrée dans les documents W02007/036625 et US4195370.

[0006] Dans la présente demande, les termes « longitudinal » « transversal » et leurs dérivés se réfèrent respectivement à la direction de déplacement du tambour et à la direction de l’axe de révolution de celui-ci.

[0007] Les dispositifs de couverture à tambour mobile illustrés ci-dessus prévoient seulement une fixation d’un bord transversal de la couverture à une extrémité transversale de la surface à couvrir, le bord opposé restant solidaire du tambour. Aucun système de fixation des bords longitudinaux de la couverture n’est prévu. En particulier dans le cas d’une piscine, des personnes s’engageant sur la couverture ne seraient pas retenues par ses bords longitudinaux et pourraient ainsi être précipitées dans l’eau. En outre, le manque d’étanchéité de la couverture sur ses bords longitudinaux peut favoriser l’introduction dans la piscine de saletés, feuilles mortes et brindilles ainsi que de petits animaux tels que des souris ou des serpents. Des dispositifs plus sophistiques ont été proposés permettant de fixer de manière réversible les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement, tel que dans le document FR2803769 qui prévoit un système de fixation des bords longitudinaux de la couverture constitué de tronçons de grilles se soulevant puis se rabattant tronçon par tronçon sur lesdits bords longitudinaux de la couverture en maintenant ces bords à l’intérieur d’un caniveau au fur à mesure du déroulement de celle-ci. Dans cette conception, les bords longitudinaux de la couverture sont pincés sans être verrouillés, ce qui procure une moindre sécurité en particulier dans le cas de piscines.

[0008] Un autre système avantageux permettant simultanément de fixer les bords longitudinaux de la couverture lors de son déploiement et d’exercer une force de traction transversale sur celle-ci pour la tendre parfaitement a été divulgué dans W02010/010152 et dans WO2010/054960. Dans ces dispositifs, les bords longitudinaux de la couverture sont munis d’un jonc ou bourrelet qui est introduit dans l’ouverture orientée vers le haut d’un rail en forme de profilé de section en « U », avec une ou deux ailettes refermant partiellement ladite ouverture. Le bourrelet venant se glisser sous une ailette et retenue dans cette position par des moyens de fixations adéquats, permet de fixer solidement les bords longitudinaux de la couverture..

[0009] Même dans les dispositifs à tambour mobile comprenant des moyens de fixation des bords longitudinaux, au plus trois des quatre bords de la couverture peuvent offrir un contact relativement étanche avec la surface formant le périmètre de la surface à couvrir : les deux bords longitudinaux, ainsi que le premier bord transversal de la couverture qui est fixée à une première extrémité de la surface à couvrir. La deuxième extrémité transversale, celle où est stationné le tambour, ne peut être étanchéifiée car elle est simplement posée sur la surface dudit bord latéral, tombant du tambour. Un courant d’air ou du vent se faufilant en-dessous du tambour peuvent ouvrir un espace entre la seconde extrémité latérale de la surface et la couverture, permettant ainsi la contamination de la surface pourtant couverte. Par exemple, dans le cas de piscines, ceci se traduit par une contamination par feuilles, brindilles, gravier, et même animaux, pouvant s’introduire dans le bassin, malgré la présence de la couverture.

[0010] D’autre part, on peut ajouter un caisson de protection monté sur un chariot supportant le tambour. Ledit caisson est ouvert sur sa face faisant face à la surface à couvrir formant une jupe définissant une cavité contenant le chariot et le tambour. Le caisson comprend un rebord définissant le périmètre de sa face ouverte. Un tel chariot a une fonction tout d’abord esthétique, car elle cache le mécanisme de translation longitudinale du chariot ainsi que le tambour.. Il a surtout une fonction protectrice dudit mécanisme de translation et du tambour. Dans le cas d’une piscine, le caisson peut aussi servir comme banc lorsqu’il est stationné à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la piscine. Il est clair qu’un tel caisson permet de réduire la pénétration du vent sous la couverture, lorsque celle-ci est déployée. Cependant, afin de permettre le mouvement du chariot, le rebord du caisson doit se trouver en tous points au-dessus des obstacles se trouvant sur toute la largeur de la surface lors du déplacement dans la direction longitudinale du chariot. Pour cette raison, il est indispensable de laisser un espace minimal, dm, entre le rebord du caisson et un plan définissant le contour de la surface, tel que l’espace, dm, soit supérieur à la hauteur, h0, par rapport audit plan de tout obstacle se trouvant sur le chemin du chariot et de son caisson. De tels obstacles peuvent être une margelle en saillie, des cailloux, des profils de renfort, etc. Cet espace, dm, entre le rebord du caisson et le plan définissant le bord de la surface ne permet donc pas d’étanchéifier de manière satisfaisante le dernier coté de la surface.

[0011] On peut minimiser le risque de soulèvement de la couverture en fixant une latte de métal ou autre matériau à haute densité, s’étendant dans la direction transversale de la couverture, à une position correspondant à la seconde extrémité de la surface à couvrir. Le poids de la latte rend plus difficile l’ouverture d’un espace entre le bord de la surface et la couverture par du vent ou un animal. Cette solution n’est cependant pas optimale car, d’une part, par forts vents, le poids de la latte devient insuffisant pour maintenir le contact de la couverture avec le bord latéral de la surface et, d’autre part, la latte ajoute de l'épaisseur au tambour lorsque la couverture est enroulée.

[0012] Il demeure donc un problème pour étanchéifier les quatre côtés d’une surface recouverte par une couverture déployée par un système à tambour mobile. La présente invention propose un caisson de protection particulier, permettant d’étanchéifier les deux côtés transversaux de la surface lorsqu’une couverture est déployée.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[0013] L’invention est telle que définie dans la revendication principale et des variantes préférées sont définies dans les revendications dépendantes. La présente invention comporte notamment un dispositif de couverture d’une surface dont le contour définit un plan de surface, ledit dispositif comprenant : (a) Une couverture sensiblement rectangulaire ayant deux bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et deux bords transversaux opposés l’un à l’autre, un premier bord transversal de la couverture étant fixé à une première extrémité transversale de la surface, (b) un tambour monté à rotation apte à enrouler ou dérouler la couverture, ledit tambour étant monté sur un chariot muni d’un mécanisme de translation longitudinale lui permettant de déplacer le tambour au-dessus de la surface dans la direction longitudinale de celle-ci, s’éloignant ou s’approchant de la première extrémité transversale de la surface, permettant ainsi le déploiement, respectivement retrait de la couverture de la surface, (c) Un caisson de protection monté sur ledit chariot, ledit caisson étant ouvert sur sa face faisant face à la surface à couvrir formant une jupe définissant une cavité contenant le chariot et le tambour, le caisson comprenant un rebord définissant le périmètre de sa face ouverte, caractérisé en ce que le caisson est monté sur le chariot par l’intermédiaire de moyens de variation de hauteur, permettant de varier la distance, d, la plus courte séparant le plan de surface du rebord du caisson entre une première position, dp, de stationnement, lorsque le chariot se trouve en bout de course à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la surface, et une deuxième position, dm, de mouvement, lorsque le chariot déplace le tambour au-dessus de la surface, et en ce que, dm > dp. Il est préféré que la distance de stationnement, dp, soit inférieure à 15 mm, voire sensiblement nulle, c’est-à-dire qu’il y ait contact entre le caisson et le plan de surface. En cas de contact, il peut être avantageux dans certaines applications si la portion du rebord du caisson entrant en contact avec le plan de surface en position de stationnement, dp, est munie d’un joint d’étanchéité.

[0014] Dans le cadre de la présente invention, et comme communément accepté dans l’art, la distance entre le plan de surface et un point du rebord du caisson est définie comme la longueur du segment normal au plan ayant pour extrémité ledit point du rebord. La distance, d, est donc la valeur de la distance du plan de surface au point du rebord du caisson étant le plus proche. Si le rebord définit un plan sensiblement parallèle au plan de surface, alors tous les points du rebord du caisson seront à la même distance, d, du plan de surface. Mais le rebord du caisson ne définit pas nécessairement un plan et peut, au contraire, comprendre des courbures, ouvertures, éncoches ou protubérances. La distance, d, au plan de surface est alors définie comme la distance au point du rebord le plus proche dudit plan de surface.

[0015] Le plan de surface est défini par la surface entourant directement la surface à couvrir et sur laquelle repose et se déplace le chariot.

[0016] Dans une variante préférée de la présente invention, les moyens de variation de hauteur comprennent : (a) Au moins un vérin électrique, mécanique ou pneumatique, (b) Un système de levier, ou (c) Au moins une vis sans fin.

[0017] De préférence, les moyens de variation de hauteur comprennent au moins un vérin électrique à chaque extrémité du chariot. Il est avantageux si le dispositif comprend un moyen d’empêcher le mouvement du chariot tant que le chariot n’a pas atteint sa position de mouvement, dm. Par exemple, dans le cas où le mécanisme de translation longitudinale du chariot comprenait un moteur électrique activable par enclenchement d’un système d’activation du moteur électrique qui, lorsque le chariot est en position de stationnement, dp, à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la surface, commencerait par d’abord activer électriquement les moyens de variations de hauteur, de préférence des vérins, afin de d’amener le caisson à sa position de mouvement, dm; avant d’activer le moteur du chariot.

[0018] Un dispositif de couverture préféré de l’invention est du type dont : (a) les bords longitudinaux de la couverture sont chacun munis d’un bourrelet s'étendant le long desdits bords, (b) le mécanisme de translation longitudinale comprend des rails (6) placés de part t d’autre de ladite surface supportant le chariot, les rails étant constitués chacun d’un profilé ayant une ouverture sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir, ladite face comprenant au moins une aile située du côté adjacent à la surface à couvrir et fermant partiellement ladite ouverture ; (c) il comprend un système de verrouillage continu du bourrelet des bords longitudinaux de la couverture dans l’ouverture desdits rails permettant au bourrelet de s’enclencher sous l’aile (6a) au fur et à mesure du déroulement de la couverture et de se désenclencher au fur et à mesure de son réenroulement.

[0019] Dans une forme préférée, le bourrelet est formé par un coeur de géométrie sensiblement prismatique, de préférence sensiblement cylindrique contenu dans un fourreau tubulaire muni sur tout son long d’une bande fixée à au moins une face de la couverture et dans lequel le cœur est de préférence fixé au fourreau tubulaire de sorte à l'empêcher de glisser le long du fourreau, tout en maintenant une flexibilité du bourrelet suffisante pour les opérations de déroulement/enroulement de la couverture au-dessus de la surface à couvrir.

[0020] Un dispositif particulièrement préféré de l’invention est tel que le chariot surplombant transversalement la surface à couvrir et supportant le tambour comprend à chacune de ses extrémités: (a) une roue d’entraînement dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour ; (b) au moins deux roulettes reposant sur les rails et permettant la translation longitudinale du chariot, et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement, et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement forme le sommet supérieur; et le mécanisme de translation comprend deux courroies flexibles fixées uniquement à chacune de leurs extrémités aux quatre coins de la surface à couvrir, chacune des deux courroies:: (c) étant disposée dans l’ouverture des rails dans les sections latérales comprises entre un point de fixation et la roulette la plus proche dudit point de fixation, et (d) coiffant sans glissement la roue d’entraînement dans la section centrale comprise entre les deux roulettes.

[0021] Un tel dispositif fonctionne comme suit : (a) lors du déroulement de la couverture (= déploiement de la couverture), le bourrelet de chaque bord longitudinal de la couverture est inséré dans l’ouverture du rail correspondant au fur et à mesure que le chariot avance et y est bloqué par l’insertion immédiatement après dans la même ouverture de la section latérale (31a) de courroie directement adjacente à la roulette en aval du sens de translation du chariot.et (b) lors du ré-enroulement de la couverture(= retrait de la couverture), la section centrale de courroie (directement adjacente à la roulette en amont du sens de translation du chariot est retirée de ladite ouverture du rail, permettant ainsi au bourrelet de se dégager du rail et rendant possible le ré-enroulement de la couverture sur le tambour du chariot.

[0022] Le dispositif de couverture comprend de préférence des moyens de modification de la vitesse relative de rotation entre le tambour d’enroulement/déroulement de la couverture et l’axe de rotation des roues d’entraînement. En particulier, de tels moyens peuvent inclure un ressort spiralé placé à l’intérieur du tambour et permettant de compenser la différence entre la vitesse de rotation des roues d’entraînement, qui doit rester sensiblement constante, et la vitesse de rotation du tambour, qui varie avec le diamètre extérieur du tambour au fur et à mesure que la couverture est enroulée/déroulée. Si le ressort spiralé est tendu lors du déroulement de la couverture, cela a l’avantage que, lors du réenroulement de la couverture, il n’est pas nécessaire de motoriser la rotation du tambour pour ramasser la couverture.

[0023] Le mécanisme de translation longitudinale comprend de préférence un chariot monté sur les rails. Les moyens d'engagement du système de verrouillage continu comprennent de préférence des moyens d’application à la couverture d'une contrainte en traction dans la direction transversale lors de son déroulement, ladite contrainte étant maintenue lors du verrouillage de la couverture dans l'au moins un desdits rails. En particulier, les moyens d’application d’une contrainte transversale peuvent comprendre un palier de renvoi sensiblement cylindrique monté à rotation selon un axe parallèle à la direction transverse de la couverture. Ce palier de renvoi a une extrémité distale, éloignée de la surface à couvrir, et une extrémité proximale adjacente à ladite surface. La couverture enveloppe partiellement ledit palier de renvoi afin de changer d’orientation, de sorte que le bourrelet dépasse outre l’extrémité distale du palier et maintienne ainsi la tension transversale lors de l’engagement du bourrelet dans le rail. Les moyens d’application d’une contrainte transversale peuvent de plus comprendre deux paliers tenseurs positionnés entre le tambour et le palier de renvoi, les deux paliers tenseurs étant séparés d’une distance supérieure à l’épaisseur de la couverture et inférieure à l’épaisseur du bourrelet, afin d’appliquer une tension transversale à la couverture et de guider le bourrelet outre l’extrémité distale du palier de renvoi.

[0024] Le dispositif de la présente invention est particulièrement adapté pour recouvrir des surfaces telles que: (a) un bassin rempli ou non d’un liquide tel qu’une piscine, un bassin de rétention, de traitement ou de désalinisation des eaux ; (b) un terrain de sports, tel un terrain de tennis ou de cricket ; (c) une caisse de véhicule, (d) une surface vitrée telle une serre, un jardin d’hiver ou une fenêtre de véhicule.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS 1 Dispositif (1) de couverture d’une surface (3) dont le contour définit un plan de surface, ledit dispositif comprenant : (a) Une couverture (10) sensiblement rectangulaire ayant deux bords longitudinaux opposés l’un à l’autre et deux bords transversaux opposés l’un à l’autre, un premier bord transversal de la couverture étant fixé à une première extrémité transversale de la surface (3), (b) un tambour (2) monté à rotation apte à enrouler ou dérouler la couverture (10), ledit tambour (2) étant monté sur un chariot (21) muni d’un mécanisme de translation longitudinale lui permettant de déplacer le tambour au-dessus de la surface (3) dans la direction longitudinale de celle-ci, s’éloignant ou s’approchant de la première extrémité transversale de la surface, permettant ainsi le déploiement, respectivement retrait de la couverture de la surface (3), (c) Un caisson de protection (20) monté sur ledit chariot, ledit caisson étant ouvert sur sa face faisant face à la surface (3) à couvrir formant une jupe définissant une cavité contenant le chariot et le tambour, le caisson comprenant un rebord définissant le périmètre de sa face ouverte, caractérisé en ce que le caisson est monté sur le chariot par l’intermédiaire de moyens (22) de variation de hauteur, permettant de varier la distance, d, la plus courte séparant le plan de surface du rebord du caisson entre une première position, dp, de stationnement, lorsque le chariot se trouve en bout de course à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la surface, et une deuxième position, dm, de mouvement, lorsque le chariot déplace le tambour au-dessus de la surface (3), et en ce que, dm > dp.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la distance de stationnement, dp, est inférieure à 15 mm, de préférence, la distance de stationnement, dp, est sensiblement nulle, c'est-à-dire qu’il y a contact entre le rebord du caisson et le plan de surface, et la portion du rebord en contact avec le plan de surface est de préférence munie d’un joint d’étanchéité.
3. 3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les moyens (22) de variation de hauteur comprennent : (a) Au moins un vérin électrique, mécanique ou pneumatique, (b) Un système de levier, ou (c) Au moins une vis sans fin. De préférence, les moyens (22) de variation de hauteur comprennent au moins un vérin électrique à chaque extrémité du chariot (21).
4. 4. Dispositif de couverture selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant un moyen d’empêcher le mouvement du chariot tant que le chariot n’a pas atteint sa position de mouvement, dm.
5. 5. Dispositif de couverture selon la revendication précédente comprenant un moteur électrique pour la translation longitudinale du chariot et comprenant un système d’activation du moteur électrique dont la mise en marche, lorsque le chariot est en position de stationnement, dp, à l’une ou l’autre des extrémités transversales de la surface, commence par activer électriquement les moyens (22) de variations de hauteur, de préférence des vérins, afin de d’amener le caisson à sa position de mouvement, dm; avant d’activer le moteur du chariot (21).
6. 6. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel : (a) les bords longitudinaux de la couverture (10) sont chacun munis d’un bourrelet (12) s’étendant le long desdits bords, (b) le mécanisme de translation longitudinale comprend des rails (6) placés de part et d’autre de ladite surface (3) supportant le chariot (21), les rails étant constitués chacun d’un profilé ayant une ouverture (14) sur une de ses faces et orientée à l’opposé de la surface à couvrir, ladite face comprenant au moins une aile (6a) située du côté adjacent à la surface à couvrir et fermant partiellement ladite ouverture (14) ; (c) il comprend un système de verrouillage continu du bourrelet (12) des bords longitudinaux de la couverture (10) dans l’ouverture (14) desdits rails (6) permettant au bourrelet (12) de s’enclencher sous l’aile (6a) au fur et à mesure du déroulement de la couverture (10) et de se désenclencher au fur et à mesure de son réenroulement.
7. 7. Dispositif de couverture selon la revendication précédente dans lequel le bourrelet (12) est formé par un cœur (12c) de géométrie sensiblement prismatique, de préférence sensiblement cylindrique contenu dans un fourreau tubulaire (12t) muni sur tout son long d’une bande (12b) fixée à au moins une face de la couverture et dans lequel le cœur (12c) est de préférence fixé au fourreau tubulaire (12t) de sorte à l’empêcher de glisser le long du fourreau, tout en maintenant une flexibilité du bourrelet suffisante pour les opérations de déroulement/enroulement de la couverture (10) au-dessus de la surface à couvrir (3).
8. 8. Dispositif de couverture selon la revendication 6 ou 7 dans lequel ledit chariot (21) surplombant transversalement la surface (3) à couvrir et supportant le tambour (2) comprend à chacune de ses extrémités: (a) une roue d’entraînement (9) dont l’axe de rotation est parallèle à celui dudit tambour (2); (b) au moins deux roulettes (33) reposant sur les rails (6) et permettant la translation longitudinale du chariot (21), et étant montées de part et d’autre de la roue d’entraînement (9), et constituant avec celle-ci un triangle dont la roue d’entraînement (9) forme le sommet supérieur; et le mécanisme de translation comprend deux courroies flexibles (31) fixées uniquement à chacune de leurs extrémités (35) aux quatre coins de la surface à couvrir, chacune des deux courroies (31): (c) étant disposée dans l’ouverture (14) des rails (6) dans les sections latérales (31a) comprises entre un point de fixation (35) et la roulette (33) la plus proche dudit point de fixation, et (d) coiffant sans glissement la roue d’entraînement (9) dans la section centrale (31b) comprise entre les deux roulettes (33).
9. 9. Dispositif de couverture selon la revendication précédente dans lequel : (a) lors du déroulement de la couverture (= déploiement de la couverture), le bourrelet (12) de chaque bord longitudinal de la couverture est inséré dans l’ouverture (14) du rail (6) correspondant au fur et à mesure que le chariot avance et y est bloqué par l’insertion immédiatement après dans la même ouverture de la section latérale (31a) de courroie directement adjacente à la roulette (33) en aval du sens de translation du chariotet (b) lors du ré-enroulement de la couverture (= retrait de la couverture), la section centrale de courroie (31b) directement adjacente à la roulette (33) en amont du sens de translation du chariot est retirée de ladite ouverture (14) du rail, permettant ainsi au bourrelet (12) de se dégager du rail et rendant possible le ré-enroulement de la couverture sur le tambour (2) du chariot.
10. 10. Dispositif selon la revendication 8 ou 9 comprenant des moyens de modification de la vitesse relative de rotation entre le tambour d’enroulement/déroulement de la couverture et l’axe de rotation des roues d’entraînement (9), lesdits moyens incluant un ressort spiralé placé à l’intérieur du tambour et permettant de compenser la différence entre la vitesse de rotation des roues d’entraînement, qui doit rester sensiblement constante, et la vitesse de rotation du tambour, qui varie avec le diamètre extérieur du tambour au fur et à mesure que la couverture est enroulée/déroulée.
11. 11. Dispositif de couverture selon l’une quelconque des revendications 8 à 10 comprenant des moyens d’application d’une contrainte transversale comprenant un palier de renvoi (13) sensiblement cylindrique monté à rotation selon un axe parallèle à la direction transverse de la couverture, ledit palier de renvoi ayant une extrémité distale, éloignée de la surface à couvrir, et une extrémité proximale, adjacente à ladite surface, la couverture enveloppant partiellement ledit palier (13) afin de changer d’orientation, de sorte que le bourrelet (12) dépasse outre l'extrémité distale du palier.
12. 12. Dispositif de couverture selon la revendication précédente dans lequel les moyens d’application d’une contrainte transversale comprennent de plus deux paliers tenseurs (15a, 15b) positionnés entre le tambour et le palier de renvoi (13), les deux paliers tenseurs étant séparés d’une distance supérieure à l’épaisseur de la couverture et inférieure à l’épaisseur du bourrelet (12), afin d’appliquer une tension transversale à la couverture et de guider le bourrelet (12) outre l’extrémité distale du palier de renvoi (13).
13. 13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel la surface à couvrir (3) est sélectionnée parmi : (a) un bassin rempli ou non d’un liquide tel qu’une piscine, un bassin de rétention, de traitement ou de désalinisation des eaux ; (b) un terrain de sports, tel un terrain de tennis ou de cricket ; (c) une caisse de véhicule, (d) une surface vitrée telle une serre, un jardin d’hiver ou une fenêtre de véhicule.