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"Raccord pour tuyaux destinés au passage de fluides sous pression"
La présente invention est relative à un raccord pour tuyaux destinés au passage de fluides sous pression, comprenant : - un premier organe d'accouplement porté à une extrémité d'un premier tuyau, - un deuxième organe d'accouplement porté à une extrémité d'un deuxième tuyau, - les premier et deuxième organes d'accouplement étant réciproquement déplaçables entre une position désaccouplée et une position d'accouplement des tuyaux, - un premier organe d'obturation, prévu à l'extrémité du premier tuyau pourvue du premier organe d'accouplement et capable de se déplacer entre une position de fermeture et une position d'ouverture de ce tuyau, et inversement, et - un deuxième organe d'obturation,
prévu à l'extrémité du deuxième tuyau pourvue du deuxième organe d'accouplement et capable de se déplacer entre une position de fermeture et une position d'ouverture de ce tuyau, et inversement, et - des moyens de manoeuvre des premier et deuxième organes d'obturation capables d'amener ceux-ci simultanément en position d'ouverture ou en position de fermeture, lorsque les premier et deuxième organes d'accouplement sont en position d'accouplement.
Dans plusieurs domaines industriels où un transport de liquides par des tuyaux est effectué, par exemple en pétrochimie, il est nécessaire de faire
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passer par des tuyaux communs des liquides de provenances diverses. Divers systèmes ont été prévus dans la technique antérieure pour faciliter le raccordement étanche d'un tuyau commun à plusieurs tuyaux d'alimentation. On peut citer par exemple le FR-A-2222587 où un système permet d'établir une communication étanche entre deux tuyaux, ce système pouvant être d'ailleurs traversé pour son nettoyage par un élément racleur connu.
Toutefois, au moment où le raccordement des deux tuyaux est interrompu, par exemple pour raccorder l'un deux à un autre tuyau d'alimentation, rien n'est prévu pour empêcher des écoulements résiduels en provenance du tuyau commun ou du premier tuyau d'alimentation. Des mélanges de liquides résiduels au nouveau produit d'alimentation ne semblent pas pouvoir être évités ce qui représente un grand inconvénient. Des fuites vers le milieu environnant ne sont pas non plus à exclure au moment de la déconnexion. Enfin, le système décrit ne permet pas un interface entre les conduits raclables et ceux qui ne le sont pas. Des gares sont prévues dans chaque tuyau d'alimentation, ce qui augmente énormément le coût de l'installation.
En vue d'empêcher les écoulements résiduels provenant des différents tuyaux d'alimentation auquel un tuyau commun est raccordé, on a prévu suivant la EP-B- 0184518 de pourvoir chaque tuyau d'alimentation d'un système à clapet qui peut être ouvert par un mécanisme compliqué pénétrant dans le tuyau commun et supporté sur un châssis volumineux et encombrant. Le mécanisme d'ouverture du clapet empêche tout nettoyage du tuyau commun par des éléments de raclage et nécessite donc un lavage exclusivement par milieu liquide, ce qui est très polluant. Ce mécanisme est ensuite soumis aux sollicitations thermiques et chimiques des liquides à transporter et du milieu de lavage agressif.
Enfin, un écoulement
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résiduel en provenance du tuyau commun, lorsque celui-ci est déconnecté, n'est pas empêché et le problème de mélange non souhaitable de résidus de liquides au liquide à transporter n'est pas résolu de manière satisfaisante. Enfin, une cuve de réception encombrante doit être prévue sous l'embouchure de ce tuyau commun pour éviter le passage dans le milieu environnant d'un écoulement résiduel.
Pour résoudre les problèmes d'écoulements résiduels, on a prévu un raccord pour tuyaux tel que décrit au début (voir notamment EP-A-0251091). Dans ce raccord connu on a prévu un clapet de fermeture pour chaque tuyau et des moyens de manoeuvre de ces clapets, situés à l'intérieur du raccord, qui permettent une ouverture ou une fermeture simultanée des clapets. Les clapets en position de fermeture empêchent un écoulement de liquide hors des tuyaux lorsqu'ils sont déconnectés.
Ce raccord requiert cependant à nouveau un nettoyage par milieu liquide et agressif et il ne résout donc pas les problèmes d'agression aux mécanismes situés à l'intérieur du raccord.
Pour résoudre les problèmes cités ci-dessus, on a prévu suivant l'invention un raccord pour tuyaux tel que décrit au début dans lequel le deuxième tuyau présente, à son extrémité pourvue du deuxième organe d'accouplement, une cavité intégralement raclable par un élément de raclage de tuyau, jusqu'au deuxième organe d'obturation. Ce raccord présente l'énorme avantage, par rapport aux raccords suivant l'état antérieur de la technique, de pouvoir non seulement exclure tout écoulement résiduel et tout mélange de produits non souhaité, mais aussi permettre un nettoyage complet du tuyau commun par lequel passent divers liquides différents. Un nettoyage des tuyaux d'alimentation n'est plus nécessaire puisqu'il n'y a plus possibilité de pénétration
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dans ceux-ci d'autre liquide que celui qu'ils alimentent.
Un seul raccord suivant l'invention permet avantageusement de créer un interface entre le tuyau commun raclable et les tuyaux d'alimentation qu'il n'est plus nécessaire de racler, ce qui entraîne de grandes économies d'appareillage. Ce raccord permet aussi d'éliminer les possibilités de formation de mousse et d'amener le produit à transporter à un dispositif de comptage qui va le doser sans nécessiter de dégazage ou de démoussage préalable du front du produit, ce qui est fréquemment compliqué en particulier en cas de produits visqueux.
Avantageusement, le deuxième organe d'obturation lui-même sert de gare de racleur pour recevoir l'élément de raclage en bout de course.
Suivant une forme de réalisation de l'invention le raccord comprend en outre des moyens d'actionnement capables de provoquer un déplacement relatif entre lesdits premier et deuxième organes d'accouplement entre la position désaccouplée et la position d'accouplement des tuyaux et inversement. Ce raccord permet un accouplement automatique des tuyaux par exemple dans le cas d'un conduit répartiteur rotatif amené successivement en face de tuyaux d'alimentation disposés en cercle autour de son axe de rotation.
Suivant une forme préférée de l'invention, les moyens d'actionnement peuvent comprendre : un manchon monté sur ladite extrémité du deuxième tuyau de manière à pouvoir coulisser sur elle et comportant un bout libre portant le deuxième organe d'accouplement, et des moyens d'entraînement supportés de manière fixe par le deuxième tuyau et reliés au manchon de manière à le faire coulisser entre la position désaccouplée et la position d'accouplement des organes d'accouplement et inversement, ledit manchon présentant un
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alésage tubulaire permettant un passage dudit élément de raclage.
Suivant une forme avantageuse de l'invention, les moyens de manoeuvre comprennent : un manchon monté sur ladite extrémité du deuxième tuyau de manière à pouvoir coulisser sur elle et comportant un bout libre pourvu, de manière fixe, dudit deuxième organe d'obturation et portant le deuxième organe d'accouplement, de manière fixe entre la position désaccouplée et la position d'accouplement des tuyaux et de manière à permettre un coulissement relatif entre le manchon et le deuxième organe d'accouplement, au-delà de la position d'accouplement, des moyens d'entraînement qui sont reliés au manchon de manière à pouvoir le faire coulisser au-delà de la position d'accouplement des tuyaux, le deuxième organe d'obturation qui, au-delà de ladite position d'accouplement,
agit comme poussoir sur le premier organe d'obturation de façon à permettre un déplacement simultané des deux organes d'obturation de la position de fermeture à leur position d'ouverture, et des moyens de rappel du premier organe d'obturation en position de fermeture, lorsque le manchon est ramené dans la position d'accouplement des tuyaux par les moyens d'entraînement, le manchon présentant un alésage tubulaire permettant un passage dudit élément de raclage. Dans ce raccord le deuxième organe d'obturation sert simultanément de clapet, de poussoir pour ouvrir le premier organe d'obturation et de gare de raclage pour l'élément racleur.
D'une manière tout à fait avantageuse, le raccord peut comprendre en outre des moyens de verrouillage des tuyaux dans la position d'accouplement. De
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préférence, ceux-ci empêchent une ouverture des organes d'obturation tant qu'ils ne sont pas verrouillés. On peut aussi prévoir que les organes d'obturation empêchent un déverrouillage des moyens de verrouillage lorsqu'ils ne sont pas en position de fermeture.
Avantageusement les moyens de verrouillage eux-mêmes peuvent servir de moyens d'actionnement des organes d'accouplement pour amener les tuyaux en position accouplée. C'est le cas par exemple pour le raccordement manuel des deux tuyaux par un raccord suivant l'invention, notamment lorsque le tuyau commun est un flexible.
D'autres formes de réalisation de l'invention sont indiquées dans les revendications annexées.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés.
La figure 1 représente une vue en coupe axiale d'une forme de réalisation de raccord suivant l'invention, à l'état fermé et non accouplé.
La figure 2 représente une vue partielle du raccord de la figure 1, à l'état fermé et accouplé.
Les figures 3 et 4 représentent une vue partielle du raccord de la figure 1, en début et en fin d'ouverture.
Les figures 5 à 8 représentent une vue partielle en coupe d'une autre forme de réalisation de raccord suivant l'invention.
La figure 9 représente une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 7 et la figure 10 une vue en coupe selon la figure X-X de la figure 6.
La figure 11 représente une vue en coupe partielle suivant la ligne XI-XI de la figure 8.
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La figure 12 représente un élément de raclage en appui sur sa gare de raclage.
La figure 13 représente une vue partielle en coupe axiale d'une autre forme de réalisation de raccord suivant l'invention.
Sur les différents dessins, les éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes références.
Sur les figures 1 à 4 est représentée une première forme de réalisation de raccord suivant l'invention. Ce raccord est utilisé pour raccorder un tuyau commun 1 successivement à plusieurs tuyaux d'alimentation 2, dont un seul est représenté. On peut envisager que l'extrémité du tuyau commun 1 est disposée sensiblement horizontalement de manière à pouvoir tourner autour d'un axe vertical et que les tuyaux d'alimentation 2 sont disposés en cercle autour de cet axe vertical.
Lorsque le tuyau 1 se trouve en face d'un tuyau 2, il est alors toujours à une distance d de celui-ci.
L'extrémité du tuyau 1 supporte des moyens d'actionnement d'un organe d'accouplement, ici sous la forme d'une pièce de raccordement femelle 3. Les moyens d'actionnement dans l'exemple de réalisation illustré comprennent un manchon 4 monté sur le tuyau 1 de manière à pouvoir coulisser sur lui et des moyens d'entraînement sous la forme d'un vérin annulaire 5 relié de manière fixe au tuyau 1 et d'un piston 6 relié de manière fixe au manchon 4. Ce dernier supporte à son tour la pièce de raccordement 3. Le manchon 4 présente un alésage 7 permettant un passage pour un élément racleur jusqu'à un organe d'obturation, en forme de clapet 19, qui ferme l'extrémité du manchon 4. La face 20 dirigée vers l'intérieur du clapet 19 a une configuration de gare de raclage pour recevoir l'élément de raclage en fin de course.
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Dans la position représentée sur la figure 1, la pièce de raccordement femelle 3 est formée ici de plusieurs pièces mutuellement assemblées 8,9 et 10, qui entourent le manchon 4. La pièce annnulaire 8 est par une de ses extrémités enserrée entre une bague fixe 11 et le manchon 4. Des billes 12, de diamètre légèrement supérieur à l'épaisseur de la pièce annulaire 8, sont logées dans des trous 13 traversant de part en part cette dernière. Dans la position représentée sur la figure 1, les billes 12 reposent aussi par leur extrémité inférieure dans des gorges périphériques 14. Cet agencement solidarise ainsi la pièce de raccordement femelle 3 au manchon 4, en tout cas au début du coulissement de celui-ci sur le tuyau 1.
Le tuyau d'alimentation 2 comprend un organe d'accouplement, ici sous la forme d'une pièce de raccordement mâle 15 capable de coopérer avec la pièce de raccordement femelle 3 de manière à former un accouplement étanche aux fluides sous haute pression lorsqu'elles sont en position accouplée. Le tuyau d'alimentation 2 est fermé par un organe d'obturation sous la forme d'un clapet 16 qui est rappelé en position de fermeture par un ressort de rappel 17.
La bague fixe 11 porte sur la surface interne, à une distance d des trous 13 de la pièce annulaire 8, une gorge périphérique 18.
Par introduction d'un fluide sous pression dans le compartiment 21 du vérin 5, le piston 6 est amené à coulisser vers le tuyau 2 et avec lui le manchon 4 et la pièce de raccordement femelle 3, solidaire du manchon, tandis que le vérin et la bague 11 restent fixés, par soudage ou par assemblage amovible, à l'extrémité du tuyau 1.
La figure 2 représente l'état du raccord, après un coulissement d'une distance d du manchon. Les
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deux pièces de raccordement 3 et 15 sont accouplées et les deux clapets 19 et 16 sont en contact par leurs surfaces mutuellement opposées qui ici sont prévues plates.
Les billes 12 sont à présent parvenues en face de la gorge 18 de la pièce annulaire 8.
Si on poursuit l'introduction du fluide sous pression dans le compartiment 21 du vérin 5, le manchon 4 poursuit son coulissement au-delà de la position d'accouplement représentée sur la figure 2, et les billes 12 pénètrent dans la gorge 18 en désolidarisant ainsi la pièce de raccordement 3 du manchon 4, ainsi que cela est représenté sur la figure 3.
Le clapet 19, entraîné par le manchon 4, agit alors comme un poussoir sur le clapet 16 du tuyau d'alimentation 2 et le repousse à l'intérieur de celuici, à l'encontre de la force de rappel du ressort 17. En fin de course du piston 6, le manchon 4 atteint la position représentée sur la figure 4. Dans cette position du fluide d'alimentation pénètre depuis le tuyau 2 dans le tuyau 1 en passant par des orifices latéraux 22.
Lorsque du fluide sous pression est introduit dans le compartiment 23 du vérin, le piston entraîne le manchon 4 et le clapet 19 en sens inverse et le ressort 17 rappelle le clapet 16 dans sa position de fermeture. Lorsque les clapets sont fermés, les billes 12 peuvent pénétrer à nouveau dans la gorge 14 prévue à la périphérie du manchon 4. Celui-ci entraîne alors la pièce de raccordement femelle 3 en position désaccouplée.
Dans la position représentée sur la figure 3 ou 4, c'est-à-dire en position d'ouverture des clapets, il est possible d'envoyer à partir d'un endroit non représenté du tuyau commun 1 un élément de raclage pour nettoyer celui-ci.
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L'élément de raclage 25 est alors reçu dans la gare de raclage formée par la surface 20 du clapet 19 (voir figure 12) et il repousse ainsi le liquide résiduel introduit dans le tuyau commun 1 à l'intérieur du tuyau d'alimentation 2. Les clapets peuvent alors être fermés.
Comme on peut le constater aucun liquide, autre que celui introduit préalablement depuis le tuyau 2 dans le tuyau 1 n'est refoulé dans le tuyau 2, et le tuyau 1 est raclé jusqu'au bout. On peut éventuellement prévoir de raccorder ensuite le tuyau 1 à un tuyau d'alimentation relié à une source de produit de nettoyage ou à un tuyau permettant une évacuation par gravité du faible résidu de produit d'alimentation subsistant entre l'élément de raclage et le clapet.
On peut aussi, comme représenté sur la figure 12, raccorder le tuyau 1 à un nouveau tuyau contenant un autre produit, qui lorsque les clapets seront ouverts va repousser l'élément racleur vers sa gare de raclage opposée. On peut aussi concevoir que ce nouveau tuyau soit relié à une source de gaz sous pression pour renvoyer l'élément de raclage à sa gare de raclage opposée, avant de raccorder le tuyau commun 1 à un autre tuyau d'alimentation. On peut aussi éventuellement relier le tuyau 1 à un tuyau contenant uniquement de l'air à la pression atmosphérique. De cette façon on peut repousser par l'élément racleur l'air contenu dans le tuyau commun.
La figure 12 illustre aussi une configuration spéciale de la face 20 du clapet 19. Des évidements 24 sont façonnés dans cette face de manière à communiquer avec les orifices 22. Lorsque les clapets sont en position d'ouverture et qu'un liquide ou fluide sous pression est alimenté par le tuyau 2, ce milieu exerce ainsi sa pression sur l'élément de raclage 25 dans une
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direction axiale, ce qui est favorable au démarrage de l'élément de raclage vers sa gare de raclage opposée, non représentée.
Sur les figures 5 à 11 on a représenté une autre forme de réalisation de raccord suivant l'invention, dont on ne décrira ci-dessous que les particularités qui la distinguent du raccord suivant les figures 1 à 4. Ici, le raccord comprend en outre des moyens de verrouillage des tuyaux dans la position d'accouplement.
Dans l'exemple de réalisation illustré, une bague de verrouillage 26 est enserrée, à une extrémité, entre la bague fixe 11 et le manchon. A l'autre extrémité, elle enveloppe complètement l'organe d'accouplement en s'étendant au-delà de celui-ci et en présentant, dans cet exemple de réalisation, des éléments d'accrochage 27 faisant saillie radialement vers l'intérieur et disposés périphériquement à distance égale l'un de l'autre.
Le manchon 4 est, dans cette forme de réalisation, enfoncé de manière solidaire dans un manchon externe 31. Le manchon peut ainsi être fabriqué du côté intérieur en un matériau résistant aux sollicitations chimiques et thermiques du milieu à transporter tandis que le manchon externe 31 est réalisé en un matériau approprié pour la transmission des efforts entre le vérin et la pièce d'accouplement 3.
Ainsi qu'il ressort de la figure 9, à son extrémité proche du vérin 5, la bague de verrouillage 26 présente une bride 28 faisant saillie radialement vers l'intérieur. Dans la surface périphérique interne de cette bride sont façonnées des gorges axiales 29, en nombre correspondant au nombre de billes 30 logées dans une gorge située à la périphérie du manchon externe 31.
A l'extrémité libre du manchon externe 31, on prévoit un second jeu de billes 32 disposées périphériquement à distance l'une de l'autre dans une autre gorge
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périphérique. Le double jeu de billes disposées périphériquement autour d'un manchon de diamètre important permettent une résistance énorme de la solidarisation entre le manchon et la pièce de raccordement. Cela permet l'utilisation d'un tel type de raccord à des pressions allant jusqu'à 40 bars.
Dans l'exemple de réalisation illustré sur la figure 5 l'organe d'accouplement comprend, outre la pièce de raccordement femelle 10, une douille externe 33 enserrée entre la bague de verrouillage 26 et le manchon externe 31 et pourvue de trous périphériques dans lesquels les billes 30 et respectivement 32 peuvent passer. Cette douille 33 est reliée de manière solidaire à une douille interne 57 qui entoure l'extrémité du manchon 4. Ces deux douilles présentent chacune un collet 34 et respectivement 35 faisant saillie radialement vers l'extérieur et traversé de manière à permettre un coulissement par des goujons 37 parallèles à l'axe du tuyau 1. L'extrémité extérieure de ces goujons est reliée de manière fixe à la pièce de raccordement 10 qui est rappelée à l'écart du collet 35 par un ressort intercalé 36.
L'extrémité intérieure des goujons 37 est reliée de manière fixe à la bride 38 d'un petit fourreau 39 enserré entre la bague de verrouillage 26 et la douille externe 33 de l'organe d'accouplement. Ce fourreau 39 présente sur sa face interne un alésage 44 qui est fermé à son extrémité du côté vérin.
Dans la position représentée sur la figure 5, c'est-à-dire la position désaccouplée, les gorges axiales 29 de la bride 28 de la bague de verrouillage 26 ne sont pas en face des billes 30. De même, les trous dans lesquels sont logées les billes 32 sont recouverts par l'extrémité du fourreau 39. Par conséquent, dans cette position, la douille externe 33 et avec elle la douille interne 35 sont rendues solidaires du manchon
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externe 31 et donc du manchon 4 et du piston du vérin 5. Dans cette position également, une butée 40 prévue sur la périphérie interne de la bague de verrouillage 26 est en appui sur la douille interne 35.
Lorsqu'un milieu sous pression déplace le piston du vérin 5 vers la droite sur le dessin, celui-ci entraîne le manchon 4, le manchon externe 31, la douille externe 33 et la douille interne 57, ainsi que le clapet 19 vers la droite. Le ressort 36 transmet cette force à la pièce de raccordement 10 et donc au fourreau 39 et la butée 40 la transmet à la bague de verrouillage 26.
L'ensemble coulisse vers la droite par rapport au tuyau 1, au vérin 5, à la bague fixe 11 et au tuyau 2, jusque dans la position accouplée, mais non verrouillée, représentée sur la figure 6.
Pendant ce mouvement, les éléments d'accrochage 27 de la bague de verrouillage 26 sont passés entre les dents d'accrochage 41 prévues à la périphérie externe de la pièce de raccordement mâle 15, à distance l'une de l'autre (voir figure 10).
On peut appliquer ensuite, manuellement ou par un moteur non représenté, une force de coulissement supplémentaire à la bague de verrouillage, jusqu'à ce que la butée 42 prévue à son extrémité arrière prenne appui contre une saillie 43 de la bague fixe 11. Les éléments d'accrochage 27 sont alors passés au-delà des dents d'accrochage 41, et il est possible d'imprimer un mouvement de rotation à la bague de verrouillage 26 autour de son axe, de façon que les éléments d'accrochage se situent en face des dents 41 (voir en traits mixtes sur la figure 10). Pendant cette opération, et ainsi qu'il est représenté sur la figure 7, le ressort 36 a été comprimé entre la pièce de raccordement femelle et le collet 35, le fourreau étant écarté simultanément du collet 34.
Les billes 32 sont alors libres de péné-
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trer dans l'alésage interne 44 du fourreau 39. Par ailleurs, par la rotation de la bague de verrouillage 26, les gorges 29 ont été amenées en face des billes 30, ce qui les rends libres de pénétrer dans ces gorges.
Dans cette forme de réalisation, seul un blocage de moyens de verrouillage des tuyaux 1 permet une désolidarisation de l'organe d'accouplement par rapport aux moyens de manoeuvre du clapet et donc une ouverture, comme représenté sur la figure 8.
Sur les figures 7,8 et 11, on a également représenté uniquement à titre illustratif, à l'intérieur du collet 35, un autre exemple de réalisation possible de moyens de blocage et de déblocage de la bague de verrouillage 26. Des alésages radiaux 45 sont prévus de manière phériphériquement répartie à travers le collet 35. Ces alésages sont pourvus d'un élargissement en forme de gradin 46 du côté interne. Une tige 47 est logée dans chaque alésage 45. Cette tige est munie d'une bride 48 dans la partie élargie de l'alésage et un ressort de compression 49 est prévu en appui entre la bride 48 et le gradin 46 de manière à rappeler la tige vers l'intérieur.
La périphérie interne de la bague de verrouillage est pourvue en face des alésages 45 de rainures longitudinales 50.
Dans la position d'accouplement et de verrouillage, à l'état fermé des clapets, comme représenté sur la figure 7, la tige 47 est rappelée vers le bas par le ressort 49 et elle fait très légèrement saillie dans le manchon 4, à travers un orifice 22. La tige est complètement rentrée dans l'alésage 45 du côté de la bague de verrouillage et une rotation de celle-ci autour de son axe est tout à fait possible, par exemple pour déverrouiller les moyens de verrouillage et puis désaccoupler les tuyaux.
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Dans la position d'ouverture des clapets représentée sur la figure 8, à la suite du coulissement vers l'avant du manchon 4, celui-ci a provoqué le retrait de la tige 47 à l'intérieur de la partie élargie de l'alésage 45, à l'encontre de la force de rappel du ressort 49. Il s'ensuit que l'extrémité opposée de la tige 47 doit sortir légèrement de l'alésage 45 en pénétrant ainsi dans une des rainures 50 de la bague de verrouillage 26. Il en résulte un blocage de la rotation de la bague de verrouillage 26. Celle-ci ne peut être déverrouillée en position d'ouverture des clapets, elle peut l'être uniquement lorsque ceux-ci sont fermés.
La forme de réalisation illustrée sur la figure 13 est un raccord qui peut être monté à l'extrémité d'un flexible 51, par exemple par l'intermédiaire d'un collier de serrage 52. Ici les moyens d'actionnement sont principalement manuels, c'est-à-dire qu'un opérateur peut transporter l'organe d'accouplement 3 vers l'organe d'accouplement du tuyau 2 non présenté ici. Le tuyau 2 peut d'ailleurs lui-même consister aussi en un flexible.
La bague de verrouillage 26 est alors tournée pour simultanément accoupler et verrouiller les deux tuyaux, en libérant alors le manchon comme dans la forme de réalisation illustrée sur les figures 5 à 12.
Dans cette forme de réalisation les moyens de manoeuvre du clapet 19 comprennent une poignée de manoeuvre 53 uniquement représentée de manière schématique, un pignon 54 entraîné en rotation par la poignée 53 et une crémaillère 55, solidaire du manchon 4.
Dans cette forme de réalisation, la bague de verrouillage est agencée dans la bague fixe 11 de manière à ne pas pouvoir coulisser par rapport à elle, mais de façon à pouvoir pivoter autour de son axe, et cela grâce à une rondelle 56. De même, dans cette forme
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de réalisation, les douilles interne 57 et externe 33 sont immobiles par rapport à la bague fixe 11 et au pignon d'entraînement 54 de la crémaillère 55.
Il faut donc noter qu'ici la réaction à la force imprimée par les moyens d'actionnement et de manoeuvre du raccord suivant l'invention ne s'exerce plus sur un tuyau commun rigide 1 et son support non représenté, et cela grâce aux moyens de verrouillage.
Par son embout 58 et le collier 52 le raccord peut se présenter sous la forme d'un bloc amovible qui peut être adapté successivement sur plusieurs tuyaux différents.
Il est intéressant de noter également que, grâce aux moyens de verrouillage prévus dans la forme de réalisation illustrée sur les figures 5 à 8, la réaction à la force imprimée par les moyens d'actionnement et de manoeuvre est absorbée pour une part importante par le tuyau d'alimentation 2 auquel le raccord suivant l'invention est accouplé.
Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des revendications.
On peut par exemple envisager des moyens d'entraînement différents pour les moyens d'actionnement de l'organe d'accouplement 3, et pour les moyens de manoeuvre du clapet 19. Par exemple un premier vérin pourrait s'occuper du déplacement simultané du manchon 4 et de l'organe d'accouplement 3 entre la position désaccouplée et la position d'accouplement, tandis qu'un autre organe moteur prendrait en charge le déplacement du manchon au-delà de la position d'accouplement.
La gare de raclage peut présenter une forme adaptée à l'élément de raclage prévu pour le nettoyage.